LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

POT-POURRI : Orpaillage, 2 morts à Dossi

Publié le vendredi 16 juillet 2010 à 00h12min

PARTAGER :                          

Un éboulement s’est produit hier 15 juillet sur le site d’orpaillage de Dossi, dans la zone de Houndé. L’éboulement a fait 2 morts. Un jeune de 22 ans et un autre de 25 ans. Le drame a eu lieu vers 12 heures sur un site qui est en principe interdit d’accès entre le 1er juin et le 31 octobre conformément à un arrêté ministériel. Force est de constater que l’activité continue malgré cette interdiction. Le site de Dossi est en principe la propriété de la société ACC qui détient un permis de recherche.


Accident de Laurent Bado : le PAREN rassure

Dans ce communiqué, le président du PAREN, Tahirou Barry, donne des informations encourageantes sur l’état de santé de Laurent Bado.

"Le mardi 13 juin 2010 aux environs de 20h, Laurent BADO a été victime d’un accident de la circulation près de son domicile à Pissy. En effet, revenant d’une visite (chez un ami de quartier), il entreprit de traverser la voie pour rejoindre son véhicule stationné de l’autre côté de la chaussée. Deux motocyclistes arrivaient en dardant les phares et la distance entre lui et ceux-ci lui permettait de traverser la voie sans risque. Lorsqu’il s’engagea, il fut surpris par le vrombissement d’un autre motocycliste qui roulait sans phare à toute allure. Il fut violemment percuté et s’écroula sur sa nuque. Ayant perdu connaissance, il fut d’urgence évacué à l’hôpital Yalgado. Un scanner de la tête a été effectué et n’a révélé aucun traumatisme particulier. Il porte juste une blessure à la nuque et quelques égratignures au bras. Laurent Bado a regagné ce 14 juillet son domicile dans la soirée et a même reçu une délégation du Bureau exécutif national. Après des échanges très détendus, le frère a laissé entendre avec un brin d’humour que "s’il n’était pas un ancien sportif, il serait présentement dans l’autre monde dans la tranquillité." La vie de Laurent Bado est donc hors de danger. Il devra néanmoins poursuivre sa convalescence pendant quelques jours avant de reprendre ses activités normales."


Les chitoumous sont là !

N’en déplaise aux Peulh, depuis la semaine dernière, les chenilles de karité communément appelées “chitoumou” en langue dioula, sont de nouveau sur les marchés dans la cité de Sya et ce au grand bonheur des Bôbô et des Bobolais. Les abords des principales routes sont inondés par ces invertébrés qui font saliver plus d’un passant. Voilà qui vient apporter un plus au panier de la ménagère. Amateurs de tous les quatre coins du Burkina, empressez-vous car les stocks semblent limités.


ADF-RDA : le président rencontre les structures du parti

En prélude au Congrès extraordinaire du parti de l’Eléphant, prévu pour se tenir les 14 et 15 août 2010, le président Me Gilbert Noël Ouédraogo initie une série de rencontres avec les structures du parti, notamment celles des jeunes, des cadres, des femmes et des sages les vendredi 16 et samedi 17 juillet 2010 à Ouagadougou. Ces rencontres visent à échanger en toute convivialité et en toute franchise sur les enjeux du prochain congrès de Ouahigouya. Le comité d’organisation du congrès, présidé par le député Sidiki Belem, est à pied d’œuvre depuis plusieurs jours pour le succès de cet important rendez-vous politique.


ENAM : clôture de l’année académique

La cérémonie de clôture de l’année académique de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a lieu ce jour vendredi 16 juillet 2010 à 9 h à l’ENAM, sous le thème :" Acquis et consolidation des grandes réformes de l’administration publique". Cette cérémonie est placée sous le patronage du Premier ministre Tertius Zongo et sous le parrainage du vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Lassiné Diawara.


UO : une conférence sur la libre circulation

Le Cadre de promotion de l’intégration africain (C.P.I.A.) organise, en partenariat avec la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Commission de l’UEMOA, une grande conférence sur l’application du droit communautaire de l’UEMOA le lundi 19 juillet 2010 à 10 h précises au Pavillon F de l’université de Ouagadougou. Cette conférence dont le thème est : "La libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine", sera animée par Mme Ramata Fofana/Ouédraogo, juge à la Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine et M. Luc Marius Ibriga, Maître- assistant en droit public, enseignant à l’université de Ouagadougou (Unité de Formation et de Recherche en Sciences juridiques et politiques). Le Cadre de promotion de l’intégration africaine (C.P.I.A.) entend par cette activité, contribuer à la vulgarisation des normes communautaires de l’UEMOA pour leur large appropriation par les populations en vue d’accélérer le processus d’intégration.


