LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : Un policier se suicide à Kampti

Publié le mercredi 20 janvier 2010 à 03h03min

PARTAGER :                          

Kantigui a été peiné d’apprendre le décès d’un de nos vaillants éléments en charge de la sécurité dans la région du Sud-Ouest. Agé de 26 ans, l’homme se serait donné la mort en se logeant une balle dans la tête, dans la nuit du 13 au 14 janvier 2010. Policier de son état, Kantigui se demande ce qui a bien pu pousser ce jeune à se donner la mort. Pour l’heure, en attendant que les enquêtes nous dévoilent les mobiles de son décès, Kantigui note qu’il servait à Kampti et ses parents vivent au secteur 3 de Gaoua. Selon des sources proches de la famille éplorée, l’assistant de police était, quelques heures plus tôt à Gaoua.

Après avoir rejoint son poste, il aurait informé son supérieur hiérarchique qu’il ne faisait plus partie de son personnel. Il aurait également appelé sa femme pour parler pour la dernière fois à son enfant âgé de quelques mois et informé son père qu’il était bien rentré à Kampti avant de se suicider la nuit. L’intéressé aurait pris soin d’écrire une note dont Kantigui n’a pas connu la teneur. Ce suicide semble, par ailleurs, avoir été prémédité, car le policier aurait dit dans la même soirée à ses amis qui étaient avec lui au maquis qu’il buvait sa dernière bière. Et ce fut ainsi. Kantigui ne peut que déplorer cette mort et présenter ses condoléances à la famille du disparu et au corps de la police auquel il appartenait.


Ouahigouya encore honoré

Après avoir abrité avec succès les festivités du 49e anniversaire de l’Indépendance du Burkina Faso, le 11 décembre dernier, Kantigui vient d’apprendre que la cité de Naba Yadéga s’apprête à accueillir la XIIe édition des Journées des communes prévue du 24 au 26 février 2010. Placée sous le thème « Rôle et place des communes burkinabè dans le processus d’intégration dans l’espace UEMOA », cette édition aurait comme parrain le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Soumaïla Cissé. Les sources indiquent, en outre, que l’événement sera placé sous le patronage du Premier ministre burkinabè Tertius Zongo. Kantigui espère que ces retrouvailles de bourgmestres se passeront très bien et que de là sortiront des idées qui renforceront l’intégration sous-régionale tant attendue.


Ces élèves fonctionnaires qui se tournent les pouces

Kantigui constate que les élèves sortis des Ecoles nationales de santé publique (ENSP) depuis environ 3 mois attendent encore leurs affectations. Au moment où nous tracions ces lignes, Kantigui nous a appris que les tirages au sort pour les affectations n’avaient pas encore eu lieu. Vivement donc le déploiement de ce personnel qualifié à travers le pays ait lieu ! Pendant que des services de santé manquent de personnel dans les villes et villages du Burkina Faso, il serait inconcevable de laisser des agents formés et aptes à être déployés en chômage. On a besoin de ce personnel soignant sur le terrain s’il vous plaît !


Un enfant de 3 ans sauvé in extremis

Il est parvenu à Kantigui qu’un enfant âgé seulement de 3 ans a donné des sueurs froides à ses parents au secteur 2 de Ouahigouya. Sorti dans la matinée du 18 janvier, l’enfant s’est retrouvé au fond d’un WC situé non loin de la cour paternelle. Après l’avoir cherché en vain et diffusé des communiqués radiophoniques, la famille, au fil du temps, a cédé à la panique et au désespoir. C’est finalement le soir au moment où le soleil s’apprêtait à boucler sa trajectoire que le berger chargé de paître le bétail du père de l’enfant a eu l’idée de jeter un coup d’œil dans le trou perdu. Au grand étonnement de tous, l’enfant y gisait. Sorti du trou, il ne portait heureusement aucune blessure. Mais c’est l’occasion une fois de plus de déplorer l’existence des puits et WC non couverts dans nos cités. Kantigui interpelle lui aussi les uns et les autres à faire en sorte que nous ne soyions pas nos propres fossoyeurs, en prenant juste le soin de couvrir ce type de gouffres disséminés un peu partout autour de nous.


