Celui-ci sera conduit au commissariat central de police où, après vérification, il s’avèrera que le taxi et le véhicule volé se ressemblaient, car étant de même marque, mais ont des numéros de série et des plaques minéralogiques différents. L’accusateur s’est donc excusé auprès du pauvre chauffeur encore sous le choc de la fausse accusation. Mais la chose s’étant passée entre Gouin et Lobi, la parenté à plaisanterie a fini par prendre le dessus sur toute autre considération et les choses en sont restées là .

Bonne et prompte réaction du DR de l’ONEA

Dans cette même rubrique de la semaine dernière, nous évoquions une fuite d’eau qui a duré près de 2 ans. Le jour même, le jeudi 15 avril dernier, le nouveau directeur régional de l’ONEA qui a pris fonction quelques jours avant, est intervenu et la panne a été réparée. C’est donc l’occasion de saluer cette promptitude et aussi d’inviter l’ONEA à faire autant pour tous les autres cas de fuite d’eau dans la ville de Bobo- Dioulasso.

Cité administrative : les travaux vont bon train

Les travaux de construction de la cité administrative de Bobo-Dioulasso dont la pose de la première pierre est intervenue le 20 mars, dans la foulée du lancement des festivités du cinquantenaire de l’indépendance, ont effectivement démarré le 10 avril dernier. A ce jour, l’entreprise Faso Construction et Service (FCS) est à pied d’oeuvre pour l’implantation du bâtiment principal, un R+3 dont les travaux doivent prendre 8 mois. Cette cité, faut-il le rappeler, doit à terme, abriter l’essentiel des services administratifs de Bobo-Dioulasso.
*De l’espoir pour les déguerpis du village d’enfants SOS

Pour construire le village d’enfants SOS, 10 hectares de la zone non lotie du secteur n°17 ont été dégagés pour ériger cette infrastructure. 604 résidants (recensés) avaient été alors déguerpis manu militari sur instruction de l’ancien maire, Souleymane Sanou et leurs habitations démolies par un bulldozer.

C’était en 2007. Depuis, plus rien, en dépit des cris de détresse des victimes de ce déguerpissement. Certains résidants sous le choc de se voir subitement dans la rue auraient même perdu la vie. Les autres jusqu’alors, s’interrogeaient sur leur sort avec le nouveau maire qui a entrepris de lotir la zone non lotie.

Un espoir se dessine désormais. Mardi 20 avril dernier, le maire Sidi Sanogo a rencontré les déguerpis à qui il a exprimé son souhait de les prendre en compte dans le futur lotissement. Seulement chacun a été invité à faire une demande sur une fiche qu’il pourra se procurer à la mairie et qui lui donnera les mêmes chances que les autres résidants recensés, d’obtenir une parcelle. Une nouvelle qui a suscité une forte acclamation du public qui n’en demandait pas mieux.

Il mord le doigt de son oncle

La semaine dernière, une bagarre a éclaté entre un frère et une sœur au sein d’une famille installée à Sarfalao, secteur n°17 de Bobo-Dioulasso. Les esprits s’étant surchauffés, l’un des enfants (il aurait 19 ans) de la sœur en question a pris la défense de sa mère pour en découdre avec son oncle.

C’est ainsi qu’il va mordre cruellement le doigt de son adversaire jusqu’à en couper une partie qui, n’ayant pu se détacher, pendait. Devant cette horreur, les autres membres de la famille et les voisins, dépassés par les événements, vont s’empresser de conduire la victime au Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou où le morceau de doigt pendant a été amputé. Selon nos informations, la vie de l’oncle serait hors de danger .

Sidwaya