LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Secteur 21 de Ouaga : un enfant échappe à un enlèvement

Publié le mardi 6 avril 2010 à 03h11min

PARTAGER :                          

La ville de Ouagadougou est-elle sous la menace d’une nouvelle race d’individus aux desseins sordides ? Question importante après ce qui s’est passé au secteur 21 de Ouagadougou le samedi 27 mars 2010. En effet, un enfant y a été kidnappé par deux hommes circulant dans un véhicule aux vitres teintées et sans immatriculation. Les ravisseurs se sont fait passer pour l’un des proches du père afin que l’enfant, âgé de douze ans, ne se doute de rien.

Mais la chance avait décidé d’être la compagne de l’enfant ce jour-là. En effet, le véhicule a été contraint à l’arrêt à cause d’un embouteillage et le kidnappé a eu la bonne inspiration d’ouvrir la portière et de détaler. Sans demander son reste. Des joueurs de pétanque, juste à côté, n’y ont pas prêté grande attention, pensant qu’il s’agissait certainement d’une scène entre un enfant gâté et ses parents. Ces individus courent donc toujours et pourraient faire d’autres victimes. Que serait-il arrivé à cet enfant s’il n’avait pas réussi à se tirer des griffes de ces kidnappeurs ? Il y a lieu d’envisager des solutions énergiques pour contrer de telles pratiques. Il faut par exemple interdire purement et simplement la mise en circulation de véhicules sans immatriculation comme du reste l’exigent les textes.


Présidentielle 2010 : l’opposition en rangs dispersés

L’opposition politique burkinabè était en conclave le lundi de Pâques pour déterminer comment elle ira à la prochaine présidentielle contre le candidat du parti au pouvoir. Apparemment, on va vers le remake de 2005 avec plusieurs candidats. Dans les coulisses, on apprend que l’idée d’une candidature unique n’a pas fait l’unanimité et que chaque parti se réserve le droit d’y aller tout seul ou avec d’autres partis de son choix. Me Sankara a été le premier candidat à se déclarer. Dans les jours qui viennent, il nous revient qu’un autre parti de l’opposition va annoncer sa candidature pour l’élection de novembre prochain.


Yako : les travaux du FOCAL au centre d’une conférence publique

Une équipe du FOCAL, le Forum des Citoyens pour l’Alternance, a animé une conférence publique dans la salle de réunion de la SEMUS à Yako, le samedi 3 avril 2010 sous le coup de 15h. La première communication faite par Dieudonné Ouédraogo, membre du FOCAL, a porté sur le thème "Dissémination des produits des travaux issus du FOCAL" tenu à Ouagadougou les 1er, 2 et 3 mai 2009. Après avoir rappelé les objectifs du forum, le communicateur a orienté son intervention autour des questions politiques, de développement et de société. La deuxième communication, assurée par Thomas Ouédraogo, chargé de recherche au CGD (Centre pour la gouvernance démocratique) et également membre du FOCAL, a porté sur les dix messages d’appréciation de la démocratie.

Ces messages, selon le communicateur, étant tirés des informations recueillies à partir des résultats de sondages effectués par le CGD. Sur fond de commentaires bien à propos, le présentateur a énuméré les conditions minimales qui fondent tout Etat de droit. On retiendra entre autres de ces messages, la limitation du nombre des mandats présidentiels, des médias libres et professionnels, l’obligation de rendre compte, la mise à l’écart des chefs traditionnels de la scène politique par l’adoption d’un statut particulier, l’exercice effectif des droits et devoirs citoyens, etc. Bien que n’étant pas très nombreux sur les lieux, les participants ont entretenu des débats intenses et très enrichissants à plus d’un titre. La particularité aura été la présence de militants de tous les bords politiques à ces échanges.


Une jeune fille s’écroule devant la MJCO

Le vendredi 2 avril 2010, une jeune fille d’une quinzaine d’années s’est brutalement écroulée tout juste en face de la Maison des jeunes et de la culture (MJCO). Elle tenait un sachet noir contenant des produits pharmaceutiques. Les sapeurs-pompiers appelés à la rescousse et répondant promptement comme d’habitude ont tenté de la réanimer en vain jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. La pauvre fille semblait dans le coma jusqu’au départ de l’ambulance. Aux dires des badauds, ce n’est pas la première fois que pareille chose se passe devant la MJCO. Et certains n’ont pas été loin d’avancer l’hypothèse des causes surnaturelles comme responsables de ces évanouissements répétés.