Des parents d’élèves mécontents

Il est parvenu à Kantigui qu’un bras de fer oppose en ce moment les parents d’élèves des lycées Nelson-Mandela, Marien-N’Gouabi et du grand Zinda au ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. La pomme de discorde serait partie d’une note signée par leur ministère de tutelle en vue d’envoyer une partie des élèves de ces établissements sus-cités pour « peupler » l’école Centre Paspanga, école qui manque d’élèves. Selon les informations parvenues à Kantigui, la mesure aurait été mise en stand-by à cause de la farouche opposition manifestée par les parents d’élèves au cours d’une assemblée générale tenue en fin de semaine dernière. Kantigui a ouï dire qu’au cours de cette rencontre, les parents d’élèves ont manifesté vigoureusement leur désapprobation aux responsables des établissements concernés. Ils auraient ainsi mandaté l’Association des parents d’élèves (APE) en vue d’approcher le ministère en charge des Enseignements pour trouver une solution. Kantigui a, par ailleurs, appris que c’est l’opposition farouche des parents d’élèves qui serait l’origine du report de l’entrée en vigueur de la mesure prévue initialement pour cette semaine.


Soutien de l’Eglise du Burkina au peuple haïtien

Face au drame que vit le peuple haïtien, Kantigui a salué le geste de l’Eglise-Famille du Burkina. Elle a, en effet, exprimé sa compassion à l’Eglise sœur de Haïti, au gouvernement et au peuple haïtien. Le 15 janvier 2010, au nom de la Conférence épiscopale du Burkina Faso, des fidèles et de l’OCADES Caritas Burkina, Mgr Paul Ouédraogo, évêque de Fada N’Gourma, président de l’OCADES Caritas Burkina a adressé un message à la Conférence épiscopale de Haïti. Par le biais de l’OCADES Caritas Burkina, l’Eglise catholique a également fait don d’un million de F CFA, soit 1500 euros, à la Conférence épiscopale de Haïti pour soutenir ses efforts en ces moments douloureux. Kantigui s’est laissé dire qu’à travers ce geste symbolique, l’Eglise veut exhorter tous les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté à la solidarité agissante les uns envers les autres. Par amour et par son fils, Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu. La charité doit donc être au cœur de l’agir humain. Ainsi que l’enseigne Saint François de Sales : « L’homme est la perfection de l’Univers, l’esprit est la perfection de l’homme, l’amour est la perfection de l’esprit, et la charité est la perfection de l’amour ». Compassion et charité pour Haïti !


Que se passe-t-il à la station Total de Manga ?

Cette question agrémente les discussions dans la cité de l’Epervier depuis le week-end dernier. Kantigui a appris que la station Total qui a été remise en marche, il y a moins d’une année par une femme d’affaires originaire de Manga, est à sec. Et pour cause, la modicité du chiffre d’affaires réalisée par la gestionnaire déléguée, par ailleurs femme politiquement engagée. Avec moins de 1000 litres de carburant vendus par jour, la station Total serait en voie de fermeture pour la 5e fois. Voilà une situation qui plongerait encore les services de l’administration publique dans des difficultés de fonctionnement étant donné que les bons de carburant sont soit de Total, soit de Pétrofa. Si cela se produisait, ce serait également bonjour les ruptures et pannes sèches. Kantigui craint que l’unique station Pétrofa ne puisse satisfaire la demande de carburant à Manga et environs. Kantigui qui se rappelle qu’une rupture de carburant importante avait porté préjudice à une importante cérémonie une fois, invite les responsables de Total à se pencher sur cette situation afin de trouver une solution durable pour le bonheur des consommateurs du Centre-Sud.


