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On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

Publié le mercredi 3 février 2010 à 01h05min

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Kantigui qui a tendu l’oreille du côté de Addis Abeba, la capitale de la République fédérale démocratique d’Ethiopie où se tenait le XIVe Sommet de l’Union africaine, a été heureux d’apprendre que le délégué principal du personnel de Total-Burkina licencié en mai 2009, Yacouba Ouédraogo, se trouve actuellement au pays du double détenteur des records du monde du 5000 m et du 10 000 m, Haïlé Guebré Selassié.

Il a décroché un emploi au siège de l’Union africaine au service informatique. L’homme qui a dirigé le bras de fer dans la crise qui a opposé Total-Burkina à son personnel, serait l’un des grands informaticiens au siège de l’Union africaine.

Kantigui a été informé qu’il est même venu avec d’autres ressortissants burkinabè accueillir le président Compaoré à l’aéroport d’Addis Abeba. Comme quoi, quand on est compétent, on peut se faire valoir partout... Kantigui se souvient que ce délégué avait été licencié avec comme mesure d’accompagnement, 36 mois de salaire.
mercredi 3 février 2010


Un nuage de poussière sur Kandara

Kantigui a été indigné de constater ces derniers temps, que suite aux travaux de réfection de la « route de Bobo », dans l’arrondissement de Boulmiougou (Pissy), un nuage de poussière s’abat régulièrement sur l’école primaire Kandara, située à proximité de la mairie de Boulmiougou.

Ce nuage de poussière qui met mal à l’aise élèves et enseignants, contraint l’administration de l’école à maintenir toutes les ouvertures des classes closes. L’air (pardon, la poussière !) qui y circule est insoutenable. En cette période de maladies respiratoires accrues, on doit pouvoir s’inquiéter pour nos enfants qui fréquentent cette école. Sans oublier que parmi eux, il y a des asthmatiques, très allergiques certainement à la poussière. Une chose est certaine, ils sont nombreux ces élèves de l’école Kandara qui toussent continuellement du fait de ce nuage de poussière qui « arrose » leur école.

Si cela doit continuer, il y a des risques pour les élèves, car c’est en cette circonstance aussi que la méningite se manifeste généralement. Et puis, cette situation perturbe énormément les cours, dans la mesure où les bruits des gros engins se mêlent à la pluie de poussière. Nous sommes inquiets pour nos enfants. Il serait souhaitable que l’entreprise en charge des travaux trouve une solution sans délai.

Pourquoi pas arroser la zone de façon régulière, et « hâter » les travaux sur cette portion de la route surtout les jours non ouvrables. Les élèves de l’école Kandara auront certainement du plaisir à circuler sur cette belle avenue, mais en attendant, évitons de leur porter préjudice. Et nous ne doutons pas que l’entreprise chargée de la réfection de cette avenue en est consciente.


Lotissement de Katabtenga : inquiétudes d’une postulante

Kantigui a reçu les complaintes d’une dame, Mme Kaboré concernant un lotissement public ouvert à Katabtenga , dans la commune rurale de Pabré à quelques encablures de Ouagadougou, depuis 2007. Selon les informations livrées par Mme Kaboré, plus d’un millier de citoyens se sont rués à l’époque pour s’inscrire en payant 75 000 F CFA, sur un compte ouvert en faveur du lotissement à Ecobank.

"Je fais partie de ceux qui se sont inscrits massivement pour ce lotissement et depuis, plus rien. Personne à la mairie de Pabré n’est en mesure de nous donner des informations sur la suite de l’opération", confie Mme Kaboré, qui se demande pendant combien de temps faudrait-il encore attendre pour que la commune de Pabré veuille bien apporter des réponses claires.

Kantigui espère vivement que les doutes de madame Kaboré seront incessamment levés à travers une réaction des autorités compétentes pour le bonheur de tous ceux qui ont cru en ce projet de lotissement.


Un deal de parcelles à Komsilga

Kantigui a appris qu’il se traîne actuellement une affaire de parcelles du côté de Komsilga. A ce qu’on dit, un conseiller CVD de Ponsomtinga a bloqué par devers lui, 29 dossiers de demandes de parcelles avec bien évidemment une somme de dix mille francs qui accompagne chacun de ces dossiers, soit un total de près de 300 000 F CFA.

D’autres sources soutiennent qu’il est fait probable que le deal soit d’une plus grande ampleur que ce qui a été révélé jusque-là. Kantigui espère que les premières autorités de la commune, afin de ne pas laisser un individu tenir leur image du fait de sa cupidité, prendront les mesures idoines avec promptitude afin de régler cette affaire.


L’INSD à Ouaga 2000

Kantigui qui s’est perdu dans l’admiration d’un très imposant nouvel immeuble sur l’avenue Pascal-Zagré à Ouaga 2000 a été heureux d’apprendre que cette tour abrite désormais les services de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) dont les locaux sur les avenues de l’Indépendance et Joseph-Ki-Zerbo à Koulouba étaient devenus si exigus qu’ils n’offraient plus de bonnes conditions de travail pour le traitement des chiffres aidant à la bonne prise de décisions.

Le gouvernement qui reste convaincu qu’aucun développement n’est envisageable sans un diagnostic, s’est donc défoncé pour que son « thermomètre » dispose d’un cadre adéquat pour mieux mesurer et photographier les problèmes réels de développement .


Un joyau à Laongo

Kantigui a ouï dire que la pose de la première pierre d’un "Palais des festivals" aura lieu le lundi 8 février 2010 sur le site de Laongo à Ziniaré. L’édifice qui sortira de terre est un projet de l’artiste et metteur en scène allemand Christophe Schlingensief.

Le choix du Burkina Faso par le régisseur comme lieu pour son "village d’opéra" est l’aboutissement de ce projet d’art et de théâtre de grande envergure dans la sous-région. Kantigui salue cette initiative qui renforce davantage la coopération culturelle entre l’Allemagne et le Burkina Faso .


Où sont passés les caissiers ?

Kantigui a reçu, lundi 1er février 2010, un citoyen résidant à la zone 1 de Ouagadougou tout furieux contre les hôtels de finances. Agent de tourisme de son état, il possède une 4x4 et une Crypton. Décidé de s’acquitter de ses Taxes de développement communal (TDC), il se rend dans deux hôtels de finances, pas d’agents.

Sur place, il apprend que les guichets sont fermés pour cause de présentation de vœux au ministre des Finances et du Budget. Déçu, et en colère, il prend la direction de la mairie centrale pour se plaindre auprès du maire qu’il trouvera absent.

"Un citoyen qui se bat pour s’acquitter de ses devoirs et ne trouve aucun agent pendant les heures de service, c’est anormal. Je pense qu’on ne doit pas faire des présentations de vœux à un jour ouvrable", dit-il. L’objectif des TDC est noble et Kantigui pense que tout doit être mis en œuvre pour ne pas décourager les bons citoyens.


Foire du fonio à Bomborokuy

Il est parvenu à Kantigui que le département de Bomborokuy dans la province de la Kossi se prépare activement sous la houlette de l’Association pour le développement du département de Bomborokuy (ADDB) à célébrer les activités de la 4e édition de la foire du fonio.

Placée sous le thème « La contribution du fonio à la sécurité alimentaire dans un contexte de changements climatiques », cette foire prévue du 11 au 13 février prochain, a-t-on appris, connaîtra la participation des producteurs, des opérateurs économiques, des ONG et associations de productrices et promotrices de la commercialisation du fonio, des filles et des fils de Bomborokuy et des services techniques en charge de l’agriculture .


Des magouilles autour des extraits d’actes de naissance

Il est parvenu à Kantigui que l’établissement des actes de naissance n’est pas gratuit comme l’indique les multiples publicités faites à travers les médias. Une personne qui s’est confiée à Kantigui, dit avoir été victime et témoin d’escroquerie dans une maison des jeunes à Ouagadougou. Après avoir fait la demande d’établissement de l’acte de naissance de son parent il y a de cela sept mois, cette personne, s’est vu réclamer la somme de dix mille francs afin de récupérer l’extrait en question.

D’après cette source, elle ne serait pas la seule à être dans la situation. Une vieille femme qu’elle a rencontrée sur les lieux a fondu en larmes puisque n’étant pas en mesure de débourser la somme exigée. Sur le même sujet, Kantigui a ouï dire que dans certaines mairies, la situation n’est guère meilleure.

Des extraits d’actes de naissance sont entassés et attendent que les éventuels propriétaires viennent payer "quelque chose" avant de les retirer. Kantigui espère que les autorités feront un tour sur les lieux pour constater la différence entre ce qu’elles disent à la population, et ce que les gens vivent sur le terrain.


