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CONFIDENCES DU WEEK-END : 8 millions disparus au MESSRS/Cascades, le régisseur écroué

Publié le lundi 11 octobre 2010 à 01h59min

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La disparition d’une somme de plus de 8 millions de F CFA à la Direction régionale des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique des Cascades aurait conduit le premier responsable de ce service à déposer une plainte à la police. Les recherches engagées par celle-ci ont conduit à l’interpellation du régisseur d’avances de ladite direction, depuis le 24 septembre 2010. Ce montant aurait été détourné sur le budget alloué à l’organisation de la session 2010 du BEPC, précisément pour la paie des prises en charge. Certaines sources font état de plus de 11 millions de F CFA et précisent par ailleurs que la pratique court depuis plusieurs années.

Selon les informations qui nous sont parvenues depuis le chef-lieu de la région des Cascades, le mis en cause aurait prélevé sur le compte de la DR, logé à la Trésorerie régionale, un montant supérieur à celui dont il a besoin pour payer les prises en charge des examinateurs. Afin de se la couler douce avec ce surplus, il aurait inventé des examinateurs fictifs dont les noms ont servi à remplir des fiches de paiement dont il est le seul à détenir la procédure d’élaboration. Il nous revient que le présumé coupable devait en principe être déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Banfora, le vendredi 8 octobre 2010. Plusieurs chefs d’accusation dont le détournement, le faux et usage de faux en écriture publique pourraient peser contre lui.


UPS/MP : conférence de presse vérité sur la candidature du Lion

Le soutien de la candidature de Boukary Kaboré dit le Lion du Boulkiemdé à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 a créé la tambouille au sein de l’Union panafricaine sankariste /Mouvement progressiste (UPS/MP). Il nous revient que la décision prise par le président de ce parti, Joseph Ouédraogo, de ne plus soutenir la candidature du Lion n’est pas du goût de tout le monde. Elle a même surpris certains membres de l’organe dirigeant de ce parti ainsi que des militants de base qui l’ont apprise dans la presse. Conséquence : il y en a qui soutiennent toujours le Lion, d’autres qui ne le soutiennent pas conformément à la décision prise par le président et une troisième catégorie de militants qui ne savent quoi faire. Pour clarifier la situation, une réunion avait été convoquée la semaine dernière mais a finalement été reportée. Une autre rencontre de clarification est prévue le mercredi 13 octobre à 13h à la Maison du retraité Antoine Nanga à Ouagadougou. Il s’agit d’une conférence de presse que comptent organiser ceux qui soutiennent toujours la candidature du Lion. Il se dit que ce sera l’occasion de faire le point des militants qui sont pour la candidature en question et de ceux qui se sont réellement désolidarisés du Lion.

Concernant toujours les remous créés par des soutiens à des candidats à la même présidentielle, on apprend qu’une rencontre de l’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) tenue le week-end dernier à Ouagadougou a abouti à l’exclusion de Djézouma Sanon et d’autres militants de ce parti. Désormais, c’est Fidèle Hien qui tient les rênes de l’UDPS. Une crise avait éclaté au sein de ce parti à la suite du soutien apporté à la candidature de Hama Arba Diallo à la présidentielle. Djézouma Sanon, alors président de l’UDPS, avait suspendu Fidèle Hien et le jeune député Bénilde Somda du parti pour avoir engagé le parti dans la coalition de soutien sans l’aval de la direction.


Il perd tout dans l’incendie de sa maison

Journée noire que ce vendredi 7 octobre 2010 chez le Dr Abdoulaye Zan. Ce traumatologue en service à l’hôpital Yalgado Ouédraogo aurait tout perdu (archives, diplômes, etc.) dans l’incendie de sa maison. A ce que l’on dit, un court-circuit serait à la base du départ du feu chez le médecin.


Des kits scolaires pour les élèves du Kadiogo et du Kourwéogo

L’Association burkinabè pour la scolarisation des filles (ABSF) a remis des fournitures scolaires à des élèves le samedi 9 octobre 2010 à Kilwin, dans l’arrondissement de Sigh-Nonghin. Présente dans deux provinces, le Kadiogo et le Kourwéogo, l’ABSF essaie, bon an mal an, de soutenir des élèves au début de chaque année scolaire. Cette année, au total 115 élèves recevront des kits scolaires avec le soutien des partenaires italiens.


BCB : le personnel a débrayé vendredi

La Banque commerciale du Burkina (BCB) a connu une ambiance particulière le 8 octobre 2010. En effet, ses guichets sont restés fermés durant toute la matinée. Cette situation a causé des désagréments à ses clients, car ceux-ci n’ont pu effectuer leurs transactions. N’ayant pas été informés, certains clients de la banque ont piqué une colère qu’ils n’ont pas hésité à faire part à notre rédaction. Pour en savoir davantage, un reporter du "Pays" s’est rendu au siège de la BCB aux alentours de 11h 47mn et a constaté la fermeture effective des guichets. Quel est donc le mobile de cette fermeture inattendue ? Cette question restera sans réponse. Aucun agent n’a voulu donner la moindre information sur la situation.

Ils cherchaient plutôt à connaître l’identité de la personne qui a alerté le journal de cette situation. Le reporter a eu maille à partir avec les agents de la banque. Non contents de répondre à ses questions, ils lui ont reproché de s’être introduit dans le bâtiment sans leur consentement. Les esprits de certains agents se sont surchauffés et dans la salle, le reporter a été prié de quitter les lieux. "On n’a pas besoin de la presse ici, ont lancé les agents". Certains affirment que le problème est réglé. Mais le journaliste a tenu à rencontrer les délégués du personnel et l’administration. "Quand on aura besoin de vous, on vous appellera", lui a-t-on répondu. Au dehors, au niveau de la guérite, une masse se forma. Les uns s’informaient et les autres tenaient des propos injurieux, menaçant d’enfermer l’envoyé du "Pays" et de l’agresser. Il fut obligé de remettre sa carte nationale d’identité burkinabè qui a été photocopiée en deux exemplaires.

C’est quand il était sur le point de partir qu’un agent s’excusa au nom de ses collègues et le pria de rester pour entrer en contact avec les délégués du personnel qui, a-t-il ajouté, sont en réunion chez le DGA (NDLR : le directeur général adjoint, nous supposons). Cette attente a duré au moins trois quarts d’heures dans le bureau de l’agent qui a bien voulu collaborer. Les délégués, après la rencontre, se sont une fois de plus excusés au nom de leurs collègues et ont tenu à préciser les choses : "Nous étions en réunion confidentielle, c’est pour cette raison que la banque a été fermée". Mais déjà, selon certaines sources, ce mouvement de protestation du personnel a été organisé, dit-on, en soutien à une collègue évacuée au Maroc pour des soins. L’administration se serait engagée à assurer la totalité des frais mais finalement, les responsables de la BCB auraient demandé le rapatriement de l’employée souffrante car ne pouvant plus supporter les charges des soins de celle-ci.


Etat financier du match Burkina – Gambie

Le ministère des Sports et des Loisirs vient de publier la situation des recettes d’entrées du match qui a opposé les Etalons aux Scorpions de la Gambie le samedi 9 octobre 2010. Ainsi, il ressort que sur les tickets de 10 000 F CFA, on a enregistré 138 entrées avec une valeur brute de 1 380 000 F CFA, tandis que pour les tickets de 1 000 F CFA, il y a eu 2 098 entrées pour une valeur brute de 2 098 000 F CFA et 25 112 entrées pour les tickets de 300 F CFA qui ont donné une valeur brute de 7 533 600 FCFA. Ce qui fait un total de 27 348 entrées et un montant total de 11 011 600 F CFA pour ce match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012 dans le groupe 6.


Ciné Droit libre : une première à Houndé

Le 1er octobre 2010, la salle de conférences de la mairie de Houndé, dans le Tuy, a servi de cadre pour une projection de films sur les droits humains, à l’occasion du festival Ciné Droit libre. Les Houndéens sortis nombreux ont eu droit à la projection de cinq films, suivie de débats. Jusqu’au bout, Noir Coton, Sida : le doute, Télé guerre et Lumumba : une mort de style colonial sont les films qui ont été projetés. On retient que c’est Noir Coton, ce film documentaire tourné dans les régions cotonnières des Hauts-Bassins et qui traite de la production du coton OGM qui a le plus alimenté les débats entre les anti et les pro OGM. Les débats étaient dirigés par Abdoulaye Diallo, le coordonnateur du Centre national de presse Norbert Zongo.


Lycée provincial du Zondoma : la totalité des frais ou la rue

Les parents d’élèves du lycée provincial du Zondoma, à Gourcy ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, la seule condition pour que leurs progénitures aient accès à la salle de classe, est le déboursement total des frais de scolarité. Des frais qui sont compris entre 14 350 et 32 200 F CFA selon le cycle et l’ancienneté de l’enfant dans l’établissement. Mesure nationale ou simple initiative locale ? Ce qui révolte également les parents, c’est que la tenue scolaire vendue à 2 850 F au lycée se trouve sur la place du marché à un coût plus abordable. Quand on sait que la majeure partie de la population attend les récoltes pour honorer ces frais, certains enfants risquent de se retrouver à la maison ou dans la rue si rien n’est fait.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2010 à 11:53, par Nambia En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : 8 millions disparus au MESSRS/Cascades, le régisseur écroué

    Franchement on n’en a que faire de ces fonctionnaires qui tuent le pays à petit feu.
    M. Le DR-MESSRS et M. le Procureur pardon faite un peu le propre dans cette région des cascades ou tout se vend. Je prend pour exemple les place dans les lycées se vendent à des coûts de milliers de francs, les moyennes se vendent pour passer et qu’en sais je encore. C’est pitoyable.
    PArlant de la santé c’est pire. la simple hernie se réduit à 5000 F alors que c’est acte qui ne couterait pas plus de 1000 F. En plusles interventions chirurgicales se font à main levée à quel prix pour nos pauvres paysans.
    Voyons soyons sérieux. JE suis très deçu.
    Quand on sait que ce sont des enfants de pauvre qui ont bénéficié de tout de l’Etat quand ils étaient aussi vulnérables qui aujourd’hui n’ont de pitié pour personne. Pourvu que leurs poches soient pleines quelques soit l’odeur de l’argent qu’ils gagnent. Bref nous nous remettons à vous M. le procureur pour faire un peu de propre. Faites enquêter la gendarmerie, la police il vous faut taper un peu pour dissuader.

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