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CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

Publié le lundi 2 août 2010 à 01h05min

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Léger rebondissement dans l’affaire dite des Kundé. L’on se rappelle l’assassinat d’Oumarou Bambo Maré et de son compagnon d’infortune, Sampané Bancé, en mars 2007. Leurs corps avaient été retrouvés décapités, dépecés puis dispersés dans divers endroits dans la ville de Ouagadougou. Cette affaire avait provoqué le saccage par la population courroucée de certains maquis faisant partie de la chaîne des kundé. Car, une certaine rumeur faisait état d’un supposé lien entre les détenteurs de ces maquis et le principal présumé coupable, Modibo Maïga, arrêté et incarcéré avec un prétendu complice, Boubacar Sana. Mais trois ans après, le dossier n’est toujours pas élucidé au niveau de la justice.

La raison est qu’un troisième suspect, du nom d’Amadou Zampaligré, serait toujours en cavale. Un mandat d’arrêt a été lancé contre lui. Mais tant qu’il ne sera pas retrouvé pour une confrontation avec le nommé Maïga, dont finalement l’alibi consiste à dire que Zampligré est le meurtrier, aucun jugement n’est envisageable. De plus, selon l’avocat des familles des victimes, Me Dieudonné Bonkoungou, l’on attend également qu’un (ou des) éventuel(s) témoins à charge se signale(nt) avant de relancer le dossier. Toutefois, l’avocat affirme avoir fait une récente tentative auprès de la juge d’instruction courant avril 2010.

En attendant, du côté des familles des victimes, l’on s’impatiente et s’inquiète du fait que depuis un certain temps, aucune information ne leur parvient concernant le dossier. Surtout que depuis plusieurs mois déjà, les deux personnes qui s’occupaient des démarches auprès de la justice et même auprès de la presse, en l’occurrence Pierre Maré, fils adoptif, et Martin Louré, neveu d’Oumarou Bambo Maré, ont disparu de la circulation. Ils auraient préféré se mettre à l’abri de certaines intimidations. A noter aussi que pour les mêmes raisons, la veuve d’Oumarou Maré se serait vu obligée d’abandonner entre-temps son domicile à la Patte d’oie.


Bientot un ouvrage sur la fiscalité burkinabè

Les nombreux articles sur la fiscalité burkinabé et régionale qui paraissent très souvent dans notre quotidien (dans la rubrique économie) sont l’objet d’un recueil, édité sous forme d’ouvrage et disponible très prochainement. Le bouquin dont le titre provisoire est « Droit fiscal et système fiscal burkinabé » est rédigé dans un style accessible et comprend tous les aspects techniques de la fiscalité burkinabè, ouest- africaine et internationale (française notamment). Les thèmes traités comprennent également des points de vue sur l’évolution de la fiscalité et des propositions très pertinentes dans le sens de l’amélioration de l’assiette et du recouvrement de l’impôt. Dans l’avant propos, l’auteur, Amadou N. Yaro (juriste confirmé, enseignant et que beaucoup de professionnels considèrent comme l’un des meilleurs spécialistes de la fiscalité burkinabè et ouest- africaine) s’adresse à tous les contribuables de manière générale, aux étudiants mais surtout aux opérateurs économiques pour qu’ils n’analysent plus l’impôt seulement dans ses aspects répressifs, mais plutôt qu’ils fassent de la fiscalité un instrument de gestion de leurs entreprises. L’ouvrage sera préfacé par une importante personnalité.


BEPC 2010 dans la Comoé : un fraudeur devant la justice

Alors qu’on croyait que la session 2010 du BEPC s’était déroulée sans fraude dans la Comoé, voilà qu’un fraudeur, élève en classe de seconde C au lycée départemental de Toussiana, doit en principe comparaître en audience correctionnelle le mardi 3 août 2010 devant le tribunal de grande instance de Banfora pour faux et usage de faux. En fait, il a composé en lieu et place de son frère aîné dans le jury de Tiéfora, une localité située à une trentaine de kilomètres de Banfora sur l’axe qui conduit à Gaoua. Ce sont les hommes de l’adjudant-chef major Salfo Ouédraogo de la brigade de recherche qui ont réussi à démasquer le fraudeur venu composé à la place de son frère. Ce dernier, selon toute vraisemblance, a entre autres eu une proposition d’emploi mieux rémunéré que celui qu’il exerçait jusqu’au moment de l’arrestation de son frère.

