C’est la mort dans l’âme que ce turfiste victime de sa propre négligence a vu s’envoler son gain de plus de trois millions de nos francs.

Conflit du travail à l’UIDH : le procès renvoyé au 30 mars

Les travailleurs licenciés de l’UIDH (Union interafricaine des droits de l’homme) étaient présents à l’audience du Tribunal du travail le 12 mars dernier. Le conflit qui les oppose à leur ancien employeur n’a pu être jugé. L’avocat de l’UIDH a demandé et obtenu un renvoi du dossier au 30 mars prochain au motif qu’elle vient juste de connaître le dossier. C’est le cabinet Yaguibou/Yaméogo qui défend les intérêts de l’UIDH. Cette institution a décidé de se séparer des agents de son siège à Ouagadougou pour des raisons économiques, selon elle. Mais avant ce licenciement, l’UIDH devait des arriérés de salaires à ses employés qui, non seulement, réclament leur dû, mais contestent également le licenciement. Les travailleurs défendus par Me Farama sont déjà passés à la caisse pour recouvrer une partie des arriérés de salaires. Selon eux, l’UIDH n’entend pas payer leurs droits liés au licenciement. C’est l’objet du procès.

Recensement électoral : l’UPR sensibilise au Mouhoun

Neuf jours après le début de l’opération de révision des listes électorales en vue de la présidentielle du 21 novembre prochain, les potentiels électeurs du Mouhoun traînent toujours les pieds. Les taux seraient de l’ordre de 31,77% pour la province du Mouhoun et 28,51% pour la commune de Dédougou. Face à ce faible taux d’inscription, la section de l’Union pour la république (UPR) du Mouhoun a entrepris le 13 mars dernier, des journées de sensibilisation et de mobilisation pour une inscription massive. La stratégie choisie est le porte-à-porte. Tout regroupement est mis à profit pour porter l’information. Selon le président du bureau provincial, Kalifa Boué, l’objectif recherché est de faire en sorte que la province du Mouhoun ait un fort taux d’inscription.

Concours en santé maternelle et néonatale : les résultats sont tombés

Le concours en santé maternelle et néonatale organisé par l’Agence de formation, de recherche et d’expertise en santé pour l’Afrique (AFRICSanté, ex- GREFSaD) a rendu son verdict le 12 mars au siège de cette agence à Bobo. Les heureux élus de ce tout premier concours ont pour noms, en presse écrite, Paul Miki Roamba et Abraham Touré. Le premier a été primé par le jury presse écrite et audiovisuelle présidé par Bakary Alexandre Sanou pour son article « Santé de la mère et du nouveau-né : réduire l’hécatombe chez les plus pauvres » publié dans « Le Pays » n°4521 du 29 décembre 2009. Il a reçu un ordinateur portable, 200 000 F CFA et un certificat. Le deuxième a été distingué avec un appareil photo numérique, 150 000 F CFA et un certificat pour un article paru dans le bimensuel « Le Reporter » du 15 octobre au 3 novembre 2009 (n°34). En radio, les primés ont pour noms Wendata Nathalie Kaoré de la Radio nationale du Burkina, Bakary Konaté de Radio Gaoua et Abdoul Wahab Nombré de la Radio municipale de Ouagadougou. Yaya Tamboura de Radio Bobo a reçu un prix d’encouragement. En théâtre, le jury présidé par Ildevert Méda a primé Alimata Koné/Salouka, Anselme Sanou et Boubacar Séré. Il a aussi décerné deux prix d’encouragement à Roland R. Oubda et à Charles Guiedem.

Diabétiques : une conférence sur l’insuffisance rénale

A l’occasion de la Journée mondiale du rein 2010, l’Association burkinabè d’aide aux diabétiques (ABAD) et l’Association burkinabé des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) organisent une conférence-débats sur le thème : « La maladie rénale chez le diabétique ». Elles invitent les diabétiques, les insuffisants rénaux, les personnes porteuses de maladies rénales, leur famille et la population en général, à y prendre part le samedi 20 mars 2010 au CENASA à partir de 8 h 30.

Mosquée de Gounghin : des apprenants du Coran font leur sortie

Grande ferveur religieuse à la mosquée de Gounghin (secteur 9 de Ouaga) le dimanche 14 mars 2010. En effet, une trentaine de jeunes faisaient leur sortie de promotion après avoir appris le Coran pendant plusieurs mois. Dans ce lot, 15 d’entre eux sont devenus des formateurs. Lors du doua organisé à cette occasion, la communauté musulmane a traduit sa reconnaissance au Cheick Moalim Abdoul Rasmané Sanfo, éminent maître coranique qui s’est investi pour la formation religieuse de ces jeunes. La cérémonie a connu la présence de plusieurs personnalités dont le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougouma, et de nombreux parents.

Le Pays