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Nouvelles de Bobo-Dioulasso : Le président bientôt à Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 29 janvier 2010 à 00h47min

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Dans le cadre du lancement des activités du cinquantenaire de notre indépendance, Son Excellence Blaise Compaoré, président du Faso est attendu à Bobo-Dioulasso dans la première quinzaine de février. C’est le stade Wobi qui servira de cadre à cette rencontre pour le lancement desdites activités.

Autorités et populations sont en train de se préparer pour que la mobilisation soit exemplaire et exceptionnelle. Nul doute que le stade Wobi refusera du monde, quand on sait que lors de l’inauguration du port sec de Bobo-Dioulasso, la population s’est mobilisée pour l’accueil du président du Faso à l’aéroport d’une part, et d’autre part, sur le site du port sec, le vendredi 22 janvier 2010.


Désengorgement de certaines voies de Sya

Avec la réalisation du port sec de Bobo-Dioulasso, les services de douane du Centre de transit routier (CTR) et de Bobo-gare ont été transférés sur un nouveau site. Du coup, ce transfert a occasionné le désengorgement de certaines voies de la ville de Sya, jouxtant lesdits services ou étant à proximité. Sont de celles-ci, l’avenue Pépin Malherbe et la rue 9.09. Ainsi, les usagers de la circulation, auparavant confrontés à des va-et-vient incessants ou à des stationnements permanents de camions, obstruant le passage, respirent ces temps-ci. La circulation, a-t-on constaté, est devenue fluide aux endroits cités et c’est à l’honneur de la capitale économique. * Un élève agresse son professeur

Le manque de respect des élèves vis-à-vis des enseignants est à son paroxysme dans nos lycées. Sinon comment comprendre qu’un élève et son éducateur, un professeur, en arrivent à s’échanger des coups de poings et pire, dans la cour de l’établissement.

Hé oui ! Cela s’est passé au lycée privé Cheick Anta Diop à Bobo-Dioulasso, le mercredi 27 janvier 2010. Tout aurait commencé quand le portable de l’élève a sonné en plein cours. Furieux, le professeur lui aurait ordonné de quitter la salle de classe. Et comme il refusait, le professeur a lui-même cessé ses cours et quitté la salle, selon nos informations.

Les autres élèves auraient ensuite mis leur camarade dehors. Au rez-de-chaussée du bâtiment qui fait office de salle de cours, le professeur et l’élève expulsé se seraient retrouvés. Et après un échange verbal violent, ils en sont venus aux coups de poings.

D’une source proche du lycée en question, l’élève a été automatiquement exclu et le responsable de l’établissement a promis de conduire l’affaire à la direction régionale des enseignements secondaire et supérieur pour que soient prises à son encontre, les mesures disciplinaires conséquentes. Après ce qui est arrivé, il est clair que l’indiscipline rentre maintenant dans nos lycées par la grande porte, et les autorités ont intérêt à agir pour y mettre fin et veiller à ce que les enseignants soient respectés.


Opération de délivrance gratuite d’actes de naissance : « une lenteur dans les arrondissements »

L’opération de délivrance massive d’actes de naissance décidée par l’Etat est en train de prendre de sérieux coups dans les arrondissements de Bobo-Dioulasso. Les raisons en sont tellement multiples qu’il est nécessaire de se pencher sur la question.

Dans un premier temps, on constate une certaine lenteur dans la délivrance des copies intégrales d’actes de naissance devant servir à l’établissement des copies d’extraits de naissance pour l’obtention des cartes d’identité de l’Office national d’identification. Ensuite, beaucoup d’erreurs de transcription des filiations (noms, prénoms) sont constatées lorsque vous arrivez à obtenir la copie intégrale.

Pour la correction de ces erreurs, il faut le même nombre de jours (40 à 50 jours) pour avoir la copie corrigée. Pire encore : si vous arrivez à déposer la copie intégrale pour les extraits, soyez sûrs que vos extraits seront entachés d’erreurs. Toutes ces irrégularités sont certainement dues au fait que les services d’état civil des arrondissements soient pris d’assaut par des foules à la recherche du précieux document. Il est souhaitable qu’une solution soit trouvée pour y remédier le plus tôt possible au grand bonheur des citoyens.


Les femmes du CDP désormais unies

Le dimanche 24 janvier 2010, les femmes du CDP de la province du Houet se sont retrouvées dans leur nouveau siège à Sarfalao pour laver le linge sale en famille. Cette rencontre présidée par Adja Naba Diané, coordinatrice provinciale des femmes du CDP, a regroupé les différentes protagonistes d’hier.

Tour à tour, Madina Sy, Assita Ouattara et bien d’autres se sont expliquées à cœur ouvert et ont ensemble décidé d’enterrer la hache de guerre et de conjuguer leurs efforts pour affronter les défis de la Semaine nationale de la culture (SNC), du cinquantenaire et de l’élection présidentielle. En rappel, la désunion entre les femmes du CDP/Houet a été consécutive à la mise en place de la Coordination régionale des femmes des Hauts-Bassins. Espérons que la paix retrouvée entre les femmes du CDP/Houet sera proportionnelle aux engagements pris lors de cette rencontre du dimanche 24 janvier 2010.


Les jeunes du CDP en formation

Après les jeunes de la coordination de la sous-section de Dafra, c’est bientôt ceux de Konsa et de Dô qui recevront d’une part, des formations politiques, civiques et d’autre part, des communications sur les actes du 4e congrès ordinaire du CDP tenu courant juillet 2009 à Ouagadougou.

Ces différentes formations sont consécutives à une série de tournées de l’Union provinciale des jeunes du CDP-Houet. Ibrahiman Sanou, président de l’Union provinciale et son bureau veulent outiller leurs membres des compétences politiques nécessaires. Après les arrondissements, ce sera au tour des jeunes des départements d’être formés.


Lettre ouvert au Maire de l’arrondissement de Konsa

Suite à l’affichage de la première liste d’attributaires de parcelles au secteur n° 18 de Bobo-Dioulasso, un groupe de notables de Kuinima à travers une lettre adressée au maire de Konsa, expriment leur insatisfaction quant au nombre de parcelles reçues. Nous vous livrons in extenso le contenu de cette lettre.

Objet : Lotissement du Secteur n° 18

Monsieur le Maire,

Dans le cadre du lotissement du secteur n° 18, le chef du village de Kuinima vous a soumis les doléances des populations de Kuinima, qui se résument ainsi qu’il suit :

En plus des deux parcelles par hectare que vous, administration, avez décidées les populations réclamaient 240 parcelles pour les propriétaires des champs qui ont été pris par la nouvelle autogare (où ils sont aussi propriétaires de champs) ; ces 240 parcelles correspondent pour eux aux 2 parcelles par hectare. Le chef de village demandait 1 000 (mille) parcelles pour l’ensemble du village.

En résumé, les doléances soumises par le chef de village pour le compte des populations de Kuinima sont :

- 631 parcelles pour les propriétaires des champs (deux parcelles par hectare) ;

- 240 parcelles pour les propriétaires des champs pris par l’auto gare (deux parcelles par hectare également) ;

- 1 000 parcelles pour l’ensemble des populations de Kuinima. Soit un total de 1 871 parcelles. Dans votre première liste d’attributions qui a été publiée, seul un élément des doléances a été pris en compte : les 631 parcelles des propriétaires des champs.

Par la présente, nous venons marquer notre désaccord avec cette liste et avec votre façon de faire : mettre les populations devant le fait accompli, sans concertation aucune avec les populations. Pour nous, cette liste est nulle et de nul effet. Nous vous demandons de la reprendre, et ce, en concertation avec les représentants authentiques des populations.

En attendant les résultats d’une telle concertation, pour éviter tout échauffement des esprits comme nous en avons eu dans un passé pas si lointain, nous vous demandons de suspendre le processus d’attribution jusqu’à ce que nous parvenions à un accord. Comptant sur votre sens de l’intérêt général, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués.

Bobo-Dioulasso, le 24 janvier 2010

Ont signé : Gouhon Pereyama Dafing Kollo Sanou Issa Sanou Salia Dao Moussa Sanou Kalifa Kualama Sangandoué Sanou Sibiri Sanou Seydou

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 29 janvier 2010 à 17:53, par un citoyen En réponse à : Nouvelles de Bobo-Dioulasso : Le président bientôt à Bobo-Dioulasso

    C’est bien connu que la grande majorité de nos dirigeants vivent plus à l’extérieur qu’au BURKINA. Mais quand ils viennent pour se servir et repartir ils entendent au moins les rumeurs.

    Si non comment peut-on comprendre que le Premier Ministre ait donné des délais clairs pour régler telle ou telle affaire et ces délais s’empirent ?

    Pour les actes de naissance et CIB, il ne faut pas rêver.
    Ces fonctionnaires POURIS là vont bloquer la chose.

    Ils mangeaient dans ça et maintenant...

    Monsieur Le Premier Ministre, même le plus pauvre et le moins informé des paysans Burkinabè veut une CIB et un acte de naissance pour ses enfants. Mais on lui demande TROP :

    - un poulet pour dire bonjour
    - un mouton pour que le gros ventru, joufflu, corrompu et idiot fasse sa fête (Tabaski surtout, ou Noël et...)
    - de l’argent pour qu’il puisse délivrer un acte de naissance en deux ou trois mois, le temps qu’on le graisse de temps en temps
    - sans oublier toute la fatigue du pauvre paysan pour ses aller et venir

    Alors que depuis le 4 août 1983, les yeux des paysans ont été ouverts. Donc, la situation ayant changé entre temps, le paysan préfère ne même pas posséder ce document qui du reste ne lui servira pas à grand chose puis que malgré tous ces documents, quoi qu’il fasse il payera TOUJOURS et TOUJOURS.

    Qui dit faut ???

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