Dans un télécentre du secteur n°2 de Yako, une affiche avertit même les clients du coût d’appel. « Sur le compteur c’est 50F mais l’appel fait 75F la minute », lit-on.

C’est vrai, qu’il y a eu des bisbilles entre l’ONATEL/Yako et l’Association des promoteurs de télécentres du Passoré mais cela n’est-il pas fini pour que le client continue-t-il a être arnaqué de cette façon ? L’Onatel et les associations de protection des consommateurs devaient pouvoir faire respecter la décision.

Fous en errance à Yako : Prévenir vaut mieux que guérir

La première chose qui marque à Yako lorsqu’on traverse la ville, c’est le nombre élevé de malades mentaux qui déambule dans la cité. Pas une semaine sans voir un nouveau fou. D’où viennent-ils ? Pourquoi ce nombre élevée de fous à Yako ? Ce sont des questions qui trottent dans la tête de nombreux habitants de la localité.

Maladroitement protégés par des morceaux de pantalons, ou de pagnes, ces malades mentaux sont aux abords des routes, aux alentours des buvettes, des gars et marchés à la recherche de quoi mettre sous la dent. Selon certaines indiscrétions, il y a actuellement plus de 70 fous qui arpentent du matin au soir les artères de la ville.

Si pour le moment, la cohabitation semble être acceptable, on doit se souvenir qu’un fou avait en 2006 dépiécé une femme à Pougyango une bourgade située à 12 km à l’Est de Yako. On se souviendra également qu’un autre avait agressé une famille en 2007 à Song Naba, blessant gravement une femme. La mairie devrait pouvoir trouver un asile pour ces malades mentaux.

Faïçal, vendeur de légumes au milieu des femmes

Age de 17 ans, Faiçal Bonkoungou est vendeur de légume de fruits au carrefour commercial de Yako, sis au centre-ville. Le garçonnet suscite l’admiration chez de nombreux Yakolais pour son courage et son humilité.

Depuis 2003, chaque après-midi jusqu’à la tombée de la nuit, le petit Faïçal parmi les nombreuses vendeuses de légumes arrive à arracher des clients. Il exerce son métier sans gène, nous confit-t-il « Au début la cohabitation avec les femmes était difficile.

Beaucoup ont travaillé à me chasser des lieux. Elles disent que la vente de légume est un travail de femme », déclare le garçonnet, tout sourire. Avec le temps, le petit Bonkoungou a réussi à se faire accepté dans ce milieu informel.

Les recettes sont acceptables. Il a même pu s’acheter une moto qui facilite son travail. Contrairement à ses camarades d’âge qui préfèrent tourner les pouces du matin au soir exposé à la délinquance et à la drogue, Faïçal confirme l’adage qui dit qu’il n’ya pas de sous métier.

Sidwaya