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On murmure : De nouveaux policiers bientôt dans nos villes

Publié le mercredi 15 septembre 2010 à 03h54min

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Kantigui, a ouï dire que les commissariats et compagnies républicaines de sécurité seront renforcés en personnels. En fin de formation à l’Ecole nationale de police (ENP), les promotions 2007-2010 et 2008-2010 feront leur sortie officielle le jeudi 16 septembre prochain. Kantigui qui se rappelle la date du 5 août qui avait été retenue pour la sortie mais finalement reportée, a appris que ce report s’expliquait par la volonté des hauts responsables de l’ENP de prendre du temps pour peaufiner une cérémonie grandiose placée sous le haut patronage du Premier ministre Tertius Zongo.

Selon les sources de Kantigui, de petits plats ont été mis dans des grands pour la sortie des promotions qui coïncide avec les 40 ans d’existence juridique de l’ENP. On a soufflé à Kantigui que les habitants du secteur n°9 (quartier Gounghin) verront une manifestation exceptionnelle sur l’avenue de l’Olympisme. Des activités sportives telles que des compétitions d’athlétisme, de football et de volleyball sont prévues.

Pour permettre aux élèves d’oublier leurs angoisses et terminer dans la joie, un grand bal de sortie est prévu dans la soirée du 16 septembre au sein de l’école. Kantigui se félicite de ce renfort en personnel qui permettra aux forces de l’ordre de mieux faire face à l’insécurité et surtout au grand banditisme qui endeuille aussi bien la grande famille de la police que des civils.


Faut-il payer pour retirer la CNIB ?

L’établissement et le retrait des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) constituent un calvaire pour les populations dans certaines localités du pays.

Kantigui a été informé de certaines pratiques dont les causes sont à rechercher. Bien que le gouvernement ait pris l’initiative pour faciliter l’acquisition du précieux document en demandant la modique somme de 500F en ville comme en campagne, Kantigui a appris qu’au commissariat de Pabré, c’est tout autre chose. Kantigui pense qu’il y a lieu de rectifier le tir pour ne pas décourager les populations. Déjà, des efforts sont faits pour inciter les uns et les autres à se faire établir des CNIB, il n’est pas normal que d’autres individus rament à contre courant.


Solenzo transformée en île inaccessible

Il est parvenu à Kantigui que Solenzo est coupée du pays du fait des inondations. Selon les sources de Kantigui, il est difficile de se rendre dans la capitale des Banwa à partir de Dédougou, Balavé ou par Bobo-Dioulasso, étant donné la dégradation des routes.

Les axes Sanaba-Dédougou, Sanaba-Balavé, Sanaba-Solenzo et Kouka-Solenzo sont impraticables eu égard à la montée des eaux. Du coup, Kantigui a appris que les sociétés de transport ont purement et simplement mis un arrêt à leur desserte en direction de Solenzo en attendant un retour des jours meilleurs. Presque toute la province aurait été touchée par les inondations.

Dans ce vent de désolation, les villages de Fin, Diontala dans la commune rurale de Kouka seraient presque détruits. Balavé et Tansila seraient aussi durement touchés. Alors qu’il n’existe pas encore de bilan, Kantigui note que les sinistrés pourraient se compter par milliers, que des menaces planent sur les récoltes dans la région. Vivement que des secours s’orientent vite en direction de cette province qui en a actuellement besoin.


Un cross pour soutenir le Conseil municipal de Sig-Noghin

Il est parvenu à Kantigui qu’un cross populaire est en préparation dans l’arrondissement de Sig-Noghin. Cette activité sportive dite de « solidarité » serait l’initiative d’un comité de soutien au maire de cet arrondissement et de son conseil municipal. Le top de départ sera donné le samedi 18 septembre 2010 à 6h30 au grand rond-point de Tampouy. Kantigui, tout en espèrant que la mobilisation sera au rendez-vous adresse ses encouragements aux initiateurs car les conseils municipaux ont toujours besoin du soutien des populations pour réussir leurs missions.


CAP-DEV en assemblée générale extraordinaire

Il est revenu à Kantigui que le Club Africain pour la Prospective et le développement (CAP-DEV) porté sur les fonts baptismaux en juin dernier au cours d’une assemblée constitutive entend agir et évoluer avec les outils de communication de son temps. En vue de mettre en place ses coordonnateurs sectoriels et assurer l’appropriation de ses objectifs par ses membres, le club tient une assemblée générale extraordinaire, le samedi 18 septembre 2010 à partir de 16h à la Maison de l’entreprise.

