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Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

Publié le vendredi 7 août 2009 à 01h07min

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Sans doute, sais-tu ce que représente pour le Pays des hommes intègres, jadis la Haute-Volta de nos aïeux, la date du 05 août 1960 ! C’est en effet le jour béni de notre indépendance, vis-à-vis du colonisateur, et que nous nous plaisons à commémorer chaque année que bon Dieu fait. Mercredi 05 août 2009 rimait donc avec le 49e anniversaire de notre liberté reconquise. Ainsi, les citadins ont-ils eu droit à leur jour férié comme à l’accoutumée, mais à une fête dans l’austérité tout de même.

Point de prise d’armes ni de décorations, l’événement ayant plutôt été marqué cette année par une plantation d’arbres, à laquelle se sont livrés les membres du gouvernement en vacances, sur les berges du barrage de Ziga. Qu’en a-t-il été à Laye où les travaux champêtres s’inscrivent dans votre agenda quotidien ? Malheur, en tout cas à qui s’en détournerait, au moment où les prévisions des sorciers du ciel n’incitent guère à l’optimisme. Et pourtant, il faut bien que nous buvions à notre soif et mangions à notre faim.

Le moins que je puisse dire, cher cousin, est que le ciel, qui ne nourrit aucune rancune envers les prédateurs de Dame Nature, que nous sommes, s’est encore voulu attentif à nos supplications, comme peuvent en témoigner les relevés pluviométriques de la semaine du 30 juillet au 05 août 2009 dans nos différentes stations : Dori = 131,0 mm ; Ouahigouya = 32,3 mm ; Ouagadougou-aéro = 33,6 mm ; Dédougou = 69,4 mm ; Fada N’Gourma = 39,3 mm ; Bobo-Dioulasso = 97,2 mm ; Boromo = 111,5 mm ; Pô = 68,9 mm ; Gaoua = 75,6 mm ; Bogandé = 63,8 mm.

Et voilà, cher cousin, qui nous ouvre maintenant la page poiitique de la présente missive

Salif Diallo est reparti. Presque un mois après sa sortie tonitruante dans l’Observateur paalga du mercredi 8 juillet 2009, l’ambassadeur du Burkina Faso à Vienne s’est envolé le mercredi 5 août pour la capitale autrichienne. Après avoir mis le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sens dessus-dessous.

Tu te rappelles en effet, cher cousin, que dans une interview accordée au journal de ton oncle Nakibeugo, celui qu’on présentait jadis comme le fidèle des fidèles du président Blaise Compaoré avait, ni plus ni moins, proposé la dissolution de l’Assemblée nationale, l’instauration d’un régime parlementaire et la mise en œuvre d’autres réformes politico-institutionnelles pour éviter la “patrimonialisation” du régime.

C’est ce qu’on appelle mettre les pieds dans le plat. Jusque-là, ces thèses étaient défendues par l’opposition et ses relais, mais même serinées telles une antienne, elles passaient souvent inaperçues. Mais qu’un gourou du système, même en quasi-rupture de ban après son éviction spectaculaire du gouvernement à la Pâques 2008 suivie de son exil viennois, qu’un ponte du système le crie haut et fort, ça ne peut que faire des vagues.

Et des vagues, il y en eut d’autant plus abondamment que le mégaparti préparait tranquillement son 4e congrès ordinaire des 23, 24 et 25 juillet. Et voici qu’un empêcheur de “patrimonialiser” en rond, qui est pourtant, quoi qu’on dise, l’une des icônes vivantes et l’un des principaux bénéficiaires de la patrimonialisation du régime, rue dans les brancards. En fait, il est établi que celui qui a jeté le pavé dans la mare et quelques grosses légumes de la majorité avaient déjà parlé, en comité restreint, des propositions aujourd’hui querellées, mais, mis devant le fait accompli, certains auraient paniqué et mouillé.

On sait ce qu’il est advenu du “repenti de la Maison Compaoré” : après avoir subi des interrogatoires serrés, d’abord de la Commission de contrôle puis du BEN, il a été suspendu de tous les organes et instances du parti. Les caciques de l’avenue Kwamé N’Krumah enragent surtout parce que le sanctionné refuse de faire sa “vraie autocritique”, puisqu’il reconnaît, dans la forme, avoir transgressé les principes organisationnels de sa formation tout en maintenant, quant au fond, ce qu’il considère être des “suggestions personnelles”.

Une tentative de conciliation, par l’entremise des responsables locaux du Yatenga, le fief du puni, a certes été entreprise, mais elle a visiblement tourné court. Et Gorba a perdu, au passage, le poste de premier vice-président chargé de l’Orientation et des Questions politiques, désormais détenu par Naboho Kanidoua. A ce qu’on dit, cher cousin, une délégation du CDP devait reprendre langue avec l’intéressé après le congrès, mais jusqu’à ce qu’il parte, il n’aurait pas vu ces missi dominici.

En vérité, cher cousin, les questions (sans réponses indubitables) qui entourent encore “l’affaire Salif Diallo” sont nombreuses et on a beau les retourner dans tous les sens, on n’y voit pas toujours très clair. Il y a manifestement des aspects qui échappent à ceux qui ne sont pas dans le secret des dieux. Surtout quand on apprend qu’avant de partir, Gorba et le chef de l’Etat se seraient vus en tête-en-tête. Que se sont-ils dit si cette info s’avérait vraie ? On n’en saura certainement rien, en tout cas pour le moment.

En attendant, la question se pose de savoir si Salif a rejoint son poste pour faire son paquetage et rentrer pour de bon. Car, comme tu le sais, cher Wambi, après le CDP, le ministère des Affaires étrangères a, lui aussi, adressé une lettre de demande d’explications au plénipotentiaire pour manquement au sacro-saint devoir de réserve. “En attendant de statuer sur son cas”, avait même ajouté Bédouma Alain Yoda, le chef de la diplomatie burkinabè.

Cher Wambi, comme si ça datait d’hier, la fronde sociale qui a secoué Total Burkina SA aux mois de mars et d’avril est encore vivace dans nos mémoires. Si les sit-in et grèves, pour plus de beurre dans les épinards, appartiennent au passé, le licenciement du délégué du personnel Yacouba Ouéraogo reste d’actualité, en dépit de son annulation, prononcée par le ministre du Travail le 17 juillet, et de la réintégration de l’intéressé ordonnée en référé par la justice le 30 juillet 2009.

A tort ou à raison, la direction de Total Burkina SA fait de la résistance, d’où cette réaction de la Coordination des syndicats CGT du Groupe Total, qui interpelle, depuis “Paris la Défense” le directeur général du Groupe Total, M. Christophe de Margerie, avec copie au directeur des Ressources humaines, M. François Viaud. Dans l’attente de savoir quelle sera l’issue de cette désormais “affaire Yacouba Ouédraogo”, je t’invite à parcourir ci-après ladite correspondance :

- “Coordination des Syndicats CGT du Groupe Total - Tél. : 01 47 44 69 38 - Fax : 01 47 44 49 90 - Paris la Défense, le 3 août 2009

Monsieur Christophe de Margerie, Directeur général du Groupe Total

Copie : Monsieur François Viaud Directeur des Ressources humaines

Objet : Atteinte aux libertés syndicales chez Total Burkina SA et réintégration du délégué du personnel Yacouba Ouédraogo suite à la décision de justice et du ministre du Travail.

Monsieur le Directeur général,

Le 23 avril 2009, la direction de Total Burkina SA a injustement licencié notre camarade Yacouba Ouédraogo pour action syndicale et notamment celle d’avoir organisé un sit-in le 27 mars avec les salariés de la filiale pour la défense de leurs légitimes revendications concernant, entre autres, de meilleures conditions de travail et de rémunération au sein de la filiale. La coordination des syndicats CGT du Groupe Total, par lettre ouverte, le 30 avril 2009, vous a demandé en tant que directeur général du Groupe de faire respecter par la direction du Raffinage Marketing et de Total Burkina SA le code de bonne conduite du Groupe en mettant fin sans délai à cette procédure de licenciement.

En effet, vous n’êtes pas sans savoir que le code de bonne conduite du groupe Total met en avant le respect des conventions internationales du travail et notamment celles sur les libertés syndicales. Aussi est-il bon de rappeler que la convention internationale n° C 135 sur les libertés syndicales a notamment été ratifiée par le Burkina Faso en 1971.

Lors des différents entretiens que j’ai pu avoir avec la direction des Ressources humaines du Groupe ou celle du Raffinage Marketing, la direction se réfugiait, pour refuser de surseoir au licenciement, derrière l’autorisation de licenciement donnée par l’inspection du travail sur requête de Total Burkina SA.

Depuis cette date et face à votre fin de non-recevoir, en soutien à la CGT Burkina, la coordination des syndicats CGT du groupe Total, la Fédération nationale des Industries Chimiques, appuyés par de nombreux syndicats CGT en France et l’ONG “peuples solidaires” mènent des actions pour la réintégration de Yacouba Ouédraogo. Réintégration qui fait notamment partie de la plate-forme revendicative des syndicats CGT du groupe Total, portée lors de notre manifestation du 29 mai 2009 au siège social du groupe Total à la Défense.

M. Christophe de Margerie, la coordination des syndicats CGT du groupe Total tient à porter à votre connaissance les faits nouveaux suivants :

• le 17 juillet 2009, M. le ministre du Travail a annulé la décision d’autorisation de licenciement donnée par la directrice régionale du Travail de Ouagadougou, précisant qu’il s’agissait d’une violation des dispositions de l’article 38 du code du Travail ;

• le 30 juillet, la justice en référé ordonne à Total Burkina SA la réintégration sous astreinte de 100 000 F CFA par jour de retard de réintégration de notre camarade Yacouba Ouédraogo.

Aujourd’hui 3 août 2009, la direction de Total Burkina SA n’a toujours pas réintégré notre camarade Yacouba Ouédraogo. La Coordination des syndicats CGT du groupe Total vous demande instamment de mettre un terme à cette situation, qui n’a que trop duré et qui porte une nouvelle fois atteinte à la crédibilité et à l’image du Groupe.

Vous comprendrez aisément que la coordination des syndicats CGT du groupe Total, face à une atteinte aussi grave aux libertés syndicales, a fortiori reconnues par les autorités et la justice du Burkina Faso, examinera avec attention la suite que vous donnerez à ce dossier. Dans l’attente de votre réponse rapide, veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de nos salutations distinguées”.

Charles FOULARD : Coordinateur CGT du Groupe Total

Pour ma part, cher cousin, je ne puis que souhaiter aux différents protagonistes de ce bras de fer de trouver un terrain d’entente, sinon d’enterrer la hache de guerre, afin de sauver leur maison commune, Total Burkina SA. En ces temps de crise, a-t-on vraiment besoin d’un tel épisode pour vaincre la concurrence et convoiter le rang de leader dans la distribution des hydrocarbures ?

Du fond de sa case, violée par un solitaire rayon de soleil, alors que les nuages commencent à s’amonceler à l’horizon, Tipoko l’Intrigante n’en pense pas autrement qui nous ouvre ci-après son carnet secret :

n Il y a quelques années, était sur le tapis le contentieux qui opposait la société Etudes et réalisation d’ouvrages hydrauliques (EROH) à la Banque internationale du Burkina (BIB), devenue depuis BIB-UBA. A l’origine de ce différend il y a un marché de quelque 4 milliards de francs CFA, décroché au Bénin par EROH, qui a sollicité, de ce fait, l’appui financier de la BIB. Celle-ci accepte avant de se raviser.

Du coup, l’adjudicataire s’est trouvé dans l’incapacité d’exécuter les travaux. Son contrat est donc résilié avec toutes les conséquences qui s’ensuivent. Rendant l’établissement financier responsable de ses malheurs, la société, que dirige Thomas Baguemzanré (par ailleurs maire de Kindi), avait réclamé plus de 3 milliards de dommages-intérêts pour, dit-elle, “réparer les fautes contractuelles de la BIB, qui a refusé de mettre en place le crédit qu’elle s’était librement engagée à mettre à la disposition du client”.

Entre-temps, la BIB, elle, réclamait à EROH quelque 900 millions dont ladite entreprise lui restait redevable. Un imbroglio juridico-financier donc, comme tu le vois, cher cousin, aux multiples rebondissements et toujours pendant devant la justice. Ces rappels sur ce dossier complexe, parce qu’on en entend de nouveau parler ces derniers temps. En témoigne cet écrit de la direction :

“Depuis l’arrêt de la Cour de cassation le 14 mai 2009 ayant déclaré le pourvoi de la BIB irrecevable, consacrant l’arrêt de la Cour d’appel de Ouagadougou, un haut magistrat de la Cour de cassation, n’ayant pas connu dudit arrêt, a mis en branle une campagne de destruction systématique des droits acquis d’EROH. Allez-y comprendre pourquoi.

EROH a toujours fait confiance à la justice, mais en raison des interventions intempestives de ce haut magistrat, qui créé un climat de psychose autour du dossier, elle se sent obligée de tirer la sonnette d’alarme et de prendre le président du Faso, l’opinion publique nationale et internationale, les partis politiques, les organisations de la société civile, les chancelleries, les médias, les syndicats des magistrats, l’ordre des avocats, le patronat, les syndicats des entreprises de travaux publics à témoins des agissements illégaux et mafieux de ce haut magistrat, qui instrumentalise le système judiciaire pour défendre ses intérêts personnels, en prenant fait et cause pour une partie et en pesant de tout son poids et de son autorité pour empêcher l’exécution d’une décision de justice coulée en force de chose jugée.

Il aurait juré que cette décision ne serait jamais exécutée. Manifestement, ce haut magistrat nage à contre-courant de la politique menée par son Excellence monsieur le président du Faso, qui œuvre pour un climat serein et stable des affaires et partant pour le respect dû aux décisions de justice. La direction d’EROH”

- L’aventure mène à tout, même à devoir boire de l’eau de marigot en plein Abuja (Nigeria) en ce XXIe siècle. Cette situation, des compatriotes l’ont vécue ces derniers mois alors qu’ils étaient amenés sur un chantier par un opérateur économique béninois vivant au Burkina Faso. Alors qu’il leur était promis gîte et couvert ainsi qu’un salaire mensuel de 45 000 nairas (soit à peu près 150 000 FCFA), ces braves ouvriers du bâtiment vivront le calvaire durant leur séjour nigérian : tassés dans un réduit, certains se couchaient à même le sol. Le comble, pas de nourriture du fait de l’enclavement de la zone, pas d’eau potable ni même de puits.

Summum de la tragédie, si on peut ainsi dire, l’opérateur les avait laissés à leur sort, prenant le soin de décaisser tous les sous auprès de l’entreprise contractante (des Turcs construisant une université à Abuja) avant de retourner vivre paisiblement chez nous. Et il aura fallu une grève sur le chantier pour que nos pauvres “esclaves modernes” soient tirés du trépas. En effet, suite à cette manifestation d’humeur, notre ambassade à Abuja fut saisie.

Et c’est S.E. Dramane Yaméogo en personne qui se rendit sur les lieux pour savoir de quoi cela retournait. Il obtint des Turcs, malgré le compte en rouge du Béninois à leur niveau, l’octroi d’une certaine somme pour le rapatriement de nos frères (location d’un véhicule et argent de poche). Le dossier étant actuellement, au dire des intéressés, entre les mains de l’Inspection régionale du travail de Ouagadougou, sûr que nous y reviendrons.

- Sans chercher à se compliquer la tâche, Babou Neya a préféré démissionner de ses fonctions de maire de Zawara (province du Sanguié). Depuis près de 3 mois, le 1er adjoint occupe le siège abandonné par Babou Neya. Elu conseiller du village de Laba au compte de l’ADF/RDA et maire car bénéficiant de l’appui de la majorité de conseillers toujours au compte de l’ADF/RDA, sous la pression de quelques personnes influentes du CDP de Pouni, l’ex-maire et ses conseillers déménagent au CDP.

Et c’est là que les problèmes commencent pour l’ex-maire, accusé par les militants du CDP de ne pas être un natif de Zawara. Alors, il a pris la sage décision de s’en aller, laissant le fauteuil au premier adjoint, qui, non plus, n’est pas natif de Zawara et ne sait ni lire ni écrire dans la langue de Molière et ne peut communiquer en langue nuni avec la majorité des conseillers. Babou Neya n’était-il pas le moindre mal ? Ainsi va la communalisation intégrale au Faso.

- Depuis sa retraite de la vie politique, l’ancien président français Jacques Chirac s’est découvert une nouvelle vocation, la lutte contre les médicaments contrefaits. C’est dans ce cadre donc que s’inscrit sa prochaine tournée, en octobre, au Bénin, au Burkina et au Congo/Brazzaville. Selon l’hebdomadaire international “Jeune Afrique”, qui a donné l’information dans sa dernière livraison, Chirac en profitera d’ailleurs pour lancer, depuis Cotonou, un appel international contre les médicaments contrefaits, qui tuent chaque année plus de 200 000 personnes à travers le monde.

Mais ce que “Jeune Afrique” a omis de nous révéler, c’est que sitôt Chirac reparti sur les bords de la Seine, un autre ancien président français, en l’occurrence Valery Giscard D’Estaing (VGD), prédécesseur et ami intime de Chirac, foulera le sol burkinabè. