Ce croisement s’est avéré depuis un certain temps très dangereux vu le nombre d’accidents qui s’y produisent. Non loin de là, en allant vers la station Shell, un homme aurait tenté de se suicider le jeudi 11 février 2010 aux environs de 11 h, en se jetant sur un véhicule en pleine circulation. D’après des témoignages recueillis sur place, ce dernier, qui ne jouit pas de toutes ses facultés, faisait des va-et-vient depuis 5h du matin sur la voie. Il avait en sa possession un couteau qu’il n’arrêtait pas d’aiguiser tout en répétant : "Je veux me suicider". Il profita donc d’un véhicule qui venait entre-temps pour se faire écraser. C’est un homme visiblement très blessé que nous avons trouvé sur les lieux, incapable de se relever. L’homme respirait toujours, il faisait de temps en temps quelques mouvements mais souffrait atrocement à l’expression qu’affichait son visage.

Hippisme : tous à Barani pour le 10e FECHIBA !

Les 19 et 20 février prochains, la Kossi vibrera au rythme de la 10e édition du Festival culturel et hippique de Barani (FECHIBA). Cette 10e édition se tient sous le thème : « Bilan et perspectives du Festival culturel et hippique de Barani 10 ans après ». Outre la course et la parade hippiques, l’Association pour le développement de Barani, en collaboration avec le ministère des Ressources animales, a inscrit dans le programme du festival un forum autour du thème « Incidence des trypanosomoses et perspectives d’amélioration de la production équine au Burkina ».

Mariage collectif : une soixantaine de couples bientôt devant le maire de Tanghin-Dassouri

S’il est des communes où les femmes sont résignées à booster la féminisation de la pauvreté hors de leur collectivité territoriale, c’est bel et bien celle de Tanghin- Dassouri et de Komki-Ipala. En effet, à peine lancé son programme de lutte contre les violences conjugales, l’Association Song Taaba des femmes unies et Développement (ASFUD) a tenu sa première assemblée générale extraordinaire de programmation de ses activités. Ce sont au total 95 déléguées venues de huit villages (Song-Pelsé, Goghin, Gouma, Bagma Yorghin, Taama, Sogué, Taonsgho, Yaoghin) qui, après avoir fait un bilan critique des activités écoulées, ont précédé à un diagnostic participatif des besoins exprimés pour ensuite les programmer sur une période de cinq ans. Après avoir relevé la pertinence du projet de lutte contre les violences conjugales, le maire a qualifié d’historique l’organisation prochaine par l’ASFUD, dans sa commune, du mariage collectif d’une soixantaine de couples vulnérables grâce au soutien de la journée de Prière des femmes en Allemagne. Il a rassuré les femmes du soutien du conseil communal.

Bam : un camion de transport de fournitures déverse son contenu

Le camion transportant la dotation en fournitures scolaires du collège pilote de la réforme du système éducatif de Rouko dans le Bam a fini sa course dans le village de Pouni situé à 5 km de Kongoussi, sur l’axe Kaya-Kongoussi, le mercredi 10 février 2010 aux environs de 13h30. Ce camion, en provenance de Kaya qui transportait des cahiers des élèves du CEG de Rouko a vu une partie de son chargement se renserser. L’apprenti qui était chargé de la surveillance des fournitures a suivi le mouvement. Heureusement, on ne déplore aucun blessé grave sauf les égratignures de l’apprenti. Cependant, une partie des fournitures sera inutilisable au regard de son état après l’accident. Cet accident qui n’est pas le premier du genre au même endroit, interpelle une fois de plus les responsables de la commune. Quant aux dégâts et aux circonstances de l’accident, le constat de la gendarmerie nationale qui était déjà sur les lieux à notre passage nous situera davantage dans les jours à venir.

Pension : un retraité de Dédougou s’adresse au Président du Faso

Ceci est une lettre ouverte d’un retraité de Dédougou au chef de l’Etat par rapport à des difficultés éprouvées pour toucher la pension.

Excellence, Monsieur le Président,

Par la présente lettre, je viens relater le calvaire que vivent les retraités de Dédougou dont les pensions sont virées dans les institutions financières de la place. J’ose croire que les retraités d’autres régions ne vivent pas les mêmes problèmes. Mais de quoi s’agit-il ? Monsieur le Président, les fonctionnaires retraités de Dédougou qui ont leur pension virée dans les institutions financières de la place ont toutes les difficultés à rentrer en possession de celle-ci. En effet, à partir du 25 de chaque mois, nous recevons nos bulletins de pension du Trésor public. Une fois en possession de ces bulletins, sur lesquels le tampon virement est apposé par le Trésor, nous nous rendons donc dans les banques pour toucher. Monsieur le Président du Faso, c’est là que commence notre calvaire. "Vos virements ne sont pas faits ou nous n’avons pas reçu vos virements", vous disent les agents. Quelle humiliation devant tous ces clients qui sont là ! Vous ressortez à pas feutrés, la tête basse.

