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Echos de Sya : Port sec de Bobo-Dioulasso : Les usagers se font attendre

Publié le vendredi 21 mai 2010 à 03h38min

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La gare routière internationale (Bobo Inter), communément appelée port sec a été conçue comme une infrastructure moderne et multimodale de traitement du fret national et sous-régional. On s’attendait à ce que les opérateurs économiques, qui ont salué la construction d’une telle infrastructure, prennent d’assaut le joyau, mais que nenni !

Sa mise en exploitation en début 2010 avait été suivie de la décongestion du centre ville par les camions poids lourds, au grand soulagement des Bobolais. Décongestion qui semblait être le signe du transfert des activités sur le nouveau site. En réalité, les camionneurs n’ont pas changé d’habitude. Ils continuent de faire leurs chargements au centre ville et de stationner devant l’ancienne cour de la douane Bobo-gare, en pleine ville et dont les services ont emménagé au Port sec.

Du coup, beaucoup s’interrogent sur l’utilité de Bobo Inter pour les transporteurs. Problèmes d’adaptation aux besoins réels, manque d’information des usagers potentiels, ou difficiles conditions d’accessibilité au port sec ? La sous-exploitation de la nouvelle gare s’explique difficilement et la situation inquiète ses premiers responsables.


Des classes à effectifs pléthoriques

Dans une des écoles périphériques de la commune de Bobo-Dioulasso, nous avons été témoins d’une classe avec plus de 240 élèves. Ces derniers n’avaient pas d’espace pour circuler, tassés comme des essaims d’abeilles. Pour rejoindre leur place, ils sont obligés de monter sur les tables- bancs, avec les risques d’accidents que cela comporte.

Que peut apprendre un élève dans ces conditions quel que soit la volonté du maître ? Dans ce genre de situation, il s’agit purement et simplement d’une garderie populaire et non d’une école où l’enfant doit être éduqué et enseigné pour être un futur citoyen utile à lui-même et à la nation. Les autorités en charge de la scolarité des enfants dans la province devraient être plus regardants sur le recrutement scolaire, afin d’éviter les effectifs pléthoriques.


Plus de sachets plastiques à Bobo-Dioulasso

Du 17 au 24 mai 2010, l’Association Faso Dia des femmes expatriées et veuves du secteur n° 21 a entrepris le ramassage des sachets plastiques dans la commune de Bobo-Dioulasso. Pour mieux réussir leurs activités, elles ont tenu à rencontrer le maire Salia Sanou afin de lui faire le point des actions déjà menées et celles en cours. Outre le ramassage, elles vont procéder à la sensibilisation de la population et particulièrement les femmes qui utilisent les plus les sachets plastiques.


Dandé : L’inspection primaire décoiffée par le vent

Victime d’un vent violent le 7 mai 2010, le bâtiment abritant la Circonscription d’enseignement de base (CEB) de Dandé, a vu une bonne partie de sa toiture s’envoler. C’est au petit matin, alors que la pluie accompagnée de vent s’était estompée, que l’inspecteur et ses agents ont constaté les dégâts. Depuis la survenue du sinistre, les commentaires vont bon train à Dandé sur la qualité du bâtiment, inauguré seulement en octobre 2009.

Ce, d’autant qu’à ce que l’on dit, le contrôleur technique censé veiller sur la régularité des travaux, ne s’est présenté que deux fois sur le chantier : à l’implantation du bâtiment et à sa réception. De sources dignes de foi, il semblerait que faute de salaires, la plupart des ouvriers avaient déserté le chantier, laissant sur place seul un maçon et son apprenti qui se seraient transformés en charpentiers pour poser la toiture. Conséquence, le bâtiment n’a pas résisté aux premières pluies.


16e colonie de vacances du CERFI du 17 au 31 juillet 2010

Dans le cadre de ses activités de promotion de l’islam, le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) organise du 17 au 31 juillet prochain à Bobo-Dioulasso, la 16e édition des colonies de vacances. Ces colonies visent à regrouper les enfants (du CE1 à la 6e) dans l’enceinte du Complexe scolaire Alpha solidarité et à leur apporter une formation islamique.

En outre, il organise son premier séminaire de formation islamique 2010, sur des thèmes riches et variés, du 24 au 28 mai 2010. La section provinciale du Houet du CERFI initie par ailleurs une session d’initiation à la lecture du coran.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 21 mai 2010 à 12:58, par donmozoun En réponse à : Echos de Sya : Port sec de Bobo-Dioulasso : Les usagers se font attendre

    C’est domage que les journalistes qui ont été témoins de la classe avec 240 élèves n’aient pas publier de photos. J’éssaie un peu d’imaginer cette situation. J’espère qu’il n’y a pas érreur dans le chiffre. 140, c’est possible dans une classe mais 240 je doute un peu. C’est à croire qu’il n’y a pas de table bancs. selon la description, tous les élèves ont une place assise bien que très coincée. J’éssaie de caricaturer un peu. Si ce sont les tables bancs ordinaires qui peuvent prendre normalement 3, on peut s’amuser à en mettre 6 sur chaque car même si c’est une classe de CP, c’est pas possible d’en ^mettre plus par banc. donc ca revient à dire qu’il ya 40 tables bancs. Vu la superficie d’une salle normale de classe, il ya 4 rangées de 10 tables blancs chacune. ce qui veut dire que le maitre est coincé au tableau et doit faire des accrobaties pour acceder à la salle. Ca veut dire que les élèves ne peuvent pas tous écrire en même temps dans leurs cahiers car il faut une certaine position pour faire cet exercice. En clair je refuse de croire que cela soit possible bien que je n’ai pas la preuve. Pour moi, il y a erreur dans le chiffre avancé. aucun maitre ne peut gérer une salle de 240 enfants quel que soit sa bonne volonté et son dévouement au travail. Donc messieur les journalistes, publiez nous une photo ou donnez nous le nom de l’école pour que nous puission nous en rendre compte aussi. Quand j’imagine tout les discours à longueur de journée sur les efforts faits pour la construction des salles de classes et que dans la commune, il y ’ait ce problème, je voudrais bien m’en rendre compte s’il vous plaît.

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