La bouffe et la boisson auraient été à ce rendez-vous auquel auraient participé des dizaines de convives. De l’avis de Kantigui, ne serait-ce que par décence, par compassion pour la famille éplorée, cet homme qui se dit messager de Dieu devait annuler cet anniversaire. Mais ce n’est pas étonnant. Le malheur des uns n’empêche absolument pas les autres d’être heureux. Kantigui profite de l’occasion pour rappeler aux usagers de la route qu’on ne traverse jamais même le plus petit village à vive allure.

La vitesse maximale en agglomération est de 40 km/h. Si cette norme avait été respectée, Kantigui parie que ce drame aurait peut-être été évité. Les uns et les autres doivent savoir que le piéton mérite respect et considération sur nos routes car il est toujours prioritaire une fois qu’il aborde la chaussée

Où trouver un million FCFA …

Kantigui a été outré d’apprendre que le Lycée professionnel de Ouahigouya (LPO) qui a obtenu un équipement de plus de 5 milliards depuis 2005 pour six filières, ne peut toujours pas le faire fonctionner. Ces filières de l’agro-alimentaire, mécanique-auto, structure métallique, génie civil et l’électricité attendraient depuis cinq ans la mise en marche de ces équipeents. Kantigui a appris que le problème serait lié à un manque de branchement électrique. Les responsables dudit établissement auraient en son temps, adressé une lettre à la SONABEL, la nationale d’électricité pour le branchement. Le devis de la SONABEL s’élèverait à un peu plus d’un million FCFA.

Ne pouvant pas payer la facture, les responsables du LPO aurait adressé la facture à la direction des affaires administratives et financières du ministère de l’Enseignement secondaire qui n’aurait pas réagi jusqu’à l’heure où nous tracions ces lignes. Alors, Kantigui se demande comment comprendre qu’on investisse à coup de milliards et qu’on soit incapable de trouver un million pour faire fonctionner ces équipements pendant qu’on parle de lutte contre le chômage et la pauvreté au Burkina.

Des sources bien introduites informent Kantigui qu’actuellement, les appareils se trouvent dans un état couvert de poussière et certains plafonds des bâtiments commencent à céder. A quand une réaction ?

Le véhicule du gouverneur du Centre-Sud en lambeaux

Le véhicule de fonction de marque Toyota, communément appelé véhicule de cérémonie du gouverneur de la région du Centre-Sud serait complètement hors d’usage. C’est la triste nouvelle parvenue à Kantigui ce week-end. En effet, selon les sources de Kantigui, c’est le 14 avril aux environs de 17 heures que le conducteur du gouverneur, seul à bord aurait fait un accident à Nassamba, situé à 4 kilomètres de Manga.

Le chauffeur qui avait conduit son patron à la salle de conférence de Nassamba où il présidait la 9ème session du Comité de suivi du programme d’appui à la lutte contre le SIDA dans les régions du Centre-Nord et du Centre-Sud repartait en ville pour une course. C’est donc à son retour, après avoir évité un usager de la route, qu’il aurait pris le décor. Transporté à l’hôpital, le conducteur serait hors de danger. Quant au véhicule, il serait complètement hors d’usage, a-t-on expliqué à Kantigui.

Des millions FCFA à gagner au poker

Le poker, vous connaissez ? Non ou pas grand-chose ! C’est un jeu de combinaisons qui se joue avec des cartes et des jetons représentant éventuellement de l’argent. Le but du jeu est de gagner les jetons des autres joueurs. Ce jeu que l’on connaissait dans les films western est en train d’être importé au pays des Hommes intègres, selon des sources bien introduites dans le milieu des « gourous ».

Dans une luxueuse villa de Ouaga 2000, des riches s’adonneraient à cœur joie à ce sport, les soirs venus. Des millions de francs CFA tomberaient dans les poches de quelques individus sans qu’aucun kopeck ne passe dans les caisses de l’Etat. Kantigui s’est laissé dire que ce jeu d’une extrême violence mentale serait le fait d’expatriés. Peu de nationaux oseraient se risquer dans ce jeu d’incertitude mais qui rend millionnaire.

La somme minimale qu’il faudrait déposer pour jouer serait de 50 000FCFA. Ce qui cependant offusque Kantigui, c’est que ce jeu de gros sous qui est pratiqué sur le territoire burkinabè ne profite guère aux Burkinabè, puisqu’aucune taxe n’est prélevée comme c’est les cas des autres jeux de hasard comme la loterie, les machines à sous.

Est-ce pour cela que la discrétion est de mise dans ce milieu d’affairiste. Mais où sont nos fins limiers pour faire savoir à ces gens que ce pays a aussi des règles à respecter ? En tous les cas, Kantigui estime que quelque chose doit être fait car comme les promoteurs de jeux de hasard, quelqu’un doit payer à l’Etat son dû

D’importants dégâts dus aux premières pluies

Une forte pluie serait tombée dans le village de Bouri situé à 4 km de Ouahigouya, le 18 avril dernier aux environs de 15 heures. En l’espace d’une heure et 15 minutes de pluie, ledit village aurait d’abord été envahi par des grêles avant que l’eau d’une hauteur estimée par certaines personnes, à 1 mètre ne tombe. Cette pluie aurait occasionné des dégâts. La pluie qui a été accompagnée d’un vent violent aurait déraciné des arbres, terrassé des murs et emporté des toits, des animaux. Et même les oiseaux n’auraient pas été épargnés par la furie du vent.

Le village de Gondologo situé à un jet de pierre de Bouri est resté sec même si on a annoncé à Kantigui que le barrage du même nom Gondologo est plein comme un œuf. Mais Bouri ne serait pas la seule localité à avoir été arrosée ce 18 avril. Kantigui a aussi appris que dans le quartier Nagrin situé à la périphérie de Ouagadougou, l’heure est à l’estimation des dégâts dus à la pluie. Des murs et même des maisons auraient cédé ce jour-là. Kantigui espère que la saison prochaine sera bonne et qu’il n’y aura pas d’inondation comme ce fut le cas le 1er septembre dernier

La paroisse de Ouakara célèbre ses 75 ans

Kantigui a appris que dans le fief des Bicaba à Ouakara, se mijote une grande fête. Il a aussi ouï dire que ce village dans la Boucle du Mouhoun à forte majorité catholique s’apprête à célébrer les soixante quinze (75) ans de vie de sa paroisse. Une messe solennelle d’action de grâce sera dite le dimanche 02 mai 2010 en la paroisse Saint Joseph de Ouakara par Mgr Judes Bicaba, évêque de Dédougou.

Les activités commémoratives, apprend-t-on prévoient une exposition photos sur la vie de la paroisse, des spectacles de danse bwa. Pour réussir l’événement, Kantigui informe les fils et filles de la paroisse qu’une rencontre préparatoire est prévue ce samedi 24 avril 2010 à la Paroisse Jean XXIII de Ouagadougou

Le nuage islandais ressenti à Ouagadougou

Kantigui a ouï dire que les conséquences de l’épais nuage qui s’est répandu sur l’Islande du fait de l’éruption volcanique se font ressentir au pays des Hommes intègres. En effet, de nombreuses personnalités qui devaient prendre part à des rencontres d’envergure au Burkina Faso auraient été aux abonnées absents. Pas d’avion pour venir à Ouagadougou.

Ce fut le cas d’un expert français attendu à Ouagadougou pour participer à une conférence sur « le mode de consommation et de production durable » organisée par le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie. Au final point d’expert français. Oh, dame nature, point de prévision fiable !

Construction du barrage de Soum : le cri d’alarme des populations

Kantigui a été mis au courant d’un cri de cœur des populations affectées par la construction du barrage de Soum (Boulkiemdé). S’inquiétant de la mise en eau prochaine du barrage qui serait prévue pour juillet 2010, les populations interpellent les autorités burkinabè afin qu’elles se penchent sur leur sort qui leur est réservé avec la construction dudit barrage. Leur vœu est que les autorités les aident à aménager les sites qu’elles ont elles-mêmes préalablement identifiés, les appuient pour la construction des habitations aux matériaux définitifs avec du ciment.

Elles souhaitent, par ailleurs que l’Etat prévoie des aménagements adaptés et bien commodes au cas où elles viendraient à être menacées d’inondation. La saison des pluies étant presque là, Kantigui souhaite que ce cri de cœur soit entendu par qui de droit et qu’une solution soit vite trouvée.

Kantigui

Sidwaya