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POT-POURRI : Koudougou, une fille se pend au secteur 5

Publié le vendredi 12 novembre 2010 à 02h06min

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Une fille de 20 ans a mis fin à ses jours dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 novembre 2010 par pendaison, au secteur 5 de Koudougou. Selon certaines informations recueillies sur place, la fille a quitté le quartier Bourkina où elle habite avec sa mère pour le grand marché de Koudougou, où elle aide cette dernière à vendre ses articles. Elle se serait fait voler une somme de 29 000 F CFA plus un téléphone portable dès l’ouverture de la boutique de sa mère à l’issue de la visite d’un client. La jeune fille, dans la soirée du mardi, a rendu visite à sa grand-mère, chez ses oncles maternels, au secteur 5 de la ville.

Et c’est de là-bas qu’elle décida de mettre fin à ses jours. Les raisons de cet acte restent encore non élucidées. Aux dernières nouvelles, le voleur en question a été arrêté. La victime a été inhumée dans la matinée du 10 novembre après les constats d’un agent de santé et de la gendarmerie.


Les Nahouriens veulent se réconcilier avec Blaise Compaoré

Des commerçants de Pô, avec à leur tête, El hadj Adama Gomgnimbou, ont remis une correspondance au Haut-commissaire du Nahouri, pour le président Blaise Compaoré. Dans leur message, ils ont salué certaines actions du président et l’ont exhorté à renforcer davantage la question de la sécurité à travers tout le pays et surtout sur les routes, pour disent-ils, une meilleure et libre circulation des personnes et de leurs biens. Passage marquant de leur message, ces derniers ont souhaité au nom de tous les ressortissants de leur province, une cérémonie dite de réconciliation de tous les fils et filles du Nahouri avec le président du Faso. "Nous souhaitons, si votre calendrier le permet, que vous acceptiez présider en personne à Pô, dans les jours à venir, une cérémonie que nous voulons celle de la réconciliation des fils et filles du Nahouri avec notre fils et frère que vous êtes.

Chose que nous souhaitons vivement, car très capitale et pour nous, et pour nos enfants, et pour ceux ou toutes celles qui habitent notre province. Cette cérémonie, M. le président, nous tient à coeur et nous ne saurons vous remercier si vous l’acceptez et la marquez de votre présence effective", ont-ils écrit, tout en espérant que cela se réalise, surtout que le Haut-commissaire, Madeleine Bonzi, a promis avec le gouverneur du Centre-Sud, Raymond Edouard Ouédraogo, d’oeuvrer à cela.


Quand deux talibés se boxent autour d’un tee- shirt

Le 3 novembre dernier, le candidat Hama Arba Diallo était à Ouahigouya pour un meeting au secteur 2. A la fin du rassemblement, deux talibés se sont livrés à une bagarre sans merci autour d’un tee-shirt frappé à l’effigie du candidat. A l’origine de cette rixe, le plus âgé des mendiants a estimé que le gadget devait lui revenir de droit. Impossible, a rétorqué le plus jeune et bonjour les coups de poing et autres coups de pied et de tête. Et comme la célèbre bataille entre David et Goliath, c’est le plus petit qui a remporté la bataille.


CSPS de Kona : La population remontée contre l’ICP

Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kona connaît des difficultés de fonctionnement. Selon les plaintes qui nous sont parvenues et les témoignages que nous avons recueillis auprès de certains habitants de ce village de la commune de Pilimpikou, à 20 km de Yako, un agent de santé se refuse à tout soin, la nuit venue. De fait, tous les malades qui auraient la malchance de se présenter au CSPS la nuit sont quasiment certains de ne pas trouver une oreille médicale à leur hurlement. C’est ce qui est arrivé à plusieurs malades qui, finalement, ont préféré consulter dans les centres de santé de Nanoro, de Ragounda ou encore de Tindila qui sont voisins à leur centre. Par ailleurs, ceux qui ont été référés vers d’autres centres ne le sont pas avec des fiches de référence, ce qui a causé des retards dans la prise en charge de ces patients, sans compter les plaintes des agents de santé de ces postes. Aux dernières nouvelles, le CVD (Comité villageois de développement) tenterait une médiation pour raisonner cet agent de santé aux habitudes plutôt déconcertantes pour les populations.


Commune de Pilimpikou : des actes de naissance établis à 1 500 F CFA

Aussi bizarre que cela puisse paraître, il y a des responsables de commune qui n’ont pas encore compris la politique du gouvernement en matière d’établissement d’actes de naissance. C’est le moins que l’on puisse dire au regard des pratiques en vigueur dans la commune de Pilimpikou, à 35 km de Yako. C’est le constat fait par un conseiller municipal de ladite commune qui, lui-même, a déboursé la somme de 1500 F CFA pour ne disposer que de deux extraits d’acte de naissance et sans la copie intégrale gardée par devers les responsables de l’état civil de la commune. Visiblement dépassé par cette somme exigée aux pauvres populations, le conseiller en question s’est lamenté en ces termes : "Où allons-nous ?".


