Mais, avant, il tient, du jeudi 06 au 07 courant, ses journées de programmation, axées sur les systèmes de production agricole, en réponse aux changements climatiques. Tu le sais mieux que quiconque, cher cousin, l’autosuffisance tant souhaitée restera vaine tant que nous ne répondrons pas à ce questionnement qui s’impose aux quatre coins de la planète. Mais osons seulement espérer que Dame Pluie saura, elle aussi, jouer sa partition afin qu’au terme des quelque trois mois de labeur, le sourire soit au rendez-vous.

Si les braves paysans, disais-je, commencent donc à se retrousser les manches, les élèves du primaire et du secondaire, eux, s’apprêtent à affronter les examens de fin d’année. A l’évidence, chacun récoltera ce qu’il aura semé ; mais inutile de se voiler la face, la canicule et les délestages d’électricité pourraient influer sur le taux de succès vu qu’à l’approche des examens les élèves n’ont de recours que les lampadaires de nos rues et autres lieux publics pour réviser leurs leçons.

D’aucuns me diront que leurs camarades au village, en dépit de l’absence de l’éclairage public, tiennent rarement la queue du peloton ; mais imaginent-ils seulement les mille et une nuisances que subissent au quotidien leurs condisciples de la cité ? Pour ma part, je ne puis que souhaiter la réussite à tous les prétendants aux différents examens et concours de l’année 2010, qui débuteront au mois de juin.

Pour ta propre gouverne, cher cousin, et dans l’intérêt aussi de tes neveux qui brigueront les différentes épreuves, je t’en propose ci-après le calendrier détaillé, conformément à l’arrêté interministériel n°2010-016/MESSRS /MEBA du 04 février 2010 : Calendrier des examens et concours

BEPC : 3 juin ; CEP : 8 juin et BAC : 21 juin

 Certificat d’études primaires (CEP) et concours d’entrée en sixième (6e) des Lycées et Collèges : du 08 juin au 23 juillet 2010

 Examens professionnels (CEAP-CAP) : du 03 au 13 août 2010.
 Diplômes de fin d’études (DFE/ENEP) : du 14 au 24 juillet 2010
Epreuves écrites : 14 juillet 2010
Epreuves orales : du 20 au 23 juillet 2010

 Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) : du 3 au 16 juin 2010

Epreuves du 1er tour
Epreuves écrites : du 3 au 4 juin 2010
Epreuves orales : à partir du 5 juin 2010
Epreuve du 2nd tour
épreuves écrites : 14 juin 2010

 Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP)
Epreuves pratiques (BEP)
* BEP options géomètre – topographie, génie civil, travaux publics : à partir du 6 mai 2010
* BEP options électronique, électrotechnique, mécanique auto : du 6 au 21 mai 2010
* BEP option agricole : du 24 au 29 mai 2010
* BEP option carrières sanitaires et sociales : du 24 au 29 mai 2010
Epreuves écrites et pratiques (BEP)
* BEP options industrielles : du 2 au 18 juin 2010
* BEP options commerciales : du 2 au 12 juin 2010

 Certificat d’Aptitude professionnelle (CAP)
Epreuves écrites et pratiques des options industrielles du CAP : du 2 au 26 juin 2010
Epreuves écrites des options commerciales du CAP : du 22 juin au 1er juillet 2010
 Epreuves écrites du CAPES/CAPET : les 1er et 2 septembre 2010
 Epreuves pratiques du CAP-CEG, CAET, CAPES, CAPET et des reclassements en A1 et B1 des enseignants d’EPS : du 2 au 30 novembre 2010

Baccalauréat (BAC)
 Epreuves écrites du 1er tour : du 21 au 28 juin 2010
 Epreuves écrites du 2nd tour : du 2 au 3 juillet 2010
 Epreuves pratiques des séries E, F et Bac pro : à partir du 28 mai 2010
 Epreuves d’éducation physique et sportive (EPS) : à partir du 2 juin 2010
 Etude de cas en bureautique – secrétariat : du 17 au 19 juin 2010
 Soutenances de mémoires : du 10 au 12 juin 2010
 Fin de la session normale : 10 juillet 2010.

A huit mois de la présidentielle 2010, combien sont-ils, cher Wambi, les candidats déjà déclarés à la conquête du palais de Kosyam ? Tu n’en es certainement pas un, mais, citoyen burkinabè jouissant de ses droits civiques, rien ne t’empêche de t’intéresser à ceux-là qui souhaitent présider à nos destinées pour les cinq prochaines années.

