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On murmure : Trois flics à la barre

Publié le mercredi 10 novembre 2010 à 02h31min

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Kantigui se rappelle que le journal de tous les Burkinabè (Sidwaya) avait fait écho d’un procès au cours duquel le Tribunal de grande instance (TGI) de Manga condamnait le 2 mai 2010, à 24 mois de prison ferme, un militaire en service à Ouahigouya et qui s’était fait passer pour un douanier pour escroquer des citoyens sur les axes routiers de Pô. Comme si ce verdict n’aurait pas servi de leçon, Kantigui a en effet appris, que trois policiers sont appelés à comparaître ce 12 novembre 2010 au TGI de Manga.

ADM, OY et SS, tous trois en service à Guiba, interpéllés le 29 octobre 2010, seront à la barre pour répondre des chefs d’accusation notamment de corruption. Kantigui espère que le procureur Abdull Jabar Maïga et le président du TGI saisiront l’occasion pour interpeller davantage les hommes de tenue sur leur plus grande responsabilité dans l’instauration de la paix sociale et la protection des citoyens et de leurs biens.


Les chauffeurs du Kadiogo se rendent utiles en sensibilisant

Réunis au sein de l’Association professionnelle des chauffeurs du Kadiogo (APC/K), les conducteurs de la région du Centre du Burkina Faso ne veulent plus se contenter de la tâche quotidienne que requiert leur métier, à savoir conduire les individus d’un endroit à un autre. Kantigui a été agréablement surpris de constater que ces chauffeurs veulent se rendre utiles en s’impliquant dans la sensibilisation des usagers de la circulation routière.

En effet, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire du pays, l’APC/K a un message très fort à l’endroit de ses membres, ses collègues et de tous les usagers de la route au Burkina Faso. Dans son message parvenu à Kantigui, elle anticipe en recommandant davantage de professionnalisme dans la circulation.

Ainsi, l’APC/K invite au port de la ceinture de sécurité, à la limitation de vitesse en agglomération et hors agglomération, au strict respect du code général de la route. En outre, l’association exhorte au respect de la règle de courtoisie et au rappel de validité des documents à bord des véhicules (visite technique, carte grise, assurance…). Kantigui joint sa voix à celle de l’APC/K pour souhaiter un cinquantenaire sans accident de circulation à tout le peuple burkinabè


Les cotonculteurs de la SOCOMA attendent toujours leurs dus

Il est parvenu à Kantigui que les cotonculteurs de la zone de la société cotonnière du Gourma seraient dans l’attente des fruits de leur labeur. Ils se poseraient de nombreuses questions sur les impayées de la saison agricole 2008/2009. Selon les informations soufflées à Kantigui, seuls quelques Groupements de producteurs de coton (GPC) du département de Fada N’Gourma auraient été satisfaits. Kantigui qui sait que ce sont de nombreuses familles qui vivent des fruits du coton, appelle les responsables de la SOCOMA et les autres intervenants à concourir d’une manière ou d’une autre, à redonner le sourire à ces agriculteurs

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2010 à 17:08, par Kôrô Yamyélé En réponse à : On murmure : Trois flics à la barre

    Tout le monde cri ‘’Emploi, Emploi’’ ou encore ‘Gouvernement’’ Gouvernement’’ ! !

    Est-ce que les gens veulent travailler ? C’est très facile d’accuser le Gouvernement, mais les jeunes veulent de l’argent avec un travail facile, ce qui n’existe pas. Ils aiment le thé, le parfum et les habits ‘’Yougou-yougou’’ bien repassés. Ils veulent chaque soir crâner dans les maquis.

    Tous sont entassés dans Ouagadougou à ne rien faire !

    On les voit dans les maquis, aussi arrogants, vantards, menteurs qu’impolis. Ils boivent le Guin, Pastis, Eperon frelatés jusqu’à oublier pères et mères.

    De véritables parasites qui croient que le Gouvernement doit leur payer même le slip et les aider à le porter.

    Nous autres, nous sommes en campagne, mais :

    - Nous y avons la bière fraîche dans nos frigos à gaz qui sont chez nous à domicile,
    - Nous captons les chaînes de TV internationales grâce à nos antennes paraboliques,
    - Nous nous connectons plus facilement sur internet avec un haut débit plus que beaucoup de gens dans Ouagadougou là-bas,
    - Nous avons l’électricité 24h/24 avec nos panneaux solaires, et nos ordinateurs fonctionnent bien ainsi nos climatiseurs,
    - Nous avons tous les 3 réseaux téléphoniques du Burkina en plus de l’ONATEL avec ses lignes fixes,
    - Nous dormons dans des villas bien faites qui trônent majestueusement dans les arbres de la brousse,
    - Si nous voulons, nous dormons à la belle étoile car il n’y a pas des voleurs comme à Ouaga. C’est la souffrance qui amène à voler, or nous on ne souffre pas en campagne,
    - Nous avons de l’eau potable grâce à nos forages,
    - Nous nous lavons sous une douche comme si c’était à Ouagadougou, grâce à nos châteaux alimentés par nos forages grâce à des pompes qui fonctionnent 24h/24,
    - Nous faisons nos besoins, non pas en brousse, mais dans des toilettes, exactement comme si nous étions logés dans un hôtel à Ouagadougou,
    - Nous avons du lait frais chaque matin que nous fournissent nos bovins,
    - Nous avons plein de volailles et d’œufs et si nous le voulons, chaque matin nous déjeunons avec des omelettes bien faites,
    - Nous mangeons le riz que nous cultivons dans les bas-fonds,
    - Nous consommons très peu de produis chimiques ici et nous sommes mieux en bonne santé que vous autres ouagalais. Par exemple, si o parle de lutte, moi je peux terrasser beaucoup d’entre vous, affaiblis que vous êtes,
    - Nos femmes utilisent des cuisinières à gaz pour nous faires nos repas copieux et pantagruéliques ici en brousse,
    - Nous respirons l’air frais naturel, pas de l’aire chargé de poussière et de fumée comme vous les ouagalais souffreteux, toujours plaignards,
    - Etc.

    Ici en campagne, nous dépensons moins et nous économisons plus que vous les ouagalais. Dès que votre bouteille de gaz commence à être légère, vous paniquez déjà à l’idée de devoir chercher 4.000 FCFA pour recharger (c’est bien 4.000 FCFA la bouteille de 12 Kg à Ouagadougou ?).

    A la fin du mois, c’est toute une gymnastique pour que vous couvrez vos charges, endettés que vous êtes !

    Vous ne payez jamais la bière à quelqu’un qui vient là-bas à Ouaga, et en plus si vous venez chez nous en campagne, vous ne payez pas non plus la bière. Ce sont nous qui vous achetons la bière si nous venons à Ouagadougou pour régler nos affaires.

    Vous les ouagalais, vous vous trahissez, vous vous calomniez pour des strapontins. Vous fuyez les dépenses car vous êtes fauchés.

    Moi par exemple, si je dois venir à Ouaga, c’est un grand jour parce que c’est la capitale. La veille, je lave bien ma voiture, je fais le plein de gasoil, je la chauffe bien. Je fais le point avec ma famille sur ce que je dois ramener pour chacun individuellement, et pour la famille. Le lendemain, je démarre.

    Vous les ouagalais, vous nous servez de guides quand nous venons à Ouaga car vous connaissez tous les trous à rat de la ville !

    Une fois arrivé, je règle vite ce qui m’a amené, et je rends visite aux vieux et vieilles. C’est ensuite que je cherche à voir quelques connaissances ouagalais, éternels fauchés et désargentés, toujours plaignards.

    Mais dès que je sens que le volume de ma poche commence à diminuer, je trace sans même leur dire aurevoir.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 10 novembre 2010 à 18:50, par Lao-tseu En réponse à : On murmure : Trois flics à la barre

      Koro Yalamyélé,Koro Yalamyélé, votre analyse est en effet très revelatrice. Vous vous faites honneur en la publiant, je vous l’assure !!!

    • Le 18 novembre 2010 à 00:22 En réponse à : On murmure : Trois flics à la barre

      Koro Yamyele, tu as une simplicite d’ esprit qui revele ton grand esprit. En des mots tres simples, qui avoisinent le bail enfantin, tu as campe le Ouagalais, veritable parasite pour le burkinabe. Ils viennent chez toi, ils mangent dans ta poche, tu viens chez eux ils mangent dans ta poche encore. Ouagalais, vous vivez en ville, vous n’avez pas ce que les en- villois iont, vous allez en brousse vous mangez dans nos poches, t’a que la gueule pour manger ? Je sui fache et a partir de maintenant, quand je vais aller a Ouaga, je fais l’ impasse sur ces bandes de saprophytes qui gatent notre nom avec le PNUD. Blaise n’a qu’a nous faire une promesse et je le vote avec toute ma famillle plus mon village : Il n’a qu’a louer des bennes et ramasser la racaille aller jeter dans le Sourou ils vpont cultiver le ruiz qu’ ils aiment tant. Ca c’est quoi encore. e ka fleh san ?

  • Le 24 novembre 2010 à 16:14, par Nongba En réponse à : On murmure : Trois flics à la barre

    Bonjour j’ai lu l’article mais juste pour dire qu’au village tout ce que monsieur explique n’existe pas si tel étais le cas l’exode rural n’allait pas exister vous amez bien votre village ça se voit mais un peu de l’eau dans votre vin je suis une compatriote qui vie en France juste pour vous dire je me 2heures pour aller travailler à paris car dans les ban lieux pariens il n’en pas de travail je n’accourage pas les pareux et ventards des villes du burkina et de l’afrique en générale mais il faut reconnaitre la vie est très dur au village avant de venir en france j’ai fait presque tout les village de la region du nord yatenga,yako goury, titao si je le dit c’est en connaissance de cause nous revons que ce que vous dites soit vrai afin que nous soyons plus l’avant dernier pays sous developper au monde.le PNUD ne se limite pas aux dire pour le classement mais le vecu ; Avec des enseignant sous des hangar de paille dans le vent pour enseigner merci pour votre compréhension.

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