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POT POURRI : Evénements de Gaoua, un jeune succombe à ses blessures

Publié le vendredi 9 juillet 2010 à 02h14min

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Le blessé dans les événements des 30 juin et 1er juillet 2010 à Gaoua, le jeune Etienne Da, est décédé dans la nuit du 7 au 8 juillet à Bobo où il avait été transféré pour des soins. La nouvelle du décès a fait monter la tension dans la ville de Gaoua dans la matinée du 8 juillet. Le marché principal de la ville est même resté fermé. Au moment où ces lignes étaient écrites dans l’après-midi du 8 juillet, le corps n’avait toujours pas été rapatrié à Gaoua.


Affaire des 17% : plus d’un milliard pour les gendarmes

Enfin ! Voici une nouvelle qui ne manquera pas d’apporter la joie dans de nombreuses familles. L’affaire des 17% des gendarmes (c’est sous ce nom que le dossier est connu) est définitivement close. Il nous revient que l’Etat, qui a déjà rétabli l’indemnité spéciale de police de la gendarmerie nationale (supprimée pendant la Révolution) chez les gendarmes en activité depuis le mois de janvier 2010, va éponger les sommes réclamées par ceux qui sont à la retraite et leurs ayants droit. Ainsi, selon nos informations, environ 4500 gendarmes et 68 militaires de l’armée de l’air (pour eux c’était la prime à l’air) sont concernés. L’Etat consent à débloquer un milliard 700 millions de F CFA pour résoudre définitivement cette question sur les budgets 2011 et 2012. En principe, à partir de janvier 2011, les anciens gendarmes, les militaires de l’Armée de l’air concernés ou leurs ayants droit vont commencer à toucher leur dû.


Kalgondin : un enfant trouve la mort dans une fosse septique

Dans la matinée du jeudi 8 juillet, au secteur 14 de Ouagadougou, un enfant de 6 ans est décédé suite à l’écroulement de la dalle d’une fosse septique. Selon les explications du grand-père de la victime, l’enfant se serait rendu à la fosse septique pour se soulager. C’est à ce moment que la dalle a cédé, entraînant ainsi l’enfant dans la fosse. La mère de l’enfant, accourue pour sauver son fils, se serait également retrouvée dans la fosse. Les sapeurs- pompiers alertés ont pu sauver la maman mais l’enfant lui, a rendu l’âme.


Des hommes en tenue indisciplinés ?

En longeant le canal situé entre le pont de Larlé et le pont Kadiogo, à Ouagadougou, un usager raconte avoir été témoin de scènes de tortures contre des citoyens sans défense. Selon lui, ces exactions sont perpétrées par des jeunes gens en tenue. Vendredi dernier par exemple, un homme d’une trentaine d’années, accusé d’avoir fait ses besoins dans le canal, a été bastonné et abandonné inerte. Quelques jours plus tard, précisément mercredi, c’est un jeune cireur qui a été contraint de faire des pompes. Il fut aussi roué de coups et eut à subir d’autres sévices. Bref, ce témoin se dit révolté par ces comportements d’un autre temps qui ne devraient plus avoir cours dans notre cité.


Affaire Sami Marcel Doli : les droits n’ont pas été versés à l’ambassade du Burkina à Abidjan

Sami Marcel Doli, ex-employé de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme, a confié au « Pays » qu’il a des problèmes pour recouvrer ses droits versés par son ex-employeur. Et il a pointé un doigt accusateur sur l’ambassade du Burkina à Abidjan, où l’argent aurait été viré. Mais selon des sources concordantes, la LIDHO n’a jamais versé un rond dans les comptes de l’ambassade. Une confrontation a même été envisagée entre la LIDHO et M. Doli, mais ce dernier est resté introuvable, jusqu’à ce que l’ambassade apprenne qu’il s’est rendu au Burkina pour obtenir le paiement de ses droits. Les services de l’ambassade, face à la détresse de M. Doli, lui ont même ouvert leurs portes et il y venait souvent pour avoir de l’aide. Mais au niveau de la représentation diplomatique, on garde un très mauvais souvenir de lui.


Eaux préemballées : le LNSP a encore investigué

Le Laboratoire national de santé publique a réalisé de nouvelles analyses, en mai, sur les eaux préemballées vendues sur la place. Cette opération entre dans le cadre des activités de sécurité sanitaire du LNSP. A terme, le LNSP compte réaliser un fichier des unités de production locales reconnues. Il faut noter qu’à compter du mois d’août, des mesures devront entrer en vigueur, sur la base des travaux du LNSP, comme la fermeture des unités ne disposant pas de l’autorisation requise. A partir de ce mois, des informations obligatoires devront figurer sur les sachets d’eau : dénomination exacte, nom de la source exploitée, numéro du lot, dates de production et de péremption, lieu d’exploitation, pays d’origine, traitements subis par l’eau, etc. Comme on le voit, Daouda Traoré et ses hommes n’ont pas chômé ces derniers temps. Ils sont disposés à donner toutes les informations nécessaires ou à apporter un appui technique à ceux qui le souhaitent.


Tchad-Burkina : la coopération par les partis

Le Congrès pour la démocratie et le progrès a reçu récemment une délégation de l’Union nationale pour le développement et le renouveau, un parti d’opposition tchadien. L’UNDR a dépêché à Ouagadougou une mission de 11 membres pour s’imprégner de l’organisation et du fonctionnement du CDP, selon « CDP Info » de qui nous détenons l’information. Le parti tchadien, créé en 1992, éprouve une grande admiration pour le CDP et le Burkina.


Altitude Nahouri 2010 : rendez-vous à Pô le 10 juillet

Ouézen Louis Oulon, le directeur de la RNB et promoteur de Altitude Nahouri, rebelote cette année. Ainsi, la deuxième édition de ce rendez-vous sportif de grimper du mythique Pic du Nahouri aura en effet lieu ce samedi 10 juillet à Pô. Deux compétitions sont au programme : un semi-marathon de 21 km de la ville de Pô au pied du pic et une épreuve d’endurance de montée du Pic du Nahouri. Plus de 400 athlètes prennent part à cet événement sportif. Les premiers dans les deux compétitions recevront chacun une moto. L’édition 2010 est placée sous la présidence du ministre de la Défense, Yéro Boly.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 juillet 2010 à 11:17 En réponse à : POT POURRI : Evénements de Gaoua, un jeune succombe à ses blessures

    Je suis très contente que ces jeunes en tenue corrigent correctement ces gens qui passent leur temps à défréquer dans le canal. Est-ce normal çà ? Il faut que les gens soient un peu disciplinés dans ce pays là. C’est un lieu public, ils n’ont pas le droit de faire leur besoin partout. Si vous ne voulez pas qu’ils soient corrigés, postez-vous à cet endroit là et invitez les à venir défréquer dans votre salon. Ailleurs, même les excréments des chiens sont ramassés par leurs propriétaires dans la rue. Foutez-nous la paix avec vos histoires de merde. C’est à cause de vous autres que nos villes sont toujours sales.

    • Le 14 juillet 2010 à 18:44 En réponse à : POT POURRI : Evénements de Gaoua, un jeune succombe à ses blessures

      Ce n’est pas a cause de ces jeunes que la ville est sale. Ets-ce qu’ il y avait des wc a cote et ils ont choisi de faire ca a l’air libre ? Non. En opccident, on ne peut meme pas pisser a l’ air libre et secouer en rond. Mais l’ etat met en place des wc partout. Si moi l’ envie me prend de defequer et puis y a pas de wc a cote, moi je descends doucemengt ma culotte et je fais pan— rrAAN. vOUS VOULEZ QUE JE FASE CA DANS MA CULOTTE OU QOI. yA BOIN TUM LA WOTO ?

  • Le 9 juillet 2010 à 17:13, par Yunus En réponse à : POT POURRI : Evénements de Gaoua, un jeune succombe à ses blessures

    Il est de coutume que dans les regimes bourgeois, democratique ou non, les bidasses se croient tout permis. Indisciplinés comme pas permis, les "lacroue" sèment la panique dans les populations civiles qu’ils pourtant protéger. Dans quasi totalité des villes garnisons de notre pays, ces genres d’actes sont régulièrement enrégistrés. La hiérarchie ferme les yeux car, embourgeoisée jusqu’à la moëlle, elle n’ose pas sévir sur les coupables, de peur de réveiller la colère des subalterne contre eux.

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