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Une lettre pour Laye : Guerre de succession chez le Médiateur

Publié le vendredi 26 mars 2010 à 02h37min

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Le Médiateur du Faso, Amina Moussou Ouédraogo/Traoré

Cher Wambi,
Tu l’auras certainement déjà appris, par la magie de l’image et du son, c’est en grande pompe que les activités annonciatrices de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays ont été lancées le week-end dernier dans la ville de Sya. Un avant-goût donc du rendez-vous historique du 11- Décembre qui, je l’espère, réconciliera les Burkinabè de toutes les contrées avec eux-mêmes.

En tout cas, ce qu’il m’a été donné de voir dans la capitale du Houet me convainc que les organisateurs ont pris le taureau par les cornes. Mais, mais et mais, hélas, cher cousin, la petite faille relevée par plus d’un est celle qui avait constitué la tache noire de la Journée nationale du paysan (JNP), et bien d’autres événements d’envergure organisés ces dernières années au Faso.
Qu’on se comprenne bien, cher Wambi ! De mon point de vue, toute manifestation d’intérêt national, telles celles citées plus haut, doit être couverte par la presse ; payée ou pas. Mais si, d’aventure, dans le budget de l’organisation il est prévu une ligne pour les médias, il faut bien qu’elle soit rigoureusement exécutée.

Or, c’est là que le bât blesse, la preuve étant faite aujourd’hui qu’une tradition a été établie de créer, inutilement, des laissés-pour-compte. D’où cette grogne qui ne fait que monter depuis un certain temps, même si, en face, dans l’empire de l’impunité, on fait la sourde oreille. Et ainsi naissent les révoltes, pour ne pas dire les révolutions, quand les uns mangent et que les autres regardent. Il est plus que temps de secouer le cocotier des prédateurs, car sait-on jamais !

Oui, cher Wambi, et foi du gouvernement, la taxe de développement communal (TDC) sera effective sur toute l’étendue du territoire national à partir du 1er avril, qu’il pleuve ou qu’il neige. Une fatwa qui résonne mal aux oreilles des organisations syndicales et de la société civile, qui ont appelé leurs troupes à se moucher bruyamment les 31 mars et le 1er avril, à travers une grève générale.

Si au pays des hommes intègres personne n’ose monnayer sa contribution au développement communal et, partant national, il s’avère que la majorité commence à être éreintée par cette avalanche d’impôts, de taxes et que sais-je encore. Peut-être les protagonistes de la scène trouveront-ils un terrain d’entente, mais dans l’attente que ce rêve soit réalité, le constat est là que même avant la date butoir fixée par les communes pour sévir, des brebis galeuses se sont déjà installées sur les voies pour plumer les usagers à leur guise.

Rien que vendredi dernier, en effet, un séisme a failli secouer la commune rurale de Koubri, dans la province du Kadiogo, quand un agent communal s’est payé le luxe d’arraisonner un camion battant pavillon Manga sous le prétexte fallacieux que le conducteur détenait une vignette d’une autre commune, notamment Ouagadougou, au lieu de celle de son Koubri natal.

Heureusement, tous les Burkinabè ne sont pas des moutons de Panurge ; le conducteur est monté sur ses grands chevaux pour dénoncer l’arnaque. Sinon, combien de vignettes lui aurait-il fallu pour rallier la capitale du Zoundwéogo ? Avant l’entrée en vigueur de la fatwa communale, plaise alors aux maires d’inscrire leurs agents à bonne école, sinon... En attendant, cher cousin, combien sont-ils, les usagers qui ont déjà laissé des plumes sur la nationale n°3 ?

Mais alors que la taxe de développement communal tarde à faire l’unanimité au sein des forces vives, ne voilà-t-il pas que le grand patron du Patrimoine de l’Etat, El hadj Tibo Ouédraogo, est descendu de son piédestal pour aller en guerre contre l’utilisation abusive des véhicules de l’Etat ? Sans être un devin, je sais qu’ils sont des millions, les Burkinabè, à Laye comme à Simonville, à saluer une telle mesure qui ne vise que l’assainissement de l’usage du bien public.

Mais ils sont nombreux aussi qui, à l’exemple de ton grincheux cousin de Nobili, pensent à tort ou à raison que l’exemple devrait venir d’en haut ; surtout en cette période de précampagne, où les hameaux du Burkina méritent d’être sillonnés. Car, sans en posséder un seul, ton oncle Silmsoaba sait, lui aussi, qu’il existe bien dans la cité des véhicules fond blanc qui cachent en réalité du rouge, par la magie de la banalisation au profit de certains bonzes du système. En tous les cas, les pauvres chauffeurs souvent commis à la sale besogne sont là pour en témoigner.

Et pendant que nous y sommes, de combien de ces immatriculations hybrides, de Kosyam au dernier des ministères en passant par l’Assemblée nationale, nos gouvernants disposent-ils pour leurs activités extra-professionnelles en toute impunité ? N’est-ce pas, cher cousin, les mêmes véhicules que l’on retrouve aux multiples fêtes coutumières, aux funérailles, si ce n’est au marché pour les emplettes de madame ou à l’école pour déposer les heureux héritiers ? Alors, cher cousin, prenons garde de ne pas prescrire aux fils d’Adam et d’Eve la pilule que nous ne pouvons nous-mêmes avaler.
A bon entendeur, salut !

Merci de me l’avoir rappelé, c’est en ce mois d’avril 2010 que le mandat du Médiateur du Faso, Amina Moussou Ouédraogo/Traoré, viendra à terme. Les textes prévoient, en effet, qu’à cette fonction, le Médiateur du Faso soit nommé pour un mandat non renouvelable de 5 ans. Aussi est-il irrévocable et ne reçoit-il point d’instruction d’aucune autorité dans le cadre de ses attributions. Nommée donc en 2005, et à défaut d’un article 37 chez le Médiateur du Faso, Mme Amina Moussou Ouédraogo/ Traoré devra ainsi passer le témoin.

Mais si le secret demeure toujours sur l’identité de l’heureux élu du Grand Sachem, à Bogandé l’on ne cesse de taper le sable comme à Lanfiéra les marabouts ne tarissent pas d’incantations. Autre vacance de poste, celui du Secrétaire général du Conseil supérieur de la Communation, depuis la nomination, il y a une semaine, de Songré Etienne Sawadogo comme adjoint au responsable culturel de l’UNESCO à Paris. Dans la grande famille de la presse donc, on se bouscule déjà pour sa succession, mais peut-être que Tantie Béa a déjà son homme !

Et de marabouts toujours, cher cousin, le gourou du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui s’est fait chiper quelque 4 millions de nos francs aux portes de son “Deuxième bureau”, en aura bien besoin pour retrouver le voleur, lequel a sauté la serrure de sa 4X4 blanche. En attendant, c’est le vigile des lieux qui trinque, puisque suspecté, à tort ou à raison, d’en être l’auteur, et embastillé pendant un certain temps. Affaire certainement à suivre. Mais quelle idée de garder sur soi, en ces temps de vie chère, 4 briques dans ces voies sans issues de Simonville ?

Et maintenant que je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, cher Wambi, cap sur Yagma, où même des élus locaux se seraient invités au festin des sinistrés du déluge du 1er-Septembre. Depuis ma dernière lettre, en effet, les langues commencent à se délier, et l’arrondissement de Boulmiougou passe plus souvent que d’autres pour être un abri de bon nombre de ces prédateurs. Leur astuce aurait consisté à inscrire de faux sinistrés avec qui, et sans la moindre inquiétude, ils partagent le butin, fait de parcelles, de tôles, de ciment, et même de “feuilles”, à parts égales. Peut-être en saurons-nous davantage si tant est vrai que ces prédateurs n’ont pas de parapluies politiques sous nos cieux.

- Droit de rectification. Dans votre livraison n° 7592, du vendredi 19 au dimanche 21 mars, vous avez mentionné « un deal de pneus à l’Assemblée nationale ». Répondant à votre souhait d’en savoir davantage, je vous situe sur la réalité des faits : A la faveur de l’acquisition d’un nouveau véhicule, un chauffeur a eu la faiblesse de penser pouvoir intervertir des pneus usagés contre des pneus neufs, pour en tirer un quelconque profit. Malheureusement pour lui, il a été pris et confondu. L’administration a déjà statué sur son cas, et une sanction lui a été infligée. Les faits portent sur 4 pneus, bien loin de la soixantaine dont vous avez parlé. L’Assemblée nationale n’est pas et ne sera pas un refuge pour une nouvelle race de rats.
Confraternellement.

Romain Auguste Bambara

- Il y a quelques semaines de cela, une otage espagnole de l’AQMI avait pu recouvrer la liberté grâce aux soins du docteur es négociations Blaise Compaoré. Et pas plus tard que le 18 mars dernier, le président malien, Amadou A. Touré (ATT), rendait visite à son homologue burkinabè pour le remercier une nouvelle fois de son “geste louable envers la dame” espagnole, laquelle avait fait un break à Ouaga avant de rejoindre Madrid. Mais sait-on qui sont les émissaires, ou les négociateurs du président du Faso auprès des émirs de l’AQMI ?

Eh bien, en bonne place figureraient le député Diemdioda Dicko et un autre personnage, Mouzarata. Ils sont aidés par d’autres personnes, mais ce serait vraisemblablement ces deux personnes qui sont les interlocuteurs désignés par Blaise pour négocier avec l’AQMI. Visiblement, ils ont encore du travail, car il en reste, des otages, dans ce désert sahélien, et ce n’est pas demain que les rapts, nouveau fonds de commerce de la nébuleuse AQMI, prendront fin.

- On se rappelle que, du 17 au 19 mars, se sont tenues à Ouaga des rencontres sur la problématique du transport et de la surcharge dans l’espace UEMOA. Des différents ateliers il est ressorti que chaque Etat doit abandonner ses intérêts individuels pour s’engager dans une logique communautaire. Il se pose alors un problème, tous les pays n’ayant pas suffisamment de pèse-essieux pour contrôler les poids des véhicules.

Pourtant, un appel d’offres international avait été lancé depuis 2007 par l’UEMOA pour doter chacun des 8 pays de cet outil. Jusqu’aujourd’hui, ces Etats attendent, malgré les promesses faites à travers diverses missions de l’UEMOA. Cela paraît tout de même curieux que le président de la Commission, Soumaïla Cissé, qui est un homme de parole, n’arrive pas à honorer ses engagements vis-à-vis des Etats membres.

- Un partenariat qui promet, celui entre la boulangerie Nabonswendé et le Comité français de secours aux enfants (CFSE), cette association humanitaire œuvrant contre le chômage des jeunes et pour leur insertion sociable. En effet, à partir du 1er avril 2010, un accord sera signé entre les deux structures pour la formation d’au moins 18 jeunes (de 16 à 25 ans) par an dans le domaine de la boulangerie.

Nabonswendé prêtera ses installations pendant qu’Agapé (le démembrement du CFSE) apportera l’expertise et les finances. Une convention a été signée avec l’Etat burkinabè à cet effet, et les futurs bénéficiaires seront accompagnés après leur formation pour qu’ils intègrent les boulangeries déjà existantes ou les hôtels. Signalons que l’expérience a déjà fait ses preuves au Niger et au Togo, où plus de 90% des formés ont été casés.

- Rendez-vous très attendu ce samedi 27 mars à Boussouma, dans le Sanmatenga, où sera célébré le cinquantenaire du premier établissement d’enseignement primaire de la localité. Avec un léger décalage (2010 au lieu de 2009), ces cinquante ans de transmission et d’acquisition du savoir seront vécus avec faste à travers plusieurs manifestations : témoignages, distinction de certains acteurs, manifestations récréatives et sportives, etc. Boussouma, ce n’est pas du tout loin, et la voie qui y mène est bitumée. Alors...

- On se souvient encore que la campagne électorale des législatives 2006 avait révélé un candidat hors du commun, qui a émerveillé plus d’un dans la province du Boulgou, sous la bannière de la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B) : ce candidat aux législatives et homme d’affaires de son état avait réussi le pari de battre campagne en hélicoptère.

Quatre années après, pour exprimer alors sa reconnaissance aux populations de Golanga et de Mognoré dans la province du Boulgou pour l’avoir élu, le député Harouna Bahiré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’apprêterait à inaugurer ce week-end en grande pompe des infrastructures socio-éducatives composées d’une maison des jeunes et d’ouvrages hydrauliques. Un bel exemple de reconnaissance politique et d’appui au développement des communes.

- Le village de Guénon dans la commune rurale de Tiébélé (province du Nahouri) connaîtra une effervescence particulière ce week-end. En effet, le samedi 27 mars, y aura lieu, à partir de 10 heures, la cérémonie coutumière marquant la sortie officielle du chef (le Gôno Pê Suùra) de cette localité, située à une dizaine de kilomètres de Tiébélé et à quelques encablures de la frontière du Ghana.

Sur le trône de Guenon, se sont succédé avant lui douze chefs depuis le 19e siècle jusqu’à nos jours ; celui dont la sortie coutumière sera célébrée ce week-end en est donc le treizième. Il a été intronisé le 30 mai 2008. Cette sortie officielle marquera la fin de la période initiatique à laquelle il a été soumis, et le début officiel de son règne. Tous les férus de culture et de traditions kasséna sont invités à cet événement, qui ne manquera pas de couleurs.

- Aujourd’hui 26 mars, paraît un ouvrage qui va, sans doute, faire date dans notre pays, et plaisir dans tous les confins de Laye. L’auteur, en effet, est un natif de ladite région, notamment du village de Barma. Architecte de son état, il s’appelle Désiré Gabriel Dominique Kaboré. Le titre de l’ouvrage : Y. Dominique Kaboré Lettres ouvertes. Philippe Zinda Kaboré

Il s’agit d’une compilation chronologique et thématique des échanges épistolaires entre Dominique Kaboré (ancien administrateur civil, ancien ministre, père de l’auteur) et Philippe Zinda Kaboré (premier député de notre pays au palais Bourbon). C’est le 25 mai prochain, date anniversaire du décès de Philippe Zinda Kaboré, que sera dédicacé cet ouvrage fort riche en documents et en révélations inédits.

- Ambiance festive et coutumière assurée au quartier Kamsaoghin de Ouagadougou demain samedi 27 mars 2010. C’est ce jour, en effet, que, en mémoire des mânes ancestrales, le Kamsaogh Naaba Sanem tient sa fête coutumière annuelle, le basga.

- Autre célébration coutumière d’une nature toute autre, et de toute autre envergure, cette fois à Zagthouli : les funérailles de Naaba Saaga, décédé le 07 juin 2009 ; des funérailles dont le point d’orgue sera atteint le dimanche 28 mars 2010. Avis aux amoureux de la tradition.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 26 mars 2010 à 10:21, par Hamane En réponse à : Une lettre pour Laye : Guerre de succession chez le Médiateur

    J’ose croire que ce gourou du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui s’est fait chiper NOS quelque 4 millions respectera les droits du vigile. Le Pays n’a pas encore fini de gérer le cas de David OUEDRAOGO et nous venons de perdre quelques 4 millions, l’argent du Peuple perdu par un de ces gourou et un fils du peuple (ce vigile) risque d’être torturé à mort. Justice, je t’invite à assister cette histoire de façon juste.

  • Le 27 mars 2010 à 01:03 En réponse à : Une lettre pour Laye : Guerre de succession chez le Médiateur

    Vous voyez comment nos gourous gaspillent nos sous ? Apres les sachets noirs, les centaines de millions du PDDEB, les enfants de ministres samaritains, c’est meaintenant les mogo puissants du cdp qui trainent les coffres de la republique derriere leurs wagons, amenant meme ces sommes folles chez leurs bordelles ? Apres tout, qu’ est-ce que 4 petits millions peuvent faire a vous qui avez les feuilles. Liberez ce pauvre vigile qui n’avait pas le don d’ ubiquite. Vous meme vous devriez etre arrete car vous ne pourrez jamais justifier ou vous ave eu cette somme. Tout a comme avec les francais francais de Julie Bon Cou. L’ argent avait ete thesaurise sous le matelat en attendant la multiplication par 100 avec la devaluation que eux ils savaient etait inevitable. Ensuite c’est l’ histoire trop ambigue du vol de numeraires chez francoi par David. Que ce soit David ou le garcon de maison/jardinier de Julie, tous mangent les pissenlits par les racines. Aujourd’ hui c’est un gourou, il n’a pas de nom ou bien dire son nom c’est de la diffgamtion ? qui se plaind pour quelque 4 millions qui ne sont pas plus son argent que l’ argent de celui qui a eu le jackpot. Meme moi si je rencontre un tel bonnin (en moore) je prends. C’est la patate que l’ eau a emportee qui swera emportee par l’ eau pour d’aures cieux. Justice faite.

  • Le 27 mars 2010 à 01:05 En réponse à : Une lettre pour Laye : Guerre de succession chez le Médiateur

    Vous qui avez la sagesse, pourquoi un mediateur qui a moins d’ importance pour le pays qu’ un President de Rep, be peut- il opas rebelotter si le president peut rebolotter et meme belotter rebelotter jusqu’a ce qu’ il soit fatique ? Mahama, tu piges ?
    Voila un beau sujet dont ssa Majeste Mahamat Legislateur-Ecrivain pourra consacrer une bonne page cette semaine. Croyez- moi.

  • Le 27 mars 2010 à 12:59, par Mouï kalgo En réponse à : Une lettre pour Laye : Guerre de succession chez le Médiateur

    Eh oui. En ce temps de vie cher comment peut on banaliser l’argent à ce point de laisser 4 briques dans sa voiture. Si c’était de L’argent qu’il a gagné à la sueur de son front, il aurait su où le cacher. En fait s’il pouvait retracer son emploi du temps des derniers jours précédents cette perte, on verrai qu’il a rencontré un certain opérateur économique, ....

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