Il a été conducteur de camion à la SOSUCO et pour accéder au nouveau "job" auquel il tenait tant, il lui fallait coûte que coûte le BEPC. Le fraudeur a eu le temps (disons les enquêteurs le lui ont laissé) de composer jusqu’à la dernière épreuve du second tour avant d’être interpellé par la brigade de recherche où il est passé aux aveux. Aujourd’hui, il se retrouve seul face à la situation. Son aîné ayant disparu dans la nature depuis qu’il a appris que son jeune frère était entre les mains des pandores. Lui qui a abandonné les bancs depuis l’année scolaire 1993-1994 alors qu’il était en classe de 4e. Le résultat obtenu par le fraudeur est selon ce que nous avons appris du côté de la direction régionale des Enseignements secondaires, supérieurs et de la Recherche scientifique frappé de nullité. D’ailleurs, il n’avait pas obtenu le nombre de points requis pour être admis.


Eglise du Christianisme céleste : un nouveau chef pour le Burkina

Par décision pastorale en date du 20 juillet 2010, le président du comité directeur du Saint-Siège de l’Eglise du christianisme céleste (ECC) a nommé un nouveau chef de diocèse au Burkina. Il s’agit du supérieur senior évangéliste Charles Kaboré. Il remplace à ce poste le Suprême évangéliste Elie Kakou. Selon la décision de nomination, le nouveau chef de diocèse est " invité à travailler main dans la main avec tous les fidèles de l’Eglise du Christianisme céleste du Burkina". Il devra proposer bientôt, à la nomination, les membres du comité directeur national. Le siège mondial de l’ECC se trouve à Porto-Novo, au Bénin.


Congé annuel au Médiateur du Faso

Les services du Médiateur du faso sont fermés durant le moins d’août. C’est le sens de ce communiqué de presse de sa première responsable, Amina Ouédraogo.

"Le Médiateur du Faso a l’honneur d’informer le public que les services de l’Institution, tant au siège que dans les délégations régionales, resteront fermés le mois d’août 2010 pour raison de congé annuel des collaborateurs. Pour tout renseignement durant la période concernée, bien vouloir s’adresser à la permanence qui est assurée au siège de l’Institution jusqu’à la reprise du service."


Téléphone fixe : une cliente mécontente

Mme Marie Noëlie Yaméogo, résidente du secteur 17, membre fondateur de la Ligue des consommateurs du Burkina, n’est pas contente du traitement qui lui est réservé par l’ONATEL. Elle le dit dans cette lettre ouverte adressée au ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication.

"Monsieur le Ministre, Voilà bientôt 3 mois que je ne profite plus de mon téléphone fixe et, cela malgré les déplacements effectués auprès de l’atelier Onatel situé à Pissy qui est juste à quelques mètres de chez moi et en dépit des démarches auprès de l’agence Onatel à Gounghin. Mon téléphone fixe a été installé depuis plus de 20 ans et c’est la première fois que je vis une situation pareille. Jadis, lorsqu’une panne intervenait suite à des orages ou à certaines déconnections, un simple coup de fil suffisait pour que les techniciens se déplacent pour des réparations. Actuellement, on dirait que les choses ont changé négativement. Et on ne sait pas à quel saint se vouer pour régler des problèmes du genre. Ce que l’on constate est que les amendes ne tardent pas à tomber lorsqu’il y a un retard de paiement, ce qui, du reste, est normal. En revanche, il n’y a pas autant d’empressement pour satisfaire le client/consommateur en cas de pannes techniques, etc.

Monsieur le Ministre, je voudrais savoir quelle attitude adopter. Faut-il continuer à payer les redevances quand bien même les installations ne sont pas fonctionnelles ? En attendant, je suis en train de subir des préjudices et des désagréments incalculables. "


Inondations de juillet 2010 : la Croix-Rouge apporte une assistance aux sinistrés

Suite aux pluies diluviennes survenues dans la dernière semaine de juillet 2010 et qui ont entraîné des inondations dans 3 régions du Burkina que sont le Namentinga, la Gnagna, le Séno, la Croix-Rouge burkinabè, rapporte l’agence de presse Labor, s’est mobilisée pour apporter une assistance d’urgence aux populations sinistrées de ces localités le 30 juillet dernier. Ainsi, le 29 juillet, la Croix-Rouge burkinabè a fait depuis son magasin de Ouagadougou, un chargement de son camion-container de plusieurs produits de survie par milliers (nattes, couvertures, seaux, savons, fûts d’eau etc...) à destinations de Tougouri et des autres localités victimes des inondations.

Et le 30 juillet, par l’entremise du gouvernement, la Croix-Rouge a entamé l’installation de 100 tentes offertes par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au profit des sinistrés. Ainsi, 20 tentes ont été implantées dans le département de Tougouri dans le Namentinga qui a connu une forte inondation suite à la rupture de la digue du barrage de la localité. Vingt autres tentes ont été acheminées à d’autres villages sinistrés du département.

Au moins 40 ménages peuvent être abrités par tranche de 20 tentes. Selon une première évaluation, 841 ménages ont été enrégistrés par la Mairie de Tougouri sur un total de 6400 cas de sinistrés dont la plupart a été hébergée au préalable dans une école primaire. La présidente de la Croix-Rouge burkinabè, Mme Bana Ouandaogo/Maîga et sa délégation ont visité les sinistrés, les maisons effondrées ainsi que le barrage de Tougouri dont la digue a été rompue par les eaux. La Croix-Rouge burkinabè espère qu’elle pourra bénéficier de moyens plus importants de ses partenaires pour faire face aux sinistres des inondations qui se multiplient dans plusieurs régions du Burkina Faso.


Vacances culture santé : la 11e édition lancée

Le samedi 31 juillet 2010 a eu lieu au théâtre populaire de Koudougou le lancement de la 11e édition de Vacances culture santé de Junior Production. La cérémonie a été parrainée par le député Salvador Yaméogo. Cette édition est placée sous la dynamique de la célébration du cinquantenaire du Burkina Faso. L’événement culturel a pour but de promouvoir la culture et de lutter contre les fléaux qui touchent la femme et les enfants tels que l’excision, la délinquance juvénile, etc. Pour cette édition, 6 groupes rivaliseront en ballet, théâtre... au cours de 4 manches éliminatoires. La finale est prévue le 8 octobre 2010.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 2 août 2010 à 05:46 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

    Mme yameogo, est-ce au ministre qu’il faut s’adresser ? C’est l’ONATEL plutôt je crois, d’autant plus qu’il y a eu privatisation.

  • Le 2 août 2010 à 11:09, par oumsa En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

    C’est plutôt au président du Faso qu’elle devrait s’adressée. l’ONATEL même privatisé appartient au peuple Burkinabè. c’est un contrat que Maroc télécom a avec l’état. Donc l’état est le garant des biens du peuple. Et si l’ONATEL se met à plat, maroc télécom se retire et la perte c’est les Burkinabè. Nous devons tous interpellé le gouvernement et non les patrons des sociétés privatisés qui ne sont là, que pour le profit. C’est ça le capitalisme !

  • Le 3 août 2010 à 20:39 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

    Dommage ! Dommage vraiment que malgré la gravité de ces deux crimes, le dossier n’ai pas encore été mis en jugement.Dommage qu’un seul rescapé toujours en évasion puisse bloquer le dossier.Dommage que rien ne soit véritablement fait pour appréhender le sieur ZAMPALIGRE.On se rappelle à l’époque que le Ministre de la sécurité Djibril BASSOLE était venu consoler la famille en disant que le sieur Z avait été aperçu traversant la frontière du Togo et que Interpool mettrait l main sur lui sans difficulté. Et dans tout ça, on s’étonne que les gens se rendent souvent justice !C’était prévisible.Combien sont-ils, ces Saul de Tarse TRAORE, qui vivent encore penards !Vraiment, si rien n’est fait, ce seraà chacun sa justice et sa mesure !

    • Le 12 août 2010 à 17:49 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

      Avec ca, on ne veut pas que les gens disent qu’ il y avait un gros cul derriere. C’est la famille des 2 malheureux qui a perdu seulement. Le Burkina Faso est devenu L’ Impuni- Faso ou encore le Wack- Faso. Pour ma part, si vous voulez mon sang, pardon, ne me tuez pas. Alors chez l’ infirmier du coin et je vous laisse me vider de 2 litres de mon precieux jus rouge, on part sap sap dans ces officines peu famees pompeusement appeleees cliniques car je veux vivre coute que coute meme si le pauvre n’ a pas trop droit a la vie dans le Wari- Faso. Ne me tuez pas pour enlever le petit organe que vos gourous vous demandent et jeter le reste de mon corps. Je suis pret a vous donner ca gratos.

  • Le 6 janvier 2015 à 14:37 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Assassinat d’Oumarou Maré et de Sampané Bancé : où en est-on ?

    je ma appeller yameogo oumarou née au ghana plesantemeent vu en cote d’ivoire mon pèr sa appeller yamogo atinga je cherches mes frère yameogo des tougouri et yalgo svp envoyez messages par e_gmai.com je connaisse pas trops mon village

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