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Une lettre pour Laye : Après la gueule de bois, la janviose

Publié le vendredi 8 janvier 2010 à 02h15min

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Cher Wambi,
Quelle prouesse donc que d’avoir réussi ce saut périlleux de 2009 à 2010. Ainsi nous y voici, alors qu’à Simonville comme à Laye, certains n’ont point eu ce privilège, rappelés pour l’une ou l’autre raison au royaume du silence. Paix à leurs âmes, et plaise au maître de l’univers de nous gratifier, nous autres rescapés, de santé et de bonheur infini. Les fêtes de fin d’année appartiennent, en effet, déjà au passé et, comme toi, je ne puis que saluer les bonnes nouvelles de Kosyam qui panseront des cœurs meurtris.

Si l’annonce, auparavant, du Premier ministre relative à une baisse des prix des hydrocarbures est déjà effective depuis le 03 janvier 2010, l’on s’impatiente de constater dans les centres médicaux, l’effectivité de la gratuité des antirétroviraux promise par Blaise Compaoré dans son message à la Nation du 31 décembre. C’est sous de bons auspices que nombre de Burkinabè sont allés à la fête, galvanisés en cela par l’appel du muezzin quelques jours plus tôt. En tout cas, la bière aura coulé à flots sur les rives du Kadiogo, comme peut en témoigner la pénurie vécue aux lendemains de Noël et du Nouvel an.

Mais les fêtes passées, voici déjà bien de citadins atteints par la « janviose » ; cette maladie annuelle qui ne frappe que les fêtards invétérés qui, hélas, se recrutent parmi les fonctionnaires moyens. Il en est ainsi tous les ans, mais eux se nourrissent de cette sentence qui nous enseigne que très nombreux sont les oiseaux du ciel, mais ils ne crèvent jamais de faim.

Cela dit, cher cousin, le redécoupage de la Commune de Ouagadougou en douze (12) arrondissements, soumis à l’Assemblée nationale, est toujours d’actualité tant il divise l’opinion. Ses concepteurs auraient-ils péché par défaut de communication ? Pour vous éviter d’avoir à épiloguer inutilement, j’ai réussi à m’approprier ce document qui fait tant et tant de vagues à Simonville à l’entame de l’année électorale.

Prends-en connaissance donc :
Justification et atouts du redécoupage de la Commune en 12 arrondissements Généralités :

- La Commune de Ouagadougou connaît une forte extension spatiale
- Ouest-Est= 25 kilomètres
- Nord-Sud = 20 kilomètres
- Population estimée = 1 500 000 habitants (RGPH-2006)
- Superficie totale= 54 000 hectares
- Superficie urbanisée = 38 000 hectares.

Le projet de redécoupage de la Commune de Ouagadougou répond surtout au souci d’instituer un équilibre entre les entités géographiques à créer et les effectifs des populations recensées.

- Population résidente recensée en 2006
- Baskuy = 178 343 habitants. Effetif corrigé = 200 000 habitants
- Bogodogo : 367 095 habitants ; Effectif corrigé= 420 000 habitants
- Boulmiougou= 369 065 habitants. Effectif corrigé : 450 000 habitants.
- Nongr’Mâasom= 190 601 habitants. Effectif corrigé= 250 000 habitants.
- Sig-Nonghin : 167 050 habitants. Effectif corrigé= 180 000 habitants.
- Dans le projet de redécoupage en 12 arrondissements, la population d’un arrondissement est comprise entre 50 000 et 125 000 habitants.

De façon générale, on note un très faible taux d’occupation des parcelles dans les zones nouvellement loties.
- Baskuy = 98,9%
- Bogodogo = 68%
- Boulimiougou = 65%
- Nongr-Maasom = 60%
- Sig-Nonghin = 56%.
Le redécoupage en 12 arrondissements va permettre de promouvoir et d’améliorer la densité du tissu urbain jusqu’à l’horizon 2030, en permettant d’atteindre selon les projections des taux supérieus à 95%.

Présentation des nouveaux arrondissements

Arrondissement 1 :
Limites Nord = Avenue Kadiogo (8.02) + Place de la Bataille du Rail + Avenue Kombemba (2.02) + Place du 02 Octobre + Place des Cinéastes + Avenue Nelson Mandela (3.109)+ Avenue de la Nation (3.40) + Place des Nations-unies + Aveue Président Thomas Sankara (4.20) + Avenue Kumda Yöore (A.38).
Limite Est = Portion Nord du Canal de Zogona + Mur Est du domaine de l’Aéroport International de Ouagadougou.
Limites Sud-Ouest= Place Mogho Naaba Wobgho (ex-Rond Point de la Patte d’Oie) + Boulevard Tânsoba Zoobdo (17.664) + Boulevard Tânsoba Benda (17.72) + Boulevard Tânsoba Polle (16.166).

