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Echos de Sya : Deux villages de la province du Tuy boycottent les inscriptions sur les listes électorales

Publié le vendredi 16 avril 2010 à 02h40min

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En réaction aux promesses non tenues par certains acteurs politiques de la province du Tuy, les habitants des villages de Bassé et de Lambasso ont boycotté les inscriptions sur les listes électorales. A ce qu’on dit, ils auraient posé comme condition pour se faire inscrire, la réalisation d’un dispensaire et d’un forage, promesses non tenues d’un bonze de parti lors de la campagne pour les législatives de 2007.

Ils s’insurgent ainsi du fait que depuis ce rendez-vous, il leur a tourné dos. En tout cas, jusqu’à la clôture de l’opération, ils n’ont pas fléchi malgré les multiples interventions pour les faire changer d’avis. Par contre à Kayan, dans le Kénédougou, la population qui avait aussi dit « Niet » pour les mêmes raisons a décidé, la veille de la clôture de l’opération, de se faire recenser


Journées de la famille et de l’enfant à Bobo-Dioulasso

Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale veut jouer sa partition dans l’animation du cinquantenaire à Bobo-Dioulasso.

Le département que dirige Pascaline Tamini a décidé d’organiser à Bobo-Dioulasso, des activités qui d’habitude, se tiennent à Ouagadougou. Ainsi auront lieu en mai prochain à Bobo-Dioulasso, la Journée internationale sur les mutilations génitales féminines et la Journée internationale des familles.

Le ministère va aussi organiser en juin dans la région des Hauts-Bassins, plus particulièrement à Houndé dans le Tuy, la Journée de l’enfant africain


Bama attend une autorisation de lotissement

La commune rurale de Bama, située à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, a été victime en juillet 2007, d’une inondation qui a fait de nombreux dégâts. Face à ce drame, la mairie a pris la décision de faire déguerpir une partie de la population se trouvant sur les zones inondables. Un terrain a été prévu à cet effet. Il doit être aménagé pour accueillir les déguerpis.

Le dossier de lotissement a été transmis depuis 2008 au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation pour approbation. Mais jusqu’à présent, la commune de Bama attend l’accord de son ministère de tutelle, une autorisation qui tarde à venir, alors que la saison des pluies est presque là. On espère que les services compétents agiront au plus vite pour éviter un autre drame à Bama


Des mesures pour décourager les enterrements à domicile

Les enterrements à domicile deviennent de plus en plus fréquents dans la ville de Bobo-Dioulasso. Pour décourager de telles pratiques, la commune a fait passer une première fois, les frais d’inhumation de 25 000 F à 100 000 F CFA.

Cette augmentation n’a pas pour autant découragé les familles qui continuent d’enterrer leurs morts dans des concessions avec tous les risques que cela comporte. Cette fois-ci, le conseil municipal a décidé de monter la barre plus haut. Elle entend porter les frais de 100 000 F à environ 500 000 F CFA. On espère que la mesure portera cette fois-ci des fruits


CEPI/Houet : un président irrespectueux

Malgré son âge avancé, le président de la Commission électorale provinciale des élections, Sidiki Sanon, ne semble pas avoir le sens du respect de l’autorité. Alors qu’il est au présidium, le 13 avril, lors des échanges avec le gouverneur, son téléphone portable crépite.

Sans gêne, il décroche et, dans une indifférence révoltante, communique à haute voix, perturbant ainsi les débats. Et même les réactions de désapprobation ne l’ont pas amené à la raison, obligeant le gouverneur à suspendre les interventions pour attendre qu’il finisse sa communication téléphonique.

Il a fallu qu’un membre de la Commission électorale indépendante d’arrondissement (CEIA) se lève au sein du public pour aller l’interrompre. Monsieur le président de la CEPI, un peu de respect pour l’autorité !


ONEA : une fuite d’eau de 2 ans

« L’eau c’est la vie », vous chante à longueur de journée, la nationale de l’eau. Ce slogan, les Bobolais plus que quiconque, le comprennent avec ces fréquents coupures d’eau de 48 à 72 heures parfois. Mais la contradiction, c’est qu’au secteur 21 de Bobo-Dioulasso, une fuite d’eau perdure depuis près de 2 ans. Les riverains disent avoir appelé à plusieurs reprises l’ONEA par son numéro vert, le 11 11. Mais, ce n’est que peine perdue.

A cette « fontaine » chacun se sert à longueur de journée, et les populations se demandent si les frais de cette fuite d’eau ne se répercutent pas leurs factures

Sidwaya

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