Koudougou célèbre la deuxième édition de son Festival du rire et de l’humour

Kantigui a, de source digne de foi, appris que Koudougou, la capitale du Boulkiemdé va vibrer du 29 au 31 octobre 2010, au rythme de l’humour et du rire. En effet, Le Groupe artistique ancien (GAA) organise pour la deuxième fois consécutive, le Festival de l’humour et du rire de Koudougou dénommée FESTIRIRE. Pour la deuxième édition, le Groupe artistique ancien a choisi de se pencher sur le thème : « Humour et santé ». Une conférence sur le thème sera animée par un médecin du Centre hospitalier régional de Koudougou pour démontrer les vertus de l’humour sur l’accélération de guérison des malades, s’est laissé dire Kantigui.

Le GAA, dirigé par Benjamin T. Yaméogo dit Ancien, a placé le festival sous le patronage du maire de la ville de Koudougou, Seydou K. Zagré. Kantigui qui se réjouit de cette initiative culturelle a ouï dire que pour cette deuxième édition, le groupe artistique ancien a exploré des artistes étrangers comme Amélie Wabei et Dao des Guignols d’Abidjan. La cuvée nationale côté humour est composée d’Ildevert Méda, M’Ba Boanga, Payangdé, Souké, Gombo.com et la Troupe du groupe ancien pour ne citer qu’eux.

Avec une animation musicale de Salambo et d’autres musiciens. Une des particularités du festival cette année est qu’il y aura une exposition-vente qui durera trois jours en plus d’un spectacle-enfants le dimanche 30 octobre à partir de 16 heures. Les recettes du festival serviront à faire des dons aux personnes nécessiteuses. Kantigui souhaite bon vent à ces jeunes qui œuvrent pour la promotion de la culture burkinabè.

Le début de la coupe Albert-Bamogo sans fanfare ni trompette

Kantigui a oui dire que le lancement de la 6e édition de la coupe Albert-Bamogo aura lieu ce jeudi 28 octobre 2010 sur le plateau omnisports de l’arrondissement de Sig-Noghin. La cérémonie, selon la source de Kantigui, connaîtra une particularité cette année en ce sens qu’elle sera sans fanfare ni trompette. Cette fête de la balle au panier réservée aux équipes espoirs du PMK, de Saint-Exupéry, de l’Université de Ouagadougou et autres grandes écoles de la capitale burkinabè est présidée par le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Justin Koutaba, et parrainée par Mme Fatoumata Diendéré, députée à l’Assemblée nationale.

Le promoteur de la compétition, Albert Bamogo, ancien maire adjoint de Sig-Noghin, a pensé à des innovations pour cette 6e édition. C’est ainsi qu’il y aura en marge de la compétition, de la pétanque, du cyclisme féminin et un dassandaga. Que la fête soit belle !

Que de lenteur dans les confirmations de parcelles !

Qu’est-ce qui ne va pas au service chargé de la régularisation des documents de parcelles dans l’arrondissement de Sig-Noghin ? Kantigui a ouï dire qu’il y aurait trop de lenteur dans le traitement des dossiers de demandes de confirmation de parcelles soumis au rapporteur dudit arrondissement. Plusieurs dossiers attendraient d’être traités depuis plus d’un an. Mais qu’est-ce qui explique cette situation ? Manque de personnel ? Problème de compétence de ceux commis à la tâche ? Kantigui se pose en tout cas quelques questions.

Convaincu que cette lenteur peut avoir pour conséquence, des maigres ressources pour l’Etat parce que privé de taxes de jouissance, Kantigui estime qu’il y a lieu d’accélérer le traitement de ces dossiers que certaines langues qualifient de dossiers « oubliés », d’autant plus que c’est le bourgmestre de l’arrondissement qui demande la confirmation de ces parcelles. Il est temps donc de situer ceux qui introduisent leurs dossiers et qui désirent mettre en valeur leurs parcelles.

Des élèves de Toma abandonnés à eux-mêmes

Il est parvenu à Kantigui qu’un établissement censé former des futurs enseignants du primaire à Toma, chef-lieu de la province du Nayala, a fermé ses portes cette année à la grande surprise de ses pensionnaires. Que s’est-il passé ? Où est passé le fondateur de l’établissement qui avait recruté pourtant sa deuxième promotion l’année dernière ? Selon les sources de Kantigui, l’établissement (prétendu institut) avait promis le Certificat élémentaire d’aptitude pédagogique (CEAP) à tous ceux qu’il formait. Un an de cours théoriques et une autre année de stage pratique. La première promotion qui devait effectuer son stage l’année dernière n’a pu le faire et la deuxième n’a elle aussi que ses yeux pour pleurer.

Le fondateur aurait disparu de la circulation et l’établissement n’est plus que l’ombre de lui-même. Aujourd’hui, abandonnés à eux-mêmes et sans le diplôme annoncé au départ, les pensionnaires se tourneraient vers le Médiateur du Faso et les ministres en charge de l’Education nationale. Ils envisageraient même de porter l’affaire devant les tribunaux si la solution n’est pas trouvée à ce niveau.

Estimés à plus de 200 élèves qui rêvaient de pouvoir au sortir de la formation, passer le concours des enseignants du primaire, ils auraient déboursé plus de 300 000 F CFA chacun comme frais d’inscription. Et voilà le résultat ! Kantigui, tout en déplorant ce qui est arrivé à ces jeunes pensionnaires, invite les responsables de l’éducation à voir clair dans cette affaire afin de donner espoir à ces jeunes chômeurs qui rêvaient de voir le bout du tunnel à travers cette école de Toma.

Promotion des droits de l’enfant, du civisme … à Loumbila

Il est parvenu à Kantigui que le ministre de la Promotion des droits humains, Salamaté Sawadogo, l’UNICEF et le secrétaire permanent de la politique nationale de la bonne gouvernance sont attendus le samedi 30 octobre 2010 à 15h à Loumbila dans la province de l’Oubritenga. En collaboration avec le club départemental de Loumbila du Centre d’éducation et de réinsertion sociale des enfants (CERSE), des leçons de promotion des droits de l’enfants, de civisme et de citoyenneté seront enseignées aux communautés. Quant aux élèves de la région et futurs enseignants de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Loumbila, ils bénéficieront des leçons de bonne gouvernance.

La cérémonie de lancement de l’activité sera présidée par le colonel-major Honoré Nabéré Traoré. Cela pour rendre hommage aux Forces armées nationales pour leur soutien et accompagnement du CERSE. Il est en outre revenu à Kantigui que les 100 meilleurs élèves de cette campagne de promotion de droits de l’enfant, de civisme et de citoyenneté sur autorisation du ministre Salamaté Sawadogo, marraine du CERSE, prendront part au 62ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, prévu pour le 17 décembre 2010 à Ouagadougou. Kantigui souhaite simplement plein succès aux activités du CERSE.

L’élection présidentielle du 21 novembre prochain au-delà des frontières

Ce n’est pas seulement au Burkina Faso que monte la fièvre de la présidentielle du 21 novembre prochain. En effet, il est parvenu à Kantigui que dans l’Hexagone, les militants seraient aussi et déjà en ordre de bataille. Et selon ces informations, le slogan de campagne serait surtout celui de la récidive de novembre 2005, pour un réel plébiscite du candidat espoir de tout un peuple, Blaise Compaoré.

Pour cela, la section CDP de France aurait prévu de ratisser large dimanche 31 octobre à Paris, de 14 heures à holà à pour d’une part se concerter sur les moyens à mettre en place pour accompagner son candidat, et d’autre part, sensibiliser davantage les compatriotes et amis du Burkina à réserver au candidat Blaise Compaoré, une victoire éclatante au soir du 21 novembre 2010. Il y va de l’avenir d’un pays, le Burkina Faso. Au menu de cette mini pré-campagne hexagonale, il est prévu une conférence-débats animée par l’inaltérable Noaga Oualean, la projection d’un film sur les réalisations du candidat Compaoré et une animation culturelle.

Cette soirée sera également l’occasion de présenter officiellement à l’assistance et aux militants, le bureau de large rassemblement mis en place pour accompagner et soutenir le candidat, espoir de toute la nation, Blaise Compaoré.

Les maîtres d’œuvre de cette première grande mobilisation seraient, toujours les indiscrétions parvenues à Kantigui, le professeur Yves Millogo « le Convaincu », Sibiri Célestin Nabaloum, « le propriétaire de tous les dossiers », le taximan Gilbert Zemba alias « avec le CDP le pays est bien géré », l’infatigable et inusable Ramata Héma, la mémoire du parti en France. Kantigui attend de voir concrètement le travail qui sera fait sur le terrain et comment !

Kantigui

Sidwaya