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Une lettre pour Laye : Un deal au CHR de Tenko

Publié le jeudi 17 juin 2010 à 22h15min

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Cher Wambi,
Nuit bénie que celle de mercredi à jeudi, qui a vu le ciel ouvrir ses vannes sur Simonville et ses environs, en attendant que les nouvelles les plus fraîches nous parviennent du Burkina profond. En tous les cas, ceux qui, déjà, croyaient que Dame Pluie nous avait abandonnés en auront eu pour leur compte. N’est-ce pas, paisibles habitants de Tanghin, vous qui avez subi les premières vagues rageuses de la saison ? Vu le déluge du 1er septembre 2009 sur notre capitale, il importe que l’on tire la sonnette d’alarme, car sait-on jamais !

En attendant, cher cousin, que de caniveaux demandent à être libérés afin de parer à toute éventualité, surtout que, déjà, l’on prédit des pluies excédentaires cette saison ! Les précipitations de la semaine du 10 au 16 juin se veulent donc des prémices. Ainsi aura-t-on enregistré à : Dori= 0,7 mm ; Ouahigouya = 12,9 mm ; Ouagadougou-aéro= 20,0 mm ; Dédougou= 22,3 mm ; Fada N’Gourma= 18,2 mm ; Bobo-Dioulasso= 51,5 mm ; Boromo= 7,2 mm ; Pô= 6,0 mm ; Gaoua= 21,0 mm ; Bogandé= 16, 3 mm.

Eh oui, cher Wambi, un homme prévenu en vaut deux, et je ne doute pas qu’au village, des mesures de protection sont déjà prises autour des concessions et des greniers. Cela dit, cher cousin, la saison pluvieuse est, par excellence, celle de la propagation de la rage canine dans nos contrées. Et tu t’en rappelles encore, comme si c’était d’hier, cette chasse aux chiens errants et vulnérables par l’astuce du foie empoisonné !
Aujourd’hui et plus que jamais, l’homme est impuissant face à ce fléau. Si Louis Pasteur en a trouvé le vaccin, cet autre Pasteur qui va en découvrir le médicament se fait toujours attendre.

Et pendant ce temps, cher cousin, la rage se révèle être la maladie la plus affreuse qui soit. Inutile d’épiloguer davantage pour qui a vu une victime râler et baver avant de rendre l’âme, tel un chien enragé. C’est certainement, cher cousin, cette image qui a inspiré la police municipale de la capitale à se livrer, depuis le début de la semaine, à une battue aux chiens errants.

Après les quartiers Gounghin, Pissy, Cissin et Pagalayiri, les fins limiers veulent maintenant ratisser large.
Jusqu’où s’arrêteront-ils ?
Mais si d’aucuns saluent cette œuvre de salubrité, ils sont nombreux aussi, tel ce célèbre Samo de Pagalayiri endeuillé doublement, qui estiment que les flics de la municipalité ne devraient pas tirer aveuglément sur tout ce qui bouge. Car, bien de clébars ont déjà été abattus froidement devant leurs portes, et emportés vers une destination inconnue.

Même ceux régulièrement vaccinés, avec un collier au cou, n’y ont échappé. Hélas, cher cousin, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, notre esclave samo n’a pas encore fini de vider toutes ses larmes que, du côté de Kaar-paala, on salue bruyamment la chute du prix de cette chair... si rare et tant prisée. Alors, un chien prévenu en vaut deux aussi à Simonville.

Qui, cher Wambi, sale affaire à Zoungranetenga.
Que s’est-il réellement passé dans la procédure de passation du marché pour la restauration des malades et du personnel du Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo ? Jusqu’à l’heure où tu me lis, le mystère reste entier dans cette affaire, où semblent se mêler vol et tripatouillage de dossiers de soumissions et concurrence déloyale. Lis plutôt ce recours préalable de la directrice de l’entreprise initialement attributaire dudit marché ; recours adressé au président de la Commission du règlement amiable des litiges (CRAL) :

Monsieur le Président,

Je viens par la présente vous saisir à l’effet de voir trouvée une solution dans le litige qui m’oppose au Centre hospitalier régional de Tenkodogo. En effet, suite à l’appel d’offres n°2010-01/MS/SG/CHR-TNK/CAM du 22/01/2010, portant restauration de malades et du personnel de garde Pièce 1 : Quotidien d’information de la Direction générale des marchés publics du Burkina n°229 du 03 février 2010, j’ai été attributaire dudit marché (Pièce 2).

Toutefois, à ma grande surprise, j’ai appris que ledit marché a, par la suite, fait l’objet d’une seconde attribution à un autre concurrent de la place, en l’occurrence la SOGAR NET, qui a même commencé l’exécution des prestations de restauration sur le terrain. Mes diligences m’ont permis de découvrir en effet que le retrait du marché à mon détriment a été fondé sur le fait que mon dossier de soumission n’était pas complet, chose qui semble inimaginable, dans la mesure où aucun dossier incomplet ne peut être retenu et faire l’objet de participation au cours de la séance de dépouillement, qui s’est tenue le 03 mars 2010. Il est tout simplement écarté.

Par la suite, la gendarmerie a permis de déceler le pourquoi du prétexte de dossier incomplet de soumission, dans la mesure où un agent, répondant au nom de Jean Claude Yaméogo, relevant de la structure bénéficiaire de la prestation de la restauration, à savoir le Centre hospitalier régional de Tenkodogo, a avoué avoir soutiré des éléments de mon dossier sur instruction de la concurrente ci-dessus citée.

En conséquence, ayant utilement compté sur ce marché qui m’était attribué, je me vois aujourd’hui supporter des charges liées aux marchés publics tels que la caution et le préfinancement bancaires, les frais de dossier de soumission, les examens médicaux exigés dans le présent appel d’offre, entre autres, alors que celui-ci, qui m’était initialement attribué, m’a par la suite été retiré au profit d’un concurrent.

Cette situation me pose un énorme préjudice tant économique, financier que moral. Ainsi, dans le dessein de rentrer en possession de mes droits, je vous saisis afin que le marché qui m’a été attribué le soit effectivement selon les résultats parus dans le quotidien d’information et portés à la connaissance du public ou, à défaut, une indemnisation intégrale d’un montant de cinquante- trois millions neuf cent quatre-vingt neuf mille cinq cent soixante-dix sept (53 989 577) francs CFA. Convaincue de votre prompte réaction, le vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma parfaite considération.

Madame Emiliane Nana
Directrice générale

Hélas, cher Wambi, ainsi va le monde des affaires, où des Burkinabè des plus insoupçonnables ont fait le deuil sur la vertu, pour quelques maigres billets de francs CFA. Osons seulement espérer que la plaignante rentrera dans ses droits et que les artisans de cette sombre affaire seront sanctionnés à la hauteur de leur forfait. En attendant, que retenir de l’actualité politique nationale.

sauf qu’elle reste dominée par la fatwa du Conseil constitutionnel qui frappe le député Mihyemba Louis Armand Ouali ? Aussi dois-je te rappeler que l’élu du Sud-Ouest siégeait, depuis 2007, à l’Assemblée nationale sous la bannière du Rassemblement pour le développement du Burkina (RDB). Mais vint 2010 où l’honorable député choisit de changer de cap, abandonnant ainsi le parti de la mouvance présidentielle pour faire les beaux jours de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le dernier-né de l’opposition, dont le président n’est autre que Zéphirin Diabré.

Il n’en fallut pas plus pour que la présidence de l’auguste Assemblée en soit saisie, parce que son acte fut considéré comme du nomadisme politique, condamné par la loi constitutionnelle n°015-2009/AN, portant modification de la Constitution. Saisi à son tour, le Conseil constitutionnel fera appliquer la loi, déclarant ainsi Mihyemba Louis Armand déchu de son mandat. Décision contestée par l’honorable député et son avocat, Me Prosper Farama ; et naquit alors l’affaire Ouali, qui défraie la chronique.

Pour ton éclairage personnel, cher cousin, voici la loi en question.
Loi constitutionnelle n°015-2009/AN,
portant modification de la Constitution

Vu la Constitution ;
Vu la résolution N°001-2007/An du 04 juin 2007, portant validation du mandat des députés ; A délibéré en sa séance du 30 avril 2009 et adopté la loi dont la teneur suit : Article 1 : La Constitution est modifiée ainsi qu’il suit :
Article 85 :
Au lieu de :
Tout mandat impératif est nul. Tous les députés ont voix délibérative. Le droit de vote des députés est personnel. Cependant, la délégation de vote est permise lorsque l’absence du député est justifiée. Nul ne peut valablement recevoir pour un scrutin donné plus d’une délégation de vote.

Lire :
Tout mandat impératif est nul. Toutefois, tout député qui démissionne librement de son parti ou de sa formation politique en cours de législature est de droit déchu de son mandat et remplacé par un suppléant. Tout les députés ont voie délibérative. Le droit de vote des députés est personnel. Cependant, la délégation de vote est permise lorsque l’absence du député est justifiée. Nul ne peut valablement recevoir pour un scrutin donné plus d’une délégation de vote.

Article 152 :
Au lieu de :
Le Conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière constitutionnelle et électorale. Il est chargé de statuer sur la constitutionnalité des lois, des ordonnances, ainsi que la conformité des traités et accords internationaux avec la Constitution. Il interprète les dispositions de la Constitution. Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles, législatives, et est juge du contentieux électoral. Il proclame les résultats définitifs des élections présidentielles, législatives et locales. Le contrôle de la régularité et la transparence des élections locales relève de la compétence des tribunaux administratifs.

Lire :

Le Conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière constitutionnelle et électorale. Il est chargé de statuer sur la constitutionnalité des lois, des ordonnances, ainsi que la conformité des traités et accords internationaux avec la Constitution. Il interprète les dispositions de la Constitution. Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles, législatives, et est juge du contentieux électoral. Il proclame les résultats définitifs du référendum, des élections présidentielles et législatives. Le contrôle de la régularité et de la transparence des élections locales relève de la compétence des tribunaux administratifs. La proclamation des résultats définitifs de ces élections relève de la compétence du Conseil d’Etat.

Article 2 :

La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, sera exécutée comme loi de l’Etat. Ainsi fait et délibéré en séance publique à Ouagadougou, le 30 avril 2009

Le président
Roch Marc Christian Kaboré
Le secrétaire de séance
Achille Marie Joseph Tapsoba

Voilà sans nul doute, cher cousin, un feuilleton qui va tenir en haleine la classe politique, à quelques mois de la présidentielle du 21 novembre, et qui pourrait réveiller bien d’autres dossiers pendants tant devant l’Assemblée nationale que le Conseil constitutionnel.

En attendant, voyons très rapidement ce que nous a réservé cette semaine Tipoko l’Intrigante :

- Depuis le 14 juin, celui-là qui n’y était plus retourné depuis 6 ans, séjourne en terre d’Eburnie : Me Hermann Yaméogo, en effet, est actuellement en visite privée en Côte d’Ivoire, pays qu’il a quitté depuis 2004, avec tous les remous que cela avait alors suscités à l’époque ; il avait, on s’en souvient, été accusé de vouloir déstabiliser son pays avec l’aide de l’extérieur ; son cousin Noël Yaméogo avait goûté aux “délices” de la Sûreté, etc.

Six ans donc après, le chantre du “tékré”, ou, si vous préférez, de la démocratie consensuelle, est retourné sur les terres d’Houphouët-Boigny, ou de Gbagbo – c’est selon – pour, imagine-t-on aisément, rencontrer non seulement ses parents y résidant, mais probablement aussi les militants de son parti ainsi que certains hommes politiques ivoiriens. Peut-être en saurons-nous davantage à son retour dans les prochains jours.

- Depuis quelques mois, l’atmosphère serait pesante (de nouveau ?) à la CARFO, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires. A l’origine, des tracts, forcément nauséabonds comme sait l’être ce genre de littérature souterraine, qui circulent sous le manteau et qui s’en prennent à la gestion et à la vie privée du Directeur général, Olivier Sawadogo. Hélas, s’attaquer à des snippers de ce type revient souvent à lutter contre des moulins à vent, et l’on se demande si ce n’est justement pas ce que fait la direction. Car, les unes après les autres, des fournées entières de travailleurs sont régulièrement convoquées à la gendarmerie par la maréchaussée, qui espère ainsi obtenir des aveux.

Ce fut le cas le 6 mars 2010, ensuite le 29 mars, puis le 17 mai. Au total, sur la centaine d’agents de la Caisse, une bonne quinzaine, suspectés d’être les auteurs et/ou les receleurs des méchancetés, seraient déjà passés entre les griffes des pandores sans qu’on ne sache si cela a produit les résultats escomptés. Une chose est sûre par contre, cette ambiance d’inquisition ne va pas améliorer le climat social au sein de l’établissement, et on se demande si certains ne gagneraient pas à se remettre en cause et à changer de méthodes nonobstant les soutiens de haut placés qu’ils se vanteraient d’avoir.

- Le Tout-Silly, dans la province de la Sissili, est en deuil ; cela, par suite du décès de son chef coutumier le 8 juin dernier. Né vers 1918, ce patriarche de plus de 90 ans, du nom de Téby Bénao, dit “Naffaire”, était également le chef et le doyen d’une des puissantes confréries de chasseurs du pays nuni. Des chasseurs, venus de différentes localités de la Sissili, du Sanguié, des Balé et du Ziro, ont accompli le rituel marquant la fin de tout grand chasseur avant de rejoindre les ancêtres. Le chef coutumier de Silly a dirigé, pendant 60 ans (1943-2003), le groupe de musique classique funéraire, et laisse ainsi quelques chansons à la postérité nuna. Son corps a été descendu dans sa dernière demeure au rythme des tam-tams et des flûtes.

Ses neveux et nièces venus de Ouagadougou n’ont pu s’empêcher d’esquisser des pas de danse en rappel des chansons de masques portés par leur défunt oncle, peu après son enterrement. Le chef coutumier partant de Silly est entré dans l’histoire de son village, en faisant supprimer deux actes traditionnels datant des périodes très lointaines et auxquels personne n’osait s’attaquer : il s’agit, par exemple, du couvre-feu imposé à la fin des funérailles d’un vieux, que celui qui l’enfreignait était immédiatement abattu par les hommes qui accomplissaient ce rituel nocturne.

Intronisé chef coutumier de Silly le 5 juin 2003, il était sur le point de revoir à la baisse la dote. Un bélier pourrait être accepté en remplacement du bœuf, jusqu’à présent obligatoire ; car, comme il était devenu de plus en plus difficile pour les jeunes de se procurer le bœuf, l’exil en Côte d’Ivoire avec l’épouse était la solution si on ne voulait pas se voir déposséder de sa femme. La mort l’a fauché en pleine révolution, laissant derrière lui 2 veuves et 22 enfants. Paix à son âme au royaume des ancêtres !

- Débutée le vendredi 09 juin 2010, l’importante opération d’établissement de cartes nationales d’identité burkinabè dans les villages, départements et provinces de Ouahigouya connaîtra son apothéose ce samedi 19 juin au secteur n° 2 de la cité de Naaba Kango. Cette opération concerne plus de 5000 personnes, issues de couches défavorisées, notamment les handicapés et les femmes. Initiée et entièrement financée par Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA, cette noble action doit être saluée et encouragée à sa juste valeur. Vivement que la classe politique, toutes tendances confondues, lui emboîte ce pas.

- Cela fait dix ans (14 juin 2000, 14 juin 2010) que le Balkoui Naaba Gnimbolbo quittait ce bas-monde pour le repos éternel. A l’occasion du dixième anniversaire de son décès, ses proches, pour honorer sa mémoire, organisent une cérémonie de doua à Balkoui : elle aura lieu ce dimanche 20 juin autour de 10 heures. En rappel, le défunt fut le fondateur du Golf club de Ouagadougou.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé

l’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 18 juin 2010 à 09:51, par junoir En réponse à : Une lettre pour Laye : Un deal au CHR de Tenko

    je ne suis pas du tout étonné de ce qui ce passe au CHR de Tenkodogo, il faut ouvrir l’œil si non même si ton dossier est complet sa reste sans suite, Palm, koita et même le nouveau DG sont tous complice, comment on peut arrivé a soutiré les pièces de la bonne dame ? allez y comprendre

  • Le 18 juin 2010 à 11:28, par Bénéwindé En réponse à : Une lettre pour Laye : Un deal au CHR de Tenko

    AFFAIRE OUALI
    Justice à deux vitesses. Le même conseil constitutionnel avait dit de Blaise COMPAORE que les nouvelles dispostions de l’article 37 ne le concernaient pas car ayant été élu avant le vote de la loi limitant la durée et le nombre de mandat. Nous ne sommes pas spécialiste du Droit, mais la situation du député OUALI ressemble étrangement à celle de monsieur Blaise COMPAORE. Le regretté Cyrille GOUNGOUNGA avait dit, parlant du dossier Norbert que la justice était un rapport de force et que lui, il l’a su depuis son enfance.

  • Le 20 juin 2010 à 14:55, par rené adolphe En réponse à : Une lettre pour Laye : Un deal au CHR de Tenko

    je suis de l’opposition ; bienvenue à Ouali mais il devait démissionner de lui-même au lieu d’attendre d’être renvoyé. C’était la solution la plus logique vis-à-vis des gens qui l’ont élu.

  • Le 1er juillet 2010 à 14:12 En réponse à : Une lettre pour Laye : Un deal au CHR de Tenko

    c’est bien de lutter contre la divagation des chiens ds la ville de ouaga mais l’abattage aveugle de tous les chiens vus déhors va créer un autre problème qu’est l’insécurité. Il serait souhaitable que ces policiers qui s’adonne à coeur joie à cette nouvelle tache ne se contentent pas seulement de faire ça,de s’arrêter aux feux ou autres mais aussi d’assurer la quiétude des habitants de cette ville jusqu’aux "bas quartiers"

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