Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Cher Wambi,
Je ne te l’apprends pas, l’hospitalité burkinabè ne saurait être démentie. Pour avoir fréquenté l’école du Blanc au village, je me souviens aujourd’hui encore, comme si c’était hier, de tous les soins dont nos grands-parents et oncles couvraient les étrangers ou les passants en quête de gîte. De nos jours, cette belle tradition est encore perpétuée, surtout sur les rives du Kadiogo, devenu, conjoncture politique et économique oblige, un carrefour sous-régional où se côtoient, se frottent et vivent plusieurs nationalités et moult ethnies. J’aurais menti que le ciel me serait tombé sur la tête.
En tous les cas, le débarquement, ces jours-ci, du chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, à Simonville, ne puit qu’ajouter de l’eau à mon moulin. Cadeau empoisonné, disent les uns, pendant que les autres parlent de colis encombrant pour les Burkinabè, surtout pour le grand Sachem commis par la CEDEAO pour jouer le médiateur dans cette crise qui secoue le Fouta Djalon depuis un certain 23 décembre, mais l’on ne peut s’empêcher de se demander si le “Pays des hommes intègres” n’a pas pris un abonnement pour les dossiers corsés de l’Afrique de l’Ouest.
Heureusement que, jusque-là, l’enfant terrible de Ziniaré, locataire du Palais de Kosyam, en fin stratège a, chaque fois, su tirer son épingle du jeu. Ce qui, cher Wambi, à tort ou à raison, lui confère cette reconnaissance internationale de leader incontournable de la sous-région. Est-il un seul prétendant au trône qui n’a foulé le sol burkinabè ces vingt dernières années ?
Si je ne m’abuse, cher cousin, et sauf erreur ou omission, certaines figures emblématiques pourront dessiner, les yeux fermés, la carte géographique de la capitale burkinabè, et même de ses zones non loties dont : Fodé Sanko ; Jonas Savimbi ; Pascal Lissouba ; Idriss Deby ; Charles Taylor ; Laurent Gbagbo ; Guillaume Soro ; Ibrahim Coulibaly, “IB” ; Balla Keita ; Alassane Dramane Ouattara ; Kokou Samba Sagnang ; les expulsés de Folembery, et j’en oublie.
Mais combien de temps encore la “panthère” blessée de Conakry séjournera-t-elle dans la savane burkinabè ? Difficile d’y répondre avant la fin du ballet diplomatique entamé depuis ce mardi 12 janvier entre Rabat, Paris, Washington, Conakry et Ouagadougou. Pourvu seulement que ça ne pète pas dans la capitale guinéenne vu les tractations au sommet depuis l’exil, si ce n’est l’exfiltration, du capitaine Dadis.
Et l’on reparlait du déluge du 1er septembre, cher Wambi ! A jamais saluera-t-on la chaîne de solidarité qui a volé en son temps au secours des sinistrés, et pour l’éternité vouera-t-on aux gémonies tous ces vautours du Faso qui se seront délestés de leur charogne pour un coup de pub. En effet, te rappelles-tu, en son temps l’Observateur était allé à la rencontre des sinistrés de l’arrondissement de Bogodogo, relogés dans l’enceinte du Service national pour le développement (SND) à Loumbila le mardi 29 septembre 2009.
Ils avaient unanimement reconnu que des dizaines de sacs de couscous, offerts par certains des samaritains de circonstance, se périmaient en octobre 2009. Se demandant s’ils pouvaient encore consommer le contenu de tels sacs, les sinistrés, sans réponse, les avaient tout de même boudés car, savait-on jamais !
Aujourd’hui, cher cousin, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que leur intuition a plaidé en leur faveur, puisque après analyses très approfondies, certaines céréales se sont révélées impropres à la consommation, tant la date de péremption appartenait à la préhistoire. De même, en lieu et place de vêtements, certains se sont retrouvés avec des balles de haillons que ne porteraient même pas les enfants d’Emmaüs. Quelle honte, n’est-ce pas, que de vouloir bâtir son empire sur les larmes des rescapés d’un déluge ! Comme quoi Satan règne à nos côtés aussi, exprimant sa présence par cette aumône de la honte.
Osons seulement espérer, cher cousin, que ces propagateurs de mort seront débusqués, afin qu’ils répondent de leur ignominie pour l’exemple. Ce qui ne saurait tarder, à entendre les rumeurs qui me parviennent, et Tipoko l’Intrigante dont je t’invite à feuilleter, ci-après, le carnet secret, est aux aguets pour t’en donner la primeur :
Une princesse au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) ? A en croire, en effet, les permanents des cabarets qui font et défont la conjoncture politico-socio-économique à Simonville, l’héritière du Palais de Kosyam serait inscrite depuis un certain temps à l’école des bérets rouges qui fait tant la fierté de l’Armée burkinabè. Précision de taille tout de même, sa présence au PMK ne serait point le fait de ses ambitions militaires, mais une quête permanente d’enseignement de qualité.
A ce qu’on dit, Djamila Carole Compaoré, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, aurait décidé de quitter le célèbre lycée Saint-Exupéry de la capitale, où elle aurait été heurtée par les propos désobligeants d’un de ses condisciples. Vrai ou faux ?