A ce qu’on dit ce sera également l’occasion pour l’association, de mieux faire connaître son site web : www.capdev.org CAP-DEV qui se veut être une association apolitique à but non lucratif est basé à Ouagadougou d’où il compte embrasser le reste du continent et du monde. Le club a pour but d’initier, dans tous les domaines touchant au développement de l’Afrique, une réflexion prospective à l’horizon 2030.

Ses domaines d’activité sont, entre autres, l’éducation et la santé, les sciences et la technologie, les infrastructures et les énergies, la finance et le développement, les droits humains et la démocratie. CAP-DEV, selon ses membres, s’inscrit dans la dynamique de contribuer à l’émergence des économies africaines. Kantigui ne peut que saluer toutes les initiatives de développement.


De l’espoir pour les ex-travailleurs de Faso Fani, SOREMIB et Imprimerie nationale

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que les représentants des ex-travailleurs des ex-sociétés Faso Fani, SOREMIB et Imprimerie du Burkina ont eu l’honneur d’être reçus par le ministre en charge de Travail et de la Sécurité sociale le 7 septembre dernier, suite aux instructions du Chef du gouvernement.

Au cours de cette rencontre, les ex-travailleurs auraient réaffirmé leur vœu ardent de voir exécuter les conclusions du rapport du comité paritaire chargé de réactualiser les propositions de solutions et de rechercher de nouvelles pistes de solutions relatives à tous les dossiers de conflits sociaux en difficultés d’exécution.

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale aurait à son tour rassuré ses hôtes d’un jour, qu’un conseil de cabinet se tiendra dans un futur proche en vue de pouvoir donner des instructions aux structures habilitées en l’occurrence l’Agent judiciaire du Trésor pour une suite à donner. A ce qu’il paraît, c’est sur un air de satisfaction et de soulagement que les parties se sont quittées, le gouvernement ayant pris conscience de la situation difficile dans laquelle se trouvent les ex-travailleurs de sociétés susmentionnées.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2010 à 11:30, par CDR En réponse à : On murmure : De nouveaux policiers bientôt dans nos villes

    A propos de CAP-DEV, quel est le rapport entre ce CAP-DEV et l’autre CAP-Dèv (convergence africaine de prospective pour le développement)créée en mai 2008 et reconnu le 30 octobre de la même année par récépissé n°2008-0718/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC signé par le ministre Clément P. Sawadogo.

  • Le 15 septembre 2010 à 14:12, par jossé En réponse à : On murmure : De nouveaux policiers bientôt dans nos villes

    "De l’espoir pour les ex-travailleurs de Faso Fani, SOREMIB et Imprimerie nationale"

    KANTIGUI, votre article me fait sourire :

    1) "...le gouvernement ayant pris conscience de la situation difficile dans laquelle se trouvent les ex-travailleurs de sociétés susmentionnées." Donc depuis tout ce temps là ( il ya beaucoup de ces ex-travailleurs de ces entreprises qui sont décédés depuis)les autorités n’etaient donc pas conscients de la situation catastrophique que vivait ces travailleurs ?

    2)Et puis on a l’impression que c’est le gouvernement qui bloque l’argent de ces malheureux ex-travailleurs et on ne sait à quel fin car apparemment il (le gouvernement) avait la solution depuis belle lurette

  • Le 16 septembre 2010 à 02:31 En réponse à : On murmure : De nouveaux policiers bientôt dans nos villes

    Combien de temps faut- il pour prendre conscience ? Ca, ca me rappele la france qui a attendu que 98 % des anciens combattus, c’est le cas de le dire, car ils sont maintenant combattus, eux qui etaient naguere de fiers combattants, avant de penser a aligner le traitement de ces tirailleurs qui ont bien tire sur les allemands et les vietcongs et qui ont empeche que la france disparaisse de la carte du monde, sur celui des francais. Dans ce Burkina de la deche, un mois sans salaire et tout le monde sort la langue dans la famille quand on a ete un travailleur honnete. Ou est salaire ? Comme Malick Jabir aurait pu dire, "Ou est zouair", s’ adressant aux demeures qui lui demandent des miracles avec une equipe Etalonne a construire. Messieurs du Gouvernement, ce n’ est vraiment pas trop tot. Sachez seulement que plus de 60% des travailleurs de Faso Fani sont morts de misere. Moralement, c’est bien de penser a sauver ceux qui vivotent toujours mais on fait quoi pour ceux que la faim ou le deshonneur a tues ?

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