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CONFIDENCES DU WEEK-END : Cafouillage à l’Alliance des partis et formations politiques de la mouvance présidentielle

Publié le lundi 7 décembre 2009 à 01h41min

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Simon Compaoré n’est pas le Coordonnateur national de Alliance des partis et formations politiques de la mouvance présidentielle (AMP) mais le chargé de la coordination nationale des activités de l’AMP. C’est Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP, qui est le Coordonnateur national de l’Alliance.

Après avoir fait parvenir à la presse un premier document sur la composition du nouveau bureau de la Coordination nationale de l’AMP à la presse, et paru dans notre édition du jeudi 3 décembre dernier, l’AMP revient sur son écrit, avec cette nouvelle précision. Y a-t-il eu confusion de la part des rédacteurs du communiqué ou est-ce le signe d’un désaccord au sommet ? En tout cas, ce cafouillage pourrait révéler des défaillances organisationnelles.


Conflits agriculteurs/éleveurs : des cases incendiées dans la Bougouriba

Le 23 novembre 2009 a eu lieu à Wan dans la commune rurale de Bondigui, située à 35 km de Diébougou, une altercation entre éleveurs et agriculteurs au cours de laquelle un des éleveurs a tiré sur un agriculteur avec un fusil de fabrication locale avant de prendre la poudre d’escampette.

Selon certaines sources, l’arme utilisée appartiendrait à la victime, Bê Jean Kam, alors que les propos de celle-ci semblent réfuter cette version. Suite à cet acte, les populations de Wan composées en majorité de jeunes ont incendié des cases et des récoltes des éleveurs à Poyo, localité située à 13 km de Wan. Sur les lieux, nous avons constaté l’effectivité de cette descente à Poyo. Si on ne déplore pas de perte en vie humaine, il reste que les éleveurs errent actuellement, en tout cas jusqu’au 27 novembre, dans la nature. Face à cette réalité, nous n’avons pas pu entrer en contact avec des éleveurs pour recueillir leur version des faits. Nous avons fait de même avec le chef de terre de Wan, mais il n’était pas joignable au téléphone. A noter que Bê Jean Kam a eu la vie sauve parce que, selon ses explications, le coup de fusil serait parti d’à peu près 40 m de lui. En déplacement sur les lieux, le 24 novembre 2009, le haut-commissaire de la Bougouriba, Antoine Atiou, a écouté les populations et a appelé au calme. Pour l’heure, les forces de sécurité ont pris l’affaire en main et selon elles, il faut vite restaurer la quiétude au sein des populations.


CDP : tirs groupés sur le maire de Gon- Boussougou

Le secrétaire général de la sous-section CDP de Gon-Boussougou (province du Zoundwéogo) n’a pas de mots assez durs pour qualifier la gestion de la commune par le maire RPC. Il l’accuse en effet, entre autres, de brimer les militants du CDP en leur délivrant les documents au compte-goutte. Dans un écrit parvenu à notre rédaction, le responsable local du CDP souhaite que l’Inspection technique fasse un tour pour vérifier ce qui s’y passe.


Bientôt un livre blanc pour la sécurité intérieure du Burkina

La sécurité intérieure du Burkina aura bientôt un livre blanc. Il s’agit d’une Stratégie nationale de sécurité intérieure qui sera examinée par un atelier le 15 décembre 2009 en vue de sa validation. Dans une démarche associant toutes les classes socioprofessionnelles et des personnes ressources, l’élaboration de cette stratégie a pour souci de doter le gouvernement de moyens d’actions efficaces contre la montée de l’insécurité et d’instaurer durablement les conditions nécessaires au bien-être des populations et au développement socioéconomique du Burkina. Six axes sont développés dans le livre. Le premier vise le renforcement des capacités institutionnelles, organisationnelles et opérationnelles des forces de sécurité. Le second s’articule autour du renforcement de la fonction renseignement de ces forces de même que la communication. La participation communautaire est également envisagée. Il est également suggéré de renforcer le dispositif de prévention et de répression ainsi que la coopération internationale et régionale. Dans un contexte international, sous-régional et national marqué par une variété de menaces et de criminalité, une telle stratégie, si elle est validée, se propose d’être une réponse efficace.


Les techniciens de maintenance biomédicale et infrastructures sanitaires mécontents

Dans cet écrit parvenu à notre Rédaction, les techniciens de maintenance biomédicale manifestent leur mécontentement par rapport à la gestion de leur carrière.

"La Direction générale des infrastructures et équipements est l’une des directions du ministère de la Santé chargée de :
- coordonner et superviser les activités de maintenance réalisées dans les formations sanitaires publiques ;
- assurer la maintenance des équipements médicaux techniques ;
- élaborer et mettre à jour les normes nationales de construction et d’équipement des infrastructures sanitaires. Autrefois dirigée par un administrateur des hôpitaux, cette direction arrivait à donner satisfaction à ses techniciens malgré le peu de ressources financières, matérielles, humaines dont elle disposait. Depuis l’arrivée des ingénieurs à la tête de cette direction, les attributions de celles-ci et la carrière de ses techniciens sont en veille. Les techniciens nouvellement recrutés sont envoyés directement dans les centres hospitaliers régionaux, directions régionales de la santé sans formation professionnelle de base. Pourtant, on nous avait annoncé la disponibilité de 20 bourses de formation offertes par les partenaires financiers du ministère de la Santé (PADS, PRSS). Jusqu’à ce jour, aucun technicien n’a bénéficié de formation.

Depuis 1996, seulement deux concours professionnels ont été organisés au profit des techniciens et le dernier date de 2007. Le seul candidat admis à ce dernier concours n’a pu encore rejoindre son poste. Quant aux activités d’appui en maintenance et de supervision de techniciens biomédicaux en poste dans les centres hospitaliers régionaux et les directions régionales de la santé, elles sont en souffrance. Malgré les efforts du ministère de la Santé et de ses partenaires financiers dans le renouvellement des équipements médicaux exprimés par les formations sanitaires, le besoin reste croissant, faute de maintenance adéquate. Nous, techniciens de maintenance biomédicale et infrastructures sanitaires, souhaitons un réel changement dans la gestion des carrières des techniciens, dans l’organisation et le fonctionnement de la DGIEM pour que nous puissions faire face aux défis qui nous attendent, car la disponibilité des équipements biomédicaux et infrastructures sanitaires contribue à l’amélioration des soins de qualité à la population."


Alentours de Rood-Woko : des vendeurs de cycles vont être délogés

La construction de parkings aux alentours du grand marché Rood-Woko va faire des victimes. En effet, il est de plus en plus question de déloger les vendeurs de cycles situés devant Diacfa automobiles en empruntant la voie quittant la Maison du peuple pour le grand marché. Les vendeurs de cycles souhaitent y rester et dans ce sens, leurs responsables syndicaux ont entamé des négociations avec les autorités municipales afin de trouver une solution qui arrange tout le monde.


Des collectivités territoriales pour l’UEMOA

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a en perspective la mise en oeuvre d’une plateforme des collectivités territoriales de son espace. Pour cela, une rencontre de concertation entre elle, les maires des villes capitales et les présidents des associations nationales de pouvoirs locaux se tient aujourd’hui lundi 7 décembre à Ouagadougou.


Balkuy : on réclame l’ONEA et la SONABEL

Moussa Ouédraogo, résident à la Trame d’accueil de Balkuy, se demande, dans cet écrit, pourquoi sa zone n’a ni eau, ni électricité.

"Bonjour, merci et félicitations pour les efforts inlassables que vous ne cessez de fournir pour nous informer et nous former. Je suis un résident du secteur 30 (Balkuy) et plus précisément juste dans le six-mètres de gauche après avoir franchi le pont séparant la trame d’accueil (route de Pô) de Balkuy. Ma préoccupation est à l’adresse des responsables de l’ONEA et de ceux de la SONABEL et plus particulièrement à ceux de l’ONEA. Voici bientôt deux ans que l’ONEA a entrepris des travaux de canalisation en vue de nous offrir le vital et précieux jus. Actuellement, les gens commencent individuellement à demander le raccordement. Comme bien d’autres de la Section 805 Lot 78 par exemple, nous n’aurons pas le privilège d’obtenir ces branchements.

Pour cause, aucune canalisation n’a été faite dans les six-mètres longeant nos parcelles. L’eau c’est la vie, l’eau c’est le développement. La preuve, depuis que l’ONEA a commencé ses travaux, beaucoup ont investi dans leurs parcelles. De plus, l’ONEA avait promis qu’il n’y aurait plus de zone lotie sans eau courante ; est-ce pour cette raison que depuis plus de deux ans nos taxes de résidence ont augmenté au prétexte que nous avons l’eau courante alors qu’il n’en est rien ? De la même manière que l’ONEA, nous sommes en train d’observer l’implantation des poteaux électriques de la SONABEL loin de notre zone. De grâce, ONEA et SONABEL, prévoyez-nous dans vos marges d’imprévus dans le cadre des réalisations de ces ouvrages."


Le jeune Nabadan Nion lance un SOS pour sauver son mal de genou

Depuis près de 5 à 6 mois, le jeune Nabadan Nion (entre 18 et 20 ans) ne peut plus marcher. Il traîne un mal de genou droit qui nécessite aujourd’hui une amputation. Malheureusement, Nabadan et ses parents n’ont pas les moyens pour faire face aux soins médicaux. Le mal de genou a commencé il y a un peu plus d’une année avant de s’enfler, l’empêchant de mener une quelconque activité. Les différents examens de radiologie ont décelé un cancer et il doit être opéré. Mais voilà que les parents de Nabadan Nion n’ont plus les moyens de retourner à l’hôpital et lancent un appel aux bonnes volontés qui peuvent leur venir en aide pour éviter le pire parce qu’il peut encore être sauvé.


Collectif Djiguya de Bobo : geste de solidarité envers les membres démunis

Dans le souci de permettre à ses membres en situation difficile de prendre part à la fête de la Tabaski, le collectif Djiguya de Bobo Dioulasso a procédé, le 25 novembre 2009, à son siège au secteur 21 de la cité de Sya, à une distribution de produits de première nécessité. Il s’agit essentiellement de maïs et de sel acquis grâce aux bénéfices réalisés sur les activités génératrices de revenus mises en œuvre par la structure. Elle a aussi bénéficié du soutien de bonnes volontés parmi lesquelles des opérateurs économiques et des hommes politiques de la région des Hauts-Bassins.

La présidente du collectif, Foutamata Traoré, n’a pas tari de remerciements à l’endroit de ces bienfaiteurs qui, par leur soutien permanent, contribuent à ses yeux à redonner de la saveur à l’existence des âmes confrontées aux dures épreuves de la vie. Le collectif Djiguya, faut-il le rappeler, est un rassemblement de près d’une centaine d’associations féminines de la région des Hauts-Bassins, oeuvrant entre autres pour l’éradication de la pratique de l’excision et de façon plus générale pour le bien-être de la femme. Présent à cette cérémonie de remise, le directeur régional de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Paulin Konkobo, n’a pas manqué de saluer l’action de cette structure à sa juste valeur.


Coupe du marché central de Bobo : ASE II plus fort que tous

Le tournoi doté de la coupe du marché central de Bobo Dioulasso, lancé le 22 septembre 2009, a connu son épilogue samedi 5 décembre dernier au stade Wobi. A l’issue d’un match assez disputé entre l’équipe de Boka Junior et celle de ASE II, c’est cette dernière qui l’a remporté par un score étriqué d’un but à 0. Ce tournoi a connu la participation de 32 équipes venant du marché central et de différents yaars de la cité de Sya. Initiée par les organes de gestion du marché, cette compétition, qui est à sa 2e édition, ambitionne entre autres la promotion du sport de masse, l’éclosion de talents et les relations d’affaires entre commerçants. Le vainqueur s’en est tiré avec la somme de 100 000 F CFA, un trophée, un jeu de maillots, tandis que le second se contentait de 75 000 F CFA et un jeu de maillots.