En attendant d’en savoir davantage sur le sort qui sera réservé au fameux article 37, limitant pour l’instant à deux mandats de cinq ans chacun la durée au fauteuil présidentiel, et qui divise depuis la classe politique, sauf erreur ou omission, ils ne sont que quatre candidats pour l’instant à convoiter le “trône” occupé depuis 23 années par l’enfant terrible de Ziniaré :

ce sont Me Bénéwendé Stanislas Sankara de l’UNIR/PS ; Laurent Bado du PAREN ; Michel Norbert Tiendrébéogo du FFS, et l’indépendant Maxime Kaboré. S’il est un secret de polichinelle que bien d’autres candidatures viendront s’y ajouter, dont celle du champion du CDP, Blaise Compaoré naturellement, ils sont nombreux à se demander ce que nous réserve Zéphirin Diabré, baptisé à tort ou à raison Apôtre de l’alternance, après qu’il a porté sur les fonts baptismaux l’Union pour le progrès et le changement (UPC) en début mars. Osera-t-il franchir le Rubicon ou se contentera-t-il de faire rêver plus d’un ? Question à laquelle cet autre enfant terrible, mais de Gomboussougou celui-là,ne pourra répondre qu’après l’obtention du récépissé de reconnaissance de son parti après onction du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Quand on sait que l’UPC y a déposé son dossier le 9 mars, et que le ministère a 60 jours pour y donner suite, on peut croire qu’au cours de ce week-end le parti de Zeph sera officiellement reconnu. Mais étant donné aussi le calvaire qui fut celui de la Convention nationale pour le progrès du Burkina (CNPB) de Moussa Boly, il y a lieu de retenir son souffle. Car, sait-on jamais ! Pour sûr, l’éventuelle candidature d’un Zéphirin Diabré rehausserait le niveau des débats.

A jour J-2, ce n’est pas Tipoko l’Intrigante, dont je t’ouvre ci-après le carnet secret, qui te dira le contraire, cher Wambi :

 La date du 3e marathon Ouaga-Laye de l’Observateur paalga approche à grands pas, et le comité d’organisation est à pied-d’œuvre pour la réussite de l’événement. Le chemin qui mène à Laye, à moins d’un mois de la compétition, est presque balisé. Conférence de presse ; mission de travail du comité d’organisation ; mission de la police devant assurer la sécurité des marathoniens, etc., on peut dire que doucement mais sûrement la fête du 29 mai prochain promet d’être belle.

Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 14 mai, et le plateau artistique est déjà concocté : la commission “Animation” annonce Ahmed Smani, Sana Bob, Bonsa, Baz Bill, Josepha, Bamos Théo, Mariah Ouédraogo et Daizy Frank. Comme on le sait, les prix ont été revus à la hausse : le 1er au général (homme ou femme) recevra 1 million + une moto ; le 1er des Burkinabè aura aussi une moto, et la 1re femme, 150 000 FCFA. Autant dire que les principaux concernés , c’est-à-dire les athlètes, en auront pour leur compte.

 On en parle et on en reparle, l’établissement “populaire” des cartes nationales d’identité n’est pas que salutaire, il cause aussi des désagréments du fait que les délais préconisés pour leur retrait ne sont pas toujours respectés. A preuve, des inscrits du 05 février 2010 continuent jusqu’à présent de gravir les marches du stade municipal pour entrer en possession du précieux document. Messieurs de l’Office national d’identification, quel maillon de la chaîne est poussif ?

 Ce n’est pas qu’à Ouaga 2000 que s’organisent les rallyes motos des enfants des puissants de l’heure. Le phénomène est en train de se généraliser dans les autres secteurs de la capitale. En tout cas, au 17 (Pissy), des voix commencent à s’élever contre cette pratique, entretenue par des gosses dont le mérite est d’être nés de parents administrativement bien placés. Faut-il attendre que survienne le pire pour agir ? Courageusement, il faut vite arrêter le phénomène avant qu’il ne devienne une gangrène.

 Dans la perspective de la commémoration du 51e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, les fils et les filles de Koudougou (c’est là que se dérouleront les festivités) sont en train de mettre les petits plats dans les grands pour que l’accueil des hôtes soit à la hauteur de leur renommée. C’est ainsi que des rencontres tous azimuts sont organisées. Et, comme il ne faut pas que les gens soient logés à la belle étoile ou confinés dans leurs véhicules, un accent est mis dans la réalisation de nouvelles infrastructures immobilières.

Et c’est pour apporter sa pierre à l’édifice qu’Emmanuel Zongo, le patron entre autres du Splendid hôtel et des boulangeries Nabonswendé, est actuellement sur le chantier d’un grand hôtel, d’une capacité, a-t-il révélé, d’au moins 60 chambres. Ce qui l’amène à séjourner régulièrement dans la ville du premier président de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), qui est aussi la sienne. Et il aurait déjà une idée de ceux qui seront invités à son inauguration dans les tout prochains mois.

 Un hercule CI30 pour la Base 511 de l’Armée de l’air burkinabè ; le rêve est-il en train de se réaliser ? A en croire ceux qui gravitent autour de l’US-Africa Command supervisant Flintlock 2010 qu’abrite le Pays des hommes intègres depuis le 02 mai, et ce, jusqu’au 02 juin 2010, on peut y répondre par l’affirmative. A ce qu’on dit, en effet, le pays du drapeau à la bannière étoilée, qui pilote cette manœuvre multinationale contre les forces du mal, aurait décidé de nous léguer ce célèbre appareil tant rêvé depuis Lamizana.

Mais un fait est de l’acquérir, un autre est de pouvoir l’entretenir. Pour la petite histoire, c’est en 1951 que l’US-Air Force lança une demande d’avion de transport d’assaut doté de turbopropulseurs. En août 1954, le prototype de l’Hercule, le YF-130, effectue son premier vol. Il est alors propulsé par quatre turbopropulseurs T56-A-1 de 3 250 ch. Cet appareil se déclina sous de nombreuses versions, dont le C-130 1 équipé d’un radar météorologique et de quatre turbopropulseurs T56-A-1A de 37 500 ch. Si la rumeur venait à se confirmer, ce serait une difficulté de moins dans le transport de nos troupes.

 Attendu depuis des années, le délibéré du différend judiciaire entre GPL-service et le tandem Total-SONABHY est tombé le mercredi 05 mai dernier au Tribunal de grande instance de Ouaga. S’il est une satisfaction pour le promoteur de GPL-Service, Paul Sawadogo, c’est sans aucun doute la condamnation de Total et de SONABHY à lui verser solidairement 47 millions au titre du préjudice qu’il a subi. Une somme dérisoire au regard des 390 millions qu’il réclamait. D’où cette question : fera-t-il appel du jugement rendu ? Wait and see !

 Ambiance festive ce week-end à Poura, dans les Balé, qui commémore le cinquantenaire de son école ce samedi 08 mai. Placé sous la présidence du ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Marie Odile Bonkoungou, l’événement sera parrainé par le ministre délégué chargé des Collectivités territoriales, Toussaint Abel Coulibaly, et co-parrainé par le directeur général de la SONATUR, Araboury Barry. Last but not least, les nombreux invités y assisteront à la finale de la 3e édition de la coupe de football du maire de Poura, François Bognini. Rendez-vous à partir de 14 heures 30 ce même samedi sur le terrain communal de Poura. Parrain : Me Souleymane Assane Ouédraogo.

 A l’occasion de la journée de l’Europe, son ambassadeur, chef de délégation, Amas Tincani, et son épouse, Heidrun, donneront un cocktail ce vendredi 07 mai 2010 de 18 h 30 à 20 h 30 à leur résidence. Suivra, ce samedi 08 mai, la Foire de l’Europe au sein du lycée français Saint-Exupery à partir de 16 h 00.

 Nommé en février dernier, le tout nouveau ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat aurait déjà pris certains dossiers par “les cornes”. Dans la guéguerre entre brasseries et grossistes comme dans l’affaire BICIA-B, Léonce Koné se serait impliqué pour que des solutions acceptables soient trouvées. A cela s’ajoute une sortie internationale qui lui aura servi de baptême du feu : la rencontre des ministres du Commerce des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) avec la Commission de l’Union européenne dans la capitale malienne, Bamako, qui s’achève d’ailleurs aujourd’hui même, et au cours de laquelle il a défendu bec et ongles les dossiers de son pays.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga