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<I>Une lettre pour Laye</I> : Qui conduisait la voiture du pasteur Paré ?

Publié le vendredi 30 juillet 2004 à 13h27min

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Cher Wambi,

Depuis hier les chefs d’Etat de la sous-région, du Gabon et de l’Afrique du Sud sont en réunion extraordinaire à Accra, la capitale ghanéenne. Avec à leurs côtés Kofi Annan, le Secrétaire général de l’ONU, pour étudier une fois encore les voies et moyens de mise en œuvre des Accords de Marcoussis signés le 24 janvier 2003 afin d’accélérer le retour de la réconciliation et de la paix en Côte d’Ivoire.

Côté ivoirien, le président Laurent Gbagbo s’y trouve avec sa cour, et l’opposition aussi. La grande absente à ce rendez-vous d’Accra se trouve être la France, la puissance colonisatrice, dont les ressortissants ont été mis à rude épreuve dans les rues d’Abidjan par les jeunes "patriotes" de Charles Blé Goudé.

Cette absence française conforte la position de ceux qui prédisent déjà un échec du sommet. Gbagbo et les siens sauront-ils les démentir ? Réponse cet après-midi. En attendant, revenons au Faso pour nous occuper de nos oignons.


Dans ma lettre du 18 juin dernier, je t’informais que le professeur Joseph Ki-Zerbo avait tapé du poing sur la table, question de rappeler à l’ordre les absentéistes notoires aux réunions du Secrétariat exécutif du bureau politique national (SE/BPM) du PDP/PS. Des lettres d’explications avaient à cet effet été adressées à Etienne Traoré et à Pierre Marie Albert Myamwéogho. Si le dernier cité a réagi une semaine plus tard, annonçant sa retraite politique sans tambours ni trompettes comme je te l’ai rapporté dans ma lettre du 25 juin, pour ce qui concerne Etienne Traoré par contre c’est le silence radio, du moins officiellement.

Mais je me suis laissé dire que le suppléant du professeur Joseph Ki-Zerbo, je veux parler d’Etienne Traoré bien sûr, a plutôt adressé au parti une lettre d’autocritique qui aurait été lue devant les membres du bureau. Ceux qui me l’ont rapporté disent que c’est ce qui expliquerait la présence effective d’Etienne Traoré au séminaire tenu par son parti, le PDP/PS, les 15 et 16 juillet 2004 sur l’organisation et le fonctionnement des partis, dont il a d’ailleurs présidé les travaux. A première vue, cher cousin, une autocritique ça ne ressemble pas du tout à Etienne Traoré.

Mais à ce qu’on dit, il aurait été inspiré par l’un des clans qui se disputeront lors du congrès du PDP/PS prévu pour novembre prochain la succession de Joseph Ki-Zerbo. Par cette stratégie, on récupère Etienne Traoré et on renforce ses positions, pour ne pas dire son équipe de combat. Et ces clans-là seraient au nombre de trois, à savoir :
- le clan Ali Lankouandé, d’essence MLN ;
- le clan Salfo Théodore Ouédraogo-Sébastien Zabsonré, d’essence Front de refus originel ;
- le clan Jean de Dieu Somda, d’essence... Lequel des trois remportera-t-il la bataille ? Rendez-vous en novembre.


Entre l’Opposition burkinabè unie (OBU) d’Emile Paré, "le chat noir du Nayala", et l’Opposition dite vraie conduite par Issa Tiendrébéogo, le divorce est consommé comme tu as dû le lire dans une de mes dernières lettres. Issa et les siens ont en effet estimé dans une déclaration que j’ai portée à ta connaissance que l’OBU s’était auto-exclue de leur rassemblement et ont invité par conséquent leurs militants à s’en démarquer.

Mais tout le monde ne semble pas être du même avis, puisqu’Emile Paré et son compagnon Laurent Bado ont été invités à l’ouverture du séminaire du PDP/PS sur l’organisation et le fonctionnement des partis. La perspective de la présidentielle de 2005 doit-elle sonner le glas de l’opposition ? Je crois que non, car, à ce que je sache, ils n’ont qu’un adversaire commun. Pour sa part, l’OBU, qui célébrera le 5 août prochain son premier anniversaire, présentera à la presse son programme de gouvernement alternatif, comme pour dire qu’elle n’a pas été désamorcée. Mais quid de son candidat pour l’échéance présidentielle de 2005 ? "Le chat noir du Nayala" garde jalousement le secret.


Tu l’as sans doute appris, ou à défaut, sache que la santé du ministre Salif Diallo s’améliore davantage. Tu te rappelles qu’il avait été évacué dans la nuit du 6 au 7 juillet à l’hôpital du Val-de-Grâce pour des soins. Depuis le 26 juillet dernier il a quitté cet hôpital pour un centre militaire de repos et de rééducation qui s’appelle Percy-Clamard, situé dans la banlieue de Paris. De l’avis de nombreux personnalités et opérateurs économiques qui sont passés lui rendre visite, son état s’est véritablement amélioré : Il reçoit et donne des coups de téléphone au pays et ailleurs. Son frère cadet s’apprête à retourner (il y était il y a quelques jours de cela) dans la capitale française avec les enfants du ministre.


Ils sont légion ces chauffards qui sèment la mort sur nos routes avant de disparaître dans la nature, croyant échapper à la justice. Vendredi dernier encore, un de ces inconscients a écrasé un honnête citoyen à Gonsé sur la Nationale 6, c’est-à-dire l’axe Ouaga-Saponé, et a continué son chemin, espérant s’en tirer à si bon compte. Seulement, le véhicule qui a fauché la victime a été reconnu comme appartenant au pasteur Israël Paré dont tu as certainement entendu parler pendant le procès de la tentative de putsch en avril dernier.

De file en aiguille, les gendarmes en charge de l’enquête ont rendu visite audit pasteur qui a nié avoir été l’auteur de l’accident mortel, quand bien même le véhicule lui appartiendrait. Il ressort qu’il n’y a pas longtemps, le pasteur lui-même avait été victime à Ouagadougou d’un accident de la circulation au cours duquel son véhicule aurait été fortement endommagé et donc affecté par la suite dans un garage au secteur 16 pour y être réparé.

C’est dans ce garage que quelqu’un serait allé récupérer auprès du maître des lieux, M. Kouraogo Richard, le véhicule, en disant qu’il avait été envoyé par le pasteur Israël Paré. La suite on la connaît, un innocent mort à la fleur de l’âge ; le chauffard et le véhicule seraient portés disparus depuis vendredi dernier et le garagiste Richard Kouraogo aux arrêts à la gendarmerie de Saponé. Des questions s’imposent, cher Wambi :
- Comment le garagiste a-t-il pu livrer le véhicule à l’inconnu sans s’en référer au pasteur ?
- Le chauffard est-il vraiment un inconnu et du garagiste et du pasteur quand on sait que l’accident s’est produit sur l’axe quotidiennement emprunté par le pasteur pour rejoindre son champ à Ipelcé à une trentaine de kilomètres plus loin ?

Difficile d’y répondre, mais nous osons espérer que le pasteur ne tombera pas lui-même dans les filets des pandores, lui qui avait déjà été condamné à 16 mois de prison avec sursis lors du procès de la tentative de putsch. En attendant, les enquêtes se poursuivent et peut-être que d’ici là on aura mis la main sur le meurtrier de la Nationale 6.


Contre la privatisation des sociétés d’Etat, les travailleurs burkinabè ont toujours fait front commun. Mais paradoxalement, on se rend compte que rares sont ceux qui prennent vraiment soin du bien commun. Chacun en fait à sa tête ; c’est le gaspillage à outrance, la gabegie... en toute impunité, et bonjour la faillite. Ainsi, en a-t-il été de la majeure partie des sociétés qui sont passées aux mains des privés.

Quand ce ne sont pas les travailleurs qui les tuent, c’est tout simplement l’Etat à cause des factures impayées. Je suis heureux d’apprendre qu’à l’ONATEL, le patron a ordonné la restriction des appels téléphoniques tant nationaux qu’internationaux, question de conscientiser les agents qui font de l’abus une pratique quotidienne. Il y en a qui ont commencé à grincer des dents, mais on n’a pas le choix, car c’est par là que doit commencer le redressement avant l’arrivée tant redoutée des privés.

Sais-tu que jusqu’à une date récente, les hauts-commissariats restaient redevables à l’ONATEL de quelque 900 millions de francs CFA ? Pire, dans le sud-ouest du Burkina un seul haut-commissariat aurait réalisé l’exploit de devoir une facture de téléphone de 800 000 FCFA en un mois. Pour ensuite se plaindre du manque de moyens pour exécuter les actions de développement. Qu’en sera-t-il quand l’ONATEL sera privatisé ? Chapeau à la SONABEL qui a mis les autorités provinciales de la Comoé aux pas en leur coupant le jus pour des arriérés de règlement. Franchement on aurait dû commencer par là depuis l’indépendance de la Haute-Volta.


Avec la location-gérance de l’hôtel Indépendance, cédé à la Société malienne de promotion hôtelière (SMPH), à quelle sauce seront mangés les 138 employés de l’Indé ? Une question que plus d’un Burkinabè se pose, car bien de zones d’ombres subsistent dans cette location-gérance. Selon le contrat de cession, tous ces 138 permanents pouvaient prétendre au maintien à leur poste. Mais le seront-ils effectivement quand on sait que contrairement à l’Etat, qui gérait l’Indé, le repreneur poursuit en priorité la rentabilité ?

En tout cas, le travailleurs en sont conscients et en sont naturellement inquiets. C’est pour cela que par une correspondance, ils se seraient référés au médiateur du Faso pour savoir si oui ou non, ils devaient prendre leurs lettres de licenciement. Cette situation pouvant éventuellement être une bombe ; peu propice à la paix sociale, le médiateur du Faso s’en serait confié au Président Blaise Compaoré. Ce dernier, qui ne maîtrise pas ce dossier difficile, s’en serait ouvert à son Premier ministre qui, à son tour, aurait posé le problème au ministre en charge du dossier, Mahamoudou Ouédraogo. Aux dernières nouvelles, on a appris qu’il aurait été décidé de refuser les lettres de licenciement. Affaire donc à suivre.


Avant de t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je t’informe que l’anniversaire de l’avènement de la révolution au Burkina Faso, c’est dans quelque cinq jours c’est-à-dire le 4 août. Comme tu le sais, les avis sur cette page de notre histoire sont partagés. En effet, à côté de ceux qui en ont gardé un souvenir amer, il y a les fidèles aux idéaux de Thomas Sankara, appelés sankaristes, qui refusent d’oublier cette date.

Eh bien je voulais tout simplement te dire que ce 21e anniversaire de l’avènement de la révolution d’août 1983, il m’est revenu que Me Sankara et les siens envisagent de le fêter dans la deuxième capitale, Bobo-Dioulasso. En attendant :

- Le silence assourdissant de l’honnête avocat

A chaque fois que le journal "l’Opinion" parlait de cette affaire de 55 millions des ex-travailleurs de la Régie X9, je croyais à une machination contre la personne de Maître Sankara, politicien opposé au régime du président Compaoré, parce que ce journal à tort ou à raison est dit proche du pouvoir.

En même temps je me posais des questions parce que pendant longtemps ce journal a persisté sur votre culpabilité sans que de votre côté aucun démenti ou réaction quelconque ne se fasse entendre. Vous avez plutôt décrété "l’omerta" (la loi du silence dans les milieux mafieux) comme pour dire qu’il ne faut pas répondre au coup de pied de l’âne.

Seulement Maître, on ne répond au coup de pied de l’âne que lorsque le coup porté vous laisse un choix, mais quand ce coup vous met K.O., il est clair que vous restez sans réaction. On dirait que c’est ce qui vous arrive actuellement avec les révélations faites par Laurent Bado sur votre comportement peu honorable vis-à-vis des ex-travailleurs de X9. Maître, je suis inquiet et comme moi, beaucoup de vos admirateurs le sont aussi.

Je me rappelle toujours certaines de vos plaidoiries, lors desquelles, tout de noir vêtu, la barbichette soigneusement entretenue, vous étiez sous les acclamations de la foule déchaînée. A entendre votre silence assourdissant aujourd’hui, je me pose des questions à votre sujet : Oui ou non est-il coupable ?

Pourquoi cet homme qui s’est forgé une belle image et qui s’est autoproclamé honnête et droit veut se cacher derrière la thérapie du temps ? A-t-il peur de se voir éclabousser par d’autres révélations en cas de réplique ? Fait-il partie de ces avocats véreux naguère sanctionnés par le Barreau pour dissipation de sommes dues à leurs clients ?

Ce qui est sûr, c’est que pour mille fois moins que ça, les citoyens honnêtes vont devant le Tribunal. En toute sincérité, situez le peuple burkinabè et tous ceux qui croient encore en vous. De grâce, si vous êtes coupables, rendez votre tablier et cessez de parler du sankarisme ; vous rendriez service à ce valeureux homme, qui reposera d’ailleurs davantage en paix.

Ce qui vous arrive, Maître, ressemble étrangement à ce qui est arrivé à ce candidat à la présidentielle, traité d’escroc par un adversaire politique au cours d’un meeting politique à Koumbia (sur l’axe Ouaga-Bobo). Pour toute réaction, et sous la pression de ses partisans, ce candidat a préféré ne pas répondre... Il n’était pas propre et a donc été touché par la "compaorite" (peur bleue du président Compaoré). Alors Maître, êtes-vous aussi atteint de cette maladie ?

Abdel Kader


Mardi dernier le marché central de Bobo-Dioulasso est resté fermé suite à une perquisition qui y a été menée par le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA). Il s’en était alors suivi une manifestation de protestation de commerçants qui en voulaient au BBDA, cette structure que dirige Balamine Ouattara, l’un des pontes du CDP/Houet. Le maire de la commune qui a toujours eu maille à partir avec ses challengers d’hier aurait selon son entourage ressenti cette opération du BBDA au marché comme une provocation. Et vu les inimitiés entre les deux hommes, de nombreux observateurs ont vite fait de parler d’une bataille souterraine dans la perspective des prochaines élections.

Quoiqu’il en soit, au BBDA, on semble bien garder la tête sur les épaules, convaincu d’avoir mené en toute légalité cette perquisition qui, au finish, a permis de mettre la main sur quelque 10 000 cassettes piratées. Contrairement donc aux propos de Célestin Koussoubé qui dit n’avoir pas été au préalable informé de cette opération, le directeur général du BBDA affirme, lui, en avoir avisé bien avant le directeur du marché, qui devrait à son tour rendre compte à son supérieur hiérarchique qu’est le maire.

Dans tous les cas, cette affaire du marché central de Bobo continue de faire grand bruit à Sya ; et certains d’accuser l’autorité municipale d’être le principal instigateur des manifestations de protestation et aussi d’une éventuelle plainte judiciaire contre le BBDA. Affaire donc à suivre sur fond de politicaillerie comme le Burkina en est maintenant coutumier.


- S’il y a des acteurs de l’éducation burkinabè qui méritent d’être encouragés, c’est bien les promoteurs privés d’établissements d’enseignement technique industriel. Sans vraiment leur part de contribution, on se demande si les quelques rares établissements publics pourraient pourvoir notre pays de techniciens en électricité, en mécanique automobile, etc. Ce qu’il faut regretter, c’est le fait que les gens ne soient pas nombreux à explorer ce secteur de l’enseignement technique.

En effet, en électricité option CAP par exemple, sur la liste des candidats de la session 2004, ne figurent que des élèves du Collège d’enseignement technique de Ouagadougou (CETO), qui est public, et d’un privé, le Cour professionnel le technicien (CPT) de Gounghin ; les autres étant des candidats libres. Pour les examens de la session 2004, entre autres options, si nous prenons les cas du CAP monteur électricien, mécanique auto et du BEP maintenance des véhicules auto et électricité générale, uniquement au niveau du centre de Ouagadougou, il y a eu au total 183 admis qui seront bientôt à la disposition de nos services publics et privés.

Le CPT, qui a présenté 20 candidats au BEP électricité générale, 26 au BEP maintenance des véhicules auto, 40 au CAP mécanique auto et 45 au CAP monteur électricien, a respectivement eu 13 sur un total de 31 admis à Ouagadougou, 14 sur 41 admis, 9 sur 40 admis et 7 sur 47. Quant au baccalauréat électricité (F3), le CPT, pour sa première expérience, sur un total de 33 admis au plan national, s’en est sorti avec un. En tout cas le CPT mérite, il faut l’admettre, comme tant d’autres établissements privés d’enseignement technique industriel toutes options confondues, d’être encouragé pour les efforts qu’il fait dans l’éducation au Burkina.


Si son club, Guimgamp, est descendu en deuxième division française et que l’équipe nationale de football démarre plutôt difficilement dans les éliminatoires de la CAN et de la Coupe du monde 2006, côté cœur, tout va par contre bien dans le meilleur des Burkina possible pour Moumouni Dagano. L’attaquant de pointe des Etalons a en effet fait hier à Tenkodogo, dans la province du Boulgou, son "poug poussom", le PPS comme l’appellent les jeunes, avec une autre star, de la beauté celle-ci.

Car la fiancée du n°9 du onze national n’est autre que la sculpturale Safi Minoungou, Miss Burkina 2001. Les fiançailles se sont célébrées toutefois en l’absence du fiancé, actuellement en France, la Ligue 1 devant y commencer dans un peu plus d’une semaine. On ne sait pas encore trop bien quand Dagano va allumer le flambeau de l’hymen, mais s’il y a quelque chose à souhaiter, c’est que sa ravissante fiancée et future épouse soit en même temps son égérie sur le plan sportif afin que les filets adverse tremblent plus souvent.


- Restons dans le monde sportif pour ouvrir, après la page des joies, celles des peines. On a appris en effet la mort dans la nuit de mercredi à jeudi, des suites d’un accident de la circulation, du sociétaire de l’ASFA-Y, Liéhoun Boris Mathias, qui venait de boucler une saison avec les Jaune-vert. Il avait seulement 21 ans. Le desk sports de L’Observateur présente ses condoléances à la famille éplorée et à son club.


- L’UIDH informe les partenaires, sympathisants et sections que comme d’habitude, août est consacré aux congés annuels. Aussi, l’UIDH a l’honneur de vous rappeler que ses bureaux seront fermés du 1er août au mardi 31 août 2004 inclus. Par contre une permanence sera assurée chaque matin de 9 h 30 à 12 h 30. l’UIDH, qui reste vigilante, s’excuse par avance des désagréments qui pourront vous être causés.

Ouagadougou, le 28 juillet 2004 Halidou Ouédraogo Président de l’UIDH

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin Passek Taalé.

Observateur Paalga

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