Communication électronique : conférence publique à l’UO

Dans le cadre des activités commémoratives du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, le ministère des Postes et des TIC (MPTIC) organise une conférence publique sur le thème : « Nouveaux enjeux dans le secteur des communications électroniques : quelle gouvernance pour une exploitation optimale de son potentiel pour le développement économique et social du Burkina Faso ?". Cette conférence se tiendra à l’AMPHI A 600 de l’université de Ouagadougou le jeudi 22 juillet 2010 à 15h et sera animée par "Gaston Zongo", DG de BIDS-NET. Les intervenants sont entre autres : Béatrice Damiba, présidente du CSC, Alain Coeffe, président du GPTIC, M. Djibrina Barry, secrétaire permanent du conseil présidentiel des investissements, Mathias Somé, président de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso.


Situation de la presse en Afrique : les inquiétudes de TAEF

Le Forum des éditeurs africains (TAEF) vient de se tenir en Afrique du Sud. La situation de la presse en Afrique a préoccupé le Forum, comme l’indique la déclaration ci-dessous, datée du 8 juillet 2010.

"Le Comité directeur du Forum des éditeurs africains s’est tenu à Grahamstown en Afrique du Sud cette semaine, en marge de la conférence annuelle de Highway Africa. Il a dénoncé l’aggravation de l’intolérance envers les femmes et hommes de médias dans certains pays africains. La rapporteuse spéciale de l’Union africaine sur la liberté d’expression en Afrique, l’avocate Pansy Tlakula, a, au cours de cette rencontre, fait un bilan sur l’état actuel de la liberté d’expression et de presse sur le continent. Elle a relevé que les niveaux de pression, de répression et de loi liberticide étaient en hausse dans de nombreux pays et a appelé à des efforts concertés pour assurer la conformité des textes nationaux avec les nombreux protocoles afin de protéger la liberté d’expression et l’accès à l’information.

La réunion de TAEF a eu lieu à la veille du quatrième anniversaire de la disparition en Gambie du journaliste Chief Ebrima Manneh du Daily Observer, et un peu plus d’une semaine après l’assassinat de Jean Léonard Rugambage, rédacteur en chef du journal Umuvugizi de Kigali au Rwanda. TAEF a sollicité un entretien avec le président du Rwanda, Paul Kagamé, afin de soulever la question de la situation des médias dans ce pays.

TAEF doit également rencontrer le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, et la Commission paix et sécurité pour discuter du rôle des médias africains dans la préservation de la paix et la sécurité sur le continent. L’UA a déclaré 2010 l’Année de la paix et la sécurité en Afrique qui sera célébrée en particulier le 21 septembre. TAEF a également décidé de soutenir activement la campagne de grande envergure pour promouvoir l’accès à l’information en Afrique, marquant le 20e anniversaire, en 2011, de la Déclaration de Windhoek. En outre, TAEF soutiendra la campagne autour de la Déclaration de Table Mountain initiée par l’Association mondiale des journaux. Enfin, TAEF a décidé que sa deuxième Assemblée générale bi-annuelle se tiendra à Bamako au Mali dans le mois d’octobre de cette année."


Mauvaise gestion et corruption dans une CEB

Ce témoignage nous est parvenu d’un enseignant, qui dénonce les pratiques malveillantes d’un chef de circonscription d’éducation de base, quelque part au Burkina.

"Dans une circonscription d’éducation de base (CEB), on assiste à un désordre et à une mauvaise gestion de la chose publique par le chef de la circonscription avec la complicité de certains enseignants. En 2007, les différentes CEB du Burkina Faso ont été dotées d’une somme de 500 000 F CFA chacune pour l’organisation des conférences pédagogiques. 300 000 F CFA ont été détournés par le chef de ladite circonscription pour des besoins personnels. Et comme explication donnée à son personnel, selon ses propres termes, il a lâché : "C’est ma conférence et je la gère comme je veux".

