L’équipe burkinabè, qui a quitté Ouagadougou le jour de la réunion technique, est finalement arrivée à Beyrouth dans la soirée du samedi 26 septembre. Le Burkina n’a ainsi pas pu assister à la réunion technique générale du vendredi 25 septembre où toutes les autres équipes participantes étaient présentes. Le comité d’organisation a jugé ce retard inacceptable et a écarté le Burkina du tournoi de football. Les Etalons cadets se contenteront, apprend-on depuis Beyrouth, de matchs amicaux avec certaines formations participantes. Le Burkina a ainsi demandé un match amical à la Côte d’Ivoire, qui a donné son accord, à condition que le programme le permette. En attendant de connaître les détails de ce retard qui ressemble bien à un problème de mauvaise organisation, on peut noter que c’est un véritable gâchis pour les Etalons cadets, qui avaient là une belle opportunité pour préparer le mondial au Nigeria.

Un fou agresse une jeune fille aux 1 200 logements

Ouagadougou est connu pour être une ville où pullulent à chaque rue, des fous. Ces personnes, généralement inoffensives, sont pratiquement ignorées. Et on ne se rappelle d’elles que lorsqu’elles commettent un impair. C’est le cas du fou qui hantait le rond-point des artistes, situé aux 1 200 logements, servant de jonction entre les artères du Siao, de la Zad et de l’Avenue Babanguida. Cet homme était un habitué des lieux et les riverains l’avaient presque oublié, parce qu’il faisait partie du décor. Cependant, le vendredi 24 septembre 2009, ce fou est sorti de son décor et s’est rappelé à la mémoire de tous, d’une manière fort désagréable. En effet, une jeune fille, sur un vélo, avait emprunté le rond-point et arriva au niveau du fou, qui était stationné au bord de la route, tenant une barre de fer à bout de bras. Utilisant cette dernière comme une matraque, et sans crier gare, le déréglé asséna un coup au beau milieu de la tête de la jeune fille. La victime s’écroula sur le macadam, dans un flot de sang. Les témoins de la scène prirent aussitôt en chasse le déréglé mental et lui flanquèrent une volée de coups, sans cependant mettre sa vie en danger. Un véhicule du journal "Le Pays", qui partait en reportage, recueillit la jeune fille et l’évacua dans une clinique, non loin de là. Aux dernières nouvelles, l’agressée se porte bien et se remet de sa blessure et de ses frayeurs. Quant au fou, il ne ferait plus partie du décor du rond-point des artistes. Mais étant en cavale, il ne serait pas étonnant qu’il élise domicile encore dans ... un autre rond-point. Et là, la récidive ne sera pas loin...

Namentenga : l’éboulement d’un site aurifère fait 5 morts

Les sites aurifères, et miniers en général, sont connus pour leurs riches mais dangereuses entrailles. Des entrailles qui peuvent faire à loisir la fortune des orpailleurs ou leur infortune. Le 24 septembre dernier, c’est plutôt la mauvaise fortune qu’ont piochée les chercheurs d’or qui prospectaient dans le site aurifère de Yéou, localité située dans le département de Bouroum, province du Namentenga. On a découvert jusqu’à l’heure où nous tracions ces lignes, 5 morts. Selon une source du gouvernorat du Centre-nord, 3 corps seraient encore dans les décombres.

Aide aux sinistrés : El Nour offre dix bons scolaires de 200 000 F CFA

Les aides aux sinistrés des inondations du 1er septembre continuent de pleuvoir au niveau de la Coordination des secours d’urgence inondation/action sociale. Le 25 septembre dernier, les cours du soir El Nour, situés dans la Zone 1 au secteur 29, ne sont pas restés les bras ballants. Représenté par son directeur, Issaka Kaboré, l’établissement a fait une offre de dix bons scolaires d’une valeur de 200 000 F CFA pour faciliter la scolariation des enfants dont les parents ont pratiquement tout perdu dans les flots boueux du 1er septembre 2009.

La "Vie du Gulmu" réjouit l’Association Pugumba

Depuis deux semaines, votre journal, "Le Pays", a créé une rubrique uniquement consacrée à la visibilté de la région de l’Est. L’Association Pugumba pour le développement des femmes du Gulmu, par cette note, exprime son contentement et sa gratitude.

"Monsieur le Directeur général, c’est très honorées que nous avons lu votre engagement à rendre visible la région de l’Est dont la destinée nous préoccupe énormément. Nous venons ainsi vous exprimer toute notre gratitude au nom des filles et alliées du Gulmu en particulier et de toute la population de la région en général. Transmettez ces sentiments à l’ensemble de vos collaborateurs. Nos prières et les mânes de nos ancêtres vous accompagneront et surtout, longue vie à votre journal."

Hôpital Souro Sanou : une grève en vue

Dans ce préavis de grève adressé au gouverneur de la région des Hauts-Bassins, le secrétaire général de la section SYNTSHA du Houet annonce un débrayage à l’hôpital Souro Sanou, à partir du 6 octobre prochain.

"Monsieur le Gouverneur, les travailleurs du CHU Souro Sanou (CHUSS) vivent d’énormes difficultés depuis plusieurs mois. Les différentes prestations que les populations de l’Ouest du Burkina sont en droit d’attendre d’eux ne peuvent être honorées en raison d’un manque criard de matériel de travail, notamment au niveau des services du bloc opératoire central, de la radiologie et du laboratoire.

Cette situation nous avait amenés à protester le 1er juin 2009 auprès de la direction générale du CHUSS sans qu’il n’y ait eu de changement notable jusqu’à nos jours. La dernière difficulté que vit une partie des travailleurs, notamment les médecins spécialistes et les hospitalo-universitaires, est la non application de l’arrêté n°2008-272/MS/MEF/MFPRE du 23 juillet 2008 et du décret 2007-336/PRESS/PMlMFB/ MFPRE /MS du 25 mai 2007 concernant les émoluments des hospitalo-universitaires et le reversement des médecins spécialistes de la catégorie P dans la grille des EPS. Des concertations se sont menées avec la direction générale du CHUSS pour trouver une solution aux problèmes des émoluments et des reversements.

Les promesses faites ont toujours été reportées au mois suivant et ce, depuis juillet 2009 sous le prétexte de manque de moyens. Monsieur le Gouverneur, nous savons par ailleurs que les médecins des deux autres CHU (Yalgado et Charles De Gaulle) ont trouvé une solution acceptable à ces mêmes problèmes. La dernière rencontre avec l’administration en date du 27 août 2009 a fini de nous convaincre que la volonté de régler le problème manque. Au regard de tout cela, les travailleurs du CHUSS décident d’observer un arrêt de travail de soixante douze heures (72 h) allant du mardi 6 octobre 2009 à zéro heure au jeudi 08 octobre 2009 à minuit pour exiger de la direction générale : 1- le payement des sommes dues aux médecins spécialistes et aux hospitalo-universitaires ; 2- la reprise normale des activités du bloc opératoire central, de la radiologie et du laboratoire.

Si à l’issue de cet arrêt de travail, rien n’est fait pour la résolution des problèmes sus-cités, nous nous réservons le droit d’entamer d’autres actions pour faire aboutir cette juste revendication. Veuillez agréer, Monsieur le Gouverneur, l’expression de notre profonde considération."

Le Pays