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ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

Publié le mardi 3 novembre 2009 à 01h30min

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6 personnes, toutes de sexe masculin et dont l’âge varie entre 40 et 55 ans, ont été tuées par la foudre dans la soirée du 25 octobre à Doudou dans la commune rurale de Ouarkoye. Selon des témoins, les victimes seraient des habitants du village de Orokuy. Elles se sont rendues à Doudou pour demander la main d’une fille en mariage. Reçues par leurs hôtes sous un arbre pour échanger et trouver la bonne procédure en attendant le cérémonial, elles ont été surprises par une fine et subite pluie dont la décharge s’est abattue sur l’arbre.

Malheureusement, 6 des 12 personnes qui prenaient part à la concertation ont été tuées sur le coup. Les 6 autres se seraient réveillées par la suite. Ce drame a plongé les populations des deux villages dans la désolation et chacun y va de son commentaire. Pour les plus superstitieux, le mariage qui est un acte noble ne devrait pas se terminer avec mort d’hommes et quelque chose devrait être fait pour conjurer d’éventuels malheurs.


Le sergent Naon libéré

L’ex-sergent Babou Naon a purgé sa peine. Le 30 octobre 2009, il a quitté sa cellule de la maison d’arrêt militaire de Ouagadougou après 6 ans de détention. En 2004, le sergent Babou Naon, membre de la garde présidentielle, a été inculpé et condamné pour tentative de putsch contre le régime de Blaise Compaoré. Dans cette affaire, avaient également été condamnés, le capitaine Ouali Luther à dix ans de réclusion, le sergent Bassolet Bassama et le capitaine Bayoulou à 5 ans ferme. Le capitaine Ouali, lui, s’est évadé de la MACO entre-temps


Assises criminelles de Dédougou : 35 dossiers au rôle

Le palais de justice de Dédougou abritera du 5 au 19 novembre prochain des assises criminelles de la cour d’appel de Bobo Dioulasso. 35 dossiers seront au rôle, parmi lesquels des cas d’assassinats, de vol à main armée, d’empoissonnement, d’infanticide et de coups mortels. Faut-il le rappeler, l’objectif de ces assises est de prévenir toutes formes de criminalité. La dernière session des assises criminelles de Dédougou remonte au 18 février 2008 où 21 condamnations dont une à mort avaient été prononcées au terme de 6 jours d’audience.


Bondokuy : un commerçant se fait amputer la main au cours d’une bagarre

Un commerçant, la trentaine bien sonnée, s’est fait amputer la main droite au cours d’une altercation dans la nuit du 21 au 22 octobre dernier à Bolmakoté dans le département de Bondokuy. C’était au cours d’une soirée dansante. Selon nos sources, la victime aurait fait des remontrances à son agresseur après que celui-ci a enjambé ses marchandises. L’agresseur qui n’aurait pas digéré les propos désobligeants, se serait servi de sa machette pour trancher d’un coup la main du commerçant. Il a été arrêté par la police de Bondokuy.


Dédougou : 36,1 mm de pluie recueillis

36,1 mm. C’est la hauteur d’eau de pluie recueillie par les services de la météo de Dédougou entre le 31 octobre et le 1er novembre 2009. Selon des statistiques, une telle quantité d’eau de pluie n’avait jamais été enregistrée à la même période de l’année à Dédougou. Si cette pluie n’a pas été qualifiée de trop par une certaine catégorie de la population, le monde paysan, lui, crie au dégât des récoltes. Le cumul saisonnier à la date du 31 octobre 2009 est de 947,4 mm en 81 jours de pluie contre 781,5 en 63 jours de pluie en 2008.


Un chef qui divise

Dans une région du pays, un responsable coutumier qui aurait maille à partir avec des habitants de sa localité n’aurait pas trouvé mieux que de calomnier certains d’entre eux auprès de toute nouvelle autorité affectée dans la région et principalement dans sa province de résidence. Tout préfet, commandant de brigade de gendarmerie, commissaire de police, nouvellement affecté dans la province reçoit la visite du coutumier en question, non pas pour parler de développement mais pour être sensibilisés sur la guerre qu’il mène contre ses "ennemis" qui ne sont autres que des personnes du même village que lui. Il n’est pas jusqu’au haut-commissaire et autres hommes de loi qui ne reçoivent sa visite. Une fois "sa campagne de sensibilisation" terminée, il retourne dans son patelin et clame à qui veut l’entendre que telle personnalité nouvellement arrivée serait son ami.

Le problème est que dans sa lancée, il n’épargne pas les prédécesseurs de ses nouveaux "amis" au risque de paraître comme un vulgaire "mounafica". Pourtant, rien ne l’empêche de porter une plainte en bonne et due forme contre ceux qu’il accuse de lui causer du tort, plutôt que de s’adonner à la délation. Apparemment, il ignore que ses démarches peuvent le conduire un jour devant les tribunaux pour dénonciations calomnieuses. En effet, au terme du Code pénal du Burkina Faso, "est considérée comme calomnieuse la dénonciation intentionnellement mensongère d’un fait faux de nature à exposer celui qui en est l’objet à une sanction de l’autorité administrative ou de son employeur ou à des poursuites judiciaires." A bon entendeur...


Encore une affectation arbitraire ?

Certains hauts responsables de la décentralisation se font-ils piéger par des individus peu scrupuleux qui usent de leurs amitiés avec les maîtres du moment pour assouvir leurs desseins personnels ? L’histoire de cette institutrice pourrait le laisser croire. On se souvient encore, comme si c’était hier, de cette affectation intervenue dans la CEB 5 de Koudougou qui a ébranlé toute la cité, il y a quelques années. Aujourd’hui, c’est encore une affaire analogue qui commence à prendre de l’ampleur et dont la victime serait une institutrice de la CEB 2. Après 16 ans de bons et loyaux services, celle qui menait une vie paisible jusqu’à la semaine dernière avec son unique fils qui vient d’être inscrit dans un lycée de la ville, a perdu le sommeil. Ces vacances-ci, l’enseignante aurait eu une altercation avec une de ses belles-soeurs suite à laquelle son propre frère aurait posé une plainte auprès du procureur du Faso près la Cour de justice de Koudougou, certificats médicaux issus de sa propre clinique à l’appui et dont on ignore encore la suite.

On se disait le climat apaisé quand deux semaines après la rentrée des classes, l’institutrice se voit remettre une décision d’affectation dans une autre région, en l’occurrence la Sissili à environ 100 km de Koudougou. Approché, le DPEBA aurait affirmé ne rien savoir de l’affaire. Affolée et meurtrie à cause de son fils (le père travaillant hors du Burkina) qu’elle serait obligée d’abandonner en pleine année scolaire, l’enseignante n’avait plus pour seule alternative que d’approcher son syndicat, en l’occurrence le SYNATEB. Le syndicat veut savoir de quoi tout cela retourne. Affaire donc à suivre…

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2009 à 18:40 En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

    Par rapport a l’accident de Ouarkoye, au dela de ce que les tenants de la coutume peuvent dire, comme il s’agit de la foudre, je lance un appel a toput le monde de ne pas se refugier sous un arbre en cas de pluie, surtout pas sous l’arbre le plus grand dans les environs car il se comporte exactement comme un poteau electrique qui capte la foudre.

    Hommage aux disparus et mes condoleances les plus sinceres a leurs familles.

    • Le 3 novembre 2009 à 23:09 En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

      Ce conseil est vraiment utile. Il vaut mieux etre mouille que foudroye. Merci. On devrait faire des emissions dans toutes les langues vernaculaires pour informer le plus de monde possible.
      Alima

      • Le 4 novembre 2009 à 10:23 En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

        Je vous propose de remplacer "langues vernaculaires", par "langues nationales". Vernaculaire me parait inapproprié car véhicule l’idée de mépris et péjoratif. C’est ainsi que le colonisateur a voulu faire comprendre. C’est pourquoi certains de nos ainés étaient sanctionnés, à l’école, s’ils étaient surpris parlant une langue nationale.
        Excusez-moi si j’ai offensé quelqu’un, ce n’était pas intentionnel, loin s’en faut !

        • Le 4 novembre 2009 à 19:11 En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

          Extrait de Wikipedia : "On appelle langue vernaculaire la langue locale communément parlée au sein d’une communauté. Ce terme s’emploie souvent en opposition avec le terme langue véhiculaire, liturgique ou encore lingua franca.

          Par exemple, lorsque la liturgie catholique était en latin, elle était la même dans le monde entier : le latin servait de langue liturgique véhiculaire. Dans le même temps, l’enseignement de la religion se faisait en langue locale, la langue vernaculaire.

          On trouve aussi cette dichotomie dans les échanges économiques et commerciaux d’aujourd’hui, où l’anglais sert de langue véhiculaire face à la multitude des langues vernaculaires.

          Le mot « vernaculaire » vient du latin vernaculum qui désignait tout ce qui était dressé (esclaves compris), élevé, tissé, cultivé, confectionné à la maison, par opposition à ce que l’on se procurait par l’échange. Son sens s’est rapproché de celui des mots « autochtone » ou « indigène ».Fin de citation.

          Donc je pense que Alima a bien employe le mot, meme si Wikipedia n’est pas une tres bonne source mais a nous ecliare ici. Il a sa place ici. C’etait juste pour notre culure generale mais je comprends ton souci. Vernaculaire s’ oppose a Vehiculaire, a l’ ocal contre importe.

        • Le 4 novembre 2009 à 20:54, par Atatalki En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

          Il a tout à fait raison.
          Cher modérateur, prenez souvent des initiatives pour changer les termes des internautes que vous jugerez inadéquat.
          Je profite pour vous féliciter et vous encourager c’est le seul lien informationnel quotidien que j’ai avec le faso.
          Bravo à vous !

          • Le 17 novembre 2009 à 01:28 En réponse à : ON EN PARLE- Ouarkoye : 6 personnes tuées par la foudre

            Extrait de Wikipedia : "On appelle langue vernaculaire la langue locale communément parlée au sein d’une communauté. Ce terme s’emploie souvent en opposition avec le terme langue véhiculaire, liturgique ou encore lingua franca.

            Par exemple, lorsque la liturgie catholique était en latin, elle était la même dans le monde entier : le latin servait de langue liturgique véhiculaire. Dans le même temps, l’enseignement de la religion se faisait en langue locale, la langue vernaculaire.

            On trouve aussi cette dichotomie dans les échanges économiques et commerciaux d’aujourd’hui, où l’anglais sert de langue véhiculaire face à la multitude des langues vernaculaires.

            Le mot « vernaculaire » vient du latin vernaculum qui désignait tout ce qui était dressé (esclaves compris), élevé, tissé, cultivé, confectionné à la maison, par opposition à ce que l’on se procurait par l’échange. Son sens s’est rapproché de celui des mots « autochtone » ou « indigène ».Fin de citation.

            Donc je pense que Alima a bien employe le mot, meme si Wikipedia n’est pas une tres bonne source mais a nous ecliare ici. Il a sa place ici. C’etait juste pour notre culure generale mais je comprends ton souci. Vernaculaire s’ oppose a Vehiculaire, a local contre importe.

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