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On murmure : Salif Diallo chez le Premier ministre Tertius Zongo

Publié le mercredi 30 juin 2010 à 00h48min

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Kantigui a appris que l’ambassadeur du Burkina Faso à Vienne, Salif Diallo de retour au pays natal a été reçu lundi 28 juin 2010 par le chef du gouvernement burkinabè, Tertius Zongo.

S’étant entretenu loin des caméras et des micros, rien n’a filtré de cet entretien qui a duré plusieurs minutes. L’homme aurait été auparavant aperçu à Kosyam chez le président du Faso en personne. Kantigui souhaite bon séjour au diplomate Salif Diallo


*Une affaire d’or compliquée…

Kantigui s’est laissé dire qu’une affaire d’or est actuellement traitée à la Section recherches de la Gendarmerie nationale à Ouagadougou. Elle oppose des compatriotes qui étaient allés prospecter le métal précieux à l’étranger. Une première campagne organisée a permis de rapporter après vente, 7 millions de FCFA. Les dépenses déduites, chacune des parties aurait empoché la coquette somme de 2 millions de FCFA environ. La deuxième campagne, elle connaîtra une autre issue.

En effet, selon des sources proches du mis en cause, les employés du plaignant auraient, après avoir trouvé l’or, tenté de fuir avec le minerai caché dans des bidons au motif que c’était du « Naas », une potion mystique. Intercepté par la sécurité du mis en cause, l’or fut saisi selon, semble t-il une clause de la convention qui les liait.

Sur la plainte de son ancien partenaire, auprès du procureur du Faso, celui-ci a été arrêté et gardé à la section recherches de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête. Le plaignant réclame en effet l’or saisi qu’il évalue du reste à environ 4 kg soit une valeur de 48 millions de FCFA. Ce que contesterait le mis en cause affirmant que le métal saisi faisait 910 g. De sources proches de l’enquête, le mis en cause aurait reconnu librement les faits et proposé un règlement à l’amiable conformément à leur principe du partage équitable des fruits de la vente.

Il se serait engagé à payer ainsi une vingtaine de millions de FCFA à son ex-partenaire. C’est la mise en œuvre de ce règlement à l’amiable qui n’aurait pas satisfait les pandores qui ont alors décidé de l’auditionner et de faire suivre l’affaire au parquet pour suite à donner. Les proches du mis en cause estiment que c’est sous pression qu’il a accepté cet arrangement à l’amiable. Ce que refute notre source aurpès de l’enquête.

Kantigui a ouïe dire également que dans cette procédure, les pandores ont procédé à des saisies de biens (une 4X4 et une Mercédès) du mis en cause. La source citée plus haut indique qu’un des frères du mis en cause, celui-là même qui aurait procédé à la saisie de l’or est recherché pour être entendu. Sa déposition pourrait, dit-on, disculper ou enfoncer son frère.

Mais ce dernier resterait introuvable. Kantigui note que bien de zones d’ombres demeurent dans cette affaire. Entre 910 g et 4 Kg, l’écart est abyssal. Les employés du plaignant auraient-ils réussi à partir avec une partie du minerai et l’auraient-ils frauduleusement caché à leur patron ? Comment en est-on parvenu à ces 4 kg puisque le minerai saisi était brut ?

La procédure qui est en cours permettra peut-être de connaître le fin mot de cette histoire. Kantigui salue le recours aux institutions républicaines pour connaître de cette affaire et souhaite que soit dit le droit, rien que le droit. En tous les cas, Kantigui se promet de suivre cette affaire de près et d’y revenir


*Un rendez-vous pour les ressortissants de l’UEMOA

Kantigui a été informé qu’à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance, des communautés de l’espace UEMOA, l’Association Djez Men Folie, organise du 12 au 14 août 2010 une série de manifestations à la Maison du peuple de Ouagadougou.

Occasions de partage, d’échange, de brassage culturel, économique et social entre les filles et fils de l’espace UEMOA, ces manifestations seront aussi des moments d’expositions ventes de produits et d’arts culinaires conçus et réalisés par les communautés de l’Union économique et monétaire ouest africaine.

Outre la musique et les jeux de société qui sont au programme, Kantigui apprend que les opérateurs économiques, les annonceurs et responsables d’entreprises auront là une occasion pour se donner plus de visibilité. Rendez-vous est donc pris pour août prochain.


*Filippe Savadogo recommande le respect des droits de l’enfant aux médias publics

Kantigui a aperçu une correspondance du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication adressée aux directeurs d’organes de presse publique, relative à la promotion des droits de l’enfant.

La correspondance signée par le ministre Filippe Savadogo, invite ces directeurs d’intégrer davantage dans les programmes des émissions relatives aux droits de l’enfant, les langues nationales. Kantigui se réjouit d’une telle décision, car la majorité des enfants ignore ses droits et a un accès limité à l’information étant donné que celle-ci est livrée en français, langue de diffusion des informations.

C’est également une recommandation de la 53e session du Comité des droits de l’enfant de l’ONU à l’endroit du Burkina Faso. Kantigui a ouï dire aussi que pour les émissions audiovisuelles, le ministre invite à afficher la signalétique au bas de l’écran ainsi que l’insert pour les malentendants


*Bras de fer entre un juge et un avocat

Kantigui a ouïe dire qu’un juge du Tribunal de grande instance de Ouagadougou a porté plainte contre Me D. Z. pour usurpation de titre. L’enquête préliminaire aurait été confiée au Commissariat central de police de Ouagadougou. Selon les sources de Kantigui, Me Z. est régulièrement constitué dans l’affaire de feu Vincent Kaboré contre Mlle Victorine Kafando.

Il est revenu à Kantigui que Me Z. aurait été victime d’agression publique, de discrimination et d’exclusion de la part du juge dans son cabinet devant les clients. L’avocat estime que l’accusation de diffamation constitue une atteinte grave à sa sécurité et à sa survie dans le libre exercice de ses activités. Il entendrait d’ailleurs prouver que cette plainte est sans objet et ne peut prospérer devant le parquet pour raison d’incompétence.

Il a été, d’ailleurs rappelé à Kantigui que le juge a tenté par une ordonnance de remettre en cause le droit fondamental de Me D. Z. à plaider la cause de ses clients devant les juridictions. Cette décision a fait l’objet d’appel en date du 22 janvier 2010. Le dossier est toujours pendant devant la Cour d’appel de Ouagadougou. Vivement que ces deux hommes de lois s’entendent vite pour le bonheur de la Justice


*Le DPEBA du Zoundwéogo met fin à la crise alpha de Zamcé

Dans sa livraison du vendredi 25 juin dernier, le journal Sidwaya publiait un reportage relatif à une tension entre les acteurs de la mise en œuvre de l’Alphabétisation à Zamcé dans le Zoundwéogo.

La pomme de discorde rappelle Kantigui, est la gestion d’une somme de 300 mille francs offerte par des amis français du village de Zamcé afin d’y réaliser une formation en alphabétisation. Informé de cette situation conflictuelle, le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation Pibacoba Zoré a réuni autour de lui le 25 juin dernier, les différents protagonistes.

Ainsi, une dizaine des apprenants, le conseiller du village, le chef de Zamcé, l’animateur et le chef de la circonscription se sont expliqués tour à tour sur la situation qui les divise. En conclusion, a appris Kantigui, cette rencontre s’est achevée sur une note de compréhension entre les parties prenantes qui se sont engagées à œuvrer en synergie pour une bonne marche de l’alphabétisation à Zamcé.

Tout en félicitant l’ensemble des acteurs pour la hauteur d’esprit, Kantigui invite l’inspecteur de Manga et le chef de Zamcé, par ailleurs conseiller pédagogique à la CEB de Manga à cultiver l’esprit de collaboration et de franche communication dans l’intérêt supérieur des populations qui ne cherchent qu’à sortir de l’obscurantisme


*Un nouveau bureau pour l’Association des retraités

L’Association nationale des retraités du Burkina Faso a un nouveau bureau de 24 membres. Présidé par Félix Yaméogo, un cadre de banque, l’association entend relancer le militantisme en son sein. Le bureau, selon les sources de Kantigui, a été constitué au terme du 19è Congrès de l’association tenu les 15 et 16 juin derniers à Ouagadougou en présence des représentants de 37 provinces sur les 45 que compte le pays.

Le Congrès a aussi nommé deux présidents d’honneur que sont Simon Tapsoba et Grégoire Idani. Kantigui souhaite bon vent au nouveau bureau.

Kantigui

Sidwaya

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