Cette situation, Monsieur le Président du Faso, va se répéter plusieurs fois avant que vous ne puissiez avoir le reliquat de votre pension. Oui le reliquat, puisque pendant ce temps, il vous faut revenir après pour négocier auprès du chef d’agence une avance pour survivre. Par exemple, en janvier, les bulletins étaient disponibles le 25 et à la date où je vous écris, (03/02/2010) les retraités à la BICIA-B ne sont pas en possession de leur pension. Comment vivre dans cette condition ? Quelqu’un qui a servi avec amour et patriotisme son pays et qu’on appelle aujourd’hui (fonctionnaire retraité) mérite mieux, Monsieur le Président du Faso. Par vos soins, Monsieur le Président, beaucoup de choses sont au profit des retraités (indemnités de départ à la retraite pour ne citer que cela). Par la présente lettre ouverte, je viens, Monsieur le Président du Faso, vous prier d’aider les fonctionnaires retraités de pouvoir toucher régulièrement et à temps leur pension à l’instar des fonctionnaires en activité. Dans l’espoir que notre préoccupation sera prise en compte, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma profonde considération.

Nagrin : un doua pour les défunts du Burkina

Après avoir mené des activités de nettoyage dans les différents cimentières (route de Saponé, Bonam, Toeyibin), l’Association Namanagd-Zanga organise un doua à la mémoire des défunts du Burkina. Ce sera à la nouvelle mosquée de vendredi à Nagrin (numéros bleus) le dimanche 21 février 2010 à partir de 8h.

L’Eglise catholique au chevet des malades

L’Aumônerie catholique du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo organise depuis le 7 février 2010, la 2e édition de la semaine de solidarité avec les malades. Les centres hospitaliers Paul VI, le CMA de Kossodo ou encore le CMA du secteur 30 seront visités par les religieux.

La FEDAP-BC lance ses activités 2010

La Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) lance ce samedi 13 février 2010 à son siège à Ouagadougou ses activités de l’année en cours.

8-Mars : Koudougou abrite la célébration officielle

La célébration officielle du 8 -Mars, Journée internationale de la femme, aura lieu cette année à Koudougou. La journée est placée sous le thème : "Femme, alphabétisation et éducation non formelle". En prélude à la célébration, il est prévu une semaine nationale de la femme le 1er mars à la Place de la Nation où aura lieu une marche et un panel sur les thèmes divers le 7 mars.

MBDHP : session de formation sur les droits humains

Du 14 au 26 février se déroulera à Ouagadougou une session sous-régionale de formation aux droits humains. Cette session est organisée par EQUITAS (Ex-formation canadienne des droits humains de la personne), en partenariat avec le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP). La session de Ouagadougou réunira 31 participants venant du Burkina, du Sénégal et du Cameroun. Le but poursuivi par cette formation est l’amélioration de la capacité des participants à élaborer, mettre en œuvre et évaluer des programmes d’éducation aux droits humains dans le cadre de leurs organisations. Inspirée par le PIFDH, la session de Ouagadougou aura comme objectif de renforcer la capacité des organisations à mettre en œuvre des activités d’éducation aux droits humains (sessions de formation, campagnes de plaidoyer ou de sensibilisation, etc.), afin de contribuer au développement de la culture des droits humains aux niveaux régional, national et local. Il s’agit d’une initiative d’appropriation des techniques et de la méthodologie en éducation aux droits humains qui assurera leur pérennité.

Bienvenue aux journées "porte ouverte" de l’IAVS

L’Institut d’application et de vulgarisation en sciences (IAVS) organise du 12 au 14 février 2010, la première édition de ses journées " porte ouverte". Au programme : exposition des productions de l’IAVS en matière de changements climatiques ; cours publics sur les changements climatiques à l’ISSP sis à l’Université de Ouagadougou, en face de l’UFR/SJP ; exposition des productions de l’IAVS à son siège ; diffusion d’un documentaire sur les changements climatiques sur la chaîne de télévision Canal 3. Le siège de l’IAVS est sis à la ZAD, en face de Plan Burkina, à un jet de pierre de l’agence SONABEL située du côté du SIAO.

Arts de la rue : "Rendez vous chez nous" s’envole à Komsilga

Cela fait six ans que le comédien Boniface Kagambèga voulait mettre en œuvre un projet de diffusion de spectacles de rue. Aujourd’hui, c’est chose faite avec son association ACMUR (Arts, clowns, marionnettes et musiques dans nos rues) qui lance aujourd’hui à Komsilga la première édition du festival " Rendez-vous chez nous". Du 12 au 14 février 2010, des spectacles de rue seront proposés au public au Centre culturel français, au quartier Goughin et à Komsilga (Boulbi, Kienfangué, Bassem Yam). Plusieurs troupes sont attendues, notamment la Compagnie du Fil (France), Eknobul avec "Le cirque du miroir", les Trois points de suspension, l’œil du cyclone avec "La geste des étalons", Musafiri et bien d’autres compagnies de rue composées de jongleurs, d’acrobates, de danseurs traditionnels. La musique sera aussi au rendez-vous avec Alif Naaba, la fanfarre d’Adzopé, Floby et Yili Nooma.

Le Pays