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CONFIDENCES DU WEEK-END : Deux réseaux de braqueurs à main armée démantelés à Gaoua

Publié le lundi 25 janvier 2010 à 01h23min

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La compagnie de gendarmerie de Gaoua a démantelé deux bandes de présumés malfrats. Elles ont été présentées le 21 janvier à la presse en plus d’une partie de leur butin. Ils sont au total 4 présumés malfrats appartenant à deux bandes différentes sur qui la gendarmerie a mis le grappin. Ouédraogo Mahamadi, premier chef de gang, et Simporé Seydou, présumé complice, qui hébergeaient, la bande sont du 1er réseau.

Ils ont été présentés par le commandant de la compagnie de gendarmerie de Gaoua, le lieutenant Bapan Niangao qui était en compagnie du commandant de la Brigade de gendarmerie de Kampti, l’adjudant chef Gnissi Salif et celui de la brigade de Batié l’adjudant chef Sawadogo Noufou. Le 1er groupe de délinquants présumés procédaient par des braquages à main armée et ciblaient principalement les orpailleurs qu’ils dépouillaient de leurs biens. C’est un groupe de 4 personnes. L’un d’entre eux a trouvé la mort dans un accident de la circulation en novembre 2009. Un autre est toujours en fuite.

Selon les pandores, c’est ce groupe qui est à l’origine d’une attaque à main armée le 18 septembre 2009 sur un site aurifère à Nokourodo dans le département de Boussoukoula dans la province du Noumbiel. Ils avaient pu emporter 680 g d’or, 500 000 F CFA et deux portables qui n’ont pas été retrouvés. Par contre, 3 motos et un portable d’une valeur de 350 000 F CFA ont pu être récupérés par les pandores. Une seule moto sur les 3 portait une immatriculation. Le second réseau composé également de quatre bandits présumés est spécialisé dans le vol de bétail. Deux sont aux arrêts. Le chef de la compagnie de gendarmerie de Gaoua a indiqué qu’ils opéraient généralement dans la zone de Sidéradougou, Kampti et Batié. Leur butin était convoyé dans les pays voisins. Le 17 janvier, dernier, ces bandits présumés ont été arrêtés par la gendarmerie alors qu’ils étaient sur le terrain d’opération où ils ont volé 18 bœufs. Les armes retrouvées après l’enquête sont un fusil de chasse calibre 12 et un poignard. La gendarmerie a annoncé que le groupe qui avait braqué sans succès un car le 19 novembre dernier aux environs de Tioyo a été démantelé également à Bobo Dioulasso.


Coton : l’ambiance se gâte à l’UNPCB

L’atmosphère est en train de se crisper au sein de l’Union nationale des producteurs de coton. Suite à la publication de la lettre ouverte dans le journal "Le Pays" le 18 janvier dernier et dans laquelle 20 unions provinciales demandaient au président de cette structure d’arrêter la mise en œuvre de l’organisation pour la production et la commercialisation du maïs (OPCM). Les signataires de cette lettre se sont à nouveau rencontrés le 23 janvier dernier, apprend-on de bonnes sources. Suite à cette rencontre à Ouagadougou, une nouvelle lettre a été adressée au président de l’UNPCB lui enjoignant d’organiser une Assemblée générale extraordinaire dans 72 heures. Les signataires s’interrogent sur l’attitude du président qui, au lieu d’arrêter la mise en place des OPCM comme ils l’avaient souhaité, a décidé de faire également arrêter le renouvellement des GPC.

Pour les signataires de cette seconde lettre, les OPCM et les GPC n’ont rien à voir. Ils soupçonnent le président d’avoir intérêt dans la mise en place des OPCM. Cette Assemblée générale de clarification, selon nos informations, aura lieu probablement jeudi prochain. Une réunion du bureau de l’UNPCB a eu lieu ce dimanche sur le sujet. Apparemment François Traoré ne s’attendait pas à une telle fronde de la part de sa base. On se demande désormais quelle direction va prendre cette crise ouverte au sein de l’UNPCB d’autant que des voix se sont élevées pour lui prêter l’intention de ne pas vouloir partir de la présidence de l’UNPCB après 10 ans de bons et loyaux services. L’organisation des producteurs pour la commercialisation du maïs serait pour lui un moyen de créer une nouvelle fédération avec l’UNPCB et d’en garder les rênes dit-on. On en saura un peu plus dans les jours qui viennent.


Musique : qui a volé les textes de Zedess ?

Le musicien burkinabè Zèdess a été victime d’un vol pour le moins curieux. Rentrant de studio jeudi dernier, il a constaté avec effroi que les textes de son prochain maxi de 5 titres ont été dérobés. Il retourne sur ses pas et point de textes, ni au studio qui fourmillait d’artistes venus enregistrer, ni dans son véhicule où les textes avaient été rangés sur la banquette. L’homme que nous avons rencontré brièvement est toujours sous le choc du vol non pas qu’il remet en cause son travail mais plutôt l’utilisation que pourrait en faire celui qui les a dérobés. Cet incident modifie du coup l’agenda de l’artiste qui, vraisemblablement, va précipiter la sortie du maxi. Il est question de fin janvier désormais pour une sortie qui était prévue en mars. Les chansons sont engagées. L’artiste est resté sur ce registre mais ceux qui ont eu la chance d’écouter les premières notes de ce maxi parlent de textes très engagés voire violents et concentrés sur les dérives des dirigeants africains.


Route Ouaga-Bobo : collision mortelle entre un motard et une citerne

L’unité d’escorte des personnalités de la Gendarmerie nationale est en deuil. L’un des leurs est décédé accidentellement dans l’après-midi du 22 janvier 2010 à Yimdi à quelques encablures de Ouagadougou sur la route nationale n°1 (Ouaga-Bobo). Il est entré en collision avec une citerne qui venait en sens inverse. Le gendarme ouvrait la voie à un cortège d’officiels qui revenaient de Bobo où avait eu lieu l’inauguration du port sec par le chef de l’Etat. Selon nos informations, le motard est mort sur le coup.


Lotissement de Zongo : des habitants appelent Simon Compaoré au secours

Dans une lettre ouverte parvenue à notre rédaction, "un groupe de résidents non attribués" de Zongo dans la zone 22 depuis 1998, interppellent le maire Compaoré. Lors du lotissement de cette zone, en 2002 écrivent-ils, leurs noms ont été recensés puis publiés sur une première liste par la mairie en 2009. Cette liste a été annulée suite aux contestations de la population. Après le passage d’une commission de contrôle, une seconde liste a été publiée. Sur cette liste, leurs noms seraient mis en attente. La commission intérrogée a dit que ce seraient les contrôleurs qui l’ont décidé ainsi. La lettre indique que les habitants deçus se sont ensuite adressés à leur mairie. Le premier responsable de cette dernière n’aurait pas eu assez de temps à leur consacrer. Les habitants s’adressent maintenant au maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Ils demandent son secours et implorent "sa clémence" pour qu’on leur attribue des parcelles maintenant.


Un bel exemple de modestie

C’est l’un des plus grands intellectuels de sa génération et reconnu comme tel par l’UNESCO. Le Professeur Joseph Paré, pour ne pas le nommer, est, sa modestie dût-elle en souffrir, un ministre discret et direct. Redoutable bourreau du travail, avec un sens consommé de l’humour, cet enfant du Sourou se caractérise surtout par son humilité et sa pondération. Tenez ! A l’occasion de l’année nouvelle, de fortes délégations du Sourou et du Nayala sont venues à son domicile pour lui présenter leurs meilleurs voeux. Ceux des journalistes qui ont appris la nouvelle en voyant un grand attroupement de personnes et d’engins à la porte de son domicile, ont été courtoisement priés de ne pas en parler du tout dans la presse. Le Professeur veut-il coller à l’adage qui dit : "Pour vivre heureux, vivons cachés" ? En tout cas, pardonnez-nous Professeur d’avoir ébruité ça, mais nous avons voulu exalter ici un bel exemple de modestie humaine et politique qu’on ne voit pas tous les jours chez les Samo.


Commune rurale de Kindi : bisbilles autour d’une opération de lotissement

Le maire de la commune rurale de Kindi, dans la province du Boulkiemdé, est confronté en ce moment à une résistance de la population au sujet d’un 2e lotissement de la commune. Les responsables coutumiers des dix secteurs de la commune ont tenu une Assemblée générale à cet effet. Au cours de celle-ci, ils ont désapprouvé l’opération de lotissement. Selon eux, le premier lotissement n’a pas été achevé par manque de voirie. Ils demandent alors de dégager les voies des zones précédemment loties et de reconstruire le marché détruit il y a de cela deux ans. Les chefs coutumiers, soutenus par la population, reprochent aussi au maire de ne pas être associés aux grands projets de la commune et envisagent saisir les autorités compétentes pour manifester officiellement leur mécontentement. Ce climat délétère qui prévaut dans cette commune occasionnera, si rien n’est fait, des empoignades au sein de la famille politique de cette commune rurale de Kindi détenue exclusivement par le CDP.


Une veuve abandonnée appelle à l’aide

C’est l’histoire de A.S, une femme d’une quarantaine d’années vivant à Dassasgho au secteur 28. Elle est seule et a à sa charge trois enfants mineurs. Le premier est orphelin car son père est décédé il y a quelques années. Les deux autres sont le fruit d’une union éphémène avec un homme. Ce dernier l’a abandonnée il y a deux ans, ne faisant que de brèves apparitions et ne s’occupant pas desdits enfants si on en croit A.S. Son ancienne belle-famille ignore aussi son existence. A.S est hypotendue et souffre d’ulcères. Elle a piqué une crise il y a une semaine. Le père des deux enfants est passé dans le courant de la semaine dernière et lui a demandé si elle n’avait personne qui pourrait s’occuper d’elle. Puis, il est reparti sans mot dire ni bourse délier. Personne ne s’est occupée d’elle. "Je serais morte si une voisine, de passage, ne m’avait trouvée gisant dans ma chambre", dit-elle d’une voix affaiblie. Celle-ci l’a amenée à une clinique et s’est occupée des dépenses pour les examens.

Il s’est révélé qu’elle souffrait d’une crise d’hypotension. Mais A.S n’avait pas d’argent pour honorer les ordonnances. Ne pouvant non plus payer les frais d’hospitalisation, A.S s’est résolue à revenir chez elle. A.S dit n’avoir plus aucun sou pour payer même le loyer des deux pièces qu’elle loue dans une cour commune. Elle exerce un petit emploi à temps partiel dans une importante entreprise de production d’eau minérale de la place. Etant payée à l’heure, elle n’a plus reçu de salaire depuis le début de sa maladie. Selon ce qu’elle a entendu, des rumeurs courent sur une probable compression de personnel au niveau de l’entreprise. A.S craint de faire partie des futurs licenciés. Elle lance alors un appel à toutes les bonnes volontés pour l’aider à se soigner. Tous ceux qui voudraient l’aider peuvent la joindre au 70 46 36 65.

BLOC-NOTES

Conférence de presse aujourd’hui à 15h à la Délégation de l’Union européenne (UE) à Ouagadougou sur le nouvel instrument financier de l’UE dénommé Food facility (Facilité alimentaire).

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2010 à 10:18, par Manitu En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Un bel exemple de modestie

    Je ne suis pas surpris qu’il demande de ne pas ébruiter l’affaire. Est-ce le boulot d’un ministre que d’organiser des fêtes pour ses ressortissants ? Sur quel budget ? Alors que Tertius demande de la mesure ? Je ne condamne pas automatiquement mais je ne loue pas non plus. Ce qui es sûr, on ne m’a pas acheté avec une cuisse de dinde et une bouteille de vin comme certains, alors pourquoi vais-je lécher les pieds à ce cher Paré ?

    • Le 6 février 2010 à 19:58, par l’Africain En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Un bel exemple de modestie

      "A l’occasion de l’année nouvelle, de fortes délégations du Sourou et du Nayala sont venues à son domicile pour lui présenter leurs meilleurs voeux." Il faut lire l’article a nouveau sinon on se demande si tu n’as pas un pb de comprehension du message. Il faut utiliser ta tete pour reagir et non ton coeur. Merci

  • Le 25 janvier 2010 à 13:49 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Deux réseaux de braqueurs à main armée démantelés à Gaoua

    Le Pr Paré grand intellectuel de notre temps ; mon oeil, il est même incapable de bien encadrer ses étudiants. Voila de la publicité qui ne dit pas son nom. Certainement pour du gombo.

  • Le 25 janvier 2010 à 15:07, par renaud kevin En réponse à : Bel example de modestie !

    bel example de modestie ?moi (ça n’engage que moi)j’y vois plutot un gros de coup de pub !Messieurs les journalistes arretez de faire de la lèche car ça entache votre crédibilité et celle des sites et journaux ou vous intervenez !si je ne m’abuse lefaso.net n’est pas un site de publireportage !

    si vous tenez tant que ça a nous parler de lui dites nous ce qu’il a entrepit pour régler les problemes rencontrés sur les campus du burkina !

    • Le 6 février 2010 à 20:04, par l’Africain En réponse à : Bel example de modestie !

      10 lignes et vous appelez ca du publireportage ? Retournez a vos cours pour mieux comprendre certains concepts. merci

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