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POT-POURRI : Commerce frauduleux autour de la carte d’identité

Publié le vendredi 9 octobre 2009 à 03h02min

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"Etre burkinabè, c’est être intègre". Ce slogan tant cité sur les écrans de la télévision nationale ne semble pas avoir d’effet. Avec l’avènement de la nouvelle carte nationale d’identité burkinabè, les autorités ont été claires quant aux moyens financiers pour l’acquérir. Il faut débourser la somme de 500 F CFA en zone rurale et 2 500 F CFA en zone urbaine pour se faire établir une carte nationale d’identité burkinabè et bien entendu avec les documents nécessaires. Les autorités communales de certaines localités ne l’entendent pas de cette oreille.

C’est le cas de cette commune rurale qui, en plus de la somme de 500 F CFA qu’il faut payer, exige le montant de 600 F CFA avant de rentrer en possession de la fameuse carte. De l’avis des policiers, les 600 F CFA représentent les frais de plastification de la carte que le contribuable doit obligatoirement payer hic et nunc. Le souci d’aider les populations rurales à protéger leurs cartes est louable, mais encore faut-il leur permettre d’accepter les étuis ou de les refuser au regard de la cherté de la vie. Sur le marché, ces mêmes étuis se vendent à 200 F CFA. Si l’idée avait été d’aider les populations, il aurait fallu réclamer juste le prix pratiqué sur le marché. Dans les autres communes rurales de la province en question, les populations ne sont pas soumises à ce traitement.


Lycée provincial de Yako : SOS pour le bâtiment principal

Tous ceux qui ont connu le Lycée provincial de Yako se rappellent toujours son bâtiment à un niveau qui sert de salles de classe. Premier bâtiment de l’établissement construit par son fondateur en 1975, cette mythique bâtisse présente des signes d’affaissement dus probablement à son âge. Le haut-commissaire en a fait le constat lors de sa tournée dans les écoles. Dans sa partie supérieure, on se croirait pratiquement dans une pirogue en pleine mer tant les murs et la terrasse tanguent. Quant aux piliers, ils sont maintenus par de gros fils de fer solidement attachés. Le plafond en plein déliquescence, a été rasé et le toit, malgré quelques rafistolages à certains endroits, offre un spectacle décevant de par la stagnation des eaux de pluie. Une des salles ressemble d’ailleurs à un marécageux. Les responsables expliquent que plusieurs démarches ont été entreprises mais aucun écho favorable jusque-là. Sur place, le haut-commissaire a instruit le censeur d’évacuer les élèves vers un autre site, même hors de l’établissement, pour éviter les affres d’un éventuel effondrement. Les amis et fils de la province du Passoré sont donc attendus pour donner à ces élèves un cadre de travail plus sécurisé.


Les opérateurs économiques et la communauté musulmane en deuil

El Hadj Ousmane Gouama Ouédraogo, habitant du secteur 7 de Ouaga, connu sous le surnom de Lagui Ousmane Kienfagué est décédé le mercredi 7 octobre 2009 à Paris. Agé de 83 ans, il a été le premier Voltaïque (aujourd’hui Burkinabè) à installer une boulangerie et l’un des pionniers du transport du carburant. Pendant ses premiers pas, il a d’abord pratiqué le commerce de la cola avec des voyages à pied vers le Ghana. Il a aussi fait le commerce des produits du cru comme le karité, le sésame et l’arachide. A son actif, il a construit gracieusement la mosquée de Kienfagué, l’école médersa et 5 forages. Il a aussi pris en charge le voyage de plusieurs centaines de pèlerins à la Mecque. Membre consulaire de la Chambre de commerce, vice-président de la Communauté musulmane, il était avant son décès, le président des marchands de colas. Cet époux de 4 femmes et père de 18 enfants sera inhumé dans son village natal le dimanche 12 octobre prochain. * Secteur 5 de Banfora : trois enfants se blessent avec une munition

Le lundi 5 octobre 2009, trois enfants, tous des garçons, se sont blessés avec une munition dont un grièvement. Ils ont, semble-t-il, ramassé la balle au gré de leur promenade. Selon notre source, la munition en question avait une envergure impressionnante. Les enfants, poussés par une curiosité digne de leur âge ont voulu savoir ce que contient l’objet étrange qu’ils venaient de ramasser. C’est alors qu’ils ont placé le bout pointu contre le sol et à l’aide d’un caillou, ont tapé sur le bouchon pour tenter de l’ouvrir. Sous le choc, la munition explosa et emporta le pouce de celui qui l’avait tenue afin que les autres tapent dessus. Les deux autres ont eux aussi essuyé des blessures mais qui, semble-t-il, sont légères. Pour le moment, on ignore la provenance de cette balle.


Secteur informel : le désarroi d’un jeune sans diplômes

Dans cette lettre ouverte au ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, ce jeune s’interroge sur la destination des fonds créés pour les jeunes.

"Je voudrais avant tout propos, remercier son Excellence le président du Faso pour avoir mis un milliard de F CFA au profit de la jeunesse burkinabè à travers le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ). M. le ministre, en tant que jeune exerçant dans le secteur informel, je nourrissais beaucoup d’espoir pour ces fonds. Mais grande fut ma surprise d’apprendre que pour bénéficier de ce fonds, il faut avoir au minimum le BEPC ou le BEP. Toute chose qui handicape grand nombre de personnes du secteur informel dont moi-même. La question que je me pose est de savoir si le président du Faso, en allouant ces fonds, a donné comme directives de nous écarter ou s’il a prévu d’autres milliards pour nous autres sans diplômes. Vous n’ignorez pas qu’à part l’agriculture, le secteur informel est le plus grand pourvoyeur d’emplois. M. le ministre, vous me direz peut-être qu’il existe d’autres fonds pour le secteur informel, mais là également nous ne pouvons en bénéficier pour défaut de garantie. Le FAIJ était pour nous un espoir car c’est le seul fonds qu’on pouvait nous donner sans garantie. M. le ministre, vous voudriez bien m’excuser par avance pour mes propos, mais loin de moi l’idée de ternir votre immense travail au sein du ministère mais juste un cri du coeur d’un jeune qui aspire au développement de son secteur, partant de son pays. Pour terminer, je vous adresse mes chaleureuses salutations."


Fin du chemin de croix du demandeur de PUH

Le lecteur qui avait raconté son chemin de croix au Guichet unique du foncier (GUF) dans notre édition du mercredi 30 septembre dernier, nous a fait parvenir l’écrit ci-dessous. A ses dires, il a obtenu enfin gain de cause.

"Deux jours après la publication de mon chemin de croix au GUF (Le "Pays" n°4461 du mercredi 30 septembre 2009), je me suis rendu audit guichet pour suivre une fois de plus mon dossier de demande de permis urbain d’habiter (PUH). J’y ai d’abord remarqué un changement notable : un des agents chargés de délivrer les actes disait aux usagers dont les dossiers traînaient, qu’ils pouvaient monter au premier étage pour faire leurs éventuelles réclamations. C’était la première fois que j’entendais une telle suggestion et j’en étais soulagé parce que l’usager désabusé aura quelqu’un à qui se confier. Ensuite quand mon tour est arrivé, j’ai tendu mon récépissé à l’agent chargé de délivrer les actes : il le prit, fouilla dans le lot de dossiers et me dit que mon PUH était prêt."


Cameroun#Togo : les arbitres du match inspectés par Yacouba Ouédraogo

Le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé va accueillir ce samedi 10 octobre 2009, le face-à-face entre les Lions indomptables du Cameroun et les Eperviers du Togo. Un match comptant pour la 5e et avant-dernière journée du groupe A des éliminatoires de la CAN et du mondial 2010. Une rencontre décisive pour ces 2 formations qui ont chacune l’ambition d’être au mondial en Afrique du Sud. Pour la circonstance, la FIFA a choisi un quatuor arbitral zambien pour officier la partie. Ce sont Wellington Kaoma, Félix Sichone, Moses Mwale et Janny Sikazwe. Ils seront suivis de près par l’inspecteur d’arbitres, Yacouba Ouédraogo, qui va les noter. A ses côtés, il y aura le commissaire du match, Selemani Constant Omari (RD Congo) et l’officier de sécurité, le Malien Souleymane Magassouba.


Une Eglise coréenne au secours de 130 ménages

La zone non-lotie de Somgandé de Ouagadougou n’a pas été épargnée par les eaux du 1er septembre. C’est ainsi que 130 ménages ont été recensés par une équipe de secours de l’Eglise coréenne au Burkina. Le mardi 6 octobre dernier, ces Coréens ont exprimé leur solidarité avec les habitants de cette zone en procédant à la distribution de vivres. Selon le pasteur Lim, responsable de cette Eglise, ce sont plus de 3 tonnes de riz d’une valeur de 1 027 500 F CFA qui vont contribuer à soulager un tant soit peu le quotidien de ces sinistrés.


Yako : la rentrée pédagogique a été effective

La rentrée pédagogique à Yako, à l’instar des autres villes du pays, a eu lieu le vendredi 2 octobre 2009. A cette occasion, le haut-commissaire qu’accompagnait le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (DPEBA) du Passoré, a fait le tour de certaines écoles de la commune de Yako. Trois d’entre elles et le lycée provincial de Yako ont ainsi reçu la visite des autorités. On a pu constater que l’heure était toujours aux derniers réglages concernant la disposition du matériel et le contrôle de la présence des élèves. A chaque étape de sa tournée, le haut-commissaire, au nom du gouverneur, a rassuré les enseignants de sa disponibilité à travailler avec eux pour une année scolaire plus radieuse. Particulièrement au lycée provincial de Yako, si pédagogiquement on est au point, il reste que des difficultés se posent avec acuité en ce qui concerne les salles de classe. Le DPEBA qui a poursuivi sa tournée dans d’autres écoles de la province s’est voulu rassurant quant au début des cours dès la semaine qui suivra.


Journée de l’enseignant : une commémoration intense à Banfora

La journée de l’enseignant, commémorée le 5 octobre de chaque année a connu une grande mobilisation dans la Cité du paysan noir. Enseignants et partenaires de l’éducation sont sortis nombreux sur les différents sites qui ont abrité les quatre activités phares qui étaient au programme de cette journée. Tôt le matin, ce beau monde a participé à un cross populaire qui a pris le départ devant la DPEBA de la Comoé. Après s’être rafraîchis, les enseignants ont rallié la Maison des jeunes où en collaboration avec les services de l’Action sociale et du RAJS, le DPEBA, Jean Etienne Zoungrana, a remis, en présence du haut- commissaire, des kits scolaires et alimentaires aux enfants nécessiteux. Cet acte de solidarité a été suivi de deux exposés débats. Le premier fait par les organisations syndicales portait sur le transfert des compétences aux communes et en seconde position, le SP du MAEP, Jean Baptiste Natama, a donné une communication sur le rôle des enseignants dans la mise en œuvre du MAEP au Burkina. Le programme de ce lundi 5 octobre comportait également du sport. Dans la soirée à partir de 16 heures, l’équipe des enseignants a croisé les crampons avec celle de la Brigade des sapeurs pompiers. Ce match s’est soldé par le score de 2 buts partout.


Le Centre de formation de Zine rouge a 40 ans

Voilà 40 ans que Issaka Ouédraogo alias Zine rouge a fondé son centre de formation de football, à Ouagadougou. Pour marquer l’événement un match de football aura lieu le samedi 10 octobre sur le terrain des Léopards de Saint Camille. La cérémonie est parrainée par le DG des Editions Sidwaya, Ibrahiman Sakandé.

le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2009 à 10:03, par Hamane En réponse à : POT-POURRI : Commerce frauduleux autour de la carte d’identité

    Effectivement vendre cet etui aux habitants du monde rurale à 600 F CFA est du frais vol commis malheureusement commis par ceux qui sont le smieux placés pour lutter contre le vol de cette même population. cet étui se vend à 200F. je l’ai même acheté à Ouagadougou devant la BCB (face à l’onatel) à 100F CFA avec un vendeur ambulant. après je me suis rendu compte que les étuis de nos badges de séminaires et ateliers peuvent aussi protéger la nouvelle carte d’identité. honte aux policiers de cette communune rurale qui VOLENT les PAUVRES. les détenuis de la maison d’arrêt que j’ai interrogé une fois viennet d’avoir raison : "certaines policiers ou gendarmes sont plus voleurs que nous les pauvres détenus dans ces maisons d’arrêt ..." avaient-ils déclaré.

  • Le 9 octobre 2009 à 17:24, par ida5 En réponse à : Permis urbain d’habitat

    Merci à celui qui a nous a aidé en parlant de l’obtention de ce document. Moi j’ai du déboursé des dessous de tables pour avoir le mien. J’ai payé la somme de dix mille francs au guichet unque à cause de mon PUH. Que cela cesse dans nos administrations.

  • Le 9 octobre 2009 à 19:49, par un citoyen En réponse à : POT-POURRI : Commerce frauduleux autour de la carte d’identité

    Merci à vous les Femmes et hommes des médias qui faites un travail très DIFFICILE qui est de donner l’information, JUSTE et BONNE et cela souvent au risque de votre bien être ou même de votre vie (en témoignent le cas de notre TRES CHER NORBERT ZONGO et bien d’autres.

    Mais je vais OSER malgré tout cela vous demander (peut être un peu trop) de faire un autre effort afin que votre travail si péniblement abatu ait de l’effet.

    vous savez que dans les années 1993 - 1994 et suivantes, la TRES CELEBRE RADIO "CANAL ARC EN CIEL" avait initié une émission dénommée "C’EST PAS SERIEUX".

    Il en est de même pour NOTRE TOUTE PREMIERE RADIO PRIVEE D’AFRIQUE, j’ai nommé "HORIZON FM".

    Pendant que le journal "LA CLEF" par la suite " L’INDEPENDANT", plus téméraire en son temps mais peu connu battait son plein.

    tous ceux-ci avaient créé des tribunes qui faisaient peur aux gens "MALVEILLANTS" et surtout aux hommes politiques qui réagissaient immédiatement.

    Hélas de nos jours tous semblent vaccinés contre toutes ces critiques car ayant constaté que : "YA FOOYE C’EST L’HOMME QUI A PEUR SI NON YA RIEN".

    Mais comment faire pour dissuader tous ces voleurs.

    Je propose ceci :

    une action bien concertée entre vous les hommes de médias pour les traquer.

    Comment ?

    organiser une sorte de tribune de dénonciation sur les ondes (radio et télé), en invitant les PREMIERS RESPONSABLES POLITIQUES OU ADMINISTRATIFS des secteurs incriminés par les accusations, à répondre EN DIRECT et permettre qu’on leur pose des questions EN DIRECT.

    Et surtout, envisager d’envoyer tout cela (accusations - questions et réponses) au suppérieure hiérarchique direct du répondant en lui demandant de prendre une décision qui sera aussi portée à la connaissance du public pour que celui ci sache qu’il y a vraiment eu une suite.

    NB : même si ce dernier supérieur hiérarchique est le PREMIER MINISTRE ou même LE PRESIDENT DU FASO.

    Cela situera le public surtout pour le choix de ses hommes politiques (tels Députés, Maires ou Conseillers).

    Ailleurs (au GHANA avec le CAPITAINE Jerry Jhon RAWLING et au LIBERIA avec le Sergent Chef Sammuel DO), cela s’est passé dans la violence (certainement à cause des circonstances dans le temps...). Mais comme aujourd’hui les choses ont changé et que nous sommes en démocratie ou plus mûrs, nous n’alons pas recommencer ce que nous même nous avons vu concrètement ici avec le CNR que je vais ajouter à la liste.

    Les actions de tous ces hommes même si elles étaient brutales, elles étaient dissuasives et ramenaient les gens à l’ordre.

    Pour la manière et les outils je sais que ce n’est pas à moi IGNORANT d’apprendre à vous SPECIALISTES comment il faut faire.

    Voilà mon humble contribution à la résolution des préoccupations à nous tous que sont les traques de ceux qui n’ont pas honte de voler les autres.

    Veuillez surtout m’excuser lecteurs comme Hommes de médias de toute bêvue ou toute ignorance que j’ai du développer dans ce long écrit et MERCI pour votre INDULGENCE.

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