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POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

Publié le vendredi 14 mai 2010 à 03h15min

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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) , créée le 1er mars 2010, a introduit le 9 mars 2010 un dossier complet de demande de reconnaissance auprès des services du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). Selon l’article 13 de la loi n°032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant charte des partis et formations politiques, dans un délai de 60 jours à compter de la date de dépôt, il doit être signifié soit le refus soit l’acceptation de la reconnaissance du parti. Mais selon un communiqué de presse qui nous est parvenu, le président de l’UPC, Zéphirin Diabré, indique que son parti, à la date du 13 mai 2010, n’a reçu ni refus ni acceptation de reconnaissance de son parti émanant du MATD.

Pourtant, à cette date, le délai de 60 jours est largement excédé. Zéphirin Diabré dit mettre cela au compte des "lenteurs administratives" et invite ses militants et sympathisants à la patience et au respect des prescriptions légales. Il remercie par ailleurs, au nom du Bureau politique national, les partis politiques qui se préoccupent de cette situation que vit l’UPC.


Prix des produits : attention à l’anarque !

La Ligue des consommateurs du Burkina invite ici les usagers des commerces à la vigilance, en ce qui concerne la concordance entre les prix appliqués aux clients à la caisse et ceux affichés sur les étiquettes.

"La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a maintes fois été saisie de pratiques condamnables en cours dans certaines structures de distribution de biens de consommation, qui sont contraires aux règles en matière de commerce. En effet, suite aux informations reçues, la LCB a procédé à des vérifications et a pu noter que dans lesdites structures, les prix appliqués aux clients à la caisse ne sont pas toujours ceux affichés sur les produits dans les rayons. Les clients sont dans ces cas obligés de payer les prix indiqués par les agents à la caisse malgré la non- concordance avec les prix figurant sur les étiquettes. La LCB rappelle que de telles pratiques, contraires aux règles commerciales, sont en fait une arnaque. Elle met en garde les structures de commerce contre de telles pratiques et invite tout consommateur se retrouvant dans une telle situation à :
- relever le prix affiché sur les étiquettes,
- noter le prix indiqué à la caisse,
- saisir immédiatement la LCB en appelant au 50 31 55 70. Un agent de la LCB fera le déplacement en compagnie de l’Inspection générale des affaires économiques pour les constats d’usage. De telles précautions sont nécessaires pour permettre de réprimer la structure contrevenante. C’est par votre vigilance et la dénonciation de telles pratiques que nous pourrions préserver et défendre les droits des consommateurs. LCB, consommons encore mieux !!! "


Fraude d’électricité : les précisions du GTPOB

Le Président du Groupement des Transformateurs des Produits Oléagineux du Burkina Faso (GTPOB), Mamadi Camara, dans une correspondance qui nous est parvenue, porte à la connaissance du public burkinabè et principalement à la presse, que seul un de ses membres est concerné par la malheureuse fraude liée à la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL). En effet, des individus auteurs de fraude d’électricité à travers la pose de compteurs électriques parallèles sont sous les verrous depuis la semaine dernière. Le Président du GTPOB déplore cette fraude, invite l’ensemble de ses membres à une saine pratique des affaires, à se démarquer de telles pratiques nuisibles à leur crédibilité, à celle du Groupement et à la filière produits oléagineux tout entière.


Prix Lorenzo Natali : journalistes à vos plumes !

La Commission européenne vient de lancer officiellement la 18e édition du Prix Lorenzo Natali. Il s’adresse aux journalistes engagés en faveur du développement, de la démocratie et des droits de l’homme et travaillant pour des médias en Afrique, en Asie, au Pacifique, en Amérique latine, aux Caraïbes, en Europe, au Maghreb et au Moyen-Orient. Pourront postuler les travaux journalistiques diffusés entre le 1er juillet 2009 et le 30 juin 2010. Un séjour à Bruxelles et soixante mille euros attendent les auteurs des meilleurs travaux. Les journalistes intéressés pourront s’inscrire et avoir plus d’informations sur le site www.prixnatali2010.eu


Dédougou : une grande marche pour soutenir... un marché !

Généralement, marche égale protestation. Mais les populations de Dédougou ont apporté une exception à ce principe. Première raison : le Conseil des ministres du 12 mai 2010 a rendu publique la réalisation du bitumage de la route Dédougou-Koudougou longue de 130 km, à exécuter dans un délai de 30 mois. Deuxième raison : l’une des deux sociétés chargées de réaliser l’ouvrage appartient à un homme qui a grandi dans la région et a déjà réalisé de nombreux ouvrages pour Dédougou. Il s’agit de Mahamadou Bonkoungou du groupe EBOMAF SA. Conséquence : une déferlante joyeuse dans les rues de Dédougou dans la nuit du 12 au 13 mai 2010. Tout ça c’est beau. Mais pourvu que le projet soit bien exécuté par les deux sociétés dans un délai bien respecté. Là, la joie sera à son comble !


Quatre questions sur les sinistrés à un ministre

Combien de parcelles ont-elles été attribuées à ce jour sur les sites de Yagma et Basséko et comment les maires d’arrondissements ont-ils été associés dans cette vaste opération ? Quelles sont les difficultés rencontrées par la commission chargée du relogement et quelles solutions le ministre Vincent Dabilgou a-t-il pu apporter ? Quel est le bilan de la distribution des matériaux de construction et du forfait en numéraire mis à la disposition des ménages relogés ? Cette opération pourra-t-elle prendre fin avant le début de la saison pluvieuse qui commence bientôt ? Voici les quatre questions auxquelles le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Vincent Dabilgou, devra répondre ce vendredi 14 mai 2010 devant l’Assemblée nationale à 16h. A noter que c’est le député Salifo Tiemtoré du groupe parlementaire CDP qui est l’auteur de ces questions.


Dictée radio 2010 : à vos stylos le 22 mai !

Pour la 9è fois, la dictée radiophonique, organisée par Radio Pulsar, se déroulera dans la salle "Petit Méliès" du Centre culturel français de Ouagadougou à 10 h le 22 mai 2010.


La fête du foot ce 15 mai à Manga

La capitale du Zoundwéogo, Manga sera en effervescence ce samedi 15 mai 2010. En effet, les fils et amis de cette région du Sud-Ouest s’y sont donné rendez-vous pour le lancement de la 2e édition de la coupe entreprise Soleil Levant dont le promoteur n’est autre que le PDG de ladite entreprise, Yacouba Kinda. Pour cette édition, 20 équipes du Centre-Sud s’affronteront en éliminatoires directes pour une finale prévue le samedi 5 juin prochain. Le maire de Manga, Jean-Claude Bouda, est le parrain de la compétition. Pour le promoteur, cette coupe a été initiée pour permettre aux jeunes de se frotter, se connaître pour le développement harmonieux du Zoundwéogo. Son souhait est que la population s’approprie la compétition pour le développement du football dans la région.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 14 mai 2010 à 13:05, par fidèle En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

    Communiqué du parti de Diabré sans humilité et qui pue la prétention

  • Le 14 mai 2010 à 14:35, par Benew En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

    "Marche pour soutenir un marché" ; vous y croyez ? C’est des gens montés par les politiciens pour redorer le blason du CDP et de son géniteur dans la région. sinon on se souvient de la lettre de protestation de la société civile et des mouvements de jeunes de cette localité qui s’étaient élevé contre ce qu’ils ont appélé d’arnaque et de promesses demagogiques du candidat Blaise par rapport au bitumage de la route Koudougou Dédougou. Une delagation du CDP a même été chassée par des jeunes de Dedougou alors qu’elle partait sensibiliser ces derniers sur la necessité de s’inscrire sur les listes electorales.

  • Le 14 mai 2010 à 16:36, par Paris Rawa En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

    1- Pour combattre les lenteurs administratives qui mettent notre pays en retard l’Assemblée nationale vote une loi pour fixer les limites administratives et voilà que des services du ministère de l’Administration territoriale n’en tiennent pas compte, et que les citoyens en sont toujours à faire contre mauvaise fortune bon cœur en s’exhortant mutuellement à la patience. Est-ce juste de se comporter comme si on était au-dessus de la loi, et ensuite d’espérer que les victimes fassent toujours preuves de patience ?

    2- Pourquoi ces services administratifs sont-ils si lents ? Le dossier est-il si compliqué à traiter ? Et même dans ce cas, pourquoi transgresser la loi en se dispensant de donner (à défaut de la réponse attendue) une explication ou une information sur le retard ? Que ce dossier concerne un parti politique ou apolitique, il s’agit tout simplement d’un traitement administratif ! Alors, qu’est-ce ne va pas ? Nous prétendons bien être dans un état de droit !

    3- Ce qui est grave, c’est qu’on imagine la galère que ça peut être pour le citoyen lambda, quand il a affaire à l’administration. Car si pour l’UPC qui jouit d’une certaine notoriété publique il y a un tel sans-gêne, qu’est-ce que ça sera pour le petit paysan venu du village pour solliciter le service public. Je me rappelle qu’au début de sa fonction le premier ministre actuel avait fait une déclaration fracassante contre ces lenteurs administratives qui encouragent la corruption et sont souvent d’ailleurs, une des techniques utilisées par les corrupteurs pour obliger les citoyens honnêtes à se plier à leurs vices et indélicatesses. Alors, le chef du gouvernement serait-il prêt à faire sanctionner (selon la loi), pour l’exemple, cette transgression flagrante d’une des lois importantes de la modernisation de l’État et de son administration ?

    - Une chose qui mine l’esprit de la grande majorité des Burkinabè et les exaspèrent, c’est le sentiment d’un système d’impunité qui se traduit par une tolérance à sens unique des transgressions de la loi et une propension, de plus en plus grande chez certaines personnes, à s’affranchir ou à tenter de s’affranchir, par tous les moyens, des limites fixées par la loi, qu’elles soient règlementaires ou mêmes constitutionnelles. De là se propage dans la population générale la tentation anarchisante, fossoyeuse de l’état de droit quand on la laisse faire.

  • Le 14 mai 2010 à 18:29, par rené En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

    Que veut dire ce communiqué du parti ? qu’on est posé, loin des trublions qui agitent la scène politique, qu’on est comme le Karatéka qui connaît sa puissance ? Qu’on ne va pas lancer nos troupes sur le terrain parce qu’on tarde à nous donner le récépissé ? Ce n’est pas politique, c’est du « m’as-tu vu »

    • Le 16 mai 2010 à 01:23, par wend waoga En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

      Bonjour ! Soit je suis bete au point de ne rien comprendre dans l’article sur l’UPC,soit des gens sont là avec le seul but de toujours dire du mal d’un comportement quoi qu’il soit ! Quelque chose me dit que si ce Parti avait lancé ses militants dans la rue,on crierait au fouteur de troubles ! Qu’est-ce que nous voulons au juste au Faso ? Je ne crois pas à la possibilité d’une stabilité dans ce pays,si des gens se payent le plaisir de remuer dans l’eau boueuse.Que le comportement de l’UPC soit du m’as-tu vu,où est le problème du moment où son choix meme stratégique augure une d’une accalmie,du moment où effectivement il n’y a pas de troubles ? C’est pas mieux que ceux qui disent "je transformerai le pays en paradis !",alors que le paradis en question n’existera que pour lui et ses entourages et donc,le peuple peut compter là-dessus et boire de l’eau ? Quand je pense que la plus part des internautes sont de la Diaspora dont beaucoup sont des étudiants,ce qui veut dire revenir occuper un poste dans le pays,celà me laisse perplexe quant à une relève qui donnera des lecons à ceux qui sont là aujourd’hui ! Meme quand on est du meme bord que ceux qui mettent des batons dans les roues de l’UPC actuellement,il y a quand-meme des choses plus intelligentes à sortir plutot que de dire certaines vomissures,tout de meme !Oh ! je sais que le jeu politique demande souvent des méthodes,meme des plus basses pour évincer son adversaire ! Le qualificatif de ces méthodes-là varie selon la situation dans laquelle elles sont employées.Nous,nous avons d’abord,bésoin de connaitre la nature réelle de ce que nous en faisons ! Et quelque chose me convainc que l’heure n’est pas à la destabilisation de n’importe quel autre,l’heure est à la récherche de potentialités ! Et celui à destabiliser,est celui qui se mettra entre ce but et nous ! Bon,beh !les gars,c’est ca aussi la vie ;il y a le reveur,il y a celui qui a la capacité de jugement,quant à la légitimité ou non de ses reves,et si légitime,il y a ceux qui peuvent se mettre en branle pour la promo ! Et etc.etc. Mais bon !...

    • Le 16 mai 2010 à 15:33, par wend waoga En réponse à : POT-POURRI : L’UPC attend toujours son récépissé

      Bonjour ! Soit je suis bete au point de ne rien comprendre dans l’article sur l’UPC,soit des gens sont là avec le seul but de toujours dire du mal d’un comportement quoi qu’il soit ! Quelque chose me dit que si ce Parti avait lancé ses militants dans la rue,on crierait au fouteur de troubles ! Qu’est-ce que nous voulons au juste au Faso ? Je ne crois pas à la possibilité d’une stabilité dans ce pays,si des gens se payent le plaisir de remuer dans l’eau boueuse.Que le comportement de l’UPC soit du m’as-tu vu,où est le problème du moment où son choix meme stratégique augure une d’une accalmie,du moment où effectivement il n’y a pas de troubles ? C’est pas mieux que ceux qui disent "je transformerai le pays en paradis !",alors que le paradis en question n’existera que pour lui et ses entourages et donc,le peuple peut compter là-dessus et boire de l’eau ? Quand je pense que la plus part des internautes sont de la Diaspora dont beaucoup sont des étudiants,ce qui veut dire revenir occuper un poste dans le pays,celà me laisse perplexe quant à une relève qui donnera des lecons à ceux qui sont là aujourd’hui ! Meme quand on est du meme bord que ceux qui mettent des batons dans les roues de l’UPC actuellement,il y a quand-meme des choses plus intelligentes à sortir plutot que de dire certaines vomissures,tout de meme !Oh ! je sais que le jeu politique demande souvent des méthodes,meme des plus basses pour évincer son adversaire ! Le qualificatif de ces méthodes-là varie selon la situation dans laquelle elles sont employées.Nous,nous avons d’abord,bésoin de connaitre la nature réelle de ce que nous en faisons ! Et quelque chose me convainc que l’heure n’est pas à la destabilisation de n’importe quel autre,l’heure est à la récherche de potentialités ! Et celui à destabiliser,est celui qui se mettra entre ce but et nous ! Bon,beh !les gars,c’est ca aussi la vie ;il y a le reveur,il y a celui qui a la capacité de jugement,quant à la légitimité ou non de ses reves,et si légitime,il y a ceux qui peuvent se mettre en branle pour la promo ! Et etc.etc. Mais bon !...

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