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CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

Publié le lundi 17 août 2009 à 00h54min

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La 4e édition du sommet des jeunes leaders, organisée par le COJEP (Congrès panafricain des jeunes et des patriotes) de Charles Blé Goudé, a eu lieu du 11 au 13 août dernier à Abidjan. A la cérémonie d’ouverture, dans une salle archicomble et chauffée à blanc du Palais de la culture de Treichville, des portraits de certains hommes politiques africains étaient alignés devant le présidium.

Celui de Thomas Sankara figurait en bonne place. Sankara, un héros pour Charles Blé Goudé, cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Sur le site web du COJEP, le même Thomas Sankara trône dans la galerie de photos de personnalités comme Kwamé Nkrumah, Martin Luther King, Patrice Lumumba, Laurent Gbagbo, Malcom X ou Mouamar Kadhafi.


Baisse importante des accidents de travail en mai-juin

"Comme depuis le début de l’année 2009, les risques professionnels enregistrés en mai-juin 2009 ne sont que des accidents de travail. Ils sont au nombre de 152 contre 219 pour la période mars-avril 2009, soit une baisse de 30,6%. Les régions des Cascades, du Centre et des Hauts¬-Bassins concentrent l’essentiel de ces accidents. L’importante baisse du nombre d’accidents de travail au niveau national n’est pas partagée au niveau régional.

On a observé des baisses importantes de l’ordre du tiers dans les régions des Cascades et des Hauts Bassins et des baisses plus importantes dans les régions de l’Est et du Centre-Ouest. A contre-courant de ce mouvement de baisse, la région du Centre a vu les accidents de travail augmenter d’une proportion presque équivalente à leur baisse au niveau national. L’importante poussée des accidents de travail dans la région du Centre, au moment où ceux-ci ont décliné dans presque toutes les autres régions, est assez préoccupante. La région du Centre est en effet le principal pôle économique du pays et renferme donc une proportion importante des travailleurs. Quelque chose doit nécessairement être fait pour la prévention des risques professionnels, particulièrement des accidents de travail dans cette région. Le nombre nul des déclarations des maladies professionnelles depuis le début de l’année est un résultat surprenant et interrogateur. Il témoignerait plus d’une inefficacité du système d’identification des maladies professionnelles que d’une absence totale de ces maladies." (Source : Bulletin des statistiques du travail et de la sécurité sociale)


Une Burkinabè de Côte d’Ivoire victime de racket au Mali

Une Burkinabè nommée S.K. vivant à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et en vacances à Ouagadougou, a décidé il y a quelques jours de rendre visite à une famille à Bamako au Mali. Elle choisit d’effectuer le voyage par la route avec un car de transport en commun. A l’aller tout comme au retour, dame S.K. fut victime de rackets au poste de police situé à la frontière du Mali. Pour pouvoir lui extorquer de l’argent, les policiers maliens lui ont fait savoir que la carte consulaire burkinabè qu’elle possède n’est pas valable au Mali. Selon ces policiers, seule la pièce d’identité établie au Burkina est valable au Mali. Ils ne reconnaissent donc pas la carte consulaire. C’est à se demander si la légalité de cette pièce n’a de nom qu’en Côte d’Ivoire et au Burkina ou si c’est la corruption qui a la peau dure avec les forces de police au Mali.


Concours des instituteurs : veut-on des sprinters ou des pédagogues ?

Dans cette lettre ouverte aux ministres chargés de la Fonction publique et de l’Enseignement de base, un groupe d’institutrices adjointes certifiées s’interroge sur l’opportunité de la note éliminatoire en sport.

"Cette année encore, le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat a lancé le test pour le recrutement de 1 590 instituteurs adjoints certifiés (IAC). Les épreuves ont débuté le jeudi 13 août 2009 et les candidats avaient à compétir en pédagogie générale et appliquée, en épreuve orale (lecture de texte suivie de questions) et en sport (vitesse). Cependant, le couac réside dans les notes éliminatoires. En effet, si en pédagogie générale et appliquée toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire, à l’oral et en sport, le candidat qui aura une note inférieure à 10/20 est purement et simplement éliminé même s’il a obtenu de très bonnes notes en pédagogie. Paradoxe ! Messieurs les ministres, plus de 80% des candidats à ce concours sont des femmes, des mères, qui, vu leur âge et leur statut social, ont pris du poids. Et comme vous le savez, le meilleur enseignant est celui qui maîtrise la pédagogie et arrive à bien s’exprimer à l’oral, mais pas forcément un sportif. S’il vous plaît, supprimez la note éliminatoire au sport, appliquez-la en pédagogie et à l’épreuve orale. Demander à une femme de plus de 80 kg de courir 80 m en 15 secondes, c’est lui demander l’impossible. Or éliminer un candidat qui a obtenu 15/20 en pédagogie et 9/20 en sport et recruter un autre qui a obtenu 9/20 en pédagogie et 15/20 en sport, c’est recruter des sprinters plutôt que des pédagogues. Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez recevoir, Messieurs les ministres, l’expression de nos profondes gratitudes."


50 ans de l’école de Boussouma : le soutien de Kadré Désiré Ouédraogo

Le comité d’organisation du cinquantenaire de l’école primaire publique Boussouma "A", dans le Sanmatenga, s’active pour la réussite de l’événement. C’est ainsi qu’une délégation de ce comité a été reçue le vendredi 14 août 2009 par l’ex-Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo, ambassadeur en Belgique, fils de la région qui a fait partie de la première promotion de cette école. Il s’est réjoui de l’initiative et a encouragé le comité d’organisation qui lui a fait le point des activités menées depuis mai 2008. L’ambassadeur a apporté son soutien financier au comité et s’est engagé à le soutenir. Cette rencontre se situe dans le cadre d’une série de contacts entreprise par le comité d’organisation auprès de personnes ressources.


Coupe UFOA : l’ASFA-Y qualifiée pour le second tour

Le club jaune et vert, l’ASFA-Y, était le dimanche 16 août dernier au Bénin pour le match retour du 1er tour de la coupe UFOA face à l’US Sémé. Un match qui s’est achevé sur le score nul et vierge de 0 but partout. Ce qui permet à l’ASFA-Y, vainqueur par 1 à 0 au match aller, de se qualifier pour le second tour. Ainsi, après le doublé du championnat national et de la coupe du Faso, l’objectif pour les jaune et vert est actuellement de réussir une bonne performance dans cette édition de la coupe UFOA.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 août 2009 à 07:05, par koudbilo En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

    Blé si Thom Sank est ton héros alors là il va falloir que tu arretes ta xenophobie.

    • Le 17 août 2009 à 15:54, par fis da bidjan En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

      frère koudbilo De quelle xenophobie parles tu ? BLE t’as t il une fois rejeté pour ta nationalité ou te sers tu des temoignages non verifiés longtemps diffusés par une certaine presse ?

      • Le 7 septembre 2009 à 20:46, par kone allagnan En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

        temoignages non verifies ? sais-tu de quoi tu parles ou as-tu jamais emprunte les transports inter urbains en cote d’ivoire ? a moins que tu ne sais pas qui est ble goude. ble goude ne peut se reclamer de sankh. il est la negation du reve que sankh avait pour la jeunesse africaine c-a-d travailleuse, honnete, et serieuse. or ble goude n’est rien de tout cela. il n’a jamais travaille, a vole une licence a l’universite et est mele a de nombreux assassinats et meurtres. en plus de sa xenophobie declaree. sais-tu que ton ble goude a fait l’apologie de HITLER ? sankh n’aurait jamais ete fier d’etre adule par un ble goude.

    • Le 18 août 2009 à 17:02 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

      tu a parfaitemen raison.

  • Le 17 août 2009 à 09:43, par Hamane En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

    je veux réagir sur le point : Une Burkinabè de Côte d’Ivoire victime de racket au Mali
    Je trouve qu’il est trop dommage que malgré cette politique de libre circulation des hommes et des biens, les forces de l’ordre maliennes sont toujours à ce stade en 2009. c’est dommage et honteux. De nos jours il est extrement difficile de traverser le Mali sans se faire racketer ou quamander. Au Mali, à l’entrée et à la sortie de chaque agglomération "importante" tu les 3 corps (Police, gendarmerie et douane) et chaque corps représente une probabilité plus ou moins elevée de racketage. Certains Maliens reprochaient à leur président d’encourager cela. il paraitra que lors d’un de ses discours, il a invité ces forces à mettre un peu dans leur poche mais à mettre aussi un peu dans les poches de l’état... ce qui est un peu dommage.
    je connais plusieurs cas de racketage, j’en ai personnellement été victime souvent. une française a été arrêtée par la police dans la ville de Ségou pour non port de verre anti-soleil (verre noire) alors qu’elle roulait à moto sous le soleil auquel elle n’est pas habituée, etc.
    Franchement, au Mali c’est grave et il faut que ça change.
    il n’y aucune honte à le reconnaitre que le modèle burkinabè qui consiste à mettre les 3 corps à nos frontières et à allèger le reste du dispositif à l’interieur du territoire est un modele exportable qui devrait être copié sans honte.
    Merci.

  • Le 17 août 2009 à 10:24, par P Diallo En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

    Attention à la confusion. La carte consulaire de la Burkinabé qui réside en cote d’ivoire a été établie en cote d’ivoire et ne couvre pas le mali où le Burkina a une ambassade qui délivre des cartes consulaires. Cette dame devrait avoir en rentrant au Mali soit un passeport soit une carte nationale d’identité soit une carte de la CDEAO soit une carte consulaire délivrée par l’ambassade du Burkina au Mali. Alors ne defender pas l’indéfendable. La carte consulaire délivré par ’ambassade du Burkina en Côte d’ivoire n’est pas valable au Mali et celle délivrée par l’ambassade du burkina au mali n’est pas valable en côte d’ivoire.

    • Le 17 août 2009 à 15:12 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

      salut diallo
      j’ajoute que pour certaines operations meme au burkina la carte consulaire delivreé par un consulat burkinabe n est pas acceptée dans certaine banques.
      comme tu le dis il faut que nous cherchons à mieux nous informer avant de denoncer.

  • Le 18 août 2009 à 17:59, par salif En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

    bonjour a tous,
    je viens de decouvrir avec plaisir votre site. l’article sur la corruption des policiers maliens a particulierement retenu mon attention si ce n’est ... toutfois, en suivnat le lien posté par Hamane, je me suis rassis. a voir ce qui se passe sur l’axe bamako abidjan ou bamako dakar, ce cas ne merite pas d’etre cité. et j’espere que vous en savez un peu de ce qui sy passe. bref, la corruption est telle aujourd’hui qu’il est plus facile de checher à la positiver qu’à la combattre. comment, je n’en sais rien.
    slt à tous

  • Le 21 août 2009 à 03:35 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Sankara, le héros de Blé Goudé

    Sankara héros de Blé Goudé ? Si ce n’est pas une manière juste de faire un pied de nez à Blaise, je ne vois pas en quoi ses idées se rapprochent un tant soit peu de celles de Thom Sank, quand on sait l’instrumentation de la xénophobie à d’autres fins plutôt que patriotiques.

    Sankara disait que le peuple burkinabè n’a rien contre le peuple français et que ce sont les mêmes qui exploitent les africains qui exploitent leur peuple en Europe et par conséquent, les 2 peuples ont le même combat. Chez Blé malheureusement, la chasse à l’étranger fut l’arme des soit-disants patriotes. Dieu seul sait qu’il ne faisait pas bon être ni blanc, encore moins français de surcroît pendant une certaine période chaude : burkinabè était synonyme d’assaillant, etc. Alors Blé, j’espère au moins que tu as changé...

    Mais bon, n’est-ce pas son droit après tout. Même le voleur qui s’en va opérer dit : "seigneur, aide-moi à réussir mon coup". Tout en sachant que son acte est loin d’être conforme à la volonté de celui qu’il invoque...

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