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CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

Publié le lundi 16 novembre 2009 à 00h50min

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"Route barrée aux véhicules. Pas de goudron, pas de passage. Merci monsieur le maire." C’est l’inscription qu’on pouvait lire sur une pancarte de fortune à l’entrée de la deuxième bifurcation après l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, en partant vers l’échangeur de l’Est. En ce matin du dimanche 15 novembre 2009, les riverains de cette voie en phase de goudronnage y ont jeté dessus tout ce qui leur tombait sous la main : des briques, des mottes de terre, des pneus usagés, etc. Conséquence, la route était encombrée, interdisant tout passage aux véhicules à quatre roues. Les propriétaires des engins à deux roues, eux, pouvaient encore s’y faufiler tant bien que mal.

Les causes de cet acte, l’un des jeunes du quartier l’expliqua en ces termes : "Il y a trop de poussière. L’entreprise qui est en train de construire cette route n’a pas pensé à l’arroser tous les jours, de sorte que les véhicules qui y passent à vive allure soulèvent une poussière aveuglante. Hier (samedi 14 novembre 2009, ndlr) vers 15h, les véhicules devaient mettre leurs veilleuses pour pouvoir circuler tant la poussière était grande. Nous ne sommes pas contre quelqu’un et ce n’est pas non plus la guerre. Mais nous disons qu’il faut qu’on nous prenne en compte car toute cette poussière est chargée de maladies qui nous décimera avant que le goudron ne vienne. Nous ne réclamons pas le goudron, mais nous voulons seulement qu’on arrose la route. Ainsi, tant que la voie ne sera pas arrosée, aucun véhicule ne passera ici," conclut-il, l’air déterminé. Jusqu’à hier 17h, la route était toujours encombrée.


Agression d’Armand Bayala : l’enquête suit son cours

Le vendredi 13 novembre, nous faisions cas dans cette même rubrique, de ce que Armand Bayala, artiste musicien membre du groupe TBA, propriétaire du studio Army et arrangeur, avait été victime d’une agression de la part d’un de ses voisins. Il est maintenant confirmé que le voisin en question est un homme de tenue. La victime a eu un entretien avec le procureur du Faso qui l’a assuré que l’enquête va être menée jusqu’au bout. En rappel, la gendarmerie est déjà sur l’affaire. Quant aux blessures de l’artiste, elles se résorbent lentement mais sûrement et l’arrangeur surnommé "Le Cerveau" a déjà repris ses activités, car très sollicité par les musiciens.


Lutte contre le paludisme dans la Bougouriba : des médias néerlandais s’engagent

Le ministre néerlandais de la Coopération, Koenders Bert, accompagné de la Croix-Rouge burkinabè et néerlandaise et de la presse néerlandaise, a effectué une tournée dans le Sud-Ouest en début octobre. Il s’est agi de constater la situation du paludisme dans la région surtout dans la province de la Bougouriba où a eu lieu une distribution gratuite de moustiquaires en juin dernier. Malgré cette action, le paludisme reste toujours la première cause de consultation et de décès dans la province. Toutefois, et selon Maxime Yaméogo de la Croix-Rouge burkinabè et Issa Ouédraogo, médecin-chef du district de Diébougou, il faut au minimum un an pour que la distribution ait un impact sur la mortalité et la morbidité liées au paludisme. Ils estiment plutôt qu’il faut continuer la sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires. L’ensemble des informations collectées par la presse néerlandaise servira à faire un plaidoyer auprès des populations des Pays-Bas pour recueillir des dons en nature et/ou en espèces pour lutter contre le paludisme dans la Bougouriba. Au cours de la tournée, le ministre Koenders et sa délégation ont visité des familles pour constater l’utilisation des moustiquaires et les conditions de vie des ménages.


Le SACCA soutient les artisans sinistrés

Le Service d’appui-conseils aux coopératives artisanales (SACCA-UCOPA) a, avec l’aide de ses partenaires européens, volé au secours des artisans membres de l’Union des coopératives industrielles et artisanales du Burkina (UCIAB) qui ont été touchés par les inondations du 1er septembre à Ouagadougou. Une première enveloppe de 3 000 Euros, soit près de 2 millions de F CFA leur a été distribuée le lundi 2 novembre dernier. Ce geste, a promis François Guira, président du SACCA, sera suivi d’un autre d’un montant plus consistant (5 000 Euros) offert par les traditionnels partenaires du SACCA et toujours au bénéfice des artisans de Ouaga, touchés par les inondations du 1er septembre 2009.


Arouna Nikiéma préside désormais aux destinées de l’APARE

L’Association pour la promotion de l’AGOA et des relations avec les États-Unis (APARE) a un nouveau président en la personne de Arouna Nikiéma, responsable de sociétés et membre du Lions club international. C’est au cours d’une assemblée générale tenue le samedi 14 novembre dernier à Ouagadougou qu’il a été élu à la tête du bureau exécutif composé de 4 membres, succédant ainsi à Yolande Traoré. Au cours de son mandat de 3 ans, il entend poursuivre l’excellent travail déjà entrepris par le bureau précédent. La nouvelle équipe de l’APARE a un plan d’actions qui a entre autres objectifs de faire la promotion de la catégorie 9 de l’AGOA. Elle entend également sensibiliser le maximum de Burkinabè sur les avantages liés à l’AGOA et ouvrir l’APARE à un maximum d’adhérents.


Scoutisme : le SG de l’OMMS au Burkina

Le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS), Luc Panissod, effectue une visite officielle au Burkina du 16 au 18 novembre 2009. Il est accompagné du Directeur régional du Bureau mondial du scoutisme pour l’Afrique, Tutu Kama-Kama. Cette visite est un grand événement pour le scoutisme burkinabé puisque c’est la troisième fois seulement, après 1970 et 1994, qu’il accueille le premier responsable de l’Organisation mondiale. La mission aura un programme chargé qui comprend notamment des rencontres avec les autorités burkinabé et des échanges avec les scouts.


Des bourses égyptiennes pour les programmeurs de radio et de télé

Le ministère égyptien de l’Information organise, en collaboration avec l’Institut des communicateurs africains, des stages destinés aux programmeurs africains francophones de la radio et de la télévision. Le premier stage aura lieu du 30 janvier au 31 mars 2010 et le second du 3 au 22 avril 2010. Les conditions de participation sont les suivantes : "Avoir une parfaite connaissance de la langue française ; présenter un certificat médical attestant que le candidat n’est pas atteint du Sida ; les stagiaires devront faire le test du Sida dès leur arrivée en Egypte ; les femmes enceintes ne sont pas autorisées à participer au stage ; les candidats ne doivent pas être des anciens bénéficiaires du même stage".


Le maire de Gaoua en deuil

Suzane Kambou / Paré, épouse du maire de la commune de Gaoua, Jean Baptiste Kambou, est décédée le 9 novembre à Ouagadougou de suite de maladie. Les obsèques s’y sont déroulées et la dépouille a été inhumée au cimetière de Tabtinga le 10 novembre. Comme il est de coutume dans de pareilles circonstances, des cérémonies funéraires ont été organisées à Gaoua les 13 et 14 novembre selon la tradition lobi.


Conférence sur la justice transitionnelle : le RDEBF y prend une part active

Le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso, Ram Ouédraogo, prendra part à une conférence régionale sur la justice transitionnelle, à Yaoundé. C’est la substance de ce communiqué de presse signé du Secrétaire chargé de la Communication et des Relations publiques du RDEBF.

"Ram Ouédraogo, président du RDEBF, ancien ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale, invité par le Haut- commissariat des Nations unies aux droits de l’homme à la 2e conférence régionale sur la justice transitionnelle qui se tiendra les 17, 18 et 19 novembre 2009 à Yaoundé au Cameroun. Thème : Une voie vers la réconciliation et la construction d’une paix durable. Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts entrepris au cours de la première conférence régionale sur la justice transitionnelle dans le monde francophone, qui s’est tenue à Yaoundé du 4 au 6 décembre 2006. La conférence réunira près de 80 personnes impliquées dans des processus de paix dans leurs pays respectifs, notamment des praticiens du droit, des activistes de la société civile, des décideurs politiques, des enseignants et des chercheurs originaires principalement de l’Afrique francophone. Ram Ouédraogo présidera le panel " Archives et violation des droits de l’homme". Cette conférence est soutenue par le ministère des Affaires étrangères de France et Le Département fédéral des Affaires étrangères de Suisse."

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2009 à 13:32 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

    Cette bourse pour formation de journalistes en Egypte devrait etre rejetee. La maniere de donner est mauvaise : D’abord, femmes en grosssesse exclues. Pourquoi etre en grossesse devrait valoir l’exclusion. Hommes de la sante, dites- moi : La grossesse est - elle une maladie ? N’est-ce pas le souhait le plus intime de nombreuses femmes et familles ?La grossesse empeche - t- elle d’ entreprendre des activites professionnelles ou intellectuelles tant qu’ elle n’est pas suivie de maladie ? En fin, quelle est votre conception des femmes, messieurs les donneurs de bourses ? Elle rappelle un peu la culture talibane.
    Ensuite, Test de SIDA : Pourquoi ? Relent raciste ici. Etre porteur du virus ne signifie pas qu’ on est malade du SIDA meme si potentiellement on pourrait en souffrir. Est-ce parce que ces journalistes viennent de l’ Afrique subsaharienne, et de surcroit et surtout des Noirs ? Voulez - vous dire qqu’ il n’existe aucun cas de SIDA en Egypte et qu’ il faille proteger l’ Egypte de cette facon de cette horde d’ infestes de noirs ?
    Si moi j’avais une quelconque autorite, ces bourses, ils allaient la garder pour eux- memes et comme le disait Laurent Bado lors des elections ils pourraient faire mieux en les....
    Mais les journalistes a leur niveau modeste peuvent refuser de postuler a ces bourses de l’ insulte. Refusons l’ indignite.

    LOP

    • Le 16 novembre 2009 à 17:28 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

      Suis parfaitement d’accord. Je voudrais que les hommes de médias, par solidarité avec leurs consœurs enceintes et leurs confrères atteints du VIH, exclus d’office par des mesures discriminatoires, boycottent ces bourses. Il ne faut pas qu’il y ait un seul postulant à ces bourses du déshonneur et de la désunion.
      C’est très indécent.

    • Le 16 novembre 2009 à 17:40 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

      Voilà qui est bien dit..c’est trop flagrant cette manière raciste qui ne dit pas son nom. ces gens devraient avoir honte. le SIDA n’est pas la grippe A.

  • Le 16 novembre 2009 à 19:20, par Un Compatriote Vivant aux USA En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

    Toute offre de bourse, toute offre de travail, toute offre en un mot presente des conditions d’elligibilite. Meme le poste de president du Faso presente des conditions d’elligibilite. Ces conditions d’elligibilite sont parfois dictees sur des criteres subjectivistes. Je ne comprends pas pourquoi certains s’en offusquent.
    Pour avoir un visa d’immigrant pour les USA une condition a remplir est "ne pas avoir le sida". S’il est avere que tu as le sida, meme si ton dossier est tres bon, tu n’auras pas le visa. Alors de grace, ne vous en prenez pas aux egyptiens.
    Que ceux qui remplissent les conditions et qui sont interesses postulent. Pour le reste tenter votre chance ailleurs et ne jouez pas aux aigris ou au jaloux.
    C’etait ma petite contribution au debat d’idees. Sans rancune.

