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Solidarité aux sinistrés de Ouaga : les 15 millions d’EBOMAF

Publié le vendredi 4 septembre 2009 à 06h50min

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Les élans de solidarité affluent pour sécher les larmes et redonner confiance aux sinistrés du drame du 1er septembre. En effet, l’entreprise EBOMAF a offert, hier jeudi 3 septembre, 10 millions de F CFA, 10 tonnes de riz, de l’huile et du savon au ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. Dans le même élan, l’entreprise a remis à la mairie de Boulmiougou, commune dans laquelle réside d’ailleurs le patron de EBOMAF, la somme de 5 millions de F CFA et une tonne de riz.

EBOMAF vient de montrer par-là que l’humain reste l’essence et la justification de toute affaire. Alors, vivement que d’autres entreprises de la place comprennent ce message et suivent la voie qu’elle vient de tracer.


"Kou fon gouley" au front du reboisement

L’association "Kou fon gouley" s’est attelée depuis une dizaine d’années à lutter contre toutes ces maladies qui attaquent ce qui peut être considéré comme notre poumon : l’environnement. Ce poumon vital a comme ennemis jurés les feux de brousse, la coupe abusive du bois et la divagation des animaux. L’association "Kou fon gouley", dont Sidiki Bandaogo est le président, utilise comme arme de choc pour lutter contre ces fléaux, dans la région de Garango, la sensibilisation. En effet, au lieu d’arracher chaque fois une machette des mains d’un coupeur abusif de bois, mieux vaut lui apprendre à ne même pas toucher à la machette. La seconde arme de Sidiki Bandaogo et son équipe, est la gestion de pépinières et l’organisation d’activités de reboisement et de reforestation. Pour cette année 2009, l’association a initié une campagne de reboisement et a participé au lancement officiel aux côtés de la région du Centre à Bangré-wéeogo et à Gonsé. Les prochains trous de jeunes plantes seront creusés demain, samedi 5 septembre, au Camp militaire 78, sis au secteur 30, sur la route de Pô. Le premier coup de pioche sera donné à 8h dans ce camp situé dans l’arrondissement de Bogodogo.


La foudre s’abat sur un voleur de sable

Le vol est déjà une bassesse, mais lorsqu’il descend plus bas que la bassesse, il n’y a plus de qualificatif. Elles sont nombreuses ces femmes et vieilles femmes qu’on rencontre dans les terrains vagues de la ville de Ouagadougou, qui ramassent du sable ou du gravaillon afin de subvenir à leurs besoins quotidiens. Rien que la peine de ce labeur, sans compter les maladies de tout acabit qui peuvent assaillir ces femmes du fait de la poussière dégagée par leur travail, suffirait à faire ressentir de la compassion pour elles. Mais, il s’en trouve qui ont le bas désir de vouloir dérober ces petits tas de sable recueillis après autant de peine. En effet, le week-end dernier, un jeune homme a eu l’idée d’aller ramasser le sable rassemblé sur un terrain vague au secteur 22. Justice divine ou protection surnaturelle, le voleur n’a pu aller au bout de son larcin puisque la foudre s’abattit sur lui.


Inondations à Ouaga : le malheur des uns nourrit la spéculation des autres

Le 1er septembre a semé la désolation dans le coeur des Burkinabè. C’est alors que ces derniers ont donné tout son sens au nom que porte leur pays. En hommes intègres, ils ont manifesté et continuent de montrer leur solidarité en offrant qui une chemise, qui son bras, qui sa concession. Mais pendant ce temps, d’autres se livrent à des pratiques pas très honorables. En effet, le 2 septembre, dès que la fausse rumeur de la pollution de l’eau de l’ONEA a circulé, des personnes se sont empressées d’augmenter le prix de la balle des sachets d’eau minérale. Cela traduit l’état d’esprit de ces gens peu scrupuleux qui se lèchent déjà la babine dans l’espoir de faire de bonnes affaires. Et il ne serait pas étonnant que d’ici-là, le prix des denrées qui font déjà défaut aux sinistrés ne connaisse une hausse. Les prix des loyers, des matériaux de construction connaitront certainement le même sort si les autorités ne prennent pas leurs dispositions. Ceci est une catastrophe naturelle qui touche toute la Nation sans exception. Il serait plus honorable de se serrer les coudes que de se livrer à des spéculations qui frisent la cupidité.


Ministère des Infrastructures : les contractuels désemparés

C’est connu, 266 agents contractuels du ministère des Infrastructres et du Désenclavement sont menacés de licenciement. Des raisons officielles ont été invoquées pour justifier cette mesure. Il semble cependant, selon certaines sources, qu’un test sera exigé pour tout nouveau recrutement, y compris pour les contractuels licenciés. D’autres sources font cas aussi d’une anguille, qui a la forme d’une affaire de faux et usage de faux, qui se cacherait sous la roche de ce licenciement collectif. Un individu de peu de foi aurait réussi la prouesse de se faire recruter au ministère comme ingénieur des ponts et chaussées avec un faux diplôme et sous une fausse identité. Les contractuels, qui sont au courant de cette affaire, se demandent s’ils doivent payer pour un seul délinquant qui a pu jeter de la poudre aux yeux du ministère. En tout cas, les langues commencent à se délier (anonymement) sur la gestion de ce ministère qui, on le sait, brasse de fortes sommes.


Bientôt une mutuelle pour les fonctionnaires de police à la retraite

L’école nationale de police sera, sauf disposition contraire, le lieu où naîtra la future mutuelle des anciens fonctionnaires de la police. Une assemblée générale sera chargée de procéder à sa création le dimanche 6 septembre 2009 à partir de 9h. Le comité d’organisation souhaite la présence de tous pour acclamer la venue au monde de cette nouvelle-née.


Yalgado est sous surveillance militaire

Le désordre qu’a créé l’inondation de l’hôpital Yalgado peut donner des idées aux voleurs sans scrupules qui n’hésitent pas à se nourir de la détresse des sinistrés. Eh bien, qu’ils prennent garde car une compagnie militaire patrouille présentement au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, d’après les informations fournies par la direction générale de l’hôpital. La sécurité des lieux et du matériel est donc assurée. Et que les larrons soient noctures ou diurnes, ils ne pourront passer car la patrouille veille au grain, de jour comme de nuit, jusqu’à ce que le centre hospitalier reprenne du service. Nul doute que plus cette sécurité est renforcée plus les travaux qui s’y déroulent actuellement avanceront vite, pour qu’enfin les nombreux malades, qui sont présentement sans soins, puissent être rapidement repris en charge.


Inondations : les députés sur les sites

L’appel à la solidarité nationale du premier ministre, Tertius Zongo, pour venir en aide aux sinistrés du 1er septembre ne semble pas tomber dans l’oreille d’un sourd. En tout cas, les élus nationaux ont décidé d’apporter leur contribution à travers la Commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles (CEASC). Ce vendredi 4 septembre, donc aujourd’hui, l’Assemblée nationale fait une sortie sur les sites où se sont abritées les victimes des inondations. A cette occasion, une contribution financière sera remise au ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale pour venir en aide aux compatriotes en détresse.


Koudougou plongée dans l’obscurité pendant 24 heures

La forte pluie du 1er septembre 2009 n’a pas causé des dégats seulement à Ouagadougou. Koudougou en a aussi enregistrés. Si ces dégats n’ont pas été importants dans la cité des cavaliers rouges, ses populations ont tout de même été privées d’électricité pendant 24h, allant du mardi 1er septembre 2009 de 17h au mercredi 2 septembre à 17h. Dans la journée du mercredi, outre le délestage, les populations ont été également privées d’eau courante durant près de 10 heures.


Des artistes burkinabè s’engagent pour la promotion de la paix

Les membres fondateurs de l’ONG américaine, "Barka Fondation", ont rencontré dans la soirée du jeudi 3 septembre, au Jardin de l’Amitié à Ouagadougou, les artistes burkinabè engagés pour la promotion de la paix et du développement au Burkina Faso. A l’issue de la rencontre, des artistes de renom tels Sonia Carré d’As, Yoni, Bamos Théo, Dick Marcus, Solo Dja Kabako, Koro Donou, Djata, etc., se sont engagés pour être des ambassadeurs de la paix de la "Barka Fondation" ainsi que pour la bataille de l’eau potable accessible à tous. Une conférence de presse est prévue au siège du FESPACO, le lundi 7 septembre, pour annoncer un grand concert humanitaire le 19 septembre prochain à la place de la Nation.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 4 septembre 2009 à 09:19, par Viima En réponse à : Solidarité aux sinistrés de Ouaga : les 15 millions d’EBOMAF

    Merci a la societe EBOMAF pour leur effort au profit des sinistres>
    Esperont que cette aide ira a la bonne destination.
    Union de priere pour tous ceux qui pendant ces periodes souffrent beaucoup.

  • Le 4 septembre 2009 à 10:27, par Nathalie En réponse à : Solidarité aux sinistrés de Ouaga : les 15 millions d’EBOMAF

    Merci à EBOMAF, un geste à saluer. Que Dieu puisse vous le rendre. Bonne continuation à la solidarité burkinabè !

    • Le 4 septembre 2009 à 15:58, par bogan En réponse à : Solidarité aux sinistrés de Ouaga : les 15 millions d’EBOMAF

      Merci a EBOMAF vivement que
      les sinistres beneficient
      de l,integralite de ces dons.La
      morale agonise chez nous et il faut vraiement
      un suivi sinon nous aurons toujours des
      maires milliardaires et une population
      appauvri

  • Le 4 septembre 2009 à 18:30 En réponse à : Solidarité aux sinistrés de Ouaga : les 15 millions d’EBOMAF

    C’est bien pour le geste mais il faut reconnaitre que EBOMAF est aussi responsable des inondations à la Patte d’oie et à Koulouba du fait des caniveaux construits en hauteur par rapport aux habitations. Les nouveaux goudrons construits par EBOMAF sont hauts alors que les maisons sont basses.

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