Un commissaire de police a failli être zigouillé par son agent

Kantigui a eu froid à la place d’un commissaire de police qui a échappé de peu à la mort. A l’annonce de la nouvelle, Kantigui s’est posé la question de savoir s’il faut incriminer la police ou les portables ? L’événement s’est déroulé à Siglé dans le Boulkiemdé, mercredi 12 janvier 2010. Ce jour-là, un assistant de police nouvellement affecté tout comme son commissaire à Siglé, a failli créer le scandale de l’année. La raison, vous vous en doutez fort ! Il semblerait, selon les sources de Kantigui, que l’assistant de police en question a vu le numéro du téléphone portable de son commissaire sur celui de son épouse. Pour lui, la raison est toute simple : le commissaire fait la cour à sa femme. Pourtant, les mêmes sources renseignent Kantigui que c’est l’assistant lui-même qui a donné le numéro en question à son commissaire lorsque ce dernier a voulu réactualiser son répertoire, et surtout avoir les contacts de ses agents. Et pour en finir avec, il décide d’abattre le commissaire. Ayant préparé son coup, à 18 heures il se présente chez son commissaire et le surprend armé de son PA bien chargé. Il le somme de sortir devant sa porte. Le commissaire obtempéra sans résister. Une fois dehors, il lui ordonna de se coucher à plat ventre, ce que son supérieur fit également avec promptitude. Il le tient en respect et jure de tous les dieux qu’il va l’abattre. Tout le village accourt vers le domicile du commissaire mais le policier en courroux parvient à tenir tout le village en respect et déclare abattre quiconque s’hasarderait à avancer. Deux autres assistants de police, collègues directs du fautif, sont également tenus en respect par leur collègue qui leur interdit de s’approcher au risque d’être abattus avant le commissaire. Entre-temps, il ordonne à ses collègues d’avancer les mains en l’air afin qu’il leur explique de quoi il s’agit. Une fois arrivés à son niveau, il leur intima l’ordre de se coucher avec le commissaire ; ce que firent ses deux collègues sans broncher. Le fautif venait de mettre tout le commissariat sous son contrôle et règnait dès lors en maître absolu. De sources bien informées, il donnait de temps en temps des coups de pied à ses prisonniers d’un soir et cela a duré, tenez-vous bien, de 18 heures à 23 heures. La police de Koudougou alertée arriva sur les lieux tard dans la nuit, mais leur « collègue preneur d’otages » avait déjà disparu dans la nature. Il ne sera maîtrisé que le lendemain par la police et ramené à Koudougou où il serait actuellement gardé. Kantigui se demande quel beau diable en veut à la police de Siglé pour qui connaît l’histoire de ce commissariat qui avait été fermé en 2004 suite à un acte de vandalisme de la population qui avait extrait de la cellule du commissariat un détenu qu’elle a abattu tout en menaçant les policiers de l’époque de subir le même sort s’ils réagissaient.


Les imprudences, cause d’accidents à Gaoua

La région du Sud-Ouest connaît une recrudescence des accidents de la circulation en ce début d’année. Beaucoup d’accidents se seraient produits ces derniers temps dans la cité de Bafoudji. Le dernier en mémoire se serait passé sur la route n°12 non loin de la gare routière de Gaoua, la semaine écoulée. Cet accident aurait malheureusement causé la mort à un motocycliste. D’aucuns estiment que la méconnaissance du code de la route, l’excès de vitesse mais aussi l’alcool qui coule à flots dans les buvettes et autres maquis, seraient les causes de ces situations déplorables. Kantigui tire sur la sonnette d’alarme afin que les Gaoualais prennent plus conscience des risques qu’ils courent. Il les invite à plus de vigilance et au strict respect du code de la route. La vie ne vaut rien mais rien aussi ne vaut la vie. Sauvegardons nos vies et celles des autres pour la construction de notre cher Faso.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 20 janvier 2010 à 10:10, par VP En réponse à : On murmure : Un policier se suicide à Kampti

    Moi,je pense que le chef du policier qu’on accuse de s’etre suicidé,a faillit à son devoir.Ce chef avait eu des signes d’un malheur en vue ;pourquoi ne pas prendre des mesures préventives ne serait-ce que le désarmer ? En plus,les responsables de la police nationale doivent éviter de donner des armes aux jeunes policiers sans expériences professionelles.
    Les journalistes doivent éviter certaines qualifications.Comment confirmez vous que ce policier s’est suicidé ? Il faut toujours mettre des réserves car les spécialistes seules le confirmeront ;c’est à dire après une enquete judiciaire.Soyez prudents et vigilants !

  • Le 20 janvier 2010 à 13:34, par M Compaore En réponse à : On murmure : Un policier se suicide à Kampti

    DA Pascal tu es partie sans m´appeler. Pourquoi ? Pourquoi ? as tu fait ca ? Il ya quelque mois pendant mon séjours au pays on était ensemble, assis devant ton bureau remplissant la fiche de CIB, on a bien causé de nos temps fort au lycée.Et tu m´a même présenté a tes collègues et á ton commissaire Mr Nikiema Que ce qui a pu te conduire jusqu’à ce drame mon frère ? Pascal tu restera toujours dans nos mémoires. Toi garçon dynamique sortie comme assistant de police me rappel toujours du jours que je t ai rendu visite devant la porte de l´END.
    Toutes mes condolences á la famille.
    Pascal paix á ton âme, que la terre te soit légère.
    DG bafuji 98-99.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées