Et quand on sait qu’avant même de composer, le règlement prévoit une bourse pour chacun des trois premiers dans chaque matière, on se demande quand est-ce que ces bourses vont être accordées aux lauréats.

Kantigui a appris que certains ont même déjà entrepris des démarches qui n’ont pas abouti pour le moment, car partout où ces derniers sont allés, on avance comme argument que le chef du gouvernement n’a rien dit pour l’instant pour ce qui les concerne. De même, munis de leur bons de formation, ils ont été refoulés dans les cyber postes qui, semble-t-il, n’ont pas été saisis comme promis pour la formation des lauréats.

Quant à la bourse, elle est de 37 500 F CFA/mois pour chaque lauréat des classes de Terminale qui est censé passer au supérieur. Ce fut le cas d’ailleurs des 27 lauréats de 2008 qui, eux, jouissent pleinement des fruits de leur savoir. Pourquoi donc ne pas tout mettre en œuvre pour que ceux de 2009 en bénéficient auss, surtout que c’est une promesse du gouvernement, afin de cultiver l’excellence dans nos établissements. Kantigui espère que le tort sera vite rétabli pour les heureux lauréats de 2009.

Au moins six mois pour obtenir un jugement supplétif d’acte de naissance

Kantigui a ouï dire que dans une des préfectures du Zondoma, les parents d’élèves ont du mal à faire établir un jugement supplétif d’acte de naissance pour leurs enfants. Selon certaines personnes, au moins six mois sont nécessaires pour obtenir cette pièce d’état civil pour l’inscription des enfants à l’école. Vivement que des solutions soient trouvées car cette situation non seulement sape les efforts des parents d’élèves, mais aussi ceux du gouvernement qui se bat pour que chaque citoyen dispose au moins d’un acte de naissance qui est une preuve de son existence.

Purge aux services de la solde

Kantigui a constaté une forte féminisation du personnel des services de la solde et de l’ordonnancement. Raison toute simple, les femmes ont des comportements plus “ catholiques ” que certains hommes. En effet, un contrôle de fonds de documents de paie des agents émargeant au budget de l’Etat, a mis à nu certaines pratiques peux orthodoxes de financiers indélicats qui sont passés maîtres dans la falsification des bulletins de paie. Au nombre de ces pratiques : rappels exagérés suite à des avancements contre ristournes, modifications excessives d’allocations familiales etc.

En conséquence, le ministre de l’Economie et des Finances a donné un coup de balai à la solde. Parmi ces agents indélicats, la palme d’or revient à un jeune agent, actuellement à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Avec seulement trois ans de service, celui-ci a réussi le tour de force à déposer plus de 14 millions de francs sur son compte bancaire, sans compter ce qu’il a épargné dans son ventre et sous la braguette.
Ce nettoyage aurait atteint les services financiers de certaines de nos institutions telles que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) où de grosses légumes seraient tombées sous ce coup.

Cross de réconciliation civilopolicier à Gounghin

Kantigui s’aperçoit que le froid glacial du mois de novembre souffle aussi bien le vent de la cohésion entre les forces de défense et de sécurité en général que celui de la réconciliation entre les habitants de Gounghin à Ouagadougou et les élèves policiers en particulier. Un cross populaire rassemblera ce samedi 7 novembre la population de ce quartier de la capitale et les flics en formation à l’Ecole nationale de Police (ENP). Ainsi l’a voulu le gouvernement pour apaiser les cœurs aux lendemains des exactions commises par les élèves policiers. Après avoir suspendu le cycle des Assistants, remplacé le Commandement, le ministère de la Sécurité a joint l’acte à la parole en indemnisant les victimes avec la possibilité que les auteurs des exactions soient traduits en justice.

Après ces signaux à l’endroit de tous les indisciplnés et les forces de l’ordre qui souillen l’image de leurs corps respectifs, sept élèves policiers ont été radiés des effectifs de l’Ecole et une trentaine d’autres contraints au redoublement tandis que certains encadreurs écopent d’une suspension d’un mois. Il est revenu à Kantigui que c’est le signe du "Plus jamais ça" que civils et policiers arpenteront ce samedi 7 novembre prochain les artères de Gounghin en guise de réconciliation pour les batailles communes contre le grand banditisme, la criminalité et le trafic de drogue. Surtout que l’ambitieuse "Stratégie nationale de sécurité nationale" conçue à cet effet par le département du Colonel Emile Ouédraogo a besoin du concours de tous les citoyens pour assurer la quiétude totale sur toute l’étendue du territoire.

Kantigui

Sidwaya