Solidarité envers les sinistrés

Kantigui a eu écho d’une lettre de remerciements de l’Association pour la paix, l’unité et la restauration socio-spirituelle (APURS) au gouvernement et aux organisations non gouvernementales pour la gestion de la catastrophe du 1er septembre.

Dans cette même lettre, l’association dit déplorer la situation des sinistrés locataires qui dormiraient à l’air libre dans les sites d’accueil par manque de moyens. Kantigui joint sa voix à celle de cette association pour inviter les autorités à porter davantage de secours à ces personnes.

L’APURS a invité donc la population burkinabè, dans son message, à vivre une vie de sainteté et d’exalter la justice et l’amour pour être un peuple sanctifié aux yeux de Dieu.


Fatou Diendéré reconnaissante à Sidwaya

Il est tombé entre les mains de Kantigui, une lettre de la députée Fatoumata Diendéré adressée au Directeur général des Editions Sidwaya Ibrahiman Sakandé. Kantigui qui s’attendait à voir une demande de couverture médiatique politique ou pour des œuvres caritatives a été quelque peu surpris par le contenu. "En cette année nouvelle, je voudrais vous traduire ma sincère gratitude pour votre constant accompagnement dans mes initiatives.

En effet, vous m’avez entourée de tous vos soutiens pour l’année écoulée marquée par des activités sociales, économiques, politiques, culturelles et sportives. Je vous en suis reconnaissante" , a écrit la députée Fatoumata Diendéré. En cette nouvelle année, Mme Diendéré a également présenté ses vœux de bonheur, de santé, de prospérité et de sérénité. Les Editions Sidwaya sont sollicitées pour l’accompagnement dans la réalisation des actions de développement "pour une société humaine dans un environnement sain et serein".

Kantigui apprécie à sa juste valeur cette reconnaissance de la députée Fatoumata Diendéré. Il n’est pas courant que de hauts responsables politiques fassent de vive voix une appréciation positive de la presse. Kantigui souhaite que le partenariat entre la députée et la presse se renforce dans le cadre des initiatives de développement.


Mgr Justin Kientéga, nouvel évêque du diocèse de Ouahigouya

Le diocèse de Ouahigouya a enfin son évêque. Il s’appelle Monseigneur Justin Kientéga. Kantigui a eu la primeur de cette divulgation, mardi 2 février 2010 à 11h 30 dans l’enceinte de la cathédrale Christ Roi du chef-lieu du Yatenga.

La désignation du nouvel évêque du diocèse était très attendue par les fidèles catholiques de la localité. Car le poste est resté vacant depuis la nomination de Mgr Philippe Ouédraogo comme Archevêque de Ouagadougou.

Il est revenu à Kantigui que le choix du Saint-siège porté sur la personne de Mgr Justin Kientéga a été révélé par le Nonce apostolique Vito Rallo en présence des fidèles chrétiens de l’Eglise- famille de Dieu de Ouahigouya. Mgr Justin Kientéga était jusque-là économe du diocèse de Koudougou. Il est originaire de la commune rurale de Pella relevant de la paroisse de Tiemnooré dans la province du Boulkiemdé.

* Sidéradougou de plain-pied dans le développement

Il est parvenu à Kantigui que la commune rurale de Sidéradougou dans la province de la Comoé et la région des Cascades a amorcé un nouveau virage dans son processus de développement économique et social.

En attendant que le goudron et l’électricité parviennent à cette localité située à soixante-cinq (65) kilomètres de Banfora sur l’axe de Gaoua, le conseil municipal présidé par Bamory Ouattara, s’attelle à construire des infrastructures socioéconomiques sur lesquelles toute initiative du progrès et du bien-être va reposer.

Kantigui a ouï dire que les tout prochains jours pourraient sonner les inaugurations successives d’un certain nombre d’ouvrages inhérents à la bonne marche de la décentralisation : le siège de la mairie, trois complexes scolaires, six (6) forages…
*Joyeux anniversaire, monsieur le Président

Kantigui s’est laissé dire qu’aujourd’hui, les fidèles chrétiens commémorent la Saint Blaise… Cet Homme de Dieu dont on célèbre la mémoire est l’un des saints, autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l’efficacité de son intercession.

