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Echos de Sya : Blaise Compaoré écoutera l’autre moitié du ciel à Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 17 septembre 2010 à 04h12min

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Les 28 et 29 septembre 2010, la ville de Sya abritera le Forum national des femmes sous le thème central : « La contribution de la femme à l’édification du Burkina Faso de l’indépendance à nos jours : bilan et nouveaux défis ». L’ouverture solennelle des travaux de ce forum se fera en présence de l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré.

La rencontre des femmes du Burkina sera marquée par une série de panels et de communications animés par le Pr Bruno Doti Sanou, les anciennes ministres Alice Tiendrébéogo et Gisèle Guigma, entre autres. Les femmes qui viendront des 13 régions du pays pourront directement poser leurs problèmes au Président du Faso, Blaise Compaoré, le 29 septembre. Il s’agira également pour elles, de faire le point des 22 recommandations prises lors du dernier forum national des femmes tenu à Ouagadougou en novembre 2008.


Elles l’ont échappé belle

Ce dimanche 12 septembre 2010 aux environs de 19 heures, deux jeunes filles ont été agressées par un voleur entre le pont du marigot Houet et la station Shell sur la route de Bolomakoté (secteur 6).

Le délinquant, armé de couteau, tentait d’arracher leurs portefeuilles, mais a échoué dans son entreprise face à une résistance farouche de celles qu’il croyait être des proies faciles. Finalement, il a dû lâcher prise et regagner précipitamment la profondeur des ténèbres, dans le lit du marigot. Les jeunes filles en provenance du centre ville, se rendaient au secteur 6. Suite à une panne sèche, elles marchaient à pied en poussant leur moto quand, peu après le fameux pont, le voleur a surgi.

La suite, on la connaît. Fort heureusement pour elles, il y a eu plus de peur que de mal, si l’on peut s’exprimer ainsi. Mais cela aurait pu tourner au drame si l’arme avait atteint l’une d’elle. Décidément, la partie comprise entre la place de la Nation et la station Shell est très dangereuse à certaines heures et apparaît comme un lieu de prédilection des délinquants. Vivement qu’une solution radicale soit trouvée à ce problème.


Entrée en 6e : beaucoup d’élus, mais peu de places

La rentrée scolaire 2010-2011 s’annonce à grands pas, et chaque parent d’élève s’attelle à la préparer, non sans difficultés ! En effet cette année, le concours d’entrée en 6e a donné de l’espoir à de nombreux parents qui ont vu l’admission de leurs enfants. Mais, après la publication des affectations pour les classes de 6e, beaucoup ne savent plus où mettre la tête. Certains élèves du secteur 29 (Belle-Ville) non loin de l’INSSAT (Institut national des sciences de la santé) ont été affectés au Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC).

Ce qui est un vrai casse-tête chinois pour les parents, vu que la distance (17 km) à parcourir quotidiennement ne semble pas supportable pour des enfants de 12 à 13 ans. Cette situation s’explique par le manque de places dans les établissements publics de l’arrondissement de Konsa.

En effet, les trois Circonscriptions d’éducation de base Bobo 2-7-3 (CEB) qui relèvent de cet arrondissement, totalisent plus de 2 000 admis en classe de 6e pour seulement 450 places disponibles au Lycée national et au Lycée mixte d’Accart-Ville, seuls établissements secondaires publics de la zone. Il est souhaitable que les autorités dotent les communes d’infrastructures appropriées et en nombre suffisant afin de rapprocher les élèves du secondaire de leurs établissements.


Manque d’éclairage sur la route Bobo-Nasso

Depuis deux semaines, les usagers de la route reliant Bobo-Dioulasso à Nasso constatent que les lampadaires qui éclairent cette voie ne fonctionnent plus. Parmi ces usagers figurent en grand nombre les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo (UPB) qui y circulent nuit et jour. Avec les multiples agressions survenues sur cette route de par le passé quand il n’y avait d’éclairage, il est fort à craindre que les mêmes choses ne se répètent encore

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2010 à 06:49 En réponse à : Echos de Sya : Blaise Compaoré écoutera l’autre moitié du ciel à Bobo-Dioulasso

    INSSAT, Institut national des sciences de la santé ????

    Plutôt : INSSA : Institut Supérieur des Sciences de la Santé

  • Le 17 septembre 2010 à 09:56, par Hamane En réponse à : Echos de Sya : Blaise Compaoré écoutera l’autre moitié du ciel à Bobo-Dioulasso

    "Elles l’ont échappé belle (...) Décidément, la partie comprise entre la place de la Nation et la station Shell est très dangereuse à certaines heures et apparaît comme un lieu de prédilection des délinquants. Vivement qu’une solution radicale soit trouvée à ce problème." A Bobo-Dioulasso, tout bon policier ou gendarme sait très bien que le lit du marigot Houet, plus précisément derrière l’ancienne salle du Ciné Houët est un réservoir pour les bandits qui y vivent le jour et s’y cachent la nuit au vu et au su de tous. Ils y vendent la drogue de mauvaise langue disent qu’ils sont même quelques fois approvisionné en drogue par un groupuscule de policier complice du commissariat central avec lequel ils sont voisins. les voleurs et les policiers sont donc des voisins. le voisinage fini par une collaboration au profit de chacun. m’intéressant au circuit de drogue à Bobo, les consommateurs m’avaient dit qu’ils s’approvisionnaient dans ce marigot. j’y suis allé 2 fois pour acheter (et avoir la preuve). les occupants des lieux ont d’accord démenti et la 3ème fois (vu mon courage m’ont-ils dit), ils ont accepté de le vendre. Les policiers et les gendarmes savent cela mieux que moi. Inutile de vous dire que certains vendeurs sont protégés par des éléments voyous de ces corps là. (j’avais raconté une partie de cette histoire sur ce site, Tapsoba m’avait posé des questions de compréhension et Ka Ya wotoo m’avait traité de menteur) La solution c’est d’abord d’assainir nos dirigeants, nos corps habillés qui gagnerons la confiance de la population et celle-ci collaborerait davantage avec eux. quand on commence à se laver on commence par la tête mais on peut aussi bien laver le pieds au paravent. Nous sommes tous coupable de la hausse du taux de criminalités dans nos concessions, communes et pays.

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