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Echos de Sya : 50 kilomètres de bitume en vue à Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 13 novembre 2009 à 00h57min

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A un an de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance prévue, le 11 décembre 2010 à Bobo-Dioulasso, l’heure est à la réflexion autour des infrastructures à réaliser. A ce titre, plus de 70 millions de FCFA ont été votés par le conseil municipal pour les frais d’études des projets à soumettre au gouvernement.

Mais déjà dans les coulisses de l’Hôtel de ville, on susurre déjà le bitumage de 50 kilomètres de voie, la réfection du théâtre de l’Amitié et du plateau omnisport de Yéguéré et l’éclairage de certains tronçons de la ville. Toute chose qui fait dire que le 11- Décembre 2010 à Bobo-Dioulasso s’annonce sous un grand jour.


Un Burkinabè, 1er prix du festival Ondes de liberté

Notre confrère Abdoulaye Ouattara, journaliste à Ouaga FM antenne de Bobo-Dioulasso, a obtenu le 1er prix en langue nationale bambara du festival Ondes de liberté, tenu du 3 au 5 novembre au Mali avec son magazine sur le trafic des enfants. Le travail de M. Ouattara qui a été jugé meilleur parmi une cinquantaine d’œuvres, était en phase avec le thème du festival : « Rôle de la radio dans la lutte contre le trafic des enfants ». Le 1er prix est constitué d’un ordinateur portable satellitaire, d’un disque dur de 160 Gb, d’un poste radio et d’un trophée. M. Ouattara qui est à sa deuxième participation à ce festival organisé par le ministère malien de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information, avait obtenu en 2007 le 3e prix de cette manifestation.


Empêcher les petits talibés d’aller dans la rue

Et oui ! L’initiative est louable. Pour les talibés, les choses sont en train de bouger et dans la bonne direction. Afin de leur éviter les pires formes de travail et la mendicité (d’ailleurs proscrites par le Coran), que leur font subir certains maîtres coraniques, la communauté musulmane est à pied d’œuvre. En partenariat avec les maîtres coraniques eux-mêmes, les directions régionales de l’Action sociale et de l’Enseignement de base, veulent désormais que ces apprenants des écritures saintes étudient selon les prescriptions des cahiers des charges des écoles coraniques. A cet effet, la construction de centres d’apprentissage de métiers divers où les enfants seront internés, serait en projet. Cette révolution répondrait également au souci d’intégrer ces écoles à la réforme du système éducatif national. Et même que l’action sociale donne déjà des vivres aux maîtres qui en manifestent le besoin pour éviter à ces enfants de sortir pour quémander leur pitance quotidienne. Les règles du jeu prévoient donc que tout maître d’école qui se serait engagé soit puni si son élève était pris dans la rue.


Où sont les anciens maires de Bobo-Dioulasso ?

Les anciens maires de la commune de Bobo-Dioulasso brillent par leur absence sur la scène publique. Eux qui, par le passé, avaient la destinée de la cité en main devraient plutôt être plus actifs sur le terrain en apportant leur expertise pour le développement de la ville. Que nenni ! Ils préfèrent s’écarter des activités de développement, rasant souvent les murs pour des faveurs de la nouvelle équipe communale, oubliant leur rôle d’éducation à la citoyenneté, de promoteur de développement endogène. Sans l’apport de tous au processus de décentralisation qui rime avec participation des forces vives de la localité, Bobo-Dioulasso sera toujours en retard.


La guerre des positionnements pour les municipales a-t-elle commencé ?

Après le découpage de la commune de Bobo-Dioulasso qui passe de trois à sept arrondissements, donc avec une augmentation des maires et adjoints aux maires d’arrondissements, la guerre de positionnement semble avoir commencé. C’est ainsi que dans certains nouveaux arrondissements issus du découpage, des bureaux de campagne sont mis en place pour la promotion des leaders voulant se positionner pour les futures échéances municipales. Le phénomène est beaucoup plus du côté des femmes qui n’hésitent pas à délier le cordon de la bourse pour financer des cérémonies comme le « djandjoba », les baptêmes et autres formes de réjouissances. Pourvu que tout cela se passe dans les règles démocratiques et sans heurts.

La Rédaction

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 13 novembre 2009 à 10:51, par somme En réponse à : Echos de Sya : 50 kilomètres de bitume en vue à Bobo-Dioulasso

    Echos de Sya : 50 kilomètres de bitume en vue à Bobo-Dioulasso

    Cela suscite tout de même de l’espoir (même si pour le moment ce n’est "qu’en vue")quand on voit l’état de dégradation du boulevard et des rues comme celles passant devant le maquis "JARDIN d’EDEN" à Accartville, celle mênant à l’ex-hippodrome...etc. Mais il n’est pas normal qu’on s’assoit et attendre des évènements tels la fête du 11 Décembre pour mettre le problème du mauvais état des voies sur le tapis ; les voies se dégradent depuis belle lurette et ce n’est que maintenant vous y pensez. Quand par exemple le tour du Faso est arrivé à Bobo c’était la honte vue l’état du bitume des routes de la capitale économique du Burkina-Faso.

    Messieurs les autorités de SYA soyez plus regardant sur les infrastructures de la ville SVP, malgré les difficultés économiques.

  • Le 13 novembre 2009 à 12:35, par Yanis En réponse à : Echos de Sya : 50 kilomètres de bitume en vue à Bobo-Dioulasso

    "A ce titre, plus de 70 millions de FCFA ont été votés par le conseil municipal pour les frais d’études des projets à soumettre au gouvernement.
    "
    70 millions pour les frais d’études ! Waouh et combien pour investir dans le développement ? Quand on sait que defois le tiers de cette somme est utilisé juste pour acheter du papier et écrire le rapport de l’étude ! Ailleurs ça serait revu à la baisse mais comme c’est au Faso, tout va passer.

    • Le 24 novembre 2009 à 22:43 En réponse à : Echos de Sya : 50 kilomètres de bitume en vue à Bobo-Dioulasso

      Yanis, sache que la consultation coute cher, tres cher. Vous ne savez meme pas si c’est une etude multidisciplinaire. Il faut donc plusieurs investigateurs qui vont aussi louer d’ autres services. C’est complexe. Je suis chercheur et je trouve que ca peut etre en deca meme des normes sous= regionales. Disons simplement que pourvu que ca donne du bon a laban.

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