D’abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l’entourait d’une grande estime. Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta son siège épiscopal pour s’enfuir sur une montagne solitaire. Il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter l’homme de Dieu.

A cause de sa grande foi en Dieu, il dut souffrir le martyr. Tandis qu’il attendait la mort en prison, on lui amena un enfant sur le point d’être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. Depuis lors, on l’invoque pour les maladies de la gorge et surtout quand des arêtes y sont enfoncées. Il est aussi invoqué pour les mots de dents et pour les maladies des animaux.

Les agriculteurs et les éleveurs ont aussi recours à son intercession du fait de sa bonté envers la nature et les animaux. Il est le Saint patron des vétérinaires, des cardeurs de laine, des drapiers, des filateurs, des teinturiers et de tous les métiers liés aux textiles. Les spécialistes de la gorge, laryngologistes, chanteurs, crieurs publics, joueurs d’instruments de musique à vent, marins à voile sont également sous sa protection.

C’est bien sûr le Saint patron du Président du Faso qui en plus du prénom est né un 03 février. Kantigui souhaite bonne fête patronale et joyeux anniversaire au premier des Burkinabè et à tous ceux qui sont sous la protection de Saint Blaise.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2010 à 11:01, par un citoyen En réponse à : On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

    Il serait UTOPIQUE de croire que la lenteur dans l’établissement des actes de naissance et autres documents administratifs soit seulement due à la mauvaise volonté des citoyens ou au manque de moyens et matériel didactique.

    C’est putôt CERTAINS agents pourris et corrompus qui bloquent la chose. Et le plus souvent LES PREMIERS RESPONSABLES des institutions pourvoyeuses de ces documents (les maires, les conseillers et les chefs de services).

    Très heureusement on dénombre encore des agents TRES HONETTES et TRES DEVOUES. mais ils sont minoritaires et sont le plus souvent "AU BAS DE L’ECHELLE". Mais BRAVO à eux.

    ON SAIT POUR QUOI ON NE DEMENTELLE PAS TOUS CES RESEAUX Monsieur le Premier Ministre. Parce que ce sont pour la plupart des intouchables du REGIME. Si non un de l’opposition n’ose pas s’aventurer, car on va l’immoler pour donner un exemple de bonne gouvernance.

  • Le 4 février 2010 à 19:25 En réponse à : On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

    Il savait qu’il allait partir pour l’UA.
    Il s’est juste bien arrangé pour s’envoler avec 36 mois de salaire !

    • Le 7 février 2010 à 20:57 En réponse à : On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

      Tu veux dire quore, grand jaloux ? C’est lui qui a tout arrange pour qu’ il y ait matiere a lutte ? C’est lui qui a dit a son DG de chercher a le licencier ? N’eut- ete le tole general, ce garcon allait perdre son poste sans le Kopeck. Il a arrache son poste en Ethiopie parce que le garcon est bon. Ya pas gpurou du cdp en ethiopie, c’est piourquoi il a pu arracher ce poste.

      Felicitation a celui qui fait honneur au Faso. Tais toi et bosse. Ne te contente pas de manger.

    • Le 11 février 2010 à 13:27, par JUJU En réponse à : On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

      C’est vraiment un grand soulagement et toute mes encouragements à ce monsieur qui s’est illustré de façon remarquable. cELA vient nous interpeller encore une fois de plus que l’honneteté se paie et quand on est bien intélectuellement, personne ne peut vous le retirer.

      Alors bon vent à vous monsieur et Que nous nous puissions emboiter votre pas et bosser dure pour être intélectuellement bien assis.

      • Le 12 février 2010 à 17:42, par basga En réponse à : On murmure : L’ex délégué de Total-Burkina en Ethiopie

        A ceux qui parlent de corruption, je prends la peine de les informer que :
        - au moment où le conflit a éclaté, yacouba avait déjà fait le test mais il n’en avait pas encore les résultats
        - à ce jour, le délégué licencié n’a touché aucun copeck. avec son syndicat, la CGT-B, il a refusé la proposition des 36 mois avancée par la Direction de Total Burkina. C’est pourquoi un recours a été adressé au Ministre du Travail qui a désavoué la Direction Régionale du Travail du Centre en annulant l’autorisation de licenciement qu’elle avait donnée.
        Aujourd’hui, le dossier se trouve toujours au niveau de la justice puisque Total a relevé appel de la décision du ministre. Alors ?

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