Arrondissement 2 :
Limites Sud = Avenue Kadiogo (8.02) + Place de la Bataille du Rail + Avenue Kombemba (2.02) + Place du 02 Octobre + Place des Cinéastes + Avenue Nelson Mandela (3.109)+ Avenue de la Nation (3.40) + Place des Nations-unies + Aveue Président Thomas Sankara (4.20) + Avenue Kumda Yöore (A.38).
Limite Est= Portion de l’Avenue Sanmatenga (25.01).
Limites Ouest : Boulevard Tânsoba Bugun (19.01)+ Boulevard Tânsoba Wam Gôdi (9.01).

Arrondissements 3 :
Limite Nord= Bande verte
Limites Sud= Avenue Boulmiougou (17.440) + Route nationale 1 (axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso).
Limites Est= Boulevard Tânsoba Bugun (19.01) + Boulevard Tânsoba Wam Gôdi (9.01).
Limites Ouest= Bande verte séparant le nouveau lotissement de Zongo et Zagthouli.

Arrondissement 4 :
Limite Nord = Bande verte + Portion du chemin de fer Ouagadougou-Kaya + Voie non bitumée et non dénommée allant fers Polesgo.
Limite Sud = Barrage N°2 et 3.
Limite Est = Avenue Sanmatenga (25.02) + Route nationale 3 (axe Ouagadougou-Ziniaré et Kaya).
Limites Ouest = Bande verte + Zone inondable non aédificandi.

Arrondissement 5 :
Limites Nord = Avenue Sanmatenga (25.02) + Route Nationale 3 (axe Ouagadougou-Ziniaré et Kaya).
Limites Sud = Boulevard Tânsoba Reongo (15.64) Echangeur Ouaga 2000.
Limites Est = Boulevard Tânsoba Kiema (30.95) + Boulevard Tânsoba Wâoore (29.99) + Boulevard Tânsoba Fiid-Laado (28.67) + Boulevard Tânsoba Wöoda (27.189).
Limites Ouest = Portion Nord du Canal de Zogona + Mur Est du domaine de l’Aéroport international de Ouagadougou.

Arrondissement 6 :
Limites Nord = Place Mogho Naaba Wobgho (ex-Rond Point de la Patte d’Oie)+Boulevard Tânsoba Zoobdo (17.664) + Boulevard Tânsoba Benda (17.72)+ Boulevard Tânsoba Polle (16.166).
Limites Sud = Bande verte
Limites Est = Boulevard France-Afrique (15.749) + Route nationale 6 (axe Ouagadougou-Léo).
Limites Ouest = Avenue Boulmiougou (17.440) + Route nationale 1 (axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso).

Arrondissement 7 :
Limites Nord = Bande verte
Limites Sud = Commune rurale de Komsilga
Limites Est = Boulevard France-Afrique (15.995) + Route nationale 6 (axe Ouagadougou-Léo).
Limites Ouest = Commune rurale de Tanghin Dassouri.

Arrondissement 8 :
Limites Nord = Avenue Yatenga (22.00) + Route nationale 2 (axe Ouagadougou-Ouahigouya).
Limites Sud = Route nationale 1 (axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso).
Limites Est = Bande verte
Limites Ouest = Commune rurale de Tanghin Dassouri.

Arrondissement 9 :
Limites Nord = Commune rurale de Pabré
Limites Sud = Bande verte
Limites Est = Portion du chemin de fer Ouagadougou-Kaya + Voie non bitumée et non dénommée allant vers Polesgo.
Limites Ouest = Route nationale 2 (axe Ouagadougou-Ouahigouya.

Arrondissement 10 :
Limites Nord = Avenue Sanmatenga (25.02) + route nationale 3 (axe Ouagadougou - Ziniaré et Kaya)
Limites Sud = Rue 28.150
Limite Est = Commune rurale de Saaba
Limite Ouest = Boulevard Tânsoba Fiid-laado (28.67) + boulevard Tânsoba wôoda (27.189).

Arrondissement 11 :
Limite Nord = Rue 28.150
Limites Sud = Route nationale 5 (axe Ouagadougou - Pô)
Limite Est = Commune rurale de Saaba
Limite Ouest = Boulevard Tânsoba Kîema (30.95) + boulevard Tânsoba wâooré (29.99) + Echangeur Ouaga 2000.

Arrondissement 12 :
Limites Nord = Place Mogho Naba Wobgho (16.419) + Boulevard Tâbsoba Reongo (15.64) + Echangeur Ouaga 2000
Limite Sud = Commune rurale de Komsilga
Limite Est = Commune rurale de Koubri
Limite Ouest = Boulevard France-Afrique (15.749) + Route nationale 6 (axe Ouagadougou - Léo).

Cher Wambi, voilà donc de quoi meubler ton week-end, et éclairer la lanterne des impénitents du cabaret villageois qui voient toujours le diable partout. Et de Simonville, cher Wambi, je t’invite sur les bords de la Seine où, le mercredi 30 décembre 2009, des Guinéens de France auraient marché sur l’ambassade du Burkina Faso, sis au 159, Boulevard Haussman, pour récuser la médiation entreprise par le président Blaise Compaoré dans la crise qui secoue leur pays depuis l’intrusion de la junte militaire dans la scène politique. Que s’y est-il passé réellement à la veille de la Saint-Sylvestre ? Voici ce que t’apprend une correspondance particulière qui m’est parvenue ces derniers jours :

“Le mercredi 30 décembre 2009, les Guinéens de France se sont donné rendez-vous au 159, boulevard Haussmann, pour une manifestation contre la médiation du Président Blaise Compaoré dans la crise guinéenne. Estimés à plus d’une centaine de personnes, les manifestants sont arrivés de Paris intramuros et de sa banlieue, pour remettre une Lettre-mémorandum à l’ambassadeur burkinabè à l’intention de son président. Malheureusement, une demande préalable d’autorisation n’ayant pas été faite à la préfecture de Paris, les nombreux manifestants ont été cantonnés à dix mètres de la chancellerie du Burkina Faso, par un impressionnant cordon de la police française.

Il faut dire, ici, que les forces de l’ordre ont adopté une attitude plutôt correcte vis-à-vis des manifestants. Vers 13h 30, la manifestation proprement dite a commencé avec des slogans du genre : « Blaise assassin ! Blaise escroc ! Blaise dehors ! On ne veut pas de Blaise comme médiateur ». Les leaders politiques guinéens encore à l’étranger ont été également invités à travers des slogans, à regagner le pays, leur place, estiment-ils en cette période difficile, est d’être aux côtés du peuple de Guinée.

Une lettre-mémorandum qui a néanmoins été lue et mise dans la boîte aux lettres de l’ambassade burkinabè à Paris. A noter qu’une responsable de la chancellerie est venue à la dernière minute rencontrer les manifestants, pour leur dire que l’ambassadeur était absent de Paris. Elle a demandé aux Guinéens de prendre conctact avec leur bureau en vue d’organiser un rendez-vous avec le représentant du Burkina en France. Ce qui se fera, probablement en ce début de l’année...”.

Pour ma part, cher cousin, je ne puis que te faire grâce de ce fameux mémorandum qui, à coup sûr, tombe sous le coup de la loi tant il fait trop dans la diffamation. Mais l’on ne peut s’empêcher de faire le lien entre la manifestation des Guinéens de France et l’évolution récente de la conjoncture politique au pays de Sékou Touré. Lentement mais sûrement, le président intérimaire, le général Sékouba Konaté, est en train de tourner la page Dadis Camara, la célèbre victime des plombs chauds de son propre aide de camp, “Toumba”.

Une autre s’ouvre donc pour une transition apaisée, et le linge sale devrait désormais se laver en famille... à Conakry, loin donc de Kosyam. Après ce supplice que je viens de te faire subir, cher cousin, tu mérites ta calebassée de ce nectar de la tante Tibila avant de te plonger dans le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- Après la pluie, le beau, temps dit-on. Eh bien, cette règle, aussi vieille que la terre, se vérifie aujourd’hui à l’école Waog-taaba à la Patte d’Oie, dans la circonscription de l’enseignement de base Ouaga X, transformée depuis quelque temps en vaste chantier, consécutivement aux dégâts subis en cette date mémorable du 1er septembre. Peut-être, ce déluge-là appartiendra désormais à l’histoire, de il reste à espérer que ce désastre ne se reproduise plus, si et seulement les parents d’élèves y mettent du leur. En attendant, mille fois merci à cette bonne volonté, qui permet ainsi de réhabiliter de l’école Waog-taaba, dont l’image avait fini par se ternir du fait de l’incivisme des uns et de l’irresponsabilité des autres.

- Du déluge et des sinistrés du 1er-Septembre, on en reparlera encore. A preuve, cette note rectificative du Goug-Naaba de Zékounga au sujet du recasement des sinistrés de la capitale dans sa contrée. Mais la voix du sujet saurait-elle seulement être celle du maître ? “Goug-Naaba de Zékounga” dit qu’il se désolidarise de ceux qui ont dit que les autorités ne sont pas allées voir les autorités coutumières au sujet des lotissements en faveur des sinistrés. Il dit que les ministres sont venus le rencontrer, lui et sa population le 3 octobre 2009.

Ce sont :
Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation ; le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme ; le ministre de l’Agriculture et des Ressources halieutiques ; le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale ; le gouverneur de la région du Centre ; le haut-commissaire de la province du Kadiogo ; le maire de l’arrondissement de Sig-Noghin, et bien d’autres personnalités. Une rencontre au cours de laquelle tous les lieux sacrés ont été recensés.

Le Goug-Naaba dit partager la souffrance des sinistrés du 1er septembre 2009 et marque sa satisfaction et sa reconnaissance à l’endroit du peuple burkinabè et de la communauté internationale, qui se sont mobilisés physiquement, moralement, matériellement et financièrement afin de soulager nos milliers de sinistrés, sans oublier la volonté manifeste du gouvernement de faire déménager les habitants des zones à risques. C’est un honneur pour lui et sa population de recevoir ses frères et sœurs sinistrés sur ses domaines.

- L’homme est connu pour s’être illustré de fort belle manière dans le monde culturel, où son dynamisme, empreint d’un style épique, fait de lui une référence de notre univers patrimonial commun. Lui, c’est Paul Ténoga Ouédraogo, Naaba Sigri de Sancé, qui vient de publier sa dernière œuvre en date, intitulée “Echos d’hier” (hier, c’est déjà de l’histoire), parue aux Editions Sidwaya : il s’agit d’un recueil de douze nouvelles croustillantes consignées dans une centaine de pages. “Echos d’hier” est une œuvre qui embrasse des thèmes variés à travers des aventures racontées avec maîtrise par l’auteur, instituteur de la vieille école et ancien député de la Haute-Volta ; 2e prix pour la nouvelle en français, au Grand prix national des arts et des lettres en 1992.

- Didyr, dans la province du Sanguié, vibrera ce week-end au rythme du festival olympique du monde rural, édition 2010. A l’occasion, des activités sportives et culturelles seront offertes aux jeunes des communes rurales de Dassa, Godyr et Kordié, comme cadre de construction et d’expression d’une citoyenneté bien assumée. L’Association sportive “Espoir de Didyr” (ASE), initiatrice de la manifestation, entend, à travers elle, mettre en œuvre un programme d’actions “sport, culture et développement intégré en milieu rural”. Qui dit festival olympique du monde annuel de Didyr dit lutte traditionnelle, si ce n’est exhibition des gros mollets du Sanguié. Qui donc pour relever le défi ?

- Les bureaux de l’Ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou aménagent à Ouaga 2000. Les locaux actuels seront fermés au public à partir du vendredi 8 janvier et l’ouverture dans la nouvelle Ambassade se fera le mardi 19 janvier 2010. Nous ne serons pas en mesure d’offrir des services avant la date de réouverture du 19 janvier 2010 à Ouaga 2000. Il nous sera impossible de faire les entretiens de visa, d’imprimer les visas, de répondre aux demandes d’informations, ou d’offrir la plupart des services aux citoyens Américains pendant le déménagement. Il ne nous sera pas permis d’offrir un quelconque service au public, car, pendant toute cette période, nos appareils seront déconnectés. Toute requête urgente devra être adressée directement à une des ambassades des Etats-Unis dans la sous-région (Abidjan, Accra, Niamey, etc.). Merci pour les dispositions que vous voudriez bien prendre.

- L’ADF/RDA convoque les membres de son Secrétariat exécutif national (SEN) le dimanche 10 janvier 2010 à son siège. Au cours de cette réunion en ce début d’année, elle entend faire le bilan de son action au plan national, surtout dominée par sa nouvelle position dans la majorité présidentielle, et le point de sa représentation au sein de la CENI. En termes de perspectives, l’ADF/RDA entend mener des tournées d’informations pour peaufiner la stratégie qu’elle envisage de mettre en place pour les élections présidentielles, municipales et législatives. Car, selon elle, les joutes électorales se préparent maintenant.

- Le Comité des ministres de tutelle de l’ASECNA tiendra, du 11 au 12 janvier 2010, une réunion extraordinaire. L’ordre du jour sera essentiellement axé sur les questions relatives à la bonne gouvernance et les réformes organisationnelles. En somme, le ministre des Transports, Me Gilbert Noël Ouédraogo, assurant la présidence du comité des ministres de tutelle et son équipe, procéderont à la révision de la Convention de Dakar et entendent marquer d’une pierre blanche le passage du Burkina Faso au sein de cette institution régionale prestigieuse. En attendant cette importante réunion, les experts se mettront à l’ouvrage ce vendredi 8 janvier 2010.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 8 janvier 2010 à 19:32, par Amado En réponse à : Une lettre pour Laye : Après la gueule de bois, la janviose

    Pour le redecoupage des nouveaux arrondissements, je vous propose chers journalistes de nous faire une carte avec legende. Ca nous aidera a mieux comprendre que les tres longues descriptions de frontieres de ces nouvelles zones. Merci pour votre boulot.

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