L’ADESCA félicite les ministres Koné

Deux ministres de la même région dans un gouvernement, ça se fête et ça se félicite. C’est ainsi qu’à l’invitation de la section du Kadiogo, des centaines de membres de l’Association pour le développement économique et socio-culturel des Cascades (ADESCA) séjournant à Ouagadougou, ont manifesté leur satisfaction et leur soutien dimanche après-midi à deux nouveaux membres du gouvernement. Il s’agit de Léonce Koné, nouvellement désigné à la tête du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat, et Adrien Koné, précédemment Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, qui est devenu ministre du Travail et de la Sécurité sociale. La cérémonie, empreinte de chaleur fraternelle, a eu pour cadre le domicile de Léonce Koné. Les discours prononcés à cette occasion ont insisté sur le sentiment d’appartenance et la nécessaire cohésion en vue d’un développement harmonieux de la région. En rappel, c’est à la faveur du récent remaniement ministériel que la grande région des Cascades a vu ses deux fils intégrer l’équipe gouvernementale.


Yako : belle-mère mal entretenue égale épouse perdue

L’histoire fait l’objet d’intenses débats à Yako et notamment dans une bourgade aurifère à quelques encablures de Yako. Depuis que B. vit avec P., avec qui elle a presque 9 mois de fiançailles, elle doit suivre un traitement régulier contre une déréglementation de son cycle menstruel. Après plusieurs consultations et ordonnances, l’espoir renaît au sein du couple. Cependant, la femme se serait opposée à toute idée de procréation. Surpris de cette attitude, P. suspend son appui financier à la femme. A l’occasion de funérailles dans son village natal, B. est conduite chez un voyant par sa maman qui n’a pas foi en la médecine moderne. C’est là que commence le calvaire de P.

Non seulement B. est courtisée à prix d’or par un petit-frère du charlatan, mais fait également l’objet d’avances d’autres prétendants sérieux. Pour couronner le tout, sa maman est contre tout retour de sa fille auprès de son mari : le traitement mystique serait long, a-t-elle argué. Autre argument, la belle-mère avoue ne rien bénéficier en terme de soutien matériel de la part de son beau-fils. Selon elle, sa fille gagnerait mieux à se tourner vers d’autres prétendants plus aptes. Pour P., le divorce est donc consommé, ayant abouti à la conclusion que sa belle-mère a retiré sa femme pour la livrer à un charlatan et à des jeunes orpailleurs. Pendant qu’il est atteint dans son amour-propre et ne sachant quoi penser de sa belle-mère dans cette affaire labyrhintique, le patriarche de la belle-famille l’appelle afin qu’il répudie sa femme, devenue "la chose" de plusieurs garçons dans son village, l’orpaillage aidant. Et là, P. est plongé dans l’embarras. Que faire ? Si pour l’intéressé, son refus tranche la question, dans l’opinion par contre, les avis restent partagés. Dans tous les cas, P. pense que sa mésaventure doit faire réfléchir plus d’un sur les relations avec les belles-mères.


Liste électorale : bilan à mi-parcours insatisfaisant au Zondoma

Le Zondoma à l’instar de toutes les autres provinces du pays a entamé le 1er mars 2010 le recensement de sa population sur les listes électorales en vue de la présidentielle de novembre 2010. A mi-parcours et à la date du 10 mars, le bilan faisait plutôt grise mine. En effet, sur un total de 54 902, seulement 11 243 se sont déjà inscrits soit un taux de 20,47%. Selon quelques agents recenseurs que nous avons rencontrés, les populations disent ne pas avoir l’information et nombreux sont ceux qui ne sont pas en possession de l’une des pièces d’identification recommandées, notamment la Carte nationale d’Identité burkinabè (CNIB). Pour le président de la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI) du Zondoma, Oumarou Ouédraogo, l’optimisme est permis vu les efforts déployés par les autorités communales pour l’établissement des actes de naissance.


SN/GMB : "la réponse du Premier ministre ne nous apprend rien"

La réponse que le Premier ministre Tertius Zongo a apportée à la question du député Tou Héma Makoura n’apprend rien aux meuniers de la SN/GMB. C’est du moins ce que nous avons appris avec eux le lundi 29 mars 2010 au cours de la traditionnelle rencontre qu’ils tiennent depuis le 15 octobre 2009. Date à laquelle leur entreprise a mis la clé sous le paillasson à la suite de la résiliation du contrat de Salif Kossouka Ouédraogo. "Lors de l’inauguration du CHR de Banfora, le 23 mars 2010, nous lui avons posé la même question et nous avons, en son temps, entendu la même réponse", martèlent les meuniers. Ils déplorent dans la réponse du Premier ministre le manque de précision sur la date de la reprise des activités de production à la SN/GMB. Et ce n’est pas tout, car même la question du député ne satisfait pas les meuniers. "La question de Tou Héma Makoura ne prend pas en compte le volet social en ce qui concerne les travailleurs", a relevé Mohamoudou Kaboré, délégué syndical à la SN/GMB. Selon lui, les meuniers sont plongés dans une confusion totale qui se caractérise par un flou sur le statut du personnel et l’absence de mesures sociales pour les accompagner depuis le 15 octobre 2009.


Boulangeries 2000 : à propos de la restitution des fours

Dans notre édition du 19 mars, nous évoquions le différend qui oppose les Boulangeries 2000 à la société IDFC Group à propos de la fourniture de fours. Il nous revient que contrairement à ce que nous annoncions, le patron des Boulangeries 2000 n’est pas encore en possession d’une décision de justice qui lui restitue les fours querellés. Il a plutôt introduit une action en justice afin que le juge lui accorde le bénéfice des fours en question. La propriété des fours pose problème parce que la justice, en attendant de juger au fond le différend qui oppose les deux protagonistes, a déjà rejeté en janvier 2009 la demande de restitution de ces mêmes fours au représentant de IDFC Group pour défaut de qualité pour agir en restitution des biens. Cette demande a été introduite le 18 juillet 2008. L’existence légale de cette dernière avait été contestée en son temps par les avocats de Boulangeries 2000. La justice avait alors pris une ordonnance aux fins de refus de restitution. Cette fois, les Boulangeries 2000 veulent faire valoir leurs droits sur ces mêmes fours. Le dossier n’est pas encore enrôlé. Cette affaire oppose en réalité deux associés aujourd’hui en bisbilles et qui ont décidé de se régler les comptes en justice.


GALIAN : ces prix spéciaux spécialement peu connus

Les Galian ont acquis une telle notoriété que, de plus en plus, les rédactions s’organisent pour que leurs journalistes y participent dans l’espoir de remporter un prix qui viendra donner plus de valeur à leur oeuvre journalistique. L’engouement est donc grand pour la compétition. Mais le hic dans ce grand événement médiatique, c’est le manque de communication autour des prix spéciaux. C’est souvent le jour de leur remise que l’on apprend leur existence. Les organisateurs des prix Galian doivent être plus stricts, en exigeant une bonne communication de la part des donateurs de prix spéciaux, afin de mettre tous les candidats sur le même pied d’égalité.


CSLP : revue annuelle le 16 avril

La revue annuelle conjointe du CSLP (Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté) et du Cadre général d’organisation des Appuis budgétaires en soutien au CSLP (CGAB-CSLP), consacrée au bilan de l’année 2009, se tiendra le vendredi 16 avril 2010 à 9h dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR). Cette 10e revue annuelle, qui sera présidée par le Premier ministre, Président du Comité national de pilotage du CSLP, regroupera les membres du Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les acteurs de la décentralisation, ainsi que les représentants du secteur privé et de la société civile. Ladite session sera précédée le jeudi 08 avril 2010 à 9h, dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères , par une pré-revue du CSLP présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances et regroupant l’ensemble des différents acteurs.


Etalons juniors : Rainer Wiffield serait-il sur le départ ?

Depuis un bout de temps, le technicien allemand de l’équipe nationale juniors, Rainer Wiffield, semble être sous la menace d’un départ du Burkina. Dès son arrivée à Ouagadougou, dans la lettre de mission qu’il a reçue, l’entraîneur devait appuyer le football burkinabè et assurer de même une coopération avec le Centre de formation FOGEBU, dont l’initiateur est l’ambassadeur d’Allemagne au Burkina, Ulrich Hoschild. Au lendemain de la CAN des cadets 2009 en Algérie, les Etalons cadets avaient été confiés à l’Allemand pour la coupe du monde 2009 au Nigeria avant qu’il ne retrouve les Etalons juniors. C’est cette équipe que Rainer Wiffield devait conduire en France pour un tournoi. Mais le technicien est resté à Ouagadougou, laissant le soin à son adjoint Brama Traoré de guider les footballeurs. La raison, selon certaines sources, est que Rainer Wiffield a reçu une lettre de demande d’explication du ministère allemand des Affaires étrangères. On reprocherait à Rainer Wiffield de délaisser un peu le centre de formation, au profit du football burkinabè. Cette demande d’explication pourrait-elle déboucher sur un rappel du technicien allemand dans son pays ? Dans le cas d’une réponse affirmative à cette question, les autorités sportives burkinabè pourraient se pencher sur ce cas si elles estiment que l’expertise de l’Allemand apporte un plus au football burkinabè afin qu’une solution rapide et amiable soit trouvée.


Le colonel Sibnoaga Tiendrébéogo a tiré sa révérence

Le ministère de la Défense est en deuil et plus particulièrement la famille des sapeurs-pompiers. En effet, le colonel Sibnoaga Tiendrébéogo, ancien commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a quitté ce monde ci-bas le dimanche 4 avril 2010. La levée du corps a lieu ce mardi 6 avril 2010 à 14h 30 mn à la morgue du camp Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, suivie de l’inhumation au cimetière militaire de Gounghin.


Sakoinsé : un camion renversé, 5 morts et 5 blessés graves

Un camion de marchandises dix tonnes s’est renversé au carrefour Sakoinsé (Koudougou, Ouaga et Bobo Dioulasso) au petit matin du 1er avril 2010. Le bilan fait état de 5 morts, toutes des femmes, et de 5 blessés graves. Ces derniers ont été évacués à Ouagadougou par les sapeurs-pompiers de Koudougou. Selon des témoignages concordants, ledit camion s’était rendu dans la zone de Koudougou pour se ravitailler en tomates. C’est en regagnant Ouagadougou pour continuer au Ghana que le drame s’est produit.


Dans les Cascades, "L’école amie des enfants, amie des filles"

La Direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (DREBA) des Cascades a initié depuis le début de l’année scolaire, une série de formations à l’intention des acteurs de l’éducation dont le thème est : "L’école amie des enfants, amie des filles." Le lundi 29 mars 2010, c’était au tour d’une soixantaine d’enseignants, titulaires de classes, venus de la Comoé et de la Léraba, d’échanger autour de ce concept. Désormais, ils pourront, grâce aux outils et aux méthodes mis à leur disposition, appliquer ce concept dans leurs classes respectives. Selon le DREBA, Sanlé Sori, cette formation vise à renforcer les connaissances des maîtres en matière d’encadrement des enfants et à améliorer la qualité de la pratique de la classe. Selon Francis Douko Sia, chef d’antenne Aide à l’Enfance Canada de Banfora qui a assuré la formation, le concept "L’école amie des enfants, amie des filles" est une approche de participation active et de responsabilisation de l’enfant dans sa propre éducation. C’est une approche qui entend corriger les disparités qui sont jusque-là constatées en termes d’accès à l’école et de répartition des tâches pour les enfants des deux sexes. Toujours selon lui, cette approche, mise en place pour la première fois par l’UNICEF et expérimentée dans plusieurs écoles à travers le monde, cultive la démocratie à la base, responsabilise l’enfant par rapport à son succès et à son échec. Elle est, selon le formateur, soutenue par deux principes que sont le gouvernement d’enfants et la devise "Un pour tous, tous pour un" qui amène les enfants à s’organiser en groupes aussi bien à l’école qu’à la maison.


BPW Ouaga : un bureau sort, un autre entre

Le Club des femmes professionnelles de carrières libérales et commerciales du Burkina (En anglais Business and Professional Women Ouagadougou, BPW Ouagadougou) a renouvelé son bureau le jeudi 1er avril 2010 à la Maison de la femme. La passation de service entre le nouveau et l’ancien bureau n’a pas laissé de doute sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un poisson d’avril et que le moteur du BPW a bien changé de mains. Des mains qui porteront et donneront encore plus de sens à la devise du club : "Femmes, capitalisons nos échanges et nos efforts pour vaincre la pauvreté." Dame pauvreté est donc prévenue !

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 6 avril 2010 à 12:22, par Hamane En réponse à : Secteur 21 de Ouaga : un enfant échappe à un enlèvement

    dans le récit "un enfant échappe à un enlèvement", je n’ai pas trop bien perçu, comment le journaliste à su que cet enfant avait été enlevé. les faits raconté sont trop superficiels.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées