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POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

Publié le vendredi 26 mars 2010 à 02h43min

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Une campagne d’affichage initiée par des organisations de la société civile contre la révision de l’article 37 connaît un triste sort. Une fois placardées sur les panneaux publicitaires géants de la capitale, elles ont été aussitôt arrachées par on ne sait qui.

Ces affiches reprennent les phrases de certaines personnalités célèbres comme Kofi Annan et Barack Obama, sur le respect des Constitutions.


Transporteurs burkinabè et ivoiriens : une affaire d’escroquerie fait grand bruit

Le secrétaire général de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), Jacques Ilboudo, crie à l’escroquerie de la part de l’Ivoirien Vafi Koné, actuel président de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (CSCRAO). Les faits sont jugés graves et portent atteinte à l’image de l’organisation sous-régionale. Depuis 2003, du fait de la crise ayant divisé la Côte d’Ivoire en zones rebelle et loyaliste, les transporteurs doivent payer 100 000 F CFA pour être escortés depuis Abidjan aux frontières burkinabè ou malienne. Les choses ne se passent pas selon les termes du contrat, puisque les transporteurs sont laissés à leur propre sort à Tiébissou soit dans la dernière localité occupée par les loyalistes.

La CSCRAO a, pendant longtemps, manifesté son mécontentement mais rien n’y fit du côté surtout de l’Office ivoirien des chargeurs (OIC). Comment sont gérés les 100 000 F CFA que chaque transporteur paie ? La répartition devrait se faire, en principe, de façon équitable entre rebelles et loyalistes. Vrai ou faux, Jacques Ilboudo, président de la CSCRAO de 2003 à 2008, a appris, il y a seulement deux semaines, que Vafi Koné qui n’était que simple membre de l’Union, avait réussi à signer un document officieux lui faisant percevoir 19 400 F CFA sur chaque montant de 100 000 F CFA versé ; et ce, pendant au moins six années. Il parle alors d’escroquerie, ne comprenant pas que les responsables de l’OIC (Office ivoirien des chargeurs) aient pu laisser le deal se passer pendant si longtemps, en toute impunité.

Une assemblée générale extraordinaire de la CSCRAO pourrait se tenir dans quelques mois, probablement à Ouaga, pour statuer sur ce dossier brûlant. Notre compatriote est à présent, secrétaire général de l’Union et estime, comme ses camarades des autres pays de la sous-région, que l’heure doit être à la libre circulation véritable des personnes et des biens dans les Etats. Une mention spéciale a été faite aux autorités ivoiriennes qui auraient reconnu des abus de la part de l’OIC. Aujourd’hui, l’on assiste à la création depuis peu du Groupement des affréteurs et chargeurs de Côte d’Ivoire (GACCI) qui escorte les transporteurs à des coûts variant entre seulement 60 000 F CFA et 80 000 F CFA, et ce jusqu’aux frontières du Burkina et du Mali, fait-on remarquer.


Axe Ouahigouya-Ramatoulaye : un accident fait un mort

Un mort, un blessé grave. C’est le bilan de l’accident survenu dans le village de Wattinoma, situé à 5 km de Ouahigouya. La gendarmerie s’est rendue sur les lieux de l’accident aux fins de procéder aux constats d’usage. Aux alentours du lieu du drame, les habitants du village étaient assis sous des arbres, attendant la fin du constat pour enlever le corps. Il y avait sur les lieux trois véhicules, un de marque Toyota, une Peugeot bâchée et une moto carrément endommagée. Selon un témoin, la roue d’une des voitures aurait brusquement éclaté. Elle dandinait ensuite, allant dans la même direction que deux femmes qui s’étaient remorquées. Et plus loin, il y avait l’autre véhicule Peugeot. Les deux femmes ont-elles été heurtées par la première voiture avant d’aller cogner la seconde ? Le bilan, après le passage des sapeurs-pompiers, fait état d’un mort sur-le-champ et d’une grièvement blessée, conduite à l’hôpital de Ouahigouya. La victime, la soixantaine bien sonnée, ressortissante du village de Tougou, commune de Namissiguima, accompagnait sa fille à Ouahigouya.


Dédougou à propos du turfiste malheureux

Dans la rubrique "Confidences du week-end" du 15 mars 2010, nous écrivions qu’un turfiste de Dédougou qui avait gagné dans l’ordre le quarté du 11 mars, n’avait pas pu toucher son gain de plus de 3 millions de F CFA pour cause de détérioration de son ticket. Le chef de l’agence de la LONAB de Dédougou vient de nous confier qu’il ne s’agit pas de l’ordre, mais plutôt du désordre dont le gain est de 112 500 F CFA. Il a aussi ajouté que pendant qu’il faisait des pieds et des mains pour avoir l’autorisation de la direction régionale de Bobo en vue de payer le gagnant, celui-ci est venu retirer son ticket au motif qu’il voudrait s’en occuper personnellement.


Ecole Boussouma "A" : le cinquantenaire commémoré ce week-end

C’est sous le thème « Education et développement » que seront célébrés les 50 ans de l’école primaire publique Bousssouma « A » dans le Sanmatenga. Le comité d’organisation et la population de Boussouma sont mobilisés pour marquer d’un sceau particulier l’évènement. C’est sous le patronage de Marie Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation et sous le parrainage de Idrissa Nassa, président de Coris Bank International, que la cérémonie se déroulera. Durant deux jours, les 26 et 27 mars 2010, la commune rurale de Boussouma vivra dans l’ambiance de la fête. Ainsi, le 26 mars à partir de 15 h, deux courses cyclistes, l’une de femmes et l’autre d’hommes, sont prévues. Le samedi 27 mars à 8h, un match de football opposera élèves et enseignants. Une conférence publique sous le thème : "L’école de Boussouma "A" : hier, aujourd’hui et demain" est aussi prévue. Pour rappel, l’école a été créée en 1959 grâce aux efforts et à la détermination de feu Naba Wobgo, géniteur de l’actuel roi du royaume de Boussouma.


Droits et protection des filles : le numéro vert du RSDPF

Le Réseau solidarité, droits et protection des filles (RSDPF) est un réseau de dix-sept ONG et institutions oeuvrant pour la protection et la promotion des filles de rue afin de contribuer à réduire l’ampleur du phénomène. RSDPF est un réseau apolitique sans but lucratif ni aucune appartenance religieuse. Son public cible est constitué essentiellement des filles de rue, les filles en danger moral, les jeunes filles travailleuses domestiques, les jeunes filles mères, les filles nécessiteuses et les filles vulnérables. Le phénomène des filles de rue prend des dimensions inquiétantes de nos jours et elles sont de plus en plus marginalisées. Le réseau veut susciter la prise de conscience des populations par rapport au phénomène et les impliquer davantage dans les actions de sensibilisation, de prise en charge afin d’aboutir à un changement de comportement. Le réseau a mis en place un numéro SOS qui est le 50 50 12 71, un site web : www.rsdpf.org. Il a élaboré un annuaire de ses membres, des dépliants et des affiches.


Koubri : exposition vente du Kuilsouré

Sous le haute patronage de Mme Céline Yoda, ministre de la Promotion de la femme, de Mme Priscille Zongo, épouse de SEM le Premier ministre, et de M. Patrice Nikiéma, président du Conseil régional du Centre, l’AVPK (Association des vendeuses de poissons de Koubri) organise la 3e édition des 96 heures d’exposition-vente du kuilsouré de Koubri les 25, 26, 27 et 28 mars 2010. Cette exposition-vente marque la 3e édition des 96 heures du kuilsouré de Koubri.


Elèves et étudiants de Guéguéré : une conférence sur le mariage dagara

L’AECG (Association des élèves et étudiants de la commune de Guéguéré/Ouaga) est une association naissante qui se donne pour vocation de créer un cadre de concertation, de fraternité et de retrouvailles entre fils et filles scolaires de la commune de Guéguéré. C’est dans cette optique que la section de Ouagadougou organise une conférence dans l’intention d’instruire tous les participants sur le thème : "Le mariage dagara : procédures, dot et interdits sociaux". La conférence, qui sera présidée par Jean-Daniel Dabiré, un natif de la région, aura lieu le samedi 27 mars à 15h dans l’enceinte de l’école Paspanga D.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 29 mars 2010 à 06:30 En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

    Je suis sur que si on touche a l’ article 37 de la constitution, ce qu’ on ne veut pas voir dans ce pays va arriverr. Deja on commence a arracher des affiches qui disent non au tripatouillage de notre constitution. C’est ce qui est dans l’ esprit du gourdin qui se trouve dans l’ esprit de la nuque. Tuund tenga yinga, tuund saka kuum.

  • Le 29 mars 2010 à 23:10, par AROSS En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

    Arrachez nos affiches ! Nous persisteront jusqu’à ce que nous soyions nous-mêmes arrachés !Faites nous obstruction de façon linéaire ! Nous emprunterons les lignes courbes que la Nature et Dieu nous donnerons ! NON A TOUTE VELLEITE DE REVISION DE L’ARTICLE 37 ! A bas les griots du révisionnismes ! Vous savez, nous soe coe les pompiers ! Même si le feu est rouge, nous on passe car ya urgence, ya péril en ma demeure ! Nous soe les ambulanciers et on ne respecte pas de feu tricolore ! SOS, démocratie en danger ! Démocratie transportée d’urgance à l’hôpital ! Libérez le passage pour le vérouillage définitif de l’article 37 ! Merci Blaise pr plus d’un quart de siècle de règne au triste bilan ! Maintenant, au revoir sinon, nous te dirons adieu !

  • Le 2 avril 2010 à 19:40, par Alima En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

    On doit arracher les affiches parce que ca racont des betises.

    ViVE BLAISE COMPAORE
    VIVE FRANCOIS COMPAORE

  • Le 5 avril 2010 à 03:43, par toutankamon En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

    il faut arrêter de chercher la bagare. Quand BC prenait le pouvoir il a couru des risques. Il a risqué sa vie pour arriver là il est. Il est libre de faire ce qu’il veut et avec qui il veut. Vous êtes entrain de faire du bruit où étiez vous pour nous débarraser de la révolution ? vous êtes simplement jaloux de lui oui ! il a une belle maison et puis il vit bien. Celui qui veut le pouvoir n’a qu’à le chasser par la force comme lui aussi il a fait. Sinon je suis d’accord avec lui. Pourquoi il va prendre des risques pour ensuite donner le pouvoir à des gens qui n’ont pas risqué comme lui ?

    • Le 11 avril 2010 à 00:22, par toto En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

      Qui lui a demandé de prendre des risques. s’il l’a fait c’est pour le pays. tu veux dire qu’il ne peux pas se sacrifier pour le pays. Ah bon ! Et puis il faut être responsable et sérieux quand on fait des commentaires qui vont etre vu dans tout le monde. c’est honteux

  • Le 9 avril 2010 à 12:35, par princy En réponse à : POT-POURRI : Des affiches sur l’Article 37 qui dérangent

    c’est humiliant de vous entendre parler ainsi.un homme intègre ne parle pas ainsi.le pays n’appartient a Blaise mais a tout les burkinabè.il ne pas disposer de nos droits et faire ce qu’il veut dfu pays

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