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Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

Publié le vendredi 18 septembre 2009 à 04h04min

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Cher Wambi,
Nous devons à nos ancêtres cette vérité historique qui nous enseigne que seules les montagnes ne se rencontrent pas. Oui, ils appartiennent déjà à l’éternité, ces discours belliqueux, pour ne pas dire ces flèches empoisonnées que, depuis Abidjan et Ouagadougou, Koudou Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré s’envoyaient mutuellement au plus fort de la crise ivoirienne. Les diables d’hier ne sont-ils pas, en effet, devenus les anges du jour ?

En tous les cas, plus d’un ne cesse de se demander comment l’enfant terrible de Ziniaré a pu devenir ce pompier volant au secours de la Côte d’Ivoire en feu, s’il est vrai qu’il en fut ce pyromane tout redoutable, et comment son homologue de Mama, accusé à tort ou à raison d’être la source des malheurs de nos compatriotes sur les bords de la lagune Ebrié, en est venu à faire de la patrie des hommes intègres son lieu de pèlerinage. C’est te dire, cher cousin, que la hache de guerre semble définitivement enterrée, et que l’on fumera le calumet de la paix jusqu’à ce que mort s’en suive.

L’illustration parfaite de ces retrouvailles fraternelles et amicales fut sans doute la visite officielle, l’année dernière, de Laurent Gbagbo et de son gouvernement au grand complet à Ouagadougou, suivie cette semaine de celle de Blaise Compaoré et de ses disciples en Eburnie. Juste retour de l’ascenseur ? Pour être l’événement de ce mois de septembre après le déluge, c’en est vraiment un ; ce, d’autant plus que les deux gouvernements, réunis à Yamoussoukro, ont esquissé ensemble l’auto-route propice au bon voisinage.

Mais l’on retiendra aussi cette question de la présidentielle du 29 novembre prochain en Côte d’Ivoire. Qu’elles sont, en effet, une foultitude, les voix qui commencent à douter de l’échéance à cette date, du fait du retard accusé dans l’établissement des listes électorales !

Le sujet n’a, en effet, pas été tabou à Yamoussoukro, et les deux présidents n’ont pas exclu l’hypothèse de prendre le temps qu’il faudra pour que les élections aient lieu dans les règles de l’art. Et si certains avancent la fin décembre, ou début janvier 2010 pour la tenue du scrutin, ils sont nombreux aussi qui n’hésitent pas à parler plutôt de février 2010.

D’où l’unanimité qui se fait autour de la stratégie commune de Gbagbo et de Compaoré pour préparer les esprits à cette éventualité. Dans cette attente donc, j’apprends que le ministre français de la Coopération, Alain Joyandé, fera, lui aussi, un voyage à Yamoussoukro, peut-être pour donner l’onction de l’incontournable Paris.

Mais avant de tourner la page, cher Wambi, sais-tu seulement que la première dame burkinabè, Chantal Compaoré, pour ne rien te cacher, n’était pas du voyage officiel de son illustre époux en belle-famille ? Ç’eût été un parfait retour au pays natal, mais elle préféra rendre à Simone Gbagbo la monnaie de sa pièce, elle qui ne daigna pas fouler la terre burkinabè aux côtés du locataire du palais de Cocody, déléguant ses pleins pouvoirs à ses non moins illustres filles.

Pouvait-il en être autrement ? Bref ! Au moment où tu me lis, cher cousin, le grand sachem n’est pas rentré de Côte d’Ivoire qu’il est déjà annoncé ce week-end pour les Etats-Unis le 20 septembre et le Venezuela le 27 septembre.. Alors, que ceux qui le suspectaient d’être déjà fatigué commence à réviser leurs plans, car c’est un globe-trotter qui se révèle.

Et maintenant que nous atterrissons en plein dans l’actualité nationale, brûlante, déluge du 1er septembre oblige, on me dit que les femmes qui avaient quitté Laye et Pabré, qui avec des paniers de soumbala, qui avec des sacs d’oseille depuis la semaine dernière pour venir en aide aux sinistrés de Simonville étaient toujours attendues au moment où je traçais ces lignes. Que leur est-il arrivé ? Ici, en tout cas on n’exclut pas du tout des pannes mécaniques, mais sait-on jamais !

En attendant, c’est toujours la bousculade au palais de Koulouba, où continuent de défiler les âmes charitables d’ici et d’ailleurs. Si tu n’y as pas encore fait un tour, hâte donc le pas pour ne point être en reste. C’est ainsi donc qu’il m’est revenu la contribution de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) de Me Bénéwendé Stanislas Sankara qui, le 9 septembre dernier, a offert :

- 10 sacs de 100 kg de maïs ;
- 1 sac de 50 kg de maïs ;
- 1 sachet de macaroni ;
- 10 tee-shirts ;
- 1 moustiquaire ;
- 10 nattes ;
- un lot de médicaments de première urgence et 210 000 F CFA en espèces.

Le Bureau du Groupe AREVA au Burkina Faso, à travers son chairman Afrique et Moyen-Orient, a délié les cordons de la bourse, en injectant 7 millions de F CFA au Fonds de solidarité nationale. Même en difficulté, le Syndicat national des enseignants- chercheurs (SYNADEC) a pu libérer 50 000 F CFA.

Et, tiens-toi bien, cher Wambi, il n’en est pas jusqu’aux dolotières du Kadiogo qui n’ont pas violé leur coffre, mettant 100 000 F CFA dans la cagnotte, de même que le Comité d’action pour la paix avec Alassane Dramane Ouattara (CA-PADO), qui s’est soulagé de 15 000 F CFA, et le Conseil burkinabè des agences de gardiennage (CBAG), qui a répondu à l’appel présidentiel avec 1, 015 000 FCFA. Last but not least, le passage de la SOFITEX au palais de Koulouba aura enrichi le Fonds de solidarité nationale de 50 millions de nos francs.

Pour te faire une idée du poids réel dudit fonds à la date d’hier, tends bien l’oreille, car le point a dû être fait ce jeudi soir au Premier ministère. De toutes les façons, j’y reviendrai, et j’attends de t’y accompagner, puisque j’ai, moi aussi, appris que l’éléphant avait pété de toutes ses forces au quarté du mardi dernier.

Plus sérieusement, et avant de feuilleter le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, allons à la découverte des relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 10 au mercredi 16 septembre 2009, puisqu’il tombe toujours des cordes sur le Faso : Dori = 10,6 mm ; Ouahigouya = 18,6 mm ; Ouagadougou-aéro = 49,1 mm ; Dédougou = 56,6 mm ; Fada-N’Gourma = 71,5 mm ; Bobo-Dioulasso = 30,3 mm ; Boromo = 63,5 mm ; Pô = 77,8 mm ; Gaoua = 40,7 mm ; Bogandé = 29,8 mm.

Eh bien ! comme tu le constates toi-même, tout porte à croire que nos braves paysans auront le rire aux lèvres en fin de campagne, et les pluies de ce mois de septembre sont là pour démentir les prédictions des oiseaux de mauvais augure. La bombance s’annonce en tout cas.

- Il y a une dizaine d’années qu’il présidait aux destinées du Syndicat national des travailleurs de la douane (SYNATRAD). Lui, c’est Kambiré Onfité, qui sera ensuite rayé des effectifs de la Fonction publique pour des raisons controversées. Aujourd’hui, sa joie est unanimement partagée par ses parents, amis et proches, lui qui vient d’être réintégré et affecté, à ce que l’on dit, à la direction générale des douanes. Ceux qui sont dans le secret des dieux avancent même qu’il aurait déjà pris service ce jeudi 17 septembre. Comme on le dit souvent, pour passer de l’enfer au paradis, il faut savoir prendre son mal en patience.

- Les autorités sont aux bons soins de la presse nationale et de celle privée, en particulier. L’augmentation substantielle de l’enveloppe allouée à son soutien en est la preuve. D’une somme de 200 millions, elle a été portée à 250 millions depuis 2008. Cette année encore, la commission ad hoc, avec la Direction du développement des médias (DDM), vient de statuer sur les dossiers des organes de la presse privée devant bénéficier de la subvention de l’Etat.

Au jour d’aujourd’hui, les chèques en millions n’attendent que leurs bénéficiaires. Ils sont invités à passer pour rentrer en possession de sommes substantielles pour le développement de leurs activités. Quant aux photographes, ils viennent de terminer leur première formation, dont ils ont reconnu la grande nécessité.

- Appel du cinéaste Cheick Oumar Sissoko Ouagadougou est la capitale du cinéma africain. C’est notre capitale. C’est ma capitale. Cette ville honore, tous les deux ans, les cinéastes du continent, de la diaspora et leurs collaborateurs, producteurs, médias, bailleurs dans une ambiance de fraternité et de solidarité qui construit quelque part un maillon de l’unité africaine et le respect de la riche diversité culturelle dont le monde est en droit de s’enorgueillir. Ouagadougou, en ce mois de septembre 2009, est en difficulté : ses quartiers, son hôpital principal, notre cinémathèque sont envahis, sinon détruits, par l’eau ; ses habitants sont dans le désarroi ; ils ont perdu la vie pour certains, le toit et leurs biens pour d’autres.

Spectacles hallucinants, femmes et enfants en détresse, l’eau reine des lieux, dans les maisons, les rues comme dans un film des damnés de la terre ; voilà la scène quotidienne vécue par une partie de la ville, celle de nos soirées musicales populaires, celle de notre créativité et de la mémoire du continent, celle qui préserve la santé de nos frères et sœurs (le plus grand hôpital du Burkina Faso obligé de faire partir ailleurs les malades). Ouagadougou est sous les eaux. Il faut, de toute urgence, l’aider. J’appelle à la solidarité mes collègues cinéastes, comédiens du continent, de la diaspora et du monde entier.

J’en appelle aux artistes.
Aider Ouagadougou, c’est sauver des vies humaines, c’est sauver la cinémathèque africaine ; c’est aussi aider le FESPACO et ses nombreuses vitrines culturelles : le Festival de théâtre ; le Festival international de hip-hop ; le Festival de jazz ; le SIAO (Salon international de l’artisanat de Ouagadougou).

Bamako, le 7 septembre 2009

Cheick Oumar Sissoko
Cinéaste, ancien ministre de la Culture du Mali

- Une bonne nouvelle pour les étudiants qui sont toujours au village tout simplement parce que les portes du restaurant universitaire (RU) sont fermées depuis le 31 juillet 2009. Si beaucoup d’entre eux se sont empressés de retourner des vacances parce qu’ils avaient une mini-session au début du mois de septembre, ils n’ont pas échappé au calvaire de la vie chère à Simonville, et cela, jusqu’au lundi 14 septembre 2009, surtout que l’on compte bon nombre d’étudiants parmi les victimes de la catastrophe du 1er septembre, gravée dans la mémoire des Ouagavillois à jamais.

C’est donc en cette date du 14 septembre qu’il a plu au DG du CENOU et à son staff de permettre aux indigents d’avoir au moins deux repas par jour. En tout cas, même si certaines cités universitaires doivent patienter encore quelques jours, ceux qui feront le “boillo” à l’UO pourront se contenter des 4 chaînes du RU central. Ainsi, on peut dire que tout est véritablement repris dans ce temple du savoir.

- L’Assemblée générale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) se tient du 18 au 21 septembre 2009 à Lusaka (Zambie). Le réseau burkindi (parlementaires burkinabè contre la corruption), section burkinabè de l’APNAC, y sera représenté par deux députés : Dieudonné Maurice Bonanet (coordonnateur) et Norbert Michel Tiendrébéogo (membre). La rencontre a pour objectif la relance des activités de l’APNAC et les perspectives ainsi que le renouvellement de ses structures. Souhaitons que l’APNAC puisse apporter une contribution significative à la lutte contre la corruption en Afrique.

- Les rentrées scolaire et académique se préparent activement à tous les niveaux. C’est ainsi que le Centre national cardinal Paul- Zoungrana lancera la sienne à partir du 1er octobre 2009, comme bien d’autres. Une particularité toutefois : ce sera à travers une messe, à partir de 18h 30 mn. En rappel, le Centre assure, depuis maintenant six ans, une formation des laïcs, de toutes conditions, à la connaissance théologique de leur foi chrétienne. Cela, sous la houlette de l’abbé Bernard D. Yanogo, qui n’est plus à présenter. Inutile de vous le dire, vous connaissez la bonne adresse si vous voulez approfondir votre foi et vos connaissances théologiques.

- La Fédération nationale des petites et moyennes entreprises (FN-PME) procédera, ce samedi 19 septembre à partir de 10 heures, à la mise en place du bureau provincial du Kadiogo. Ce sera au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), sous le patronage d’El Hadj Oumarou Kanazoé, président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina, et le parrainage du bourgmestre de la capitale, Simon Compaoré.

- Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, effectuera, du 21 au 23 septembre prochain, un séjour officiel dans la capitale burkinabè. Ainsi, dès le 22 septembre à partir de 8h00, il signera une importante convention de partenariat avec Simonville dans la salle de délibérations de l’hôtel de Ville.

A partir de 15h00, il visitera la Direction de la police municipale, ce, avant de se rendre sur le chantier de construction du caniveau Naaba Zuleng-Wékré et les bords du canal du Moog-Naaba, chantiers financés en partie par Bordeaux. En fin de séjour, Alain Juppé animera avec son homologue Simon Compaoré une conférence de presse à l’hôtel de Ville à partir de 18h00.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2009 à 10:51, par Béh HEF En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

    Bonjour

    "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

    Je pense qu’un internaute avait déjà demandé de revoir votre définition du mot intuition.

    Comment pourrait-on désigner "la faculté qu’a un homme d’être sûr d’une chose sans en avoir la certitude..."
    En écrivant, pensons à nos enfants (élèves) qui étudient le français.

    A la limite, remplacez le mot "femme" de votre définition par "homme", ainsi la phrase pourrait s’appliquer aux deux genres (homme et femme).

    • Le 19 septembre 2009 à 09:18, par Mr COMPAORE En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

      Je suis d’accord avec le précédent intervenant à propos de la définition de l’intuition ; en effet, faisons attention à certains néologismes peu recommandables. De toute façon si l’intéressé pense avoir innové en trouvant une autre définition il y’a des canaux pour se faire valoir.
      Pour la propre gouverne de l’auteur, il faut savoir que ce n’est pas parce que la femme est connue être plus intuitive que l’homme que la définition du mot intuition devient l’apanage de la gente féminine.

    • Le 19 septembre 2009 à 09:50 En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

      non !mon frère toi aussi ton français "n’est pas arrivé" voilà ce que tu devrais proposer : écrire "Homme" c’est-à dire avec un "H" majuscule pour désigner un homme et /ou une femme

  • Le 18 septembre 2009 à 15:51, par KOUADIO En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

    Bonjour Messieurs

    Je suis ivoirien, mine de rien, j’aime beaucoup cette rubrique que je lis très souvent. Au fait où il réside, ce ’’fameux’’ laye ? Bon courage et merci. Salut à tous les frères du BF.

    • Le 18 septembre 2009 à 18:14, par Pang ya Wend En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

      Laye n’est pas une personne mais une localité située à une trentaine de Kilomètre au Nord de Ouagadougou sur l’axe Ouaga-Yako-Ouahigouya. A ce qu’il parait un viel ami du chroniqueur, enseignant de son état y aurait séjourné. Les deux amis s’y retrouvaient assez souvent. C’est donc en souvenir de son ami qui aurait longtemps séjourné a Laye que le chroniqueur a intitulé sa rubrique, "une lettre pour Laye" sensée s’adressée aux populations de la dite localité et par extension aux populations des zones rurales. Mais ne voilà t-il pas que cette rubrique a conquis le coeur de nombreux lecteurs de l’Obserbvateur Paalga qui l’attendent avec impatience tous les vendredi. Personnellement, outre l’aspect information qu’elle distille, je l’apprécie(je devrais plutôt dire que je la savoure)pour la parfaite maîtrise de la langue de Molière à travers des tournures à vous faire perdre votre latin. Longue vie à "une lettre pour Laye"

    • Le 18 septembre 2009 à 18:54, par koutou à Montréal En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

      Bonjour Kouadio. Je ne suis pas de L’Observateur mais je suis content de donner ces infos. Laye est un département du Burkina Faso situé dans la province du Kourwéogo et dans la région du Plateau-Central. La population de l’ensemble du département est actuellement de 11 915 habitants et le chef-lieu lui-même qui porte aussi le nom de Laye (environ 50kms de Ouaga) a une population de 5136 habitants. C’est donc vers Laye (Chef-lieu) que Passek-Taalé qui est en ville, envoie la lettre chaque vendredi à son cousin Wambi pour le tenir informé des affaires du pays et surtout de la capitale. Voilà pourquoi la lettre commence toujours par « Cher Wambi ». C’est un style qui permet de donner toutes les infos même celles dont on n’est pas encore très sûr. Au plaisir.

    • Le 5 octobre 2009 à 13:21, par bladar En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

      Salut mon frère, laye est un departement du burkina faso il est situé sur la route yako environ 35km de ouagadougou. merci

  • Le 19 septembre 2009 à 13:27, par zang+ En réponse à : Une lettre pour Laye : On parle de février en Côte d’Ivoire

    juste pour rectifier :
    la population de laye a evolué, passant de 11915 hbts en 1996 à 12323 hbts en 2006. Source www.insd.bf

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