Absence de sang à Yako : la situation demeure catastrophique

Il y a de cela quelques jours, nous écrivions dans la même rubrique qu’un des appareils de dosage au laboratoire du CMA de Yako a créé une impasse pour tous les patients en attente de sang. Et bien, jusqu’à l’heure où nous tracions ces lignes, rien n’y fit. Certains patients attendent à l’article de la mort soit au CMA de Yako pour défaut de moyens, soit au CHR de Ouahigouya pour arrivée tardive. La situation empire jour après jour. Du côté du CHR, on commence à s’inquiéter de l’arrivée massive de patients ayant besoin de sang. Et lorsque le CNTS se présente à l’église protestante pour des prélèvements sanguins, les fidèles sont forcément révoltés contre ce que beaucoup appellent le syndrome de la vente du sang prélevé. Pour résumer le message des plaignants, on pourrait dire : "riches du Passoré, ayez pitié de vos pauvres frères restés au village".


"Publiez ce que vous payez" : les OSC du Burkina s’outillent

En prélude à ses actions de mobilisation, d’information et de communication, la coalition "Publiez ce que vous payez - Burkina Faso" a organisé le jeudi 11 novembre 2010, à l’hôtel des conférences de Ouagadougou (ex-CACS), un atelier d’échanges et de partage d’expériences entre les organisations de la société civile (OSC) membres, sur le plaidoyer pour la transparence et la gestion responsable des industries extractives au Burkina Faso. La coalition, faut-il le rappeler, est présidée par Daniel Da Hien.


Education : 3 syndicats contre le Sida

Dans le cadre de leur programme d’activités sur la promotion de l’éducation pour tous (EPT) et la lutte contre le VIH/Sida en milieu scolaire, les syndicats de l’éducation membres de l’Internationale de l’éducation (IE), organisent un séminaire de formation à l’intention des membres des trois bureaux exécutifs nationaux sur le VIH/Sida et les IST à l’école, du 11 au 13 novembre 2010, dans la salle de conférences de la direction régionale de l’enseignement secondaire de Bobo-Dioulasso. Les trois syndicats concernés sont le SNEAB, le SNESS et la FESEB.


Il lit "Le Pays" depuis la Tanzanie

"Je suis un Burkinabè vivant à Dar es Salam en Tanzanie. Juste pour vous dire grand merci car je consulte de temps en temps votre site web pour avoir les nouvelles de mon pays. Cela me va droit au coeur de saluer tous les hommes de médias qui oeuvrent pour donner les informations souvent au péril de leur vie. Vive la presse privée du Burkina, courage !" Ainsi s’exprime un lecteur, qui a fait parvenir ce mail à la rédaction du "Pays". A toutes fins utiles, voici le E-mail de notre compatriote : byacou2010@yahoo.fr


Le "meeting-dassandaga" de Social Alert

Social Alert Burkina organise une manifestation publique dénommée "meeting-dassandaga" sur le thème "contre la vie chère et le faible accès aux services sociaux de base, en particulier la santé et l’éducation, développons l’action citoyenne", le dimanche 14 novembre 2010 à partir de 8 heures. Le lieu de la manifestation est situé entre la zone lotie et la zone non lotie du secteur 29 de Ouagadougou.


Concours "Lecture pour tous" : qui sera lauréat ?

Les épreuves du concours littéraire et la proclamation des résultats de la deuxième édition de "Lecture pour tous" sont prévues pour se tenir selon le calendrier suivant :
- 20 novembre 2010 au lycée Nelson Mandela à 14 h 30 : épreuves écrites,
- 18 décembre 2010 : proclamation des résultats au CENASA à 15 h 00. L’événement est placé sous le parrainage de Prosper Jacques Bazié. C’est l’oeuvre de Baba Hama "Lamordès" qui a été retenue pour ce concours. Le nombre de candidats est de 370 élèves.


L’Orphelinat Sainte-Thérèse reconnaissant au "Pays"

Le 2 octobre dernier, l’Association les voies de l’espérance (AVE), en collaboration avec les Amis de l’orphelinat Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Loumbila, avait organisé une soirée de collecte de fonds au profit de l’orphelinat. Plus de 17 millions ont pu être collectés grâce à cette opération qui va permettre d’approvisionner l’orphelinat en médicaments et de l’équiper en ambulance. Dans les prochains mois, les pensionnaires de l’orphelinat et 1700 habitants de Loumbila pourront bénéficier des services d’un dispensaire moderne. Ce fut donc un succès et les organisateurs ont tenu à remercier tous ceux qui ont participé à cette belle aventure du cœur. C’est ainsi que Sœur Pascaline Ouédraogo, travailleuse missionnaire de l’Immaculée, a adressé une lettre de remerciement au "Pays" pour son "inestimable contribution".


Un nouveau logiciel de comptabilité

Une séance de démonstration du logiciel Crésus aura lieu le jeudi 18 novembre 2010, à 9h, à Splendid Hôtel. Ce logiciel, selon la société Leader Afrique Consulting qui en est l’éditrice, permet de générer automatiquement tous les états financiers par simple importation de la balance des comptes. Il est multi-entreprises et multi-services. Il faut dire que ce logiciel est conçu selon le système normal OHADA.


Retrait des cartes d’électeur à Ouahigouya : du discours politique à la réalité

Le jeudi 11 novembre, dans la matinée, le CDP sonnait la cloche de la mobilisation à Somiaga, à 7 km de Ouahigouya. Au cours du meeting présidé par Mamounata Belem, membre du bureau politique régional, le délégué du village, Yassiya Sawadogo, a fait le bilan du retrait des cartes d’électeur. L’homme a arraché des applaudissements bien nourris en affirmant que sur les 971 inscrits, près de 940 sont effectivement allés chercher leur carte. Notre curiosité nous a poussé à aller auprès des agents distributeurs pour vérifier ces chiffres. En réalité, nous avons trouvé plus de 200 cartes toujours entassées dans des sachets. Et ce n’est pas Maimouna Boena qui dira le contraire. Agent distributrice, elle trouve que la grande difficulté reste le faible taux de retrait des cartes d’électeurs.


Sécurité urbaine : enfin une réponse intégrée

Le Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine dont Alain D. Ouilma est le Coordonnateur national, est en route depuis le 2 août 2010. Pour la première fois au Burkina Faso, la problématique de l’insécurité urbaine fait l’objet d’une réflexion visant à apporter une réponse intégrée à la question de la criminalité en milieu urbain, dans le cadre d’une approche partenariale impliquant les pouvoirs publics nationaux et locaux, avec l’assistance technique et financière du système des Nations unies. Ce programme vise trois résultats : l’intégration dans les processus de planification urbaine de la dimension sécuritaire ; la définition et la mise en oeuvre à Ouagadougou d’une approche de prévention participative de l’insécurité ; la réduction de la présence et de l’utilisation des armes légères et de petits calibres (ALPC) à Ouagadougou. Il a une durée de trois ans, avec un budget financé de 2 862 000 USD.


Secteur 29 de Ouaga : des agents distributeurs de cartes d’électeur désertent leur poste

A quelques jours de la présidentielle du 21 novembre 2010, certains citoyens de la ville de Ouagadougou ne sont pas encore rentrés en possession de leurs cartes d’électeur. C’est le cas au secteur 29 de Ouagadougou, à Dagnoën. Des citoyens y sont toujours en attente d’obtenir leur carte et cela depuis une semaine, pour cause d’absences fréquentes de l’agent distributeur de cartes de son poste dans une école. Une situation que les populations disent ne pas comprendre, car au départ c’étaient deux agents distributeurs que la CENI a affectés dans cette école pour distribuer les cartes d’électeur. En tout cas, les résidents menacent de ne plus se présenter à ce bureau de vote si l’agent distributeur n’est pas à son poste d’ici le 15 novembre, a laissé entendre un habitant du quartier venu à notre Rédaction.


Bloc-notes

L’union générale des étudiants burkinabè (UGEB) organise une conférence publique le samedi 13 novembre 2010 à 8h 30 à l’amphi A 600 de l’université de Ouagadougou autour du thème :"Jeunesse estudiantine et participation citoyenne".

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2010 à 16:33 En réponse à : de la réconciliation des fils du NAHOURI avec le Président COMPAORE

    De quelle réconciliation veulent les auteurs de l’écrit avec le Président COMPAORE ? Y a t il eu conflit entre ce groupe de commerçants (je dis "groupe" car j’ose croire que tous les commerçants de Pô ne sont pas signataires de cet écrit encore moins ceux du Nahouri)et le Président, ou alors c’est avec toute la population du Nahouri ? La réconciliation se fait entre parties en conflit,or je ne crois pas avoir entendu que y avait mésentente entre les commerçants de Pô et leur "fils" de Président ? Comment un groupuscule d’individus se réclamant "des commerçant de Pô" peut il adresser un tel écrit,engageant tous les commerçants du Nahouri et de surcroit les fils du NAHOURI ? Cela m’amène à plus d’une interrogation :
    Quelle concertation ont ils mené ?
    Qui sont les signataires de la lettre ?
    Quelles sont les visées réelles d’une telle démarche ? Je veux juste comprendre et aux auteurs de l’écrit :"la dignité ne se marchande pas, ne s’achète pas" sachons rester digne. Un fils du Nahouri INDIGNE !!!

    • Le 17 novembre 2010 à 23:50 En réponse à : de la réconciliation des fils du NAHOURI avec le Président COMPAORE

      Je connaissais ceux de po tellement fiers que cette escroquerie serait denoncee par au moins Un. Dont acte. Quelle mendiantisation. Sans Blaise, vopus ne pouvez pas vous reconsilier si vous avez freellement des problemes ? Vou chercher a excroguer notre candidat, hein ? Bande de malins qui ne me font pas bander. Blaise n’a [pas votre temps car il doit faire le plein de votes au soir du 21 pour faire la difference avec le Maiiis qui est devant lui en train de lui masquer la vue comme des moucherons.
      Un amoureux de Blaise

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