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Une lettre pour Laye : Vendredi noir pour Laye

Publié le vendredi 14 mai 2010 à 03h15min

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Cher Wambi,
Que de peine pour te coucher les présentes lignes ! La triste nouvelle a, certainement, déjà franchi le seuil de Laye, telle une traînée de poudre en cette année de détresse 2010. Hélas, après son fondateur Martial Ouédraogo le 10 avril dernier, la mort, l’invisible visiteuse, vient, une nouvelle fois, de frapper dans les rangs de l’Observateur paalga ce mardi 11 mai, emportant cette plume qui, depuis des lustres, vous faisait vivre et revivre les nouvelles de la cité tous les vendredis.

Il s’appelait Edmond Nana, Passek Taalé pour ses amis et camarades de Laye qui l’ont adopté depuis sa tendre enfance alors qu’il y fréquentait l’école primaire sous l’aile protectrice de son aîné, et dont la gratitude s’est traduite plus tard par cette rubrique fétiche, Une Lettre pour Laye, qui nous lie à jamais.
Ainsi va la vie, disait-il.
Je comprends la douleur qui est la vôtre depuis son départ pour le royaume du silence à seulement 66 ans, mais qu’y pouvions-nous quand on sait Bon Dieu maître suprême et éternel du destin de tout être ? Bref, cher cousin, Edmond Nana s’en est ainsi allé quasiment un mois jour pour jour après Martial Ouédraogo ; à un mois de la Coupe du monde de football dont on se souviendra qu’il fut le premier journaliste burkinabè à en avoir assuré la couverture médiatique en 1974 en République fédérale d’Allemagne ; et à deux semaines du marathon international Ouaga-Laye.

Au moment où il part pour le royaume des ancêtres, la quarantaine de kilomètres qui vous sépare de la capitale ne devant pas constituer un handicap pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient assister à ses obsèques, prévus pour ce vendredi 14 mai, je m’en voudrais de ne pas vous communiquer le programme y relatif. 8h 00 : levée du corps à son domicile de Kamboinsin au secteur 1 ; 9h 00 : célébration religieuse en la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, suivie de l’inhumation au cimetière municipal. En attendant, et avant de te donner les nouvelles de la cité, cher cousin, telle une épidémie qui ne choisit point ses cibles, la mort s’est invitée cette fois-ci dans le monde de la culture et des affaires.

Je m’en vais ainsi t’annoncer le décès de Tampouré Issa Kaboré, dit « Pivot » le 09 mai 2010 à Ouagadougou à l’âge de 68 ans. « Pivot », cet humoriste hors-pair qui, pendant des décennies, se sera illustré aux côtés de feu le Larlé Naaba n à travers ses célèbres, contes du mardi. Il a été inhumé le lundi 10 mai dans son Nabadgo natal dans le Boulkiemdé une province qui pleure depuis le samedi 8 mai la disparition de l’opérateur économique Jean Tarin Yaméogo, rappelé, lui, à Dieu à 74 ans. Nous ne sommes qu’à la moitié de l’année 2010, cher cousin, et espérons que là s’arrêtera la lithanie des morts.

Oui, cher cousin, un adage bien de chez nous nous enseigne qu’on ne saurait marcher deux fois sur les bijoux familiaux d’un aveugle. Tirant donc leçon des conséquences du déluge du 1er septembre 2009 au Burkina Faso, et principalement dans notre capitale, nombreux sont ceux qui, déjà, tirent la sonnette d’alarme. Mais d’autres aussi, tel le député Salifo Tiemtoré, veulent que toute la lumière sur cette catastrophe soit faite. Ce sera l’objet d’une question orale suivie de débats, ce vendredi 14 mai à partir de 16 heures devant l’Assemblée nationale, et dont je t’en donne déjà un avant-goût :

“A Monsieur le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme
Les pluies diluviennes du 1er septembre 2009, qui ont durement frappé la ville de Ouagadougou, ont détruit quelque 32 000 maisons d’habitation et fait plus de 150 000 sinistrés. C’est avec diligence et grande sérénité que les responsables à tous les niveaux de l’administration ont géré cette catastrophe. Les ouvrages routiers et hydrauliques ont été réhabilités et des parcelles dégagées sur les trames d’accueil de Basséko et Yagma. La gestion globale de cette catastrophe a été des plus transparentes, mais au stade actuel du processus d’attribution des parcelles (qui est en voie d’achèvement) aux fins de relogement, il subsiste des problèmes liés à la distribution du matériel de construction, d’une valeur de 280 000 FCFA, et à l’octroi de la somme de 50 000 FCFA pour la réinstallation des sinistrés.

1. Monsieur le Ministre, combien de parcelles on été attribuées à ce jour sur chacun des deux sites (Yagma et Basséko) et comment les maires d’arrondissement ont-ils été associés à cette vaste opération ?

2. Quelles sont les difficultés rencontrées par la commission chargée du relogement et du forfait en numéraire mis à la disposition des ménages relogés ?

3. Pouvez-vous nous faire un bilan de la distribution des matériaux de construction et du forfait en numéraires mis à la disposition des ménages relogés ?

4. Enfin, monsieur le Ministre, pensez-vous que cette opération pourra prendre fin avant le début de la saison pluvieuse, qui commence bientôt ?” Député Salifo Tiemtoré

Depuis l’expiration du délais requis par la loi pour la délivrance d’un récépissé de reconnaissance par le ministère de l’Administration territoriale burkinabè, l’Union pour le progrès et le changement commence à donner de la voix. D’où cette adresse à ses militants, sympathisants et à l’opinion nationale et internationale :

“ Vous vous souviendrez que notre parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a été créé à l’issu d’un Congrès constitutif le 1er mars 2010. En vue de satisfaire aux obligations légales, notamment l’article 12 de la Loi n°032–2001/AN du 29 novembre 2001, portant charte et formation politiques, et de pouvoir mener ses activités, notre parti a introduit, le mardi 9 mars 2010, un dossier complet de demande de reconnaissance auprès des services du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD).

Depuis lors, notre parti est resté dans l’attente d’une réponse officielle du MATD, en gardant à l’esprit les termes de l’article 13 de la loi citée ci-dessus, qui dispose que : « Dans un délai n’excédant pas soixante jours pour compter de la date du dépôt, le ministre chargé des libertés publiques statue sous forme d’arrêté de reconnaissance du parti ou de la formation politique… En cas de refus de délivrance de l’arrêté de reconnaissance, une lettre motivée est adressée aux intéressés dans les mêmes délais ».

Le bureau politique national (BPN) informe les militants et sympathisants ainsi que l’opinion publique nationale et internationale qu’à ce jour, notre parti n’a reçu aucun courrier du MATD tendant à accorder le récépissé ou à le refuser. Comme tout le monde peut le constater, le délai de soixante (60) jours prescrits par la loi est dépassé. Notre parti met ce retard sur le compte des lenteurs administratives. Soucieux de demeurer strictement dans le cadre des lois de la république, notre parti continuera d’attendre la réaction du MATD.

Le Bureau politique national remercie les partis politiques qui n’ont cessé de s’enquérir de l’état d’avancement du dossier et de marquer ainsi leur solidarité avec l’UPC. Il tient aussi à saluer l’intérêt soutenu et la patience des militants et sympathisants du parti. Comme eux, il espère obtenir le récépissé. Mais il leur demande de toujours garder patience, de continuer de se conformer aux prescriptions de la loi. Le Bureau politique national leur assure que, le moment venu, il portera à leur connaissance les informations appropriées.

Démocratie – Travail – Solidarité

Fait à Ouagadougou, le jeudi 13 mai 2010

Pour le Bureau politique national
Le Président
Zéphirin Diabré

Cher Wambi, la résolution de la crise ivoirienne, en dépit des multiples accords signés à travers le monde, et principalement de Ouagadougou, demeure une épine au pied du facilitateur, Blaise Compaoré, que son expertise est sollicitée au Bénin voisin, en prélude à la présidentielle de 2011. La preuve, c’est cette visite inopinée du président Thomas Yayi Boni chez l’enfant terrible de Ziniaré le samedi 08 mai, accompagné de son homologue togolais, Faure Gnassingbé.

Une visite voulue des plus secrètes, vu que les hommes des médias n’étaient point les bienvenus à l’aéroport international de Ouagadougou, ni au palais de Kosyam. Mais de sources dignes de foi, Thomas Yayi Boni serait venu supplier son homologue burkinabè de l’aider à écarter de la course au scrutin de 2011 le candidat jugé le plus dangereux qui pourrait écourter sa carrière présidentielle, à savoir Abdoulaye Bio Tchané, ancien ministre de l’Economie et des Finances de Mathieu Kérékou, et patron de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) depuis janvier 2008.

Le vœu le plus ardent de Thomas Yayi Boni, à ce qu’on dit dans les coulisses, serait qu’on trouve le moyen d’extirper son illustre rival de la BOAD afin d’anéantir ses chances de succès. Mission difficile, voire impossible, de l’avis de Blaise Compaoré et de Laurent Koudou Gbagbo, qui ne voient le moindre reproche à faire au grand argentier de l’Afrique de l’Ouest. Yayi Boni serait donc venu prêcher dans le désert burkinabè ? En tous les cas, la brièveté de son escapade ouagalaise ce 08 mai reste des plus éloquentes.

Elu en 2006, alors que lui aussi présidait aux destinées de la même BOAD, avec quelque 74% des suffrages, le dernier successeur de Mathieu Kérékou, de l’avis des observateurs de la scène béninoise, aurait vendangé son capital de confiance en moins d’un mandat ; d’où la peur panique qui règne aujourd’hui sur le palais de Cotonou. Mais, même si d’aventure Abdoulaye Bio Tehané venait, par miracle, à être écarté de la course à la présidentielle, Yayi Boni aurait en face de lui un autre gourou du landerneau politique béninois, Me Adrien Houngbedji, soutenu par « L’Union fait la Nation”, la coalition de l’opposition. Alors, qui donc pour sauver l’apôtre Thomas Yayi Boni des eaux tumultueuses de l’Atlantique ?

Oui, cher cousin, la randonnée burkinabè des présidents Thomas Yayi Boni et Faure Gnassingbé aura laissé un arrière-goût amer à la forte communauté togolaise vivant sur les rives du Kadiogo. Habituée depuis des lustres aux largesses de leur président à chacune de ses virées au Faso, c’est fort logiquement qu’elle se déploya telle une pieuvre devant le salon d’honneur de l’aéroport international de Ouagadougou–Tamsê, dans l’espoir de cette traditionnelle et généreuse pluie des feuilles de CFA. En vain ; ce samedi 08 mai, aucune goutte n’est venue étancher la soif des compatriotes de Faure Gnassingbé, contraints ainsi de replier la queue entre les pattes, essuyant au passage les quolibets des badauds.

Si l’on peut comprendre la colère et la déception qui se lisaient sur les visages, l’on ne saurait à contrario justifier les malédictions qui s’abattaient sur l’avion présidentiel à son décollage. Qu’en dire, cher cousin ? Sinon qu’après une telle marque d’ingratitude, le jeune président togolais aura appris à ses dépens qu’il vaut mieux apprendre à ses compatriotes au Burkina à pêcher que de leur donner constamment le poisson ; surtout que l’élection présidentielle de mars 2010 appartient déjà au passé.

Cher Wambi, si toi, tu ne connais pas Zecco, tel n’est certainement pas le cas de ton oncle Gomkoudougou, qui faisait dans le commerce de l’igname et partait s’approvisionner en pays gourounsi, à Pô précisément. Zecco, 10 000 habitants, est en effet à 50 kilomètres de la ville naguère qualifiée de « bastion de la Révolution ». Sur initiative de son maire, Alphonse Sia, la commune rurale, pardon, émergente, de Zecco a accueilli, les 8 et 9 mai 2010, une équipe de l’Office national d’identification (ONI). Le séjour a été bien profitable aux habitants de la localité, puisqu’il a permis d’établir 500 cartes nationales d’identité.

Mieux, pour promouvoir la citoyenneté dans sa commune, l’édile a travaillé étroitement avec la préfecture à l’établissement d’actes de naissance et de jugements supplétifs en tenant lieu pour près de 3000 personnes. Sachant que la conception de ces actes constitue souvent une grande préoccupation pour les populations des communes surtout naissantes, on peut aisément imaginer leur soulagement, elles qui, par ailleurs, se sont mobilisées pour se faire recenser sur les listes électorales avec un taux de 76,5%. Des listes électorales, on en reparlera, mais, en attendant, voyons ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) connaît depuis quelques années un dynamisme nouveau, au grand bonheur de ses pensionnés. En effet, après les signatures avec plusieurs banques de la place pour une bancarisation des pensions servies, le patron de la CNSS, Innocent Coulidiaty, cet homme qui ne tarit point d’idées novatrices au grand bonheur des pensionnés, et son équipe ont décidé de payer, à titre exceptionnel, un mois de pension gratuit. Une manne financière qui tombe à pic quand on connaît les difficultés dans lesquelles végètent bon nombre d’entre eux.

Ce bonus, qui est servi depuis le lundi 10 mai dernier, concerne d’abord les bénéficiaires de pension directe liquidée en paiement au 31 décembre 2009 et uniquement au titre de la CNSS du Burkina, résidant ou non sur le territoire national. Cette libéralité intéresse également les bénéficiaires d’une pension de réversion (veuves, veufs, orphelins, ascendants) liquidée en paiement au 31 décembre au titre du régime de la CNSS du Burkina, résidant ou non sur le territoire national. C’est dire que les prestations payées par la CNSS du Burkina pour le compte d’un organisme de sécurité sociale ne sont pas visées par la présente délibération. Voilà une bonne bouffée d’oxygène pour nos pensionnés !

- Quelque six mois nous séparent encore des fêtes de fin d’année, mais, déjà, à l’Assemblée nationale, les travailleurs semblent aller en rangs dispersés sur les festivités. La pomme de discorde : l’arbre de Noël, une initiative de l’Amicale des femmes de l’Assemblée nationale, présidée par Mme Samaté Sako Maïmouna, actuellement convoité par la Mutuelle des travailleurs, pilotée par Romain Auguste Bambara. Mais jusqu’où ira-t-on dans cette bataille qui n’a pas encore fini de trahir les intentions réelles de ses instigateurs ?

- Une candidate au recrutement de deux agents de bureau à la mairie de Gourcy séjourne actuellement à la maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya. Elle aurait fait usage d’un faux diplôme du BEPC afin de prendre part à un test de recrutement. Après qu’elle a été déclarée admise provisoirement, une enquête de moralité a été commanditée pour s’assurer de la moralité des recrues et de la conformité des pièces exigées. Pour la candidate en question, il s’est avéré que le diplôme, qu’elle avait décroché à Titao session de 1999 était falsifié.

Après vérification, il a été établi que sur les procès-verbaux de la session 1999 de l’examen du BEPC, le nom de la fille ne figurait pas ; le numéro du diplôme qu’elle a présenté ne portait pas son nom sur le procès-verbal. Suite à un interrogatoire musclé à la gendarmerie de Gourcy, la postulante au test a fini par cracher le morceau. Elle a acquis le faux diplôme avec la complicité de deux individus à Ouagadougou. La gendarmerie a pu mettre la main sur les deux faussaires, qui se servaient d’ordinateur pour fabriquer de faux diplômes. Actuellement, ces deux prometteurs de la réussite à la courte échelle et leur cliente attendent que leur sort soit décidé par les autorités judiciaires.

- Une dotation de machettes, de marteaux, de tee-shirts et une somme d’argent à une quarantaine de villages de Gourcy par un homme politique, en la personne du député Tahéré Ouédraogo en ce début du mois de mai suscite des commentaires et interrogations diverses dans la cité de Naaba Yadéga. Chaque village aurait reçu 3 machettes, 2 marteaux, 1500 F et 3 tee-shirts. Quand on sait qu’à Gourcy, les camps opposés entre les frères ennemis du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont fait usage de machettes pour se régler les comptes, on comprend pourquoi cette dotation suscite des d’interprétations diverses. Plus inquiétant, environ une centaine de machettes, aurait été remise individuellement à des gens. La gendarmerie aurait ouvert une enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de ce don rocambolesque.

- Même si, en ce mois de mai, les rares pluies qui tombent sur Simonville ne sont que de moindre intensité, plus d’un usager de la circulation commence à s’inquiéter de l’exécution des travaux de réhabilitation de la sortie Ouest de notre capitale sur la nationale 1. A juste raison, au regard certainement de l’imminence de fortes précipitations et du retard accusé dans la construction du pont de Boulmiougou. A en croire certaines confidences, l’entreprise OK, très expérimentée en la matière, pourrait être appelée à la rescousse pour sauver ce qui peut encore l’être. Osons seulement espérer que Ouagadougou ne deviendra pas en cette saison pluvieuse une cité interdite à une partie non négligeable des Burkinabè. En tout cas, tentant est le défi à relever sur la nationale 1.

- Depuis quelques mois, une certaine panique gagne les travailleurs de la SN-SOSUCO. La cause à cela, les licenciements sont devenus légion selon des sources proches des travailleurs. Le tout nouveau directeur général de l’entreprise, en tout cas, au motif d’une certaine rigueur, ne se priverait pas de mettre certains travailleurs à la porte. En effet, depuis son arrivée il y a quelque 6 mois les travailleurs comptabilisent dans leurs rangs, 7 licenciements dont deux démissions considérées comme départs forcés. Depuis le 10 décembre 2009, la série noire, de l’avis des travailleurs aurait commencé, et le dernier licenciement en date remonterait au 23 avril 2010. Les raisons seraient diverses, allant de l’improductivité des victimes à des fautes professionnelles de l’avis du directeur. Cette fréquence des licenciements a fini par paniquer les travailleurs, qui voient comme une épée de Damoclès planer sur toutes leurs têtes.

- L’Association pour le développement du Kourittenga (ADK) est en pleins préparatifs du forum sur le développement de la province. Le point de ces préparatifs sera fait ce samedi 15 mai 2010 à 8h 30 mn au CBC. Les faits et filles du Kourittenga y sont vivement conviés. Au cours de cette assemblée générale, d’autres informations seront livrées.

- L’association “Culture, Tourisme et Développement agro-pastoral” (CTDAP) organise, ce samedi 15 mai à Bobo-Dioulasso, la 4e édition du festival des musiques nomades “Weltaarè”. La cérémonie d’ouverture aura lieu dans la matinée au ciné Sanyon. Elle sera suivie de la conférence sur le thème : “Elevage, foncier rural et protection de l’environnemlent” avec le Dr Ibrahim Aliou de l’APESS. La grande soirée musicale se tiendra cette année à la place de la mairie centrale de Bobo-Dioulasso. Comme quoi les nomades s’invitent en plein cœur de la ville de Sya.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 14 mai 2010 à 11:16 En réponse à : Une lettre pour Laye : Vendredi noir pour Laye

    Curieuse demarche que celle de Yayi Boni !!!!Venir negocier l’elimination (pas physique au moins) d’un potentiel candidat à la presidence du Benin !!!C’est quand meme decevant de la part d’un technocrate venu en politique avec l’espoir qu’il a suscité. Peut être avons nous été naifs de croire qu’en politique, on pouvait esperer voir des anges mener le bal. Mais j’en ai honte à sa place. Que Dieu nous en garde. AMEN.

    • Le 15 mai 2010 à 23:53 En réponse à : Une lettre pour Laye : Vendredi noir pour Laye

      Monsieur Zéphirin Diabré s’il est sincère devait savoir qu’il ne pourrait pas avoir avec ses copains un récipissé aussi rapidemant que les gens de l’ADF RDA. Qu’il sache que c’est un bon signe et celà le crédibilise vis à vis de l’opinion qui pensait qu’il était un pion de Blaise. Bravo et beaucoup de courage vas au bout de tes ambitions

  • Le 15 mai 2010 à 11:20 En réponse à : Une lettre pour Laye : Vendredi noir pour Laye

    Requiescat in Pace ! Ton fiston

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