On lui impute aussi le détournement des frais alloués par le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) au profit des filles, lesquels frais devaient être remis à l’Association des parents-d’élèves (APE). En 2008-2009, la commune avait doté la CEB d’une somme de 400 000 F CFA pour l’organisation des examens du Certificat d’études primaires (CEP) et du concours d’entrée en classe de 6e. Et comme il fallait s’y attendre, ladite somme a servi de "nasongo". A ces cas s’ajoute le détournement de la dotation en vivres des élèves d’une école pour l’année scolaire 2009-2010 et précisément en octobre. Les fournitures et manuels scolaires sont quasi inexistants. Pourtant, les dotations du MEBA ont été bel et bien acquises. Le patron de la CEB va même jusqu’à trier ses hommes pour la surveillance des examens du CEP contre une enveloppe (un dessous-de-table) car il faut poser un caillou sur la demande.

Pendant que certains enseignants candidats à l’examen pratique du Certificat d’aptitude pédagogique (CAP) souffrent dans les classes en attendant l’arrivée de la commission en charge de l’administration des épreuves (car cela se fait par surprise), d’autres par contre savent le jour de l’arrivée de celle-ci puisqu’on le leur a soufflé à l’oreille. Cette mauvaise gestion du personnel et de la chose publique est couronnée par des déceptions au niveau des enseignants et des parents d’élèves. Pour preuve, un taux de réussite au CEP session de 2010 inférieur à 40%. Corruption et détournements sont les maîtres-mots et le vécu quotidien au sein de la CEB. La situation interpelle le MEBA qui fait de la bonne gestion des ressources humaines son cheval de bataille. Il doit mettre de l’ordre dans ce désordre créé par des individus sans foi ni loi."


Cinquantenaire : la presse dans la danse

Le Comité de soutien de la presse bobolaise pour le cinquantenaire (CSPB50), organise une conférence publique le samedi 17 juillet 2010 à 9 h dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville sous le parrainage du député Alfred Sanou. Cette conférence porte sur le thème "Rôle et place de Bobo Dioulasso dans la lutte pour les indépendances en Afrique de l’Ouest" et sera animée par Bruno Doti Sanou, historien-chercheur.

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 juillet 2010 à 08:41, par Richard En réponse à : POT-POURRI : Orpaillage, 2 morts à Dossi

    Monsieur le Journaliste,
    le quotidien "le pays" est jusque là, un journal bien lu aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Burkina. Pour celà il faut que les journalistes qui y travaillent, disent la vérité aux lecteurs ou alors éviter de les embrouiller avec des écrits comme ce point de "pot pourri" qui parle d’une circonscription de l’enseignement de base. Il faut dire laquelle avec courage, si votre voeu est de lutter contre ces pratiques qui dégradent le système éducatif. Autrement étant donné que personne ne sait de qui on parle, tous les chefs de circonscription sont d’office, considérés comme des détourneurs. Merci de nous dire où pour lever tout équivoque.

  • Le 16 juillet 2010 à 11:25 En réponse à : POT-POURRI : Orpaillage, 2 morts à Dossi

    1) A propos de la clôture de l’année à l’ENAM :
    Quoique qu’étant le lieu de formation des cadres de l’administration publique, je suis contre la trop grande importance accordée à cette école (ouverture et clôture avec parrainage et présence remarquée du gouvernement tout entier)au détriment des autres écoles professionnelles comme si ces dernières ne formaient pas de cadres aussi utiles au pays que l’ENAM (d’où sortent d’ailleurs de nombreux corrompus du pays).On me dira certes qu’il s’agit de l’administration.Mais là c’est encore ignorer que cette tradition que nous perpétuons avec fierté est une carricature du passé colonial (français) où d’ailleurs n’importe quel enfant de pauvre n’avait pas accès à l’ENA !(discrimination flagrante)...
    Bref, je plaide pour un nivellement de ces manifestations:qu’elles se fassent de façons égales, avec les mêmes considérations pour les braves fonctionnaires qui sortent aussi des autres écoles. En quoi les enseignants (sortants de l’ENEP ou de l’ENSK...),aussi négligés que mal payés, sont moins importants pour l’Etat qu’un élève fonctionnaire de l’ENAM ; lui dont la qualité dépend des efforts des premiers. SVP évitons les frustrations pour un Burkina meilleur ! Amicalement !

    2)Le responsable de CEB incriminé :
    Il aurait été plus judicieux de nommer, à défaut du nom du responsable lui-même, la CEB dont il est question. Fait de la sorte, personne ne se sentira concerné par ce écrit, même si la personne se reconnait dans ces révélations. En plus les précisions pourraient constituer des répères pour le MEBA qui pourrait ouvrir une enquête pour une suite quelconque à donner à cette affaire si elle s’avérait.
    Amicalement !!!

    Sidbala G. Kab.!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées