Le plaignant qui était lui-même dans le cortège funèbre a été surpris de constater, une fois au cimetière, que la famille du défunt a ouvert la tombe sur le carré appartenant à sa famille comme c’est le cas au cimetière municipal.

Il se trouve aussi que de son vivant, le défunt avait également réservé un carré, et que sa famille s’est tout simplement trompée de place, avec juste raison peut-être, car le défunt et celui qui réclame sa tombe portent le même nom de famille. Il n’ y eut pas de compromis comme beaucoup s’y attendaient en pareilles circonstances car le propriétaire a exigé qu’on referme la tombe pour rouvrir une autre au bon endroit.

Le corps a dû attendre deux jours encore à la morgue. Et les parents et témoins d’épiloguer sur l’intransigeance du plaignant. Mais les disputes autour des tombeaux, lieux éternels de repos ne valent-elles pas mieux que les querelles de parcelles d’habitation

Un drame de l’immigration à Bobo-Dioulasso

La ville de Sya a encore enregistré un autre suicide, le 12 vendredi février 2010 au secteur 15. La victime DC avait émigré depuis une dizaine d’années en Hollande. Il a été rapatrié il y a 6 mois des Pays-Bas. Dès son retour, il recevait le soutien d’un de ses amis resté en Hollande pour mener ses activités de couture. Mais DC a vraisemblablement très mal vécu son retour forcé au pays.

Il s’est donné la mort par pendaison. Les drames dus à l’immigration ne se limitent pas aux images de clandestins repêchés vivants ou morts aux larges des côtes européennes. Le cas présent est révélateur de nombreuses autres conséquences aussi terribles qu’insoupçonnées liées à ce phénomène

"Fitini show" aux couleurs du cinquantenaire de l’indépendance

La 11ème édition de "Fitini show", manifestation socioculturelle et éducative des enfants pendant les vacances, se tiendra entre juillet et septembre 2010 dans 8 villes du Burkina Faso : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Koudougou, Fada, Tenkodogo, Dori et Ouahigouya. Placé sous le thème « Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines », cet événement se mettra aux couleurs du cinquantenaire de l’indépendance qui sera célèbré le 11 décembre prochain dans la cité de Sya.

En effet, a-t-on appris de Moussa Dembélé, président de l’association Deni Dèmè, structure organisatrice, le générique (chanson) de la 11eme édition traitera du jubilé d’or de l’indépendance. Aussi, a-t-il rapporté que des gadgets (tee-shirts, casquettes…) destinés aux enfants, seront confectionnés aux couleurs du drapeau national. En attendant ce nième rendez-vous, les organisateurs ont déjà dressé le bilan de la 10e édition, tenue en 2009.

On note pêle-mêle, qu’il y a eu 35 000 entrées, plus de 200 candidats aux concours de ballet, play-back, sketch et élection miss, et plus de 3 millions de francs CFA de prix et primes d’encouragement distribués aux lauréats et participants

Les activités du cinquantenaire de l’Indépendance bientôt lancées

Le lancement officiel des activités entrant dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso, aura lieu du 12 au 14 mars 2010 à Bobo-Dioulasso, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Blaise Compaoré. A cette occasion, la cité de Sya va abriter plusieurs manifestations.

On peut citer, parmi tant d’autres, les poses des premières pierres du monument du cinquantenaire et de l’hôtel administratif, une conférence inaugurale du cinquantenaire de la nation avec plusieurs panels thématiques, un défilé de masques des différentes régions du pays et des concerts

Adiaratou Diabaté : le grand retour sur scène

Après un séjour prolongé en Europe, l’artiste bobolaise, Adiaratou Diabaté revient sur la scène musicale. « Djeli Nakan » (Le retour du griot), c’est le titre du deuxième album, en CD vidéo (5 clips) et en audio de 10 morceaux que l’artiste dédicace, ce samedi 20 février à 20 heures, au cours d’une soirée qui s’annonce palpitante à l’hôtel RAN Somketa de Bobo-Dioulasso.

Produit au studio Gissé à Paris et dupliqué par D & D production, ceux qui ont eu le privilège de savourer « Djéli Nakan » en disent beaucoup de bien

Sidwaya