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On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

Publié le mercredi 24 mars 2010 à 02h47min

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Depuis plus d’un an, selon la nouvelle politique du Premier ministre, le contrôle et la saisies de véhicules fond rouge qui circulent les week-ends sans ordre de mission sont effectifs.

Cette mesure, Kantigui l’a saluée et continue de croire qu’elle est la bienvenue pour mettre de l’ordre dans la gestion du patrimoine mobilier de l’Etat. Toutefois, Kantigui a été désolé d’apprendre que dans le courant du mois d’octobre 2009, il a été saisi et gardé en fourrière pendant 4 mois, un camion de la Direction de la prévention par la vaccination de la région du Centre-Nord qui contenait des vaccins.

Résultat, des vaccins acquis à coût de millions se seraient détériorés. A la même occasion, un véhicule de la Direction régionale de la Santé (DRS) du Centre-Nord aurait été également saisi. Ce qui aurait handicapé les sorties de supervision et de contrôle des districts sanitaires, la DRS ne disposant que de deux véhicules fonctionnels.

Face à cette situation, Kantigui, qui reconnaît que ceux chargés du contrôle n’ont fait que leur boulot, demande tout de même un peu de discernement dans les saisies. Car, la perte de tous ces vaccins qui ont coûté des millions à l’Etat et aux partenaires, ne profite à personne. Des vies auraient pu être sauvées. Saisir des véhicules en situation irrégulière d’accord, mais du bon sens tout de même car, entre sauver des vies et respecter la loi, le choix est vite fait.

Il revient aussi aux premiers responsables de la DRS de prendre toutes les mesures nécessaires (établissement d’ordres de mission, de laissez-passer) pour ne pas exposer les véhicules de cette façon. Les contrôles existent et tout responsable doit le savoir


Ça grogne à la BRAKINA

Kantigui a reçu une lettre ouverte adressée au patron de Castel, Pierre Castel, émanant des “Patriotes du Faso”. Dans cette lettre, les destinateurs déplorent la nomination de Marc Pozmentier à la tête des Brasseries du Burkina (BRAKINA).

Les “Patriotes” dénoncent le comportement de M. Pozmentier qu’ils jugent contraire aux objectifs de la firme. Ils invitent M. Castel à prendre ses responsabilités en remerciant Marc Pozmentier.

Dans cette même lettre parvenue à Kantigui, les auteurs, à travers une note annexée, invitent le directeur général (DG) de la BRAKINA, Marc Pozmentier, à arrêter ce qu’ils appellent « les réformes antisociales » au sein de l’usine qui ne profitent à personne et qui traduisent « un désir de suppression des grossistes de leur activité de survie ».

Morceau choisi : « Monsieur le DG, les travailleurs sont révoltés, les consommateurs sont mécontents. Aujourd’hui, vous avez créé un mauvais climat dans votre manière de traiter les hommes et les femmes de la BRAKINA », s’insurgent les “Patriotes du Faso”.

Dans ce climat délétère, Kantigui, soucieux du bon fonctionnement de la BRAKINA, appelle les deux parties au dialogue pour une solution à l’amiable au contentieux


Durée de la formation professionnelle du cycle A : deux ans ou trois ans ?

Kantigui qui a voulu être témoin du déroulement des concours professionnels de la Fonction publique, débuté ce mardi 23 mars, a surpris des candidats qui semblent perdus sur la durée exacte de la formation concernant le cycle A.

Alors que l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a ramené celle-ci à deux (2) ans comme celle appliquée aux admis directs, de nombreuses écoles professionnelles continuent sur la lancée de trois (3) ans. D’où le flou régnant dans la tête de candidats se demandant pourquoi l’on n’harmoniserait pas le temps de la formation étant donné qu’il s’adresse aux agents de la même fonction publique.

Kantigui qui se réjouit de l’organisation diligente et dans de bonnes conditions des concours professionnels cette année, estime qu’il y a lieu pour le ministère en charge de la gestion du personnel de l’Etat, de tirer la question de la durée de formation de ce cycle au clair, afin que des agents n’aient pas le sentiment d’un système : « de deux poids, deux mesures »


« Sali Gasoil » dérange ses voisins au secteur n° 30

Kantigui a aperçu une demande de sollicitation de fermeture du maquis « Sali Gasoil » au secteur n° 30 que des résidants auraient adressée au maire de l’arrondissement de Bogodogo. Les plaignants trouvent que ce lieu est très bruyant même à des heures indues. Entre autres récriminations, les voisins de « Sali Gasoil » expliquent que le maquis situé entre l’avenue des arts et la ZAD I trouble fortement leur sommeil, au point que leurs enfants se voient obligés de fuir les maisons pour aller étudier sous des lampadaires et s’exposer ainsi à l’insécurité.

Ils expliquent que les démarches entreprises auprès du gérant et de la police municipale sont restées vaines. En plus des nuisances sonores, les signataires de la lettre adressée au maire de Bogodogo, s’inquiètent de la fréquentation de personnes de mauvaise vie aux activités nocturnes de « Sali Gasoil ».

Kantigui qui a plusieurs fois réclamé l’application stricte de la réglementation des maquis et bars interpelle encore une fois, les autorités municipales sur la question. Il faut agir avant que des voisins choisissent un jour, de se rendre eux-mêmes justice


Un grossiste se transformé en détaillant

Kantigui a appris qu’une affaire de concurrence déloyale pourrait faire des vagues les jours à venir, si rien n’est fait pour apaiser la tension entre protagonistes. En effet, très connu dans le milieu des grossistes, ce monsieur chez qui nombre de commerçants s’approvisionnaient en marchandises diverses pour leurs boutiques ou supermarchés, aurait décidé contre toute attente d’ouvrir un supermarché.

En ouvrant ce supermarché, il deviendra aussitôt détaillant. Du coup, il deviendra aussi le concurrent de ceux qui achetaient chez lui en gros pour revendre. Les petits commerçants qui ne veulent pas se laisser faire auraient commencé à s’organiser pour protester voire riposter.

Mais selon les sources de Kantigui, le grossiste aurait laissé entendre que rien, ni personne ne peut l’empêcher d’ouvrir son supermarché au Burkina Faso. Affaire à suivre…


Bisbilles entre chauffeurs routiers burkinabè et l’Office ivoirien des chargeurs

L’atmosphère jadis cordiale entre l’Office ivoirien des chargeurs (OIC) et l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) s’est détériorée. Et la situation risque d’empirer les jours à venir. De sources bien informées, Kantigui a appris que l’UCRB préfère s’allier à une structure privée, le Groupement des affréteurs chargeurs de Côte d’Ivoire (GACCI) pour le convoyage des camions de transport de marchandises burkinabè en territoire ivoirien.

La pomme de discorde entre les transporteurs burkinabè et l’OIC qui est l’équivalent du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), serait venue du non-respect du contrat de la part de la partie ivoirienne.

En effet, depuis 2003, la section ivoirienne de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (C.S.R.A.O) a signé avec l’UCRB, un contrat. Ce contrat devrait permettre aux camions de transport de marchandises, de circuler librement en territoire ivoirien, où suite à la guerre, les choses n’étaient plus faciles.

Ainsi, grâce à certaines mesures qui devraient être prises, un chauffeur pouvait quitter le port d’Abidjan pour le territoire burkinabè, par exemple, sans être trop dérangé. En contre-partie, le propriétaire du camion en question doit verser la somme de 100 000 francs CFA. C’est l’OIC qui devait se charger de ce contrat.

Selon les informations parvenues à Kantigui, sur le terrain, les choses se passaient autrement. De l’avis d’une source bien infiltrée, les chauffeurs burkinabè payaient les 100 000 F CFA, mais n’étaient pas convoyés jusqu’à la frontière.

Pire, il ressort que la répartition de la somme versée à la partie ivoirienne renfermait des irrégularités.

Selon toujours l’informateur de Kantigui, c’est le ministère des Transports ivoirien qui, ayant constaté aussi des irrégularités, a décidé de contacter la GACCI pour lui attribuer l’escorte des camions en territoire ivoirien. Kantigui qui promet de revenir sur cette affaire dans laquelle la partie burkinabè ester compte en justice dans les tout prochains jours.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 mars 2010 à 08:38, par LeBurkidePuteau En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    A propos de la saisie des camions et de l’avari des vaccins, il faut rejeter entièrement la pierre à la direction de la santé.
    D’abord pour avoir fait circuler des véhicules sans papier hors cadre réglementaire et surtout pour n’avoir sans doute pas signaler le fait qu’il y avait dans ces véhicules des vaccins périssables.
    La mesure de contrôler les véhicules de l’etat est à saluer. Elle ne doit point être remise en cause.

  • Le 24 mars 2010 à 08:54 En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    Patriote du Faso qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. la côte d’ivoire a vraiment inspirée certain dans ça bêtise.

  • Le 24 mars 2010 à 09:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    Le fait d’être de la santé n’est pas un argumentaire pour se balader avec les véhicules de l’Etat. Pour celà on pourrait expressément y embarquer quelques vaccins comme motif. Celà ne marche pas. Ils sont soumis tous à la même rigueur. Et puis, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. Donc ce motif est falacieux !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 24 mars 2010 à 09:56, par Machiavel En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Ce sont les règles du libéralisme. Cependant, je recommande aux détaillants qui s’approvisionnent chez ce grossiste de revoir à la hausse leur marge bénéficière car ils sont supposés être ses revendeurs. C’est pas compliqué ça.

  • Le 24 mars 2010 à 10:25, par un internaute En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    Monsieur le journaliste
    juste quelques questions de compréhension. C’est le véhicule qui a été saisi ou c’est sa cargaison ? ou alors lorsqu’on sasit un véhicule on le saisit avec tout son contenu ? Pourquoi le responsable du district en question n’a pas pu trouver un autre véhicule pour décharger les vaccins mëme un véhicule de transport. Ce sont des actes posés à dessein pour contrarier les agents de contröle et à mon avis ces responsables de district doivent ëtre sanctionnés pour deux raisons : 1- parce que des vehicules circulent sans autorisation - 2 parce qu’ils ont laissé les médicaments se détorier.
    Voilà comment nous gérons nos maigres ressources.Des mauvais esprits qui accèdent à des postes de responsabilités......

  • Le 24 mars 2010 à 15:11, par donmozoun En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    Je pense que le DRS est à sanctionné.il est inconcevable qu’un véhicule de son parc se retrouve en divaguation à Ouagadougou sans aucun document attestant la raison de sa présence en ces lieux. et encore 4 mois !!! c’est inadmissible ! et encore qui contenait des vaccins§ je pense que ce monsieur n’est pas un responsable. je n’est rien contre lui mais avait-il besoin de 4 mois pour débloquer la situation ? Ne pouvait-il pas faire recours au SG du ministère et même si’il fallait payer une amende, ne pouvait-il pas s’arranger pour le faire ? Je pense qu’ici, le seul coupable, c’est bien le DRS. combien de temps faut-il pour établir n ordre de mission pour une mission aussi importante que le transport de vaccins ? Saurait été pour aller pavaner à une de ces réunions inutiles, il aurait trouvé des documents pour justifier la mission. C’est ahurissant de voir comment de responsables peuvent être aussi irresponsables à l’égard du bien public. Même s’il avat fait des démarches et qu’il n’y avait pas de solutions immédiates, il pouvait tout simplement alerter la presse et je suis sûr que même si le camion devait rester à la fourrière, au moins son contenu aurait pu être vidé. Et avec ça, nous ne voulons pas payer la TDC. Des gachis de ce genre, qui doit payer, si n’est encore nous les contribuables ?

    • Le 28 mars 2010 à 17:24, par DODO En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

      C’est normale qu’on saisisse ces véhicule, pourquoi ces véhicules sont sortie sans ordre de mission ? Qu’est qui prouve que ces médicament n’étaient pas envoyé frauduleusement pour être vendu. Tout est possible . Je ne suis pas d’accord avec l’auteur de l’écrit qui pense qu’il faut faire la part des choses. Ecouter soit on aplique la loi ou on l’applique pas. Le médicaments sont gâté tant pis, on s’en fout. Le DR doit savoir que si cette sortie des médicaments est officiel , il devrait avoir une ordre de mission.Ce que y a anguille sous roche.A bon entendeur salue. Une fois de plus pas de négociation pour les véhicules qui ne sont pas en règle.Et puis pourquoi ls occupants n’ont rien dit par rapport au contenu du véhicule et cela a durée des mois. Comme je le dis il s’agit d’un détournement et le DR doit être sanctionné.Y a anguille sous roche.
      Merci

  • Le 24 mars 2010 à 19:29, par N’maway En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    De quel cycle A s’agit-il ? Il faut preciser quel concours cycle A ?

  • Le 1er avril 2010 à 02:24 En réponse à : On murmure : Une saisie de véhicules de l’Etat fait perdre des vaccins

    vous êtes vraiment bêtes

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