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On Murmure : Un procès plein d’enseignements sur le trafic de carburant

Publié le mercredi 30 septembre 2009 à 03h11min

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Kantigui a été témoin d’un procès rocambolesque du 31 août au 14 septembre au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Ce jugement en correctionnel portant sur du vol de carburant a opposé la société SOTRANS à l’un de ses conducteurs. La pomme de discorde entre les deux parties est la différence constatée à maintes reprises entre la quantité de carburant chargée au départ de Lomé et celle livrée à la SONABHY à Bingo. En 2007, la SOTRANS, selon ses premiers responsables, a perdu environ 87 millions de F CFA suite à ces différences de quantité de carburant au départ et à l’arrivée.

Vient alors l’idée de faire suivre la cinquantaine de camions par des convoyeurs. Tous les conducteurs acceptent sauf un. De retour d’un voyage, pour manifester son refus de se faire suivre par un convoyeur, il abandonne le camion citerne à Bingo (dépôt SONABHY), disparaît pendant un moment et amène l’affaire à l’inspection du travail. Pendant ce temps, le camion a été affecté à un autre conducteur. Il n’y eût plus de perte. Le camion dont le plaignant disait être défectueux (mauvais dépotage, vannes qui ne se ferment pas bien) ne pose plus de problèmes.

Au procès, le procureur a défendu que si autant de carburant se déversait en cours de route comme prétend le conducteur, cela aurait provoqué un incendie avec d’énormes dégâts. Cela été malheureusement le cas à Bobo-Dioulasso où du carburant volé et entreposé dans un kiosque a provoqué la mort de deux personnes dans la nuit du 11 au 12 septembre. Le plaignant, reconnu alors coupable de vol de carburant par le tribunal, a écopé d’une condamnation d’un an de prison avec sursis et d’une amende de 1,4 million F CFA (dont 200 000 F CFA pour les frais d’avocats). Kantigui, tout en saluant la clairvoyance du tribunal dans cette affaire, estime que les forces de sécurité et la justice doivent être encore plus regardants sur ce phénomène qui prend de l’ampleur, mettant ainsi les citoyens en danger. La saisie par la gendarmerie de Bobo-Dioulasso le 22 septembre 2009 de 30 000 litres de produits pétroliers entreposés dans des endroits de grande affluence comme le marché central, la grande mosquée de Diaradougou, etc. ; en dit long sur le danger encouru par les populations. Kantigui, rien qu’à y penser, a la chair de poule.


Le mouvement de la Paix mobilise 250 000 F CFA pour les sinistrés

Il est revenu à Kantigui que l’appel lancé par le mouvement de la Paix lors de sa réunion extraordinaire tenue le 12 septembre 2009 a été entendu par ses membres. Cette rencontre a porté sur “la solidarité avec les sinistrés du 1er septembre” et “la célébration de la Journée internationale de la paix”. Après avoir présenté ses condoléances aux familles des victimes décédées, le président Bangda Pierre Bidima a invité ses camarades possédant une quelconque expérience ou expertise dans la gestion des catastrophes et de l’humanitaire à participer activement aux différentes opérations de secours des sinistrés initiées par les autorités compétentes tant à Ouagadougou que sur l’ensemble du pays. Kantigui a ouï dire que cet appel a reçu un écho favorable. Les contributions des membres du mouvement ont permis de rassembler une somme de deux cent cinquante mille (250 000) F CFA que le président Bidima a remise vendredi 25 septembre 2009 au comité en charge de la collecte des fonds.


Inondations du 1er septembre : témoignage de solidarité à la commune de Ouagadougou

Les témoignages de solidarité à l’égard des sinistrés continuent de se manifester. Kantigui a reçu celui des maires et présidents des associations des pouvoirs locaux d’Afrique de l’Ouest et du Centre réunis en assemblée générale ordinaire à Nouakchott le 16 septembre 2009. Kantigui vous le propose dans son intégralité.
Nous, maires et présidents des associations des pouvoirs locaux de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, réunis en assemblée générale ordinaire du Partenariat pour le développement municipal (PDM), à Nouakchott le 16 septembre 2009.
- Considérant l’ampleur des inondations que viennent de subir la ville de Ouagadougou et les autres communes du Burkina Faso ;
- Appréciant la gravité de la situation induite par ces calamités ;
- Soutenons sans faille, les autorités locales des villes et communes concernées dans la recherche de solutions ;
- Adressons notre solidarité et nos sincères condoléances aux familles des victimes ;
- Exhortons les autorités gouvernementales à poursuivre l’accompagnement des autorités locales des villes sinistrées ;
- Lançons un appel à la solidarité internationale.

Fait à Nouakchott, le 16 septembre 2009


SITHO 2009 : les femmes du MCTC invitées à une participation active

Kantigui a vu passer une circulaire de l’Amicale des femmes du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, invitant la gent féminine du département à prendre activement part au Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO). “Tourisme et art vestimentaire” est le thème de l’édition 2009. L’art vestimentaire étant reconnu être l’affaire des femmes, l’Amicale des femmes du MCTC est d’avis que l’art vestimentaire burkinabè peut être porté au plan international par l’action des femmes. C’est pourquoi, l’Amicale invite les femmes à une participation effective, tous les jours sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou où auront lieu les manifestations du SITHO. L’Amicale invite les femmes du ministère à se parer de leurs plus beaux vêtements, surtout du Faso dan fani, “luili peendé”, “ligd pèèla”, en vue d’apporter une touche particulière à la réussite de la manifestation. Une foire gastronomique de mets traditionnels figure au menu du SITHO 2009. L’Amicale invite les femmes qui désirent y prendre part à s’inscrire auprès de Franck Monné ou de Adeline Bamouni à la direction du tourisme.


Un comité des jeunes salue l’exemple d’intégration ivoiro-burkinabè

Il est parvenu à Kantigui, une déclaration du comité des jeunes pour le soutien du traité d’amitié Côte d’Ivoire-Burkina Faso, qui invite la jeunesse des deux pays à accompagner les politiques. Nous vous publions in extenso le contenu de cette déclaration. Le lundi 14 septembre 2009, Son Excellence Blaise Compaoré s’est rendu en Côte d’ivoire avec une importante équipe gouvernementale dans le cadre d’une visite d’Etat marquée par la tenue d’un conseil de ministres conjoint. Cette visite, la première du genre, est la réponse à celle que le chef d’Etat ivoirien Son Excellence Laurent Gbagbo avait effectué en Juillet 2008 marquant la signature d’un traité d’amitié ivoiro-burkinabè, La visite officielle du Président du Faso en RCI, sur invitation de son frère et ami M. Laurent Gbagbo se sera passée de la meilleure des manières. Les autorités et populations ivoiriennes auront mis les petits plats dans les grands pour recevoir le Président du Faso. Depuis, les deux pays n’ont de cesse de ménager aucun effort pour booster et multiplier les actions d’intégration dans un esprit de renouveau.

Le comité des jeunes des deux pays pour le soutien du traité d’amitié ivoiro-burkinabè dont le rêve était la concrétisation de fraternité et de l’amitié entre les deux peuples frères ne peut rester en marge sans accompagner ces actions très valeureuses. Nous soutenons l’action de ces deux chefs d’Etat et demandons aux populations de travailler à voir plus que jamais les deux Etats une et indivisible. Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré ont frappé fort à la porte de l’histoire des deux peuples, aux yeux du monde et c’est à cet effet nous devons œuvrer à mettre cela en pratique dans nos faits et gestes quotidiens. Ce comité des jeunes pour le soutien de ce traité d’amitié travaillera dans l’esprit de cet accord de coopération en sensibilisant la jeunesse des deux pays sur ce traité plus historique.
Nous demandons aux jeunes Ivoiriens et Burkinabè de se tenir main dans la main car cette jeunesse apportera sa partition si grande pour accompagner les politiques. Un appel est lancé aux deux peuples à se mobiliser massivement pour les actions futures du comité afin de prouver aux politiques que nous attendions cela depuis belle lurette.
Populations des deux Etats, saisissons cette opportunité pour montrer que nous sommes bien des frères unis depuis et que personne ne pourra s’infiltrer que dans le sens de nous accompagner.

Vive le traité d’amitié ivoiro-burkinabè

Que Dieu Bénisse le Burkina et la Côte d’Ivoire.

Pour le comité de soutien : Bila Bénédicte Jean

KANTIGUI

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2009 à 11:03 En réponse à : On Murmure : Un procès plein d’enseignements sur le trafic de carburant

    le travail de la gendarmerie à bobo qui a abouti à la saisie d’importante quantité de carburant est satutaire non seulement pour la securité des populations mais également pour lutter contre la concurrence deloyale.mais l’opération ne doit pas se limiter à bobo seulement car le carburant trafiqué est vendu au vu et au su de tout le monde à tenkodogo,à fada,à po,à kantchari et s’en passe.pourquoi ne pas mener une opération simultanée dans toute ses régions .Il faut y réflechir

  • Le 12 octobre 2009 à 12:57, par Tengembiiga En réponse à : On Murmure : Un procès plein d’enseignements sur le trafic de carburant

    Bonjour,
    Ce genre de trafic se pratique aussi dans la fonction publique et même dans l’armée. Je me rappelle avoir apperçu au secteur 28 des militaires siphonner du carburant dans des véhicules militaires de retour de la célébration du 11 décembre passé à Fada....

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