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POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

Publié le vendredi 18 septembre 2009 à 04h04min

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Drôle de secours qu’a apporté cette roue à un enfant d’une dizaine d’années le mardi 15 septembre 2009, aux environs de 18h, sur la circulaire, à quelques encablures de l’auto-école "Le Progrès", non loin du maquis TV5 à Ouagadougou.

L’enfant, qui rentrait chez lui sur son petit vélo, après avoir quitté le lieu où il s’exerçait à la mécanique, a été heurté de plein fouet par la roue de secours qui s’est détachée d’un camion en pleine circulation. Le coup lui fut fatal et l’enfant rendit l’âme sur-le-champ. Alertée, la police est venue faire les constatations d’usage avant de faire appel au corbillard qui est venu chercher le corps aux environs de 18h30. Le père de la victime a été alerté.


Inondations du 1er septembre : le ministre de la Culture apprécie la partition de la presse

Le ministre de la culture, du tourisme et de la communication, porte-parole du gouvernement, a apprécié la manière diligente dont a été médiatiquement couverte la catastrophe du 1er septembre 2009, portant à des oreilles internationales l’appel à la solidarité. Suivent les félicitations qu’a adressées le ministre à votre journal.

"Monsieur le Directeur Général, les organes de presse burkinabè ont avec professionnalisme et dévouement assuré une couverture médiatique efficace des conséquences de la pluie diluvienne enregistrée dans notre pays le mardi 1er septembre 2009. L’opinion nationale et internationale a ainsi été saisie des pertes en vies humaines et de l’ampleur des dégâts et dommages, ce qui sans doute a contribué à susciter une formidable chaîne de solidarité nationale et internationale en faveur des sinistrés. Par la présente, je voudrais exprimer ma satisfaction et mes félicitations à vous¬ même et à l’ensemble de vos collaborateurs pour la qualité du travail accompli dans l’intérêt supérieur de la Nation. Je reste persuadé que vous continuerez d’accompagner cette grande action de solidarité nationale et internationale engagée par son Excellence Monsieur le Président du Faso. En vous réitérant tous mes encouragements, je vous prie d’agréer Monsieur le Directeur Général, l’expression de ma considération renouvelée."


Le Gulmu plus visible dans "Le Pays"

A partir de cette édition, les populations de la région de l’Est auront leur espace d’expression spécifique dans les colonnes du quotidien "Le Pays". Toujours en quête d’une information de proximité, le journal se rapproche encore plus de cette vaste région du Burkina dont il fera découvrir la vie au quotidien. Chaque vendredi "La vie du Gulmu" sera le miroir qui renverra les succès mais aussi les difficultés des habitants, du plus petit hameau à la grande ville. Rendez-vous est donc pris pour tous les vendredis.


Sud-Ouest : 500 sinistrés dans la Bougouriba

A l’occasion de la célébration de la journée africaine de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, le gouverneur de la région a fait cas d’une collecte de fonds le 23 septembre pour les sinistrés des inondations de Ouagagougou. Une partie des fonds récoltés sera attribuée à environ 500 sinistrés des inondations également intervenues dans les communes de Tiankoura et de Bondigui dans la province de la Bougouriba, le 5 septembre dernier.


Le maire de Bordeaux bientôt à Ouagadougou

Sans conteste, le bourgmestre de Ouagadougou ne lésine pas sur les partenariats pour le bonheur de sa ville. La preuve, le maire de Bordeaux, Alain Juppe, atterrira le 21 septembre au coeur du Burkina. A cette occasion, Simon Compaoré compte décrocher une importante convention de partenariat de son homologue de Bordeaux, plus précisément le 22 septembre 2009, avant que ce dernier ne reprenne l’avion le lendemain 23 septembre pour sa ville.


Prix Norbert Zongo : 30 septembre, la date butoir

Le Prix Norbert Zongo, initié par le Centre national de presse Norbert Zongo, entend encore cette année revenir au journaliste de la sous-région ouest-africaine qui se sera illustré dans le journalisme d’investigation. Si l’emploi régulier ou la collaboration avec un organe de presse éditant dans la zone CEDEAO et Mauritanie est une des conditions principales, il n’en demeure pas moins qu’il reste une condition plus cruciale : participer dans les délais. Les journalistes chevronnés d’investigation qui sont intéressés feraient bien de se hâter de déposer leurs dossiers avant le 30 septembre 2009, date à laquelle mourra le délai de dépôt né depuis le 3 mai 2009.


Une direction régionale sans ordinateur ?

L’outil informatique est, dans les tumultes de ce 21è siècle, devenu pour l’être humain, comme le stylo pour un écolier ou comme la daba pour le paysan noir de Banfora. L’ordinateur fait partie de nos jours du minimum qu’il faut pour la bonne marche du travail. Cependant, la direction régionale des Sports et Loisirs de Manga n’en possède pas. Si la technique du manuscrit n’y a plus droit de cité, on pourrait alors légitimement se demander comment elle se débrouille pour saisir ses courriers. S’adresse-t-elle aux secrétariats publics ? Ou à la collaboration inter-services ? Dans ces deux cas, ces courriers n’y laissent-ils pas des lambeaux considérables de leur confidentialité ? Question.


Coupe africaine des clubs : un officiel burkinabè à Bamako

La coupe de la confédération des clubs de la CAF sera, du 18 au 20 septembre, à sa 6e et dernière journée des matchs de poule. Si aucun club burkinabè n’est de la partie comme lors des précédentes éditions, on y enregistre régulièrement la présence d’arbitres et d’officiels burkinabè. Pour cette étape, la CAF a porté son choix sur l’ancien arbitre international et président de la Commission centrale des arbitres, Yacouba Ouédraogo, comme commissaire du match de la poule B à Bamako, entre le Stade malien et Bayelsa United du Nigeria.


Coupe UFOA : l’ASFA-Y face au Gombé United du Nigeria au stade du 4 août

Le stade du 4 août accueille ce samedi 19 septembre à 16h, la confrontation entre l’ASFA-Yennenga et le club nigérian de Goumbé United. Un match comptant pour le match retour du 2e tour des éliminatoires de la coupe UFOA. Au match aller au Nigéria, l’ASFA-Y avait courbé l’échine devant son vis-à-vis par 2 buts à 1.


Rimkièta : le Mogho Naaba rend visite aux sinistrés

Plus de deux semaines après la pluie diluvienne tombée le 1er septembre à Ouagadougou, le sort des sinistrés continue toujours de mobiliser. Anonymes, personnalités, autorités de diverses structures continuent toujours à se préoccuper de la situation de ceux qui ont tout ou presque perdu du fait des trombes d’eau déversées sur la capitale du pays des Hommes intègres. Ainsi, après avoir participé personnellement le 7 septembre dernier à la cérémonie de lancement de la solidarité nationale et internationale en faveur des sinistrés, le premier des Mossi, le Mogho Naaba Baongo se rend maintenant sur le terrain. Aujourd’hui, 18 septembre, le chef suprême des Mossé rend visite à partir de 8h aux sinistrés de Rimkièta, un des quartiers qui a le plus souffert de la furie des eaux. Le site des sinistrés choisi est celui de l’Institut Aorèma sis à Nonsin, au secteur 19 de Ouagadougou. Ce sera l’occasion pour le monarque d’exprimer de vive voix sa solidarité et sa compassion aux sinistrés.


Ces "voisins" de Blaise Compaoré !

Blaise Compaoré aime bien, on le sait, parfois détendre l’atmosphère avec une pointe d’humour. En visite en Guinée-Bissau en marge de la cérémonie d’investiture du président Malam Bacai Sanha, il a rencontré les ressortissants burkinabè de ce pays. Il leur présenta alors les membres de la délégation, dans laquelle figuraient les journalistes qui l’accompagnaient dans son voyage et qui avaient été autorisés à suivre les entretiens. Arrivé à leur niveau, le président les a présentés à la communauté burkinabè résidant en Guinée-Bissau, comme "ses voisins", parce qu’il était habitué à leur présence presque chaque fois qu’il se déplaçait en visite officielle. Un qualificatif qui n’a pas manqué de provoquer un instant de grande hilarité et de détente dans la salle.

* Gaoua : l’antenne de la télévision en panne

Depuis le 21 août 2009, les habitants de Gaoua ne suivent plus les émissions de la télévision nationale sur leur petit écran. C’est une panne de l’ampli de l’antenne relais qui a donné naissance à cet enclavement télévisuel. En attendant que les choses rentrent dans l’ordre comme l’a promis le directeur régional de la culture, du tourisme et de la communication du Sud-ouest sur la chaîne de la radio Gaoua, l’impatience est perceptible. Habituée à cette chaîne qui lui permettait de ne pas être comme sur une île coupée du reste du monde, c’est avec une sorte d’agacement que la population apprend par d’autres moyens de communication certains événements. Seuls quelques privilégiés (ceux qui ont des antennes paraboliques) ont pu voir sur leurs petits écrans les ravages causés par le déluge du 1er septembre à Ouagadougou.

* Aide aux sinistrés : le Passoré collecte des fonds

Le haut-commissariat de la province du Passoré a été le lieu d’une cérémonie de contribution en faveur des sinistrés de Ouagadougou, le jeudi 10 septembre 2009. Devant les représentants de toutes les couches socioprofessionnelles, les directeurs et chefs de service et la presse locale, le haut-commissaire est revenu sur les valeurs cardinales que sont la solidarité et l’entraide, ciment de la société burkinabè. Puis, ouvrant le bal des dons, il a déposé son enveloppe dans la caisse apprêtée pour la circonstance. Son exemple fut massivement suivi car, le même jour, la somme de 651 250 F CFA est tombée dans la caisse, pendant qu’une enveloppe de 50.000 F CFA de bons de carburant et 1 lot de vêtements venaient couronner cette journée caritative. Avant de lever la séance, le premier responsable de la province a rappelé que les contributions sont toujours recevables, car cette cérémonie n’était qu’un coup d’envoi.


Inondations : la jeunesse burkinabè ne reste pas indifférente

Le Conseil national des jeunes du Burkina Faso (CNJ/BF) a décidé de ne pas rester en marge de toute cette pluie de dons qui est en passe d’inonder...les sinistrés. En effet, ce soir à partir de 20h, sous l’oeil bienveillant du plus "jeune" des ministres, le Pr. Justin Koutaba, une cérémonie de collecte de fonds sera organisée sous la coupole de la Maison du peuple. La somme qui sera récoltée sera remise au Comité ad hoc afin de soulager la détresse des sinistrés.


Le Lycée Bangr-Nooma solidaire des sinistrés

S’il y a un établissement dont les élèves ont été massivement touchés par les inondations du 1er septembre dernier, c’est bien le lycée Bangr-Nooma. En effet, la majorité habitait le secteur 12 (Dapoya), l’une des zones les plus frappées par cette catastrophe dans la ville de Ouaga. C’est pourquoi, en dépit des contraintes de la rentrée scolaire, le lycée a tenu à manifester sa solidarité aux sinistrés. Ainsi, au nom du fondateur, Julien B. Ouédraogo, l’intendant, Marc Ouédraogo, a remis le mercredi 16 septembre dernier, une contribution de 100 000 FCFA à la mairie de l’arrondissement de Baskuy, dont le lycée Bangr-Nooma relève.


Aide aux sinistrés : le ROJALNU-OMD (BF) s’investit sur les sites

Au lendemain des inondations du 1er septembre dernier, la section du Burkina du Réseau ouest-africain des jeunes leaders pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (ROJALNU-OMD/BF), avec l’appui de l’UNICEF, entreprend des actions de terrain depuis le 4 septembre. Ainsi, ce sont 120 animateurs et 10 superviseurs de 20 associations membres du Réseau qui se sont déployés sur 30 sites pour des actions de communication en faveur des personnes sinistrées sur les risques liés à leur situation de déplacés. Les actions menées sur les sites par les animateurs sont, entre autres, des causeries éducatives, des projections vidéo grand écran, du théâtre-forum, l’accompagnement et l’assistance quotidiens sur les sites, des séances de reproduction d’état civil et l’organisation d’activités d’éveil au profit des enfants. Mais on relève parfois sur certains sites des cas de vol et de disparition d’enfants.


Aide aux sinistrés : le geste de Naba Kiba de Manga

Ouagadougou n’a pas été la seule ville à recevoir la pluie diluvienne du 1er septembre dernier. D’autres localités ont aussi eu les pieds dans l’eau. C’est le cas par exemple de Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo et de la région du Centre-Sud. Dans la Cité de l’épervier, il y a eu une perte en vie humaine et des dégâts matériels. Des personnes se sont donc retrouvées dans le dénuement total après avoir perdu maisons, provisions, effets d’habillement, argent, etc., et vivent désormais de la solidarité et de la générosité d’âmes sensibles. En vue de soulager un tant soit peu la souffrance des sinistrés, le chef de Manga, Naaba Kiba, a fait un geste en leur endroit le week-end dernier au cours d’une cérémonie de remise de dons. A cette occasion, le chef coutumier a fait don de vêtements, de produits pharmaceutiques, de 12 sacs de riz, de 75 nattes et de 50 seaux. Le tout est d’une valeur de 800 000 F CFA.


Aides aux sinistrés : ORYX Burkina de nouveau dans la danse

Les communautés nationale et internationale poursuivent leurs actions de solidarité en faveur des sinistrés du 1er septembre 2009. Dans cette chaîne de solidarité, de nombreux citoyens ont, au plus haut degré, exprimé leur compassion vis-à-vis des victimes de cette catastrophe. Parmi ceux-ci, il y a le groupe ORYX qui, à travers sa filiale (ORYX Burkina), a volé, aux premières heures de ce sinistre, au secours des victimes par un don en nature (700 foyers complets de gaz) d’une valeur de 20 millions de F CFA. Pour la seconde fois, l’entreprise citoyenne met à la disposition des sinistrés, 6 410 recharges de gaz. C’est en partenariat avec le Bureau de la coopération suisse au Burkina. D’une valeur de 22 millions de F CFA, ce don sera réparti à travers les 90 sites qui abritent les sinistrés.


La BCEAO solidaire des sinistrés

Une délégation de la direction nationale de la BCEAO pour le Burkina, conduite par le directeur national, Bolo Sanou, s’est rendue dans l’après-midi du vendredi 4 septembre 2009 à l’ex-palais présidentiel de Koulouba pour apporter son soutien aux victimes des inondations du 1er septembre à Ouaga. Cette visite qui entrait en droite ligne de la Semaine nationale et internationale de solidarité en faveur des 150 000 sinistrés a été l’occasion pour le patron national de la Banque centrale d’exprimer, au nom de l’ensemble du personnel, toute sa compassion aux victimes dont la situation, d’après lui, ne pouvait laisser indifférente l’institution qu’il dirige. Il a par ailleurs félicité et encouragé la Commission ad hoc, que préside Job Ouédraogo, pour le travail quotidiennement abattu. Bolo Sanou a en outre annoncé la venue prochaine au Burkina du Gouverneur de la Banque centrale, pour exprimer de vive voix au Président du Faso toute sa compassion ainsi que celle de la grande famille BCEAO. En attendant, ce sont 5 tonnes de riz d’une valeur de 2 millions de F CFA que la direction nationale de la BCEAO a offertes au bénéfice des sinistrés. Et l’Amicale des agents de la BCEAO, qui faisait partie de la délégation, a fait un don d’une valeur totale de 1 500 000 F CFA, dont 1 200 000 F CFA en espèces et 14 caisses de vêtements d’une valeur estimée à 300 000 F CFA.


Passoré jeunesse épanouie 2009" : l’écocitoyenneté et l’entrepreunariat au menu

Le comité d’organisation de "Passoré jeunesse épanouie 2009" a déroulé le tapis rouge au ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie, Salifou Sawadogo, et au directeur général de "Synergie", Désiré Komboïgo, le samedi 12 septembre 2009 à la Maison des jeunes de Yako. C’était à l’occasion de la conférence publique sur "l’écocitoyenneté" et sur "les opportunités offertes pour une jeunesse entrepreneunariale". Face à plus de 200 jeunes et dans un registre de langue adapté à leurs interlocuteurs, les deux communicateurs ont expliqué de façon pratique et pragmatique les contenus de leurs thématiques, sous le regard visiblement satisfait de la marraine, Fatou Diendéré. Les nombreuses questions et la pertinence de certaines interventions ont été la preuve que ces communications ont eu une oreille attentive auprès du public cible. Dans la nuit de la même journée, une soirée culturelle a réuni sur le même plateau, des artistes locaux de la ville. Devant une mobilisation monstre de la jeunesse à la place des écoles, les artistes en herbe ont clairement exprimé leurs qualités, montrant du coup tout le potentiel dont ils regorgent. 13 prestations ont été assurées sous les salves d’applaudissements des mélomanes yakolais. Message reçu cinq sur cinq par la marraine qui a promis des équipements vestimentaires plus confortables aux meilleurs d’entre eux.


Le Centre Cardinal Paul Zoungrana et la formation théologique

Depuis 6 ans, le Centre national Cardinal Paul Zoungrana assure la formation théologique des fidèles laïcs burkinabé à travers un cursus académique éprouvé. L’année académique 2009-2010 ne sera pas en reste. C’est pourquoi après la messe de rentrée académique qui se dira dans l’enceinte dudit centre le 1er octobre prochain à 18h30, ceux qui sont aptes à la découverte de cette connaissance théologique seront mis sur la route de la formation.


Université de Koudougou : la FESCO invite à une prise de conscience

Dans la présente déclaration, la Fédération des étudiants et scolaires du Centre-Ouest (FESCO), à travers son secrétaire général, Urbain Bassolé, fait l’état des acquis. Il invite l’ensemble des étudiants à une prise de conscience et à la vigilance pour que l’année académique ne soit pas sacrifiée à l’Université de Koudougou (UK).

"Camarades étudiantes, étudiants et scolaires, militants et sympathisants, la FESCO vient une fois de plus à travers cette déclaration saluer votre courage et vous féliciter pour votre participation massive à sa conférence de presse du 19 août 2009 sur la crise de l’UK, ainsi qu’à son Assemblée générale qui s’est tenue le dimanche 6 septembre à 15h sous la pluie. Avec la suspension des activités académiques et pédagogiques de l’UK, la délibération des examens avec le zéro collectif et la fermeture des oeuvres sociales, bon nombre d’étudiants ont traversé des conditions de vie difficiles. Cependant, la reprise des activités académiques et pédagogiques est aujourd’hui une réalité. Cela témoigne de la volonté manifeste de l’ensemble des étudiants à terminer leur année académique 2008-2009. Chers camarades, cette reprise tant souhaitée a été accompagnée par des mesures tendant à créer un cadre serein et favorable aux études afin que notre université réponde davantage aux normes internationales des universités modernes. Au titre des acquis, nous pouvons noter :
- La reprise effective des cours et des examens sur l’ensemble de l’UK à partir du 7 septembre ;
- Le respect strict des franchises universitaires ;
- La réouverture des cités le 5 septembre ;
- La réouverture très prochaine des restaurants universitaires ;
- La programmation et le paiement très prochainement des allocations financières.

Chers camarades (...), nous sommes aujourd’hui dans une situation critique où il suffit d’un devoir boycotté pour voir notre année tomber à l’eau. D’ores et déjà, la FESCO invite l’ensemble des étudiants à une prise de conscience plus grande et à plus de vigilance. La liberté d’expression, le droit de grève et de non grève sont reconnus et doivent être respectés. Restons tous mobilisés autour de la FESCO. Bon courage pour les examens et surtout bonne chance à tous et à toutes !"


Position du CAR sur le mode de scrutin présidentiel au Togo

Le président burkinabè, Blaise Compaoré, l’a-t-elle reçue ou pas ? Toujours est-il que le président national du CAR (Comité d’action pour le renouveau), Me Dodji APEVON, a tenu à informer le public du contenu de la correspondance qu’il a adressée au Président de la République du Burkina Faso, le 10 septembre 2009, à propos du mode de scrutin présidentiel au Togo. En voici la teneur.

"Excellence Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur de vous réitérer mes remerciements pour la poursuite de vos efforts en vue d’un dénouement pacifique de la crise togolaise et vous dire que notre parti, le CAR, vous encourage à user de votre savoir-faire si apprécié pour amener les acteurs politiques togolais à s’accorder sur le rétablissement du mode de scrutin présidentiel à deux tours, lors de la prochaine rencontre de Ouagadougou. Je me permets à ce propos de rappeler à votre bienveillante attention que ce rétablissement fait partie des réformes prescrites par le point 3.1 de l’Accord Politique Global (APG) en son 5è tiret concernant les aspects du code électoral à réviser par voie consensuelle de manière à garantir « l’équité et la transparence des élections, à savoir : les conditions d’éligibilité, le mode de scrutin... »

La dernière réunion de Ouagadougou ayant permis de trouver un compromis sur la composition de la CENI et de ses démembrements ainsi que sur les conditions d’éligibilité au scrutin présidentiel, il importe que la question du mode de scrutin soit réglée prochainement afin que le respect des engagements pris dans l’APG soit assuré également sur ce point pour le bon déroulement du scrutin présidentiel de 2010. Il convient de souligner que de tous les États membres de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Togo est le seul à avoir remis en selle le mode de scrutin présidentiel à un tour en modifiant unilatéralement, en décembre 2002, la constitution adoptée le 14 octobre 1992 par le peuple togolais à l’appel de toutes les formations politiques.

Le CAR est convaincu que le règlement de la question du mode de scrutin présidentiel contribuera à apaiser la tension qui monte de plus en plus à ce sujet au sein des populations. Je voudrais mettre à profit l’occasion pour exprimer à vous-même, à votre gouvernement et à tout le peuple burkinabè, mes sentiments de compassion pour le drame que le pays a récemment vécu avec les inondations qui ont entraîné des morts et de lourds dégâts matériels. Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération."


SONABEL-Koudougou : Le souhait de Bafoma Bado

Bafoma Bado est un abonné de la SONABEL-Koudougou. Tout en saluant les efforts que fait la nationale d’électricité, il souhaite qu’il y ait davantage de guichets à Koudougou pour écourter l’attente des abonnés lors des paiements de factures. C’est un cri du coeur, dit-il, afin que la SONABEL ouvre une autre agence à Koudougou, une ville de plus en plus grande. Espérons que son souhait sera exaucé, mais en attendant, il serait sage que les abonnés n’attendent pas les derniers jours pour se retrouver très nombreux devant les guichets de la seule agence.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2009 à 05:49 En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    "Drôle de secours qu’a apporté cette roue à un enfant d’une dizaine d’années le mardi 15 septembre 2009"...
    Franchement vous trouvez ca drôle messieurs et mesdames les journalistes du Pays ?

  • Le 18 septembre 2009 à 15:27, par Sidiki En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    Je ne pense pas que la mort soit drôle. L’ereur est humaine, donc il faut accepter que nos journalistes fassent des ereurs. Cela ne doit cependant pas les empecher d’etre rigoureux dans leurs ecrits. Je saisis l’occasion pour remercier tous les internautes qui partagent leurs opinions. Que la paix regne au Burkina Faso et partout ailleur.

  • Le 18 septembre 2009 à 16:59, par anonyme En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    bonjour,

    j’abonde dans le même sens que le 1er intervenant, par rapport au terme utilisé au debut de la description de ce fait divers si tragique où il ya eu mort d’homme de surcroit celle d’un enfant !!!
    Messieurs les journalistes, merci de continuer votre si noble mission qui est celle de nous informer, mais de grace, relisez vous et utilisez les termes qui conviennent par rapport à chaque contexte.

  • Le 18 septembre 2009 à 18:18, par un En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    Je pense que l’auteur de l’article veut dire justement que CE N’EST PAS BIEN que ce soit une roue de secours qui tue. Mais n’interprêtons pas TROP TROP PROFONDEMENT les choses au risque de passer TOTALEMENT de côté. Soyons simple(s).

    Mais j’ajoute que le même 15 septembre, un camion transportant du gas nous a attentés en déferlant une partie de son contenu en pleine circulation et aux heures de pointes (vers 15 h), juste à côté du marché de GHOUNGHIN. Imaginez le monde qu’il y avait et la catastrophe que ça a failli produire.

    Le comportement (la négligence) est drôle mais l’acte n’est pas drôle.car c’est de L’INCIVISME.

    • Le 21 septembre 2009 à 04:20, par Modeste En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

      Je saisis l’occasion pour interpeller les services de sécurité de redoubler d’attention à l’endroit de ces chauffeurs sans foi ni loi, qui sèment la mort et la désolation. Le comble est que quant l’irréparable survient, on dit " c’est la volonté de Dieu, laissons à Dieu". On est tous croyants, mais de grace, prenons toutes les pécautions et les mesures de sécurité nécessaires pour que le Ciel lui aussi nous aide. Avez-vous déjà remarqué ces remorques ou camions qui transportent la ferraille sans aucune précaution, et qui étalent leur chargement sur le goudron, au grand risque des autres usagers. Que la police agisse pour que demain, ce ne soit pas des usagers victimes de plus. Merci à tous pour les contributions positives.

  • Le 19 septembre 2009 à 22:11, par Agassi En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    Je ne trouvve pas le titre approprié et cela est revelateur du "niveau professionnel" de la quasi-totalité de nos journalistes. C’est là un titre vraiment CDR. De grace nous ne sommes plus en 1984-1987 et il faut humaniser votre metier.
    De grace s’il vous plaît ! autrement nous, internautes, on s’en chargera.
    Merci

    • Le 7 octobre 2009 à 18:22 En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

      De grace il faut respecter nos différents régimes politiques.que savez vous des CDR ?etaient ils des causes perdus ?
      Il faur aussi respecter la presse de ce pays.Vous qui prétendez tout connaitre alors fairtes en des propositions. On ne critique sans en faire des propositions ok ? Soyons fair play.

  • Le 21 septembre 2009 à 13:54, par nonosajd En réponse à : POT POURRI : Une roue de secours d’un camion tue un enfant

    Je pense qu’il ne faut pas interpréter le titre terre à terre ; en effet la roue de secours est censée aider ou sécourir en cas de panne ! Mais cette roue de secours à eu un
    autre effet (tuée) que sécourir en cas de panne ! A mon humble avis c’est un style d’écrirure qui est censé attirer le lecteur à lire l’article, mais je ne pense pas que le journaliste se moque du décès de cet enfant.... par la roue de secours

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