Mais quelques pas plus loin, la jeune promeneuse eut l’impression d’être suivie. Elle n’eut pas le temps de se retourner que des silhouettes fondirent sur elle, la menaçant de l’égorger si elle prononçait ne serait-ce qu’une seule diphtongue. Puis, les bandits commencèrent à la fouiller, à la recherche d’un butin. Mais ils eurent du mal à mettre la main sur le portable et les 10 000 FCFA qu’avait la jeune fille dans les poches de son jean. Non seulement le jean était très plaqué, rendant les poches difficiles d’accès, mais en plus, la jeune fille cria. Heureusement, son appel au secours fut entendu par de jeunes gens qui prenaient du thé devant une concession et qui volèrent à son aide. Mais les brigands ne les attendirent pas et prirent leurs jambes à leur cou. Enjambant le mur d’une batisse publique, ils s’évanouirent dans les ténèbres. La jeune demoiselle sortit indemne de cette aventure qu’elle n’oubliera cependant pas avant très longtemps.

SOS pour Mamounata Balima

Cette dame de 50 ans s’est présentée dans notre rédaction et dit être atteinte d’un cancer de sein gauche. La mine grave et le regard hagard, elle nous présente ses papiers. Le résultat de l’examen atteste qu’elle est atteinte d’un "carcinome mixte lobulaire et galactophorique infiltrant de grade II de MSBR du sein gauche". Elle nous montre ce qui lui reste de son sein gauche, après avoir subi plusieurs ablations. Pour le reste de la thérapie, elle a besoin de 194 310 F CFA pour payer les médicaments nécessaires. Elle lance donc un SOS pour lui venir au secours. Pour toute aide, son contact est S/C Yoda Aminata : 71 76 59 12.

SOS pour Diabouga Atina

Toujours ce vendredi 4 septembre 2009, nous avons reçu à notre rédaction, Diabouga Norbert. Son petit-fils de cinq mois souffre d’un "teratone cervical" qui nécessite une intervention chirurgicale. La famille réside à Koala dans la province de la Gnagna. Diabouga lance un cri du coeur aux âmes sensibles et à tous ceux qui peuvent l’aider à rassembler la somme de 230 000 FCFA, nécessaire pour que le petit Atina recouvre la santé et procure enfin la joie à sa famille. Votre salutaire contribution peut joindre Diabouga Norbert au 70 98 11 99.

Inondations : des dossiers trempés à l’ENSP de Ouagadougou

Les inondations du 1er septembre n’ont pas épargné l’Ecole nationale de santé publique de Ouagadougou. Ce qui n’est d’ailleurs pas étonnant puisque son voisin, l’hôpital Yalgado, n’a pas connu meilleure fortune. Au nombre des dégats matériels, l’on peut noter que les dossiers des élèves-infirmiers sont totalement trempés. Ce qui a d’ailleurs fait reporter à une date ultérieure la deuxième session des évaluations de l’année 2009, initialement prévue pour le 2 septembre, c’est-à-dire le lendemain du sinistre.

Respectons l’orientation des couleurs du drapeau

Gulbwaoga Zongo a adressé l’écrit qui suit à notre rédaction pour faire part de son indignation due au non- respect de l’orientation des couleurs du drapeau de notre pays.

"Le drapeau est une pièce d’étoffe adaptée à un manche, un mât et portant généralement les couleurs et les emblèmes d’une Nation (Larousse, 1992). C’est dire donc que le drapeau est le symbole de la patrie. Au niveau du Burkina Faso, notre drapeau est une étoffe rectangulaire portant deux couleurs : la rouge et la verte, frappé d’une étoile jaune au milieu. L’adaptation de notre drapeau à un manche ou à un mât est telle que les couleurs sont horizontales avec la couleur rouge en position supérieure et la verte en position inférieure (adaptation dans le sens de la largeur). Autant tout citoyen a le droit d’afficher avec fierté son appartenance à une Nation en plaçant son drapeau soit dans son bureau, soit dans sa maison ou encore dans sa voiture, autant il lui est fait obligation de respecter l’orientation des différentes couleurs qui composent ledit drapeau. Fort de tout cela, nous nous sentons offusqués lorsque nous voyons dans des véhicules au niveau de certains feux tricolores, ou en circulation, notre drapeau national tenu accroché au niveau du rétroviseur interne par un cordon doré avec ses couleurs disposées verticalement et le nom du Burkina Faso écrit en lettres d’or dans le sens de la largeur. Il est certain que ces fanions on`t été confectionnés dans des pays autres que le nôtre. Il nous revient à nous Burkinabè de les enlever de la circulation."

Le Pays