    • Le 16 novembre 2009 à 23:50, par En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

      Cher compatriote tu parles ainsi parce que tu as été pret à tout pour etre aux USA.
      Pour moi non adepte du parcours d’aventurier, je dis que cette offre de bourses égyptiennes est humiliante et injuste pour mon pays.
      Je me pose une question : quelle est l’autorité burkinabé qui a recu l’avis d’appel à candidature ? C’est d’elle qu’est parti le problème.
      D’accord pour des offres de bourses mais absolument opposé à ceci lorsque le donateur bafoue notre dignité. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’être pauvre est incompatible avec respect de sa dignité.
      Que l’Égypte nous épargne de ses bourses avec des conditionalités aussi dégradantes !!!!! Mr COMPAORE

      • Le 17 novembre 2009 à 02:05 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

        T’ inquiete pas, frere Compaore, le zig n’est meme pas aux USA. Pour aller aux USA, ya meme pas test sida. Il raconte des bobaraba. Sida la, ca se trouve pas dans l’ air. Ca se trouve dans tout liquidedu corps, meme si c’est a dose differente. Arabou nou nou, N’ gaoua. Je suis d’ accord. la pauvrete, ca ripend. Si tu agis pauvre, on va te traiter en pauvre. Mais si tu agis en homme de de respect, on va te respecter. Le kiima n’ attaque pas un inconnu la nuit. Ou bien ?

      • Le 17 novembre 2009 à 05:41, par Un Compatriote Vivant aux USA En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

        Je suis loin d’etre ici en aventurier. Ca se voit que tu n’es jamais sorti du pays. Et avec cette mentalite tu risque de ne jamais sortir du pays et c’est dommage.

        • Le 17 novembre 2009 à 20:20, par Amado En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

          Sortir du BFA n’est pas une fin en soi mon frere.
          J’espere que tu ne regrette pas ta presence aux US.

        • Le 19 novembre 2009 à 15:47 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

          Tu parles comme s’ il fallait necessairement sortir du pays pour etre quelqu’ un. beaucoup d’ entre nous tous on est sortis de ce pays. Certains sont devenus sages dans le fait de sortir, d’ autres plus croutes et larbins, s’ affublant d’ airs de superieur. Je cherche toujours pourquoi. Que les travailleurs aiment les bourses, c’est une tres bonne chose car comme le disait le prophete (Paix sur lui et les hommes de bonne volonte), une seule goutte de sang du savant vaut mieux que la mort de mille martyrs. Le savoir n’a pas de prix sauf la dignite car c’est pour vivre dignement en tant qu’homme qu’ on veut connaitre. Mais a quoi ca sert si tu vas apprendre deja par des voies indignes ? Pour terminer indignemenmt pour toute ta vie ? Le prix est trop fort. Qu’est-ce qui fait que notre societe tient toujours aujourd’ hui ? C’est grace a l’ existence de personnes qui sont tres critques envers le regime et qui l’oblige a faire un peu attention. Si ca ne tenait qu’ aux yes- mans, c’etait gates. Tu refuses d’accepter que celui a qui on donne ne doit jamais sentir sa dignite bafouee sinon il est malheureux deux fois. Personne,s’ il avait le choix, n’ aimerait etre un assiste, a part toi, qui es pret a tout pour sortir comme si sortir etait une fin en soi. Je sais que si on peut sortir, c’est une bonne chose, mais dans la dignite. Accepte que d’ autres refusent ca. Pourtant ils ne sont pas betes, ni meme riches. Ils ont simplement la dignite, ce qui fait que le burkinabe peut lever haut sa tete partout ou on est meme si notre classement PNUD n’est pas devant. Ca se trouve dans la tete, la dignite. N’ oublie pas que les doneurs ont besoin que les donnes acceptent leur don pour rester les donneurs. Sinon, ils n’ ont plus de boulot. Donc, merci les donateurs mais c’est parce que ca leur fait bien au coeur qu’ ils donnent aussi. Et si tu refusais par ce que la maniere de donner nie ton humanite ?

          LOP

  • Le 16 novembre 2009 à 20:48, par Amado En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : , Emeutes autour d’une rue à Dassasgho

    J’appui les predecesseurs a 100%. Comment le Burkina peut accepter de telles bourses ? Un peu de dignite et de respect.

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