Animateurs socio culturels : la cuvée 2009 du CAMJH disponible

Le Collectif des associations et mouvements de jeunes du Houet (CAMJH) vient de mettre sur le marché de l’emploi sa 2e promotion d’animateurs socio culturels. C’était au cours d’une cérémonie organisée le 4 décembre 2009 à Bobo Dioulasso, sous le parrainage du ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouattara. A l’occasion, des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateurs (BAFA) ont été remis à 15 lauréats. Ainsi, il s’agit de 15 animateurs professionnels, titulaires du diplôme BAFA délivré par le ministère français de la Santé et de la Jeunesse, qui viennent d’être mis sur le marché de l’emploi. Leur formation a été rendue possible grâce à un partenariat avec le Conseil général de la Gironde en France, l’Association VALT 33 de France et bien d’autres partenaires.


Campagne pour un second mandat de Kadhafi à la tête de l’Union africaine

Le guide de la Jamahiriya arabe libyenne a des clubs de soutien un peu partout sur le continent. Ceux-ci partagent l’ambitieux projet d’unité africaine que tente de mettre en œuvre Mohamar Kadhafi. Parmi ces clubs, figure l’Association Mohamar Kadhafi pour la paix et l’unité africaine (AMKPUA), dirigée par Saïdou Compaoré. S’appuyant sur l’action du guide libyen lors de son mandat à la tête de l’UA, l’AMKPUA dans sa déclaration, lors de la conférence de presse du 26 novembre, demande à l’ensemble de la société civile africaine et aux dirigeants de lui renouveler leur confiance en Mohamar Kadhafi pour un second mandat à la tête de l’UA. L’Association s’appuie sur le discours du guide à la 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU, sa déclaration à la tribune de la FAO et ses multiples investissements sur le continent.


L’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne notifiée aux autorités burkinabè

Le 30 novembre 2009, la Délégation de la Commission de l’Union européenne au Burkina Faso, a officiellement informé les autorités burkinabè de l’entrée en vigueur le 1er décembre 2009 du Traité de Lisbonne consacrant "le remplacement et la succession de la Communauté européenne par l’Union européenne". Le Chargé d’Affaires a.i. de la Délégation de la Commission des Communautés européennes, Monsieur Théo Hoorntje, Chef de Coopération, accompagné de l’ambassadeur du Royaume des Pays-Bas, SEM Gérard Duijfjes, représentant local de la présidence de l’Union européenne, ont remis au ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, une note verbale y relative.


BLOC-NOTES

La saison de chasse 2009 sera lancée le lundi 28 décembre 2009 à Folonzo dans la région des Cascades.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 7 décembre 2009 à 19:44, par yeral dicko En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Cafouillage à l’AMP

    Quelles sont ses lèches fesses qui demandent à kadhafi de renouveler son mandat ? dites plutôt au guide d’aller voir ses frères arabes et de nous foutre la paix. Même President de l’UA il a fait expulser des africain de son pays

    • Le 8 décembre 2009 à 01:36 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Cafouillage à l’AMP

      Ce bedouin n’ aura pas meme la caution de ses freres arabes pur- sang. On ne s’ amuse pas avec la purete de sang avec ces gars- la. Donc il est barre et mal barre. Et comme il regarde de haut ses autres freres moins teint clair, alors la, moi je ne dis plus rien. Dans touts les cas, nous allons besoin d’ un president de l’ UA respectable et qui n’a aucun passe psychiatrique.

  • Le 7 décembre 2009 à 19:45, par dj En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Cafouillage à l’AMP

    le mandat à la tête de l’ua est d’un an.il n’y aucune raison k le guide fasse une otr année.on se fiche de ce qu’il a pu faire.un an c’est un an.

  • Le 8 décembre 2009 à 01:30 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Cafouillage à l’AMP

    AMP, c’est quoi ? J’ai lu le paragraphe a plusieurs reprises mais je n’ai pu voi ce que AMP veut dire. Au mopins je m’ attendais a ce que vopus decliniez totalement ce que AMP veut dire pour la premiere fois. Ce n’est pa professionnel.
    Luc De Regnery, Nice.

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