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<I>On murmure</I> : Syndicat burkinabè des magistrats : démission d’une trentaine de membres

Publié le mercredi 11 août 2004 à 08h25min

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Il est parvenu à Kantigui, à travers des sources proches de M. Martin Poda, président du Tribunal de grande instance de Koudougou, que le SBM (Syndicat burkinabè des magistrats) enregistre actuellement de nombreuses défections. Les démissionnaires, au nombre de 33 paraît-il font de nombreux reproches à leur syndicat. "Notre syndicat, affirment-ils, qui se voulait apolitique au départ, semble de nos jours s’écarter de ses objectifs. Nous ne nous reconnaissons plus dans l’organisation.

Aussi, pour être dans la logique de nos idéaux, nous avons le regret de signifier notre démission".

Voilà qui est bien douloureux pour cette organisation créée en octobre 1999 avec de jeunes magistrats qui avaient promis de faire vite et bien beaucoup de bonnes choses pour le coprs. .


Ministère de la Fonction publique : une affaire de magouilles emporte un agent

C’est connu, le plus grand grief fait au ministère chargé de la Fonction publique par les agents de l’Etat, c’est la lenteur dans le traitement des dossiers liés à leurs carrières (avancements et reclassements surtout).

Si cette lenteur s’explique essentiellement par la faiblesse des moyens humains et matériels dont dispose le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE), elle est hélas parfois aussi le fait de quelques brebis galeuses qui font du racket des usagers leur sport favori. Ce qui sape les efforts que déploie le MFPRE pour accélérer le traitement des dossiers, et ternit son image aux yeux des usagers.

Les premiers responsables du département de Lassané Savadogo en sont conscients. Kantigui constate qu’ils mènent depuis quelques temps une traque sans merci contre ces agents "margouillats". Et c’est peu dire, car Kantigui mesure ses mots.

Avec parfois des résultats comme l’illustre le dernier cas en date. C’était le lundi 19 avril 2004. Au cours d’une opération de recherche d’actes de gestion et faisant l’objet de réclamation d’un agent chargé de la gestion des ressources humaines dans une grande institution du pays, furent découverts dans une armoire affectée à un agent de liaison du MFPRE du nom de E. P, vingt et un (21) projets d’arrêtés (d’avancement et de reclassement en majorité) élaborés à différentes dates (2001 - 2003 - 2004) et se répartissant comme suit :

- treize (13) projets revêtus du visa de la direction du contrôle financier (DCF) et signés par le secrétaire général du MFPRE ;

- quatre (4) projets revêtus du visa de la DCF et non encore signés par le SG du MFPRE ;

- deux (2) projets non visés en retour de la DCF avec observations ;

- deux (2) projets non visés par la DCF et non signés.

Quand on sait qu’un projet peut comporter une quinzaine de noms, on peut s’imaginer le nombre de personnes auxquelles préjudice a été porté.

Appelé à s’expliquer devant le SG du MFPRE, l’intéressé a justifié l’existence de ces dossiers dans son armoire par le fait qu’ils appartenaient à des parents et amis qu’il voulait aider.

Cette explication paraissait trop courte dans la mesure où la majorité des arrêtés avaient été signés depuis plusieurs mois sans que l’agent E. P ne songe à les remettre aux personnes intéressées. Selon certaines sources parvenues à Kantigui, le sieur E. P a en fait frauduleusement soustrait et gardé par dévers lui ces documents à des fins inavouées.

Et ni les explications orales, ni la lettre d’explication de monsieur E. P n’ont convaincu ses supérieurs, bien au contraire.

Son acte lui a valu de comparaître les 10 et 11 juin 2004 devant le Conseil de discipline du MFPRE pour :

- soustraction frauduleuse et détention illégale de documents administratifs ;

- escroquerie d’usagers du service public.

Tout le long de ce conseil de discipline, des témoins (venus parfois de province) défileront pour confondre l’agent indélicat et témoigner du racket et du chantage dont ils ont été victimes de sa part.

A la lumière de leurs témoignages, il est apparu que le sieur E. P qui les entendait exposer leurs problèmes au secrétariat du SG, les attendait et les abordait dans le parking du MFPRE pour leur proposer "ses services" moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.

En tout cas, les faits ont paru suffisamment graves et avérés pour que le conseil de discipline du MFPRE propose sa révocation sans supervision du droit à pension.

Cet avis du Conseil de discipline sera confirmé par l’arrêté n°2004-2827/MFPRE/SG/DGFP/DPE, portant révocation de monsieur E. P.

Dans sa grande majorité, le personnel du MFPRE aurait favorablement accueilli et salué cette sanction qu’il espère, servira d’exemple à tous ceux qui ternissent l’image du ministère par ce genre de comportement. Selon nos sources, plusieurs personnes étaient un peu excédées par les comportements du personnage qui se disait intouchable et dont les états de service n’étaient pourtant pas des plus élogieux.

Pour preuve, engagé dans la Fonction publique en qualité de planton temporaire de 3e catégorie à compter du 21/06/1984, il sera licencié le 31/12/1985 pour vol de matériel après seulement un (01) an six (06) mois cinq (05) jours de service. A la faveur de l’application de l’article 2 du décret n° 2000/080 du 06/03/2000 portant application de l’ordonnance n°91-0080/PRES/du 31/12/1991, il sera réhabilité et réintégré dans la Fonction publique pour compter du 11/09/2000 après une exclusion de la Fonction publique d’une durée de 14 ans 8 mois 10 jours. Après avoir exercé pendant 11 mois 22 jours, il écopait pour compter du 03/09/2001 de la sanction d’exclusion temporaire des fonctions de 15 jours pour absences non autorisées et non justifiées au service. Il a été porté à sa connaissance à cette occasion que la prochaine faute disciplinaire l’exposera à une sanction plus sévère. Maintenant, c’est chose faite...

A bon entendeur, salut.

Décidément la réforme de l’Etat commence à se faire sentir... Pourvu que ça continue et que ces écoles servent d’exemple. Kantigui souhaite que le ministre Lassané Savadogo ait le courage d’aller plus loin que cela, afin d’insuffler un air nouveau à la Fonction publique du Burkina Faso.


* Secteur 9 : Simon recycle le marché de fruits

Un second souffle pour l’ex-marché de fruits qui longe le mur de l’Ecole nationale de la police (ENP). Créé dans l’effervescence des préparatifs de la CAN 98, ce marché avait été très vite déserté par les femmes, suscitant souvent la désolation auprès des usagers de la rue de l’Olympisme.

Après sans doute quelques années de réflexions, sur fond d’humeurs et de rumeurs, Kantigui constate que la municipalité vient de procéder à un recyclage de ce marché de fruits. Renseignements pris, Kantigui constate qu’il s’agit d’une initiative née du partenariat entre la commune et les différentes composantes du secteur informel. Ce partenariat a permis la réalisation de 24 boutiques de rue.

Simon Compaoré et le maire de Baskuy, Marin Casimir Ilboudo étaient sur les lieux la semaine dernière. Cette fois, pour la remise des clefs de la deuxième tranche, entièrement financée par la ville. Composée de 7 boutiques, 4 restaurants, un télécentre et des toilettes, ces installations ont suscité la satisfaction des heureux bénéficiaires qui l’ont manifesté aux autorités municipales.


Les Balé en fête

"Vacances culture show 2004". Kantigui a appris que sous cette dénomination seront organisées à partir du 14 août et ce jusqu’au 10 septembre des manifestations culturelles dans les Balé. Organisées par "Espace culturel des Balé" en collaboration avec "artistes associés "les manifestations de vacances culture show 2004 1re édition se tiendront au dancing la colline et au ciné Saman de Boromo. Il s’agit de concours de danses (ballets traditionnels, modernes, etc.), de concours de chansons (rap...).


* Radio Nabonswendé de Pouytenga : on grève pour la radio

Le 07 août dernier, les animateurs de la 103.7 FM radio Nabonswendé de Pouytenga ont observé une grève de 24 heures dont l’objet a paru pour le moins inhabituel. En effet, selon les informations, les animateurs auraient observé cette grève non pour réclamer de meilleur traitement salarial, mais plutôt pour exiger de la part du promoteur, le renouvellement de l’appareillage technique de la radio.

Aux dernières nouvelles, des appareils flambants neufs seraient en voie d’acquisition au compte de la 103.7 FM. 


* L’association professionnelle des experts et conseils fiscaux du Burkina, désormais une réalité

Kantigui annonçait le 28 juillet dernier, la tenue à Ouagadougou de l’assemblée générale constitutive de l’association professionnelle des experts et conseils fiscaux du Burkina (APECF). Eh bien ! Depuis le 29 juillet c’est chose faite. Après les amendements et l’adoption des statuts et règlements intérieurs de l’association, l’on a procédé à la mise en place du bureau. C’est un bureau de cinq membres présidé par M. Dieudonné Yaméogo avec M. Clément Pitroipa comme secrétaire général. Les autres membres du bureau sont M. Bazomboué Bayili (secrétaire aux finances), M. Augustin Bélembaogo (secrétaire aux relations extérieures) et M. Adama Batié (secrétaire à l’organisation et à l’information).

Kantigui a appris que les conseils et experts fiscaux ont convenu d’établir par le présent acte, une association de réflexion et de promotion de la justice fiscale et de défense de leurs intérêts. APECF vise plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres de la recherche-perfectionnement de ses membres en matière de fiscalité, de gestion domaniale et foncière ; l’étude des lois et textes fiscaux, domaniaux et fonciers ; la formation de ses membres à l’expertise nationale sur les questions de fiscalité, de gestion domaniale et foncière, l’information, la formation et l’éducation du contribuable sur les questions de la fiscalité, la sensibilisation du citoyen sur les questions liées à la fiscalité ; et plus généralement, la recherche de la concertation sur les questions relatives à la fiscalité avec l’administration fiscale et tout organisme intéressé.

L’APECF est ouverte à toute personne physique. Encore faut-il remplir un certain nombre de conditions telles :

- exercer la profession habituelle de conseil fiscal ou d’expert fiscal agréé par le ministère de la Justice ;

- être titulaire d’un diplôme d’inspecteur des impôts ou au moins d’un diplôme d’étude supérieure spécialisée (DESS) droit des affaires et fiscalité ou d’un diplôme reconnu équivalent par l’autorité compétente, etc.


* Ouagadougou-Tripoli : premier acte d’une coopération décentralisée

Axe important de la diplomatie burkinabè, Ouagadougou et Tripoli ne manquent pas l’occasion de raffermir les relations
historiques qui unissent désormais les deux nations. Des relations qui se manifestent au plus haut sommet et qui se traduisent par une forte présence libyenne dans les secteurs économiques de notre pays.

Aujourd’hui, les autorités des deux pays ont opté d’inscrire leurs citoyens dans la dynamique d’une "diplomatie des peuples". De sources dignes de foi, Kantigui apprend que le maire de Ouagadougou vient de rentrer d’une mission en terre libyenne. Accompagné du directeur des relations internationales de la ville, Simon Compaoré était dans la capitale libyenne sur invitation de M. Ezzadine Mohamed Al Hinghiri, secrétaire du Comité populaire, maire de la commune de Tripoli. Avec les autorités communales, Simon Compaoré a eu des séances de travail qui devraient jeter les bases d’une future coopération. Ainsi, les domaines de coopération devant régir le prochain protocole d’accord ont été examinés par les premiers responsables des deux municipalités.

Par ailleurs, président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Simon Compaoré qui détient plusieurs cordes à son arc a certainement profité de sa présence sous les tentes bedouines du Guide pour "booster" le cercle des partenaires des municipalités burkinabè.


* Enseignement secondaire : un prof tire la sonnette d’alarme !

Kantigui vient de recevoir d’un enseignant du secondaire, une lettre ouverte dont le contenu mérite d’être connu. D’où, nous vous invitons à la lire....

Notre devoir en tant que citoyen est de rendre compte et de façon objective des réalités que nous constatons chaque jour afin d’aider nos dirigeants politiques à prendre des décisions justes dans l’intérêt supérieur de la nation. Mais il nous arrive souvent de nous demander s’il est vraiment nécessaire d’écrire encore, car nous avons l’impression que dans le secteur de l’éducation en général, les solutions ne sont pas pour demain. Mais la situation de l’enseignement secondaire dans la région du Centre-Est, Tenkodogo à cette rentrée scolaire 2004-2005 nous paraît particulière, vu les problèmes évoqués le 28 juillet dernier et nous nous faisons encore le devoir de prendre notre plume.

Le 28 juillet 2004, M. Fidèle Ilboudo, directeur régional du MESSRS Centre-Est, réunit tous les chefs d’établissements de la région à Tenkodogo autour d’un seul ordre du jour :

"La préparation de la rentrée scolaire 2004-2005". A cette même date, M. le haut-commissaire du Boulgou, convoque la Commission d’affectation du personnel enseignant de la DR/MESSRS-CE.

Avec M. le haut-commissaire, la rencontre prit fin rapidement car tous les établissements de la région n’avaient en tout et pour tout que six (06) professeurs à se répartir alors que le déficit en professeurs est de 129.
Avec M. le directeur régional nous évoquions les éternels sujets brûlants :

- L’impact financier des heures de vacation supporté par les établissements au cours de l’année scolaire 2002-2004 : 33 085 500 F CFA. Et oui 33 085 500 F, cela se passe de commentaire ou du moins faites vous-même votre commentaire.

- Le deuxième sous-point de notre ordre du jour portait sur la capacité d’accueil en sixième et en seconde des établissements au titre de l’année scolaire 2004-2005.

A ce sujet, sur un total de six mille trois cent douze admis au CEP session 2000-2004, les quarante-huit (48) classes de sixième de la région ne peuvent accueillir que mille quatre cent quatre-vingt (1480) élèves. Vous vous posez peut-être la question de savoir où ira le reste des admis (les 4832). Eh bien, nulle part ! Ils sont tout simplement la conséquence des 70% de succès demandés aux inspecteurs, chef de circonscription par M. le ministre R. Mathieu Ouédraogo. Ou encore disons que c’est le PDDEB.

Eux , ces enfants qui seront dehors à la rentrée sont les "PDDEB Kamba". Excusez- nous !

Pour le profane, ces enfants sont comme des laissés-pour-compte ; alors que non. L’objectif du PDDEB est l’alphabétisation en masse. Donc, avec eux, le PDDEB a atteint son objectif : amener les enfants à savoir écrire et lire. Sinon comment comprendre que le ministre R. Mathieu Ouédraogo "produise" en quantité dans son département alors qu’il sait pertinemment que son collègue du MESSRS M. Laya Sawadogo, ne peut pas les recevoir, faute d’infrastructures et de ressources humaines.

Alphabétiser en masse, amener le maximum d’enfants à savoir écrire et lire est une bonne politique mais on ne devrait pas s’arrêter là. Il aurait fallu introduire des travaux manuels à l’école afin qu’une fois après leur CEP les élèves qui n’auraient pas eu la chance de poursuivre leurs études au secondaire, puissent se servir de leurs dix doigts pour vivre.

Bref, c’est une parenthèse, revenons au Centre-Est !

Au niveau du second cycle, nous n’avons pas encore les résultats des admis à l’entrée en seconde mais la situation ne sera guère rose. Beaucoup d’élèves seront certainement affectés dans la région alors qu’au niveau du second cycle des difficultés certaines existent :

- A Ouargaye, depuis la création de la province et l’érection du CEG en lycée , la province a toujours eu des difficultés pour présenter des candidats au BAC par manque de professeurs. A ce niveau il faut dire que beaucoup d’efforts restent à faire. Le ministre Laya Sawadogo l’a constaté de visu le 14 juillet dernier lors de son passage à Ouargaye et a pris l’engagement de voler au secours des enfants de cette localité où tout est priorité.

Monsieur le ministre, les regards sont tournés vers vous.

Au lycée départemental de Goughin de Koupéla, le second cycle n’a jamais fonctionné comme il faut.

Et que dire des établissements suivants : le CEG de Andemtenga, de Bagré, de Baskouré, de Boussouma, de Dourtenga, de Komtoéga et de Niango ?

Ils fonctionnent (je ne sais si le mot est juste) tous avec un directeur et un seul professeur. Les plus chanceux d’entre eux ont un surveillant général/économe.

Monsieur le ministre des Enseignements supérieur, secondaire et de la Recherche scientifique voilà nos difficultés au Centre-Est.

L’on pourrait nous répliquer que les mêmes difficultés existent dans les autres régions, mais comme nous l’avons souligné au début, nous décrivons des réalités ; donc, celles connues de nous.

Soumane Elie professeur au CEG de Boussouma


* Le haut-commissaire du Kourittenga bientôt à pied...

Kantigui constate depuis quelques temps que le haut-commissaire de la province du Kourittenga souffre avec son véhicule 4x4 de service. Que de pannes incessantes, que de fréquentes réparations. Malgré les nombreuses visites mécaniques, le véhicule refuse de se mettre sur ses quatre roues.

Apparemment, il semble avoir lancé un message de ce genre à son propriétaire : "Patron, vous-même, vous voyez que je suis fatigué et je ne tiens plus. Alors, ne soyez pas étonné que je vous lâche définitivement un jour".

Ce message imaginaire paraît cependant être bien entendu par le haut-commissaire. Voilà quelques temps qu’il utilise pour certains de ses déplacements de service sa Mercedès familiale. Des sources dignes de foi affirment que le premier responsable de la province fait souvent recours aux ONG basées dans la province pour pouvoir effectuer ses sorties. Kantigui parie que si rien n’est fait le haut-commissaire se retrouvera bientôt à pied. Actuellement le véhicule ne démarre que si l’on met derrière lui un groupe de jeunes gens.

Que c’est gênant de voir tout un haut-commissaire attendre que des gens poussent son véhicule avant de pouvoir s’embarquer.


* Une nouvelle adhésion à la coordination des partis extraparlementaires (COPEP)

Il est parvenu à la table de Kantigui, une correspondance émanant de la Ligue nationale pour la démocratie, les mouvements coalisés pour l’alternance démocratique au Burkina Faso (LINAD/MOCLAD/BF) faisant état de son adhésion à la Coordination des partis extraparlementaires (COPEP). Dans cet écrit daté du 6 août 2004, le président de la LINAD/MOCLAD/BF explique au président de la COPEP que "les objectifs poursuivis par la COPEP sont partagés avec mon parti en ce sens que cela pourrait élargir le cadre de réflexion et de concertation pour l’avancée de la démocratie au Burkina".

Par la même occasion le président de la LINAD/MOCLAD/BF se dit disposé à accompagner le chef de file de l’opposition dans ses nouveaux habits.

Kantigui constate en tout cas qu’à quelques mois de la présidentielle 2005, le paysage politique burkinabè est en constant mouvement.

Le renfort que vient d’enregistrer la COPEP est-elle étrangère à cette donne ? Dans tous les cas, Kantigui suivra de très près ces fréquents mouvements qui ont cours dans presque tous les états-majors des partis politiques.

Kantigui
Sidwaya

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