Si la réponse tarde à venir, on peut néanmoins saluer le fait que le couple présidentiel ait décidé de son éducation et de son instruction dans son pays, qui l’a vu naître et grandir, car combien sont-ils, sous nos cieux, ces moins que rien n’hésitant pas à envoyer leurs rejetons en Europe, si ce n’est en Amérique ? Ça fait classe et ça respecte la mode, mais hélas...
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, dit-on. Et, comme on nous l’enseigne aussi, ce n’est pas la veille de la bataille qu’on harnache son cheval. Le Comité national des pèlerinages catholiques (CNPC), au seuil du nouvel an, a fait siens ces adages en balisant les voies des pèlerinages 2010 dont les inscriptions ont déjà commencé :
Yamoussoukro du 10 au 18 août 2010 ;
Sanctuaire marial de Dassa-Zoumé (Bénin) du 19 au 26 août 2010 ;
Terre sainte du 09 au 20 juin 2010 ;
Paris-Lisieux-Lourdes-Fatima du 20 au 31 août 2010.
Dans cette attente, le Comité national des pèlerinages catholiques, en collaboration avec l’agence Vered Ha Sharon, donnera une conférence de presse le samedi 23 janvier 2010 à partir de 15 h 00 chez les Sœurs aux Lauriers de la paroisse-cathédrale. Anciens et futurs pèlerins, à vos marques donc !
Une affaire similaire à celle qui a fait effet au mois d’août 2009, laquelle faisait état de Burkinabè abandonnés presque dans la nature au Nigeria par leur employeur béninois ? On est enclin à le croire vu la rumeur en vogue : un ressortissant togolais résidant au Burkina envoie chez lui, au Togo donc, une centaine de nos concitoyens pour travailler sur un chantier de télécommunications. Ils devraient y creuser des trous pour les poteaux, à raison de 600 francs le trou. Mais, sur place, les données changent : non seulement le prix est revisé à la baisse (450 FCFA), mais ils doivent d’abord désherber les lieux ou même abattre des arbres pour pouvoir creuser. Naturellement, les Burkinabè se rebiffent. Résultat, ils sont invités à s’exécuter ou à repartir chez eux.
Ils optent pour la seconde solution, mais comment y parvenir, puisqu’ils n’ont pas de sous sur eux ? Advienne que pourra, beaucoup choisissent de joindre le pays à pied, comptant sur une éventuelle providence. Aux dernières nouvelles, après des jours de souffrances, ils seraient nombreux à avoir rejoint le bercail grâce au concours de bonnes volontés. Quant à leur employeur, il serait actuellement hors du pays, selon son secrétariat. Affaire à suivre.
Les festivités de fin d’année et du nouvel an à peine terminées que l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) reprend son bâton de conquérant pour faire des sorties régionales : ce samedi, le parti de la Panthère sera au chef-lieu de la région du Nord, précisément au secteur 6, au domicile de Hamadou Bâ, à partir de 9 heures. Conduite par Deval Milogo, secrétaire national aux Relations extérieures, et Noël Yaméogo, le conciliateur, la délégation abordera avec les militants des questions touchant à la situation nationale et internationale avec, en ligne de mire, celle relative aux réformes souhaitées par le chef de l’Etat dans son discours du 10 décembre 2009.
Un phénomène qui gagnerait à être circonscrit au plus tôt : la mendicité nocturne des jeunes filles et des femmes dans les débits de boissons. En effet, il n’est pas rare de voir à des heures tardives des fillettes, toutes seules, ou des femmes de tous âges (certaines portent même un bébé) aborder les clients pour demander “de quoi s’acheter quelque chose à mettre dans le ventre”. Une attitude des plus dangereuses quand on sait l’insécurité ambiante dans certaines zones de la capitale, même de jour...
Elle aurait dû être au Cabinda avec d’autres consœurs, telles Maman SONABEL, Maman ASFA, Maman USO. Malheureusement, elle leur a faussé compagnie. La mort est passée par là : en effet, Gogo Barry, plus connue dans le monde sportif sous le sobriquet de Maman Kadiogo, s’en est allée le mercredi 6 janvier dernier. Cette dame passionnée de foot va beaucoup manquer au monde sportif. Toujours présente aux grands rendez-vous, elle était le modèle de supporter qui, jamais, ne se découragerait. Malgré la maladie, notamment ce diabète qui la rongeait, elle effectuait toujours le déplacement au stade avec ses béquilles. Paix à son âme.
En attendant la caution de l’Assemblée nationale, qui ouvre d’ailleurs une session extraordinaire ce vendredi 15 janvier 2010, le Conseil de sécurité des Nations unies doit, lui aussi, examiner la demande d’envoi de 500 casques bleus burkinabè en Côte d’Ivoire en prévision de l’élection à venir. Voici ce qu’en dit le Centre d’information des Nations unies (CINU) au Burkina Faso :
“Les présidents de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont demandé qu’une unité supplémentaire de 500 casques bleus du Burkina Faso soit envoyée en Côte d’Ivoire pour renforcer la sécurité en vue de l’élection présidentielle qui doit avoir lieu cette année. L’élection, sans cesse repoussée depuis 2005 et qui aurait dû se tenir le 29 novembre dernier, pourrait finalement avoir lieu en mars prochain.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a transmis la demande du président ivoirien, Laurent Gbagbo, et du président burkinabè, Blaise Compaoré, au Conseil de sécurité. Celui-ci doit donner son autorisation à ce renforcement de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pendant trois mois, a précisé le porte-parole de M. Ban, Martin Nesirky, lors d’un point de presse mardi 12 janvier 2010 à New York. L’ONUCI compte actuellement 7 450 casques bleus”.
“Le déploiement d’une unité du Burkina Faso renforcerait davantage la confiance de toutes les parties ivoiriennes dans les arrangements de sécurité pour les élections”, a écrit Ban Ki-moon dans une lettre au Conseil. Il justifie la demande de renfort par les retards rencontrés par le Centre de commandement intégré ivoirien dans l’établissement d’unités mixtes pour assurer la sécurité pendant les élections. M. Ban juge nécessaire que le déploiement des casques bleus supplémentaires se fasse d’ici la mi-février 2010.
Comme on le sait déjà, un tremblement de terre a secoué Haïti, occasionnant d’importants dégâts matériels, et des pertes en vies humaines. 48 heures après le drame, le Burkina était toujours sans nouvelles de ses ressortissants, qui sont en service, pour la plupart, à la mission des Nations unies (MINUSTAH). Suite aux articles de l’Observateur sur le sujet, un compatriote, Ahmed Aziz Diallo, en poste au Liberia nous a communiqué au journal le numéro mis en place par les Nations unies pour permettre aux familles et proches d’avoir des informations sûres des leurs officiant pour le compte de la MINUSTAH : il s’agit du 00-1-212-963-4139.
Comme on le sait déjà, les travailleurs de l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) sont sans salaire depuis avril 2008. Et les choses sont allées de mal en pis, puisque tout le personnel a été licencié en juillet 2009 pour « motif économique ». A ce jour, les ex-travailleurs courent vainement après leurs droits. Traînant en plus une vingtaine de mois d’arriérés de salaire, le personnel et les responsables de l’UIDH ont entamé des tractations devant l’Inspection du travail. Les négociations ayant échoué, l’affaire a été portée devant la justice burkinabè.
Ainsi, le 31 décembre 2009 une première audience a été programmée au rôle du tribunal du travail de Ouagadougou. Constatant l’absence de l’UIDH, le tribunal avait reporté le procès au 14 janvier 2010. Ce jeudi donc, le dossier N° RG 326/2009 a été appelé. Une fois encore, l’UIDH n’était pas là. Mais cette fois, dans une lettre adressée à la présidente du tribunal, l’organisation de défense des droits humains demandait le report du procès afin de pouvoir se constituer un conseil (avocat).
Une requête à laquelle Me Prosper Farama, l’avocat des ex-travailleurs, n’a trouvé aucune objection. Ainsi, le dossier a été renvoyé au 11 février 2010. Selon Me Farama, c’est déjà quelque chose de gagné, car si l’UIDH se trouve un avocat, alors « il y aura un débat de droit ». Par contre, il a précisé que, quant à ses clients, ils n’accepteront plus un autre report. L’UIDH, comme on le sait, est dirigée par le Malien Me Brahima Koné, et, de plus, la structure étant une organisation internationale, n’y a-t-il pas risque que le dossier traîne ou soit jugé sous d’autres cieux ?
Face à ces questions, Me Farama reste serein, et il a déclaré aux journalistes : « Quels que soient les cieux sous lesquels il faudra se déporter pour juger cette affaire, nous sommes partants. Pour nous, le droit reste le droit. Il y a eu des licenciements abusifs. Et du point de vue du droit, l’UIDH ayant un siège ici à Ouaga, les travailleurs ayant été embauchés à Ouaga, la juridiction compétente est bel et bien le tribunal du travail de Ouaga.
Et nous espérons que l’UIDH, qui est une institution de droit, n’usera pas de manœuvre frauduleuse ni du dilatoire pour retarder ce dossier. Je pense qu’on ne peut pas défendre les droits humains et faire du dilatoire pour empêcher des travailleurs d’accéder à leurs droits ». Ce qui est sûr, on ne tardera pas à connaître le nom de l’avocat de l’UIDH, puisque cette institution organisera, à Ouagadougou le 21 janvier 2010, une conférence de presse à l’hôtel Pacific.
Grande ferveur religieuse ce week-end dans la capitale du Poni. En effet, c’est ce samedi 16 janvier 2010 que les catholiques vont célébrer le cinquantenaire de la paroisse Sacré-Cœur de Gaoua. On imagine déjà l’ambiance qui prévaudra dans la cité du Bafouji à cette occasion. Alors, vous êtes tous invités à faire le déplacement à Gaoua pour ne pas rater l’événement.
Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."
Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 15 janvier 2010 à 11:06 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
"combien sont-ils, sous nos cieux,CES MOINS QUE RIEN n’hésitant pas à envoyer leur rejetons en Europe, si ce n’est en Amérique ?"Je pense que vous auriez pu faire l’économie de ces quelques mots qui ne constituent qu’une injure !
K.M
Le 15 janvier 2010 à 18:19, par Le Lutteur En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
La MOBUTISATION DU POUVOIR BURKINABE continue son bonhomme de chemin comme l’avait annonce feu Norbert ZONGO.
Et puis vous : Cher journaliste mesurez bien vos mots. Ce n’ est pas tous ceux qui envoient leurs enfants a l etranger qui sont des MOINS QUE RIEN...Apprenez a respectez les autres !
2. Le 15 janvier 2010 à 11:26 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Salut,
Le peuple burkinabè ne savait pas qu’on pouvait aller au PMK sur simple inscription...Porter l’info à l’adresse de tous les burkinabè...Je crois que la constitution nous garantit les mêmes droits...
Merçi
Le 15 janvier 2010 à 23:09, par ladjoum En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Ca franchement c’est honteux de berner le peuple en parlant d’inscription . Combien d’enfant auurkina reve D’aller au PMK. mm moi javais l’intention , mais franchement j’Ignorais que cela pouvais ce faire pas une simple inscription ou cela ne s’applique qu’a la dite princesse de palais ....ÉÉ<
soyez serieux et honnete , un burkinabe doit etre integre quelques soit sa fonction ...hahaha
toi attention
Le 14 mars 2010 à 23:53 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Ce qui est certain, c’est qu’elle n’est pas au PMK
3. Le 15 janvier 2010 à 11:39, par En attente des excuses de l’Observateur En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Bien étonnante cette analyse de l’Observateur Paalga et ce raccourcis sur l’inscription de Djamila au PMK. Elle est par-dessus tout très hasardeuse surtout et insultante vis à vis de celles et ceux qui ont choisi de poursuivre leurs études à l’étranger, et dont certains parents se voient qualifiés de "MOINS QUE RIEN".
Il me plait d’une part de relever que l’inscription au PMK se fait sur concours. Quand bien même on sait les magouilles qui peuvent entourer ces-dits concours, il reste que par principe, c’est le mérite qui vous conduit ou devrait vous conduire au PMK et non parce que l’on est fils ou fille de. Djamila a-t-elle passé le concours et réussi ? c’est l’éclairage qu’un journal comme le vôtre devrait apporter.
Y entre, normalement des personnes qui veulent se former aux métiers des armes et défendre notre patrie sous le drapeau. Vous affirmez que son inscription ne répond pas à ses ambitions militaires. Alors combien de Burkinabè y sont inscrits sans ambition militaire ? Combien de filles y sont inscrites ?
Au lieu de faire de telles analyses, ou de vous borner à apporter au moins l’info crue, vous poussez l’inacceptable jusqu’au bout en qualifiant certains parents de "moins que rien", comme si aller à la conquête du savoir à l’étranger est synonyme d’apatridie.
Que faut-il entendre ou comprendre par ce terme "MOINS QUE RIEN" ? Ceux qui financent les études de leurs enfants par de l’argent volé au peuple ou les honnêtes burkinabé qui par la sueur de leur front ont acquis ou pas une fortune qui leur permette d’offrir à leurs enfants une donne scolarité ailleurs ? Qui sont donc ces enfants de moins que rien ? Ceux qui dès le primaire ou le secondaire ont eu les moyens de se payer des études à l’étranger, ou ceux qui, par le concours de circonstances (bourse de mérite, appui d’amis occidentaux, etc.) par leur lutte personnelle ont pu poursuivre leur scolarité ailleurs, parce que le système éducatif burkinabé ne leur offrait pas une telle possibilité ?
Si c’est ça, être moins que rien ou fils de moins que rien, sachez que vous attentez à l’honneur de tous ceux qui a un moment de leur existence ont dû chercher le chemin du savoir ailleurs : nos intellectuels, nos ministres, certains de nos dirigeants d’entreprises ou d’ONG et bien d’autres burkinabé lamda. Il me semble que M. Edouard OUEDRAOGO lui-même, entre 1965-1969 a fait ses études universitaires à Ouagadougou puis à Dakar et à Dijon. Est-ce pour autant un fils de moins que rien ? Peut-être certains de ses enfants ont-ils poursuivi leurs études ailleurs ? Est-il pour autant lui-même devenu par la force de vos mots un MOINS QUE RIEN ?
Des excuses de votre part à l’endroit de ces parents et des burkinabè, étudiants de la diaspora ne seraient pas de trop, si tant est qu’un peu de déontologie subsiste encore, dans ce bien adorable quotidien.
Bien cordialement,
4. Le 15 janvier 2010 à 12:16, par Gandaogo En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
L’obs ne finira jamais de nous étonner. On dirait un organe de communication officieux pour la famille présidentielle, pour nous faire intégrer inconsciemment le fait que djamila doit hériter du trone du roi son père. Héritière de blaise compaoré, oui ! mais, héritière de kossyam ? non, non, et non ! où allez vous chercher tout ça ?
Ensuite, vous trouvez normal que quelqu’un choisisse comme ça d’envoyer son enfant au pmk, et ça passe comme une lettre à la poste, alors que nous savons tous quel est le mode de recrutement de cette prestigieuse école ? vous pouvez ne pas vous insurger contre ça, mais vous en rejouir, c’est plus que cynique.
Le 15 janvier 2010 à 17:12 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Le Projet Grand Ouaga est en oeuvre. Il semble qu’ Edouard lui- meme en est la cheville ouvriere. Or le Burkina est un et indivis sinon meme indivisible. L’ Observateur Paalaga prend parfois l’ allure de notre veritable J.O.
Comment un journaliste qui dit se respecter peut traiter d’ un cas de nepotisme avec autant de banalite ? Si Djamila avait passe le concours et si son pere avait appele le directeur du PMK pour pistonner sa fille, les apparences au moins en auraient ete sauves. On aurait eu nos doutes mais ce serait nos doutes contre les doutes des autres quant a notre impartialite. Mais voila un cas flagrant de favoritisme au plus haut sommet. On ne regarde meme plus a la maniere, tant le Burkina est devenu une dynastie, celle des Compaore, super- citoyens.
Jusqu’a preuve du contraire, ca coute des millions de francs de foprmer un eleve de la 6eme a la terminale au PMK. Tout le monde sait que l’ armee coute cher. Rien qu’ une seule balle de Kalach, le prix peut nourrir une famille burkinabe toute la semaine. Alors, pourquoi ce gaspillage quand on inscrit un enfant dans une institution a vocation militaire qui sait des le depart qu’elle n’a rien a cirer avec une carriere des armes ? On sait que tous les enfants qui vont au PMK ne finissent pas militaires, de meme que tous les enfants qui vont au seminaire. Mais que des le depart, un enfant n’aie point le desir d’ etre militaire ou d’etre pretre et que l’ on l’admette malgre cela dans ces institutions, la n’est pas la meilleure facon de gerer nos maigres ressources. C’est montrer du mepris pour les autres et c’est meme un abus de biens sociaux qu’ un bon journaliste pas a la solde se ferait fort de denoncer.
5. Le 15 janvier 2010 à 12:30, par Boudwarba En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
En tout cas bravo Djamila de montrer que tu as de la personnalité qu’on ne saurait bafouée. Bravo aussi de ta sagesse d’enfant bien éduquée qui respecte tes parents. Bravo enfin et surtout de connaître la vraie vie du Burkina réél.
Mais y seras tu comme reine ou comme ouvrière dans une ruche ou un termitière ? A Saint-Ex, tu étais comme les autres bien sage et studieuse. Si tu pars là-bas comme princesse est ce que ce sera la même chose ? continue dans la bonne voie. Je sais que tu sauras toujours écouter ton père, qui de ce côté brille par sa modestie et son exemple. Tu vois, avant ton père feu le Président Sangoulé Lamizana et ses ministres ont laisser leurs enfants se frotter aux enfants du peuple et apprendre avec eux. Ils ont réussis sans faveur particulière.
Aujourd’hui c’est ton père qui donne cet exemple. C’est la voie d’instruction de l’intégrité et non les slogan creux avant le journal télévisé. Ce comportement de tes parents "oblige" les ministres et autres dignitaires à garder leurs enfants ici.
De ce côté je tire vraiment mon chapeau, comme si j’en avait un, au Président Blaise COMPAORE et à son épouse.
6. Le 15 janvier 2010 à 12:34, par le visionneur En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Ah ba yamèèè waaa,enfin trop c’est trop et les autres enfants ?Que Dieu sauve ceux qui sont sans soutien.
7. Le 15 janvier 2010 à 14:52, par Yves Kinda En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Soit vous êtes tous des aigris, soit vous n’avez rien compris à la vie et à la quête de connaissances lorsque vous traitez de "moins que rien" les gens qui envoient leurs rejetons étudier en Europe ou en Amérique. Quant ils reviennent, servent-ils le pays oui ou non ??? Vous me direz qu’ils ne reviennent pas tous, mais n’y en a-t-il pas outre mer qui militent activement pour les intérêts du pays ? Combien de fois les autorités politiques ont-elles organisé des visites officielles pour inciter ces gens à oeuvrer pour les intérêts nationaux ? La mondialisation ne se limite pas à l’économie. La connaissance aussi se mondialise, se démocratise et on gagne toujours à aller apprendre des autres. Je ne vais pas vous apprendre votre boulot de journalistes qui est loin d’être mon domaine de compétence, mais je pense que vous devriez réfléchir un peu avant de sortir des conneries du même genre. Sur quelle base vous permettez-vous de traiter les gens de moins que rien ? C’est simplement écoeurant ! Et ne vous y trompez pas, je ne suis pas de ceux visés dans votre article, si ça vous a effleuré l’esprit de m’attaquer sur ce terrain.
8. Le 15 janvier 2010 à 15:30 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Celui qui a ecrit ce billet est un pauvre journaliste. Je suis revolte par la maniere de presenter la decision de Djamila d’ integrer le Prestigieux Prytannee Militaire du Kadiogo. Vous dites que des moins que rien ont envoye leurs enfants en europe si ce n’est pas en Amerique. Qu’est-ce qui fait que ces gens sont des moins que rien ? Moi, mon pere est commercant. Il a bataille ferme pour m’ envoyer au Canada parce qu’ il voulait m’assuer une education vraiment de qualite. ca aussi c’est parce que des gens comme le papa de Djamila ne font rien pour que tous les burkinabe puissent avoir acces a une education de qualite. Donc c’est le sauve- qui peut. Et puis, est-ce que meme aller a l’ eocle a Saint- ex, il ya un merite puisque c’est n’ importe quelle Zerome qui envoie son enfant a St - Ex ? C’est quel journaliste qui veut tromper les gens comme ca ? Tu crois qu’ on ne reflechit parce que nous n’avons pas choisi d’etre journaliste ? Et puis combien de fois les condisciples des enfsants des autres qui sont au Zinda, aau Nelson, leuir parle mal sans qu’ ils ne puissent quitter et mieux quitter et meme choisir leur point de chute ? Tous les burkinabe sont- ils egaux en droit oui ou non ? Quel concours a- t- elle passe pour aller a- bas ? On n’ entre pas au PMK sur demande. C’est connu. Le president est le chef des armees. S’ il veut, il peut deja nommer Djamila general de corps d’ armee mais il n’a pas a violer les reglements qui ouvrent la porte au PMK. C’est une question de gouvernance. Aprs Tertus va sortir encore pour parler bcp bcp de la lutte pour la bonne gouvernance, boen ni boen. On a tout compris. Djaah c ;’etait juste pour ouvrir la porte a Djamila qu’ on a accepte que les filles aillent au PMK. Blaise assure ses arrieres militairement apres avoir assure ses arrieres financierement. Sinon quelle qualite de l’ education le PMK offre que le College de la Salle n’ offre pas ?
Blaise peut tout faire dans ce pays mais les journalistes, c’est pas leur trsvail de nous embrouiller. Ils doivent aider ceux qui ne peuvent pas comprendre a mieux comprendre. Au lieu de ca, ils sont les premiers qui nous embrouillent. Y en a marre.
9. Le 15 janvier 2010 à 16:36, par BUUDYASSGA En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Je suis vraiment déçue de constater qu’au BF on en est encore là. Si à la sueur de son front on peut faire étudier ses enfants en Europe ou ailleurs, on est d’autant plus méritant.
J’espère que le cas de la petite fera jurisprudence, et que d’autres enfants de "moins que rien" pourront aussi s’inscrire au PMK. A cause de quolibets, on quitte une école pour une autre. C’est vraiment parce que l’on a le choix et ce choix là n’est pas donné à n’importe qui.
Le 17 janvier 2010 à 04:00, par casseur En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
monsieur le journaliste vous avez fait du bon boulot maintenant vous pouvez passer a la caisse. je comprends maintenant pourquoi le CNR avait supprimé le PMK.
10. Le 15 janvier 2010 à 17:20 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Si jamais l’obs ne presente pas ses excuses au peuple et mieux "ouvrir l’oeil sur les dossiers sensibles" il risque de fermer ses portes lorsque ce regime prendra fin. A bon entendeur salut !!!!!
11. Le 15 janvier 2010 à 18:18 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Felicitations a Djamila. Ce n’est pas parce qu’elle est fille du president que elle n’a pas droit a une bonne ecole. Elle est burkinabe comme tout le monde et elle peut aussi aspirer au bonheur comme tout le monde. Bande d’ aigris comme ca.
12. Le 15 janvier 2010 à 19:19, par Mariama En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Je ne sais vraiment pas ce que le redacteur appelle par moins que rien.Ne pas etre president du faso signifierait il un moins que rien.Ca veux dire quoi ?Il faut des propos approprié en matiére journaslitique.Et il faut quand meme etre raisonnable.C’est trop tot pour l’amener a l’etranger.Elle est mineur avant tout.Il faut qu’elle atteint la majorité au moins pour etre a mesure de prendre ses gardes.On n’amene pas au hasard son enfant a l’etranger parceque on a les sous.Ceux qui envoient attendent au moins la majorité.On ne vit pas en Europe au hasard et on confie pas son enfant au hasard non plus.Il faut au moins que l’enfant soit en mesure d’etre autonome.Se debrouiller seul.
Qui a le temps d’autrui en Europe.
A propos de celui qui parlait de mme Sankara qu’ils ne confondent pas les choses.De toute facon la bonne dame vit a l’etranger et elle a le plein droit d’inscrire ses enfants ou elle veut.Les enfants ne sont pas obligés de rentrer au pays apres ce douleureux evenement.
13. Le 15 janvier 2010 à 20:13, par Ariele En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Pour attirer l’attention de ceux qui saluent l’inscription de Djamila au PMK,qu’ils sachent que Saint Ex ou le PMK s’inscrivent dans la ligne des ecoles prestigieuses.C’est pas l’etranger qui importe.Saint Ex est autant couteux que les ecoles situés en France.Elle est international avant tout.Pourquoi pas au zinda ou autre lycé de la place.Cést le fruit de leur gouvernance ce systeme educatif burkinabe :
En Europe personne náura le temps de sáttarder sur la vie du fils de president et encore moins cette mineure.
Parler plutot des choses importantes qui nous ferons avancer dans nos calamités(developpement des mentalités, sortie de ´l’analphabetisme,la misere et j’en passe)
14. Le 15 janvier 2010 à 21:15, par 1ExpatauxUS En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Completement a cote de la plaque. Si pour vous allez etudier a l’etranger est negatif, c’est tres grave.
D’abord je comprend difficillement ces positions exclusives : faudrait t’il que tout le monde etudie au pays ?
Meme les pays developpes encouragent fortement la mobilite au sein de leur jeunesse. Tout simplement parce que c’est une source de richesse pour ces pays (meme s’il y’a risque de deperdition).
Desolant.
15. Le 15 janvier 2010 à 22:18, par mel En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
ha bon ! incroyable mais vrai . dc il y a tjr des gens comme sa dans ce monde qui pensent que être intègre c est reste chez soi, bosser et travailler.ha la laissez moi vous dire que vous n honorez pas le métier de journalisme j arrive a me demander comment vous y êtes parvenu. votre quotient intellectuel es tellement bas que ça me donne des migraine.un journaliste ki saipa faire la différence entre ceki doit être di et ses pensées débiles n a pas sa place dans ce genre de métier.ne venez pas exposez ouvertement vos carences de la sorte. vous êtes tellement bête que je suis sur que vs êtes capable de garder vos enfants aux pays et de penser ke c est ca être intègre. pauvre de vous . je vous plains sérieusement ,vous avez intérêt a revoir votre position parck on ne sort pas pour faire la belle vie mais pour renforcer les connaissances et aider a combler les lacunes dans nos pays. vous êtes l exemple parfait de l idiotie incarnée
16. Le 15 janvier 2010 à 22:27, par lilboudo En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Une chose me tracasse après lecture de cet article : a-t-il été relu avant publication ? On peut supposer que le journaliste n’a pas mesuré la portée de ses propos "moins que rien", la fougue de l’inspiration aidant. Au moins, le responsable de publication, supposé plus en recul, aurait dû faire rectifier cet écart de langage avant mise sous presse.
C’est embarrassant pour vous, on vous le concède, mais il va falloir que le "responsable" ait le courage de présenter des excuses ; c’est le seul moyen de le mettre en garde, afin d’éviter la reproduction de ce genre d’insultes envers les compatriotes honnêtes et dignes qui se battent pour l’avenir de leur progéniture
17. Le 15 janvier 2010 à 22:40, par mytibkèta En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Il y a quelques temps à propos des refondateurs on faisaiit remarquer à Mr Edouard Yaméogo que ses journalistes notamment le responsable de la rubrique politique faisaient des analyses qui frisaient et le mensonge et ou plutôt le griotisme. Aujourd’hui un autre dans sa quête des bonnes grâces des "en haut d’en haut" non seulement tient des propos malveillants à l’endroit des premiers responsales en traitant leur fille de princesse donc le géniteur de ROI et tous les burkinabè qui ont leurs enfants ailleurs de moins que rien. Il fut un temps où le voltaique allait à William Ponty au Sénégal pour parfaire son savoir. Peut être qu’à l’époque ce n’était pas des fils de roi mais de braves voltaïques qui ne sachant pas ce qui adviendraient à leurs enfants on laissé faire on non du Savoir" à acquérir pour servir son pays. Plus que ce journaliste ces parents ont compris que celà était le risque à prendre si le savoir devait se conquérir ailleurs. De nos jours il y a des parents (pas les voléurs des deniers de l’état) qui ont vendu leurs animaux, leurs recoltes voire des terrains y compris les constructions baties pour permettre à leurs enfants d’acquérir le savoir hors du Burkina ; Bamako, Abidjan ,la France, les USA etc.La première catégorie,ceux qui se sont sacrifiés pour leurs progénitures, peut elle être traitée de moins que rien ?Ceux qui avait l’intention de le faire et qui n’ont pu le faire sont quoi ? ils sont alors si je vous suit dans votre logique "moins moins que rien". Et cette même logique voudrait que tous ceux qui ont leurs enfants qui étudient à Ouaga ou dans n’importe quelle localité du Burkina soient alors moins moins que rien . Mon cher journaliste c’est ainsi qu’on insulte ceux là qu’on veut enscencer et avec lui ceux qui l’ont choisi pour 2 mandats et pas plus. Vous voyez la façon insidieuse avec laquelle vous encourager les gens à tordre le cou à la constitution pour être Roi ou empereur afin que leurs fils ou filles soient princes ou princesses. De même, tout porte à croire que pour s’être disputé avec je ne sais qui et avec ou "sans coucours" et de par la seule volonté de...on peut se retrouver au PMK. Vous n’avez vraiment pas refléchi en écrivant cet article de la sorte car il y a trop de sous entendus qui n’épargnent personne.En d’autres cieux c’est l’abandon du métier qui aurait été votre décision . Mais nous sommes au Burkina que vous avez fini par façonner de la sorte. De grâce embouchez une autre trompette car celle là ne vous va pas en tant que homme de média et permettez au peuple burkinabè d’espérer vivre la vraie démocratie dans une vraie République et non bannanière.
18. Le 15 janvier 2010 à 23:31, par soutong-nooma En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
"moins que rien" pour signifier ceux dont la fortune n’egale pas Blaise, et qui s’obstinent a envoyer leurs enfants a l’exterieur. comparaison n’est pas raison certe, mais il faut le comprendre.
19. Le 15 janvier 2010 à 23:57, par joel X En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Franchement : ne doit pas être journaliste qui veut ! . Pourquoi un tel acharnement des médias sur les enfants des politiques ? On se moque complètement , pour ne pas être grossier , que la fille du président aille étudier ailleurs ou intègre le LYCÉE PHILIPPE ZINDA KABORE ou reste au Saint-ex . La vie au Burkina Faso n est pas un sitcom ou les enfants du president ou des membres du gouvernement sont les acteurs . Le peuple burkinabe a envie de s informer sur autre chose que sur la vie privee et PERSONNELLE de l enfant du president . Y en a vraiment marre. Ne trouvez vous pas qu il ya d autres sujets tels que la crise , les inondations , la pauvreté , le chômage . Et de plus , c’est quel language vous vous permettez d avoir , pour ne pas dire quel egard de language . Je pense que vous devrez revisez un peu vos articles . Ce n est pas de ca que le peuple burkinabe a besoin
20. Le 16 janvier 2010 à 01:06 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Moi je n’ ai jamais regarde EO comme un homme qui est du cote de la democratie. Regardez comment le GERDES qu’ il a sous sa botte s’est piteusement debiner quand Norbert Zongo et ses compagnons d’ infortune ont ete cruellement assassines par qui on sait. Est-ce les signes precurseurs et non trompeurs de la senescence si ce n’est pas de la senilite ? Sinon comment peut- on insulter ds citoyens qui se sacrifient pour envoyer leurs enfants a l’ etranger, je parle bien sur de ceux qui se tuent, pas des rentiers de cette republique bananiere qui visiblement se servent dans les caisses de nous tous pour envoyer un enfant, deux enfants dans les universite couteuses en Amerique.
Si Edouard Ouedraogo a toujours quelque respect pour les lecteurs, il devra demander des excuses publiques. Il ne l’a pas fait quand Dawelgue -Dakar, cette taupe, qui s’est enfin publiquement denonce comme etant le mr Merdiquement Mercredique de Zoodnoma Kaf, o, ce nom ne porte pas chance ? Mais la rubrique a disparu sans explication. Mr Nakibeugo, apprenez a respecter votre lectorat.
Moins que rien ? Ce rien- la serait le president ? parce qu’ il est president ou bien ? Est- il un super- citoyen ? Avant 1983, j’ imagine qu’ il etait du cote des moins alors ? Aujourd’ hui il est votre etalon de mesure mais il n’a pas eu un merite particulier. C’est l’ histoire qui l’a voulu ainsi. Sinon lui- meme le sait. C’est pourquoi il est reste humble au dehors meme s’ il se lance dans des investissements de luxe qui ne changent pas fondamentalement le vecu de ses citoyens.
21. Le 16 janvier 2010 à 01:17 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Pythagore, Euclides, et autres Thalesont etudie en Egypte. Ce sont donc des moins que rien. Thomas sankara, Blaise Compaore, Edouard Ouedraogo, Ouezzin Coulibaly, Nazi Boni ki Zerbo, Norbert Zongo, Philippe Ouedraogo, tous ces gens sont des moins rien parce qu’ ils ont etudie ailleurs. Ou bien Mr de l’ Observateur - Kuudre ?
22. Le 16 janvier 2010 à 12:49 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Et retenez en plus de tout ce qui a été dit que les enfants d’ Emmaüs ne sont pas la mesure de base pour déterminer si un haillon est portable ou non !
les mots sont subtiles et il est de votre devoir de les utiliser avec dextérité
cordialement
Le 17 janvier 2010 à 17:03 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Dieu les regarde. Ce n’est pas une malediction mais une constatation. Comme si les enfants d’ Emmaus n’etaient pas des enfants qui ont les memes aspirations et les mmes droits. Ah, Burkina Faso. pleure o, pays, o beau peuple.
23. Le 18 janvier 2010 à 10:35, par ben le guerrier En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
que djamila parte au pmk ou ailleurs ou est le problème ?ou bien parce que c’est la fille du président ? alors là detrompez vous soyez realistes.le couple présidentiel est à féliciter car moi là ou je suis si j’ai les moyens je parle si je suis president je dis bien si j"’ai les moyens j’enverrai mon enfants dans une école de qualité. qui est ce parent qui ne veut pas envoyer son rejeton dans les écoles de qualité, souvent ce sont les moyens qui font défaut. donc moi à, la place du président j’allais envoyer mon enfant dans une école militaire d’élite.blaise est très modeste et humble . Djamila n’a pas demandé à être la fille d’un président mais si elle l’est qu’elle en profite c’est son droit alors djamila demande à ton papa notre président de t’inscrire dans une école militaire car autre école dans ce monde meilleur que le PMk c’est ton droit revendique le avec force car tin père a les moyens il ne doit te brimer parce qu’il veut plaisir certaines personne. il n’a qu’a t’’envoyer ailleurs nous allons le soutenir car un père doit satisfaire les besoin d’éducation de son enfant c’est son devoir de donner une éducation de qualité et toi c’est ton devoir de recevoir une éducation de qualité.
Le 30 janvier 2010 à 22:10 En réponse à : Une lettre pour Laye : Djamila au PMK ?
Ben le guerrier, tu fais pitie. Ton raisonnement vole aux bas des paquerettes pour employer l’ex[pression cliche qu’adore tant Monsieur Observateur Paalga. Personne n’a dit qu’ un papa devait donner une education de moindre qualite a ses enfants. Mais pourquoi toi tu ne peux pas envoyuer ton enfant, si au regard de ton imbecilite, Dieu ne t’a pas prive du privilege d’etre un pewre, car des gens comme toi, on doit les castrer pour eviter qu’ ils ajoutent des problemes a ce monde. Dis, il ya des conditions pour entrer au PMK et si c’est bon pour l’enfant de Jacob, ca doit etre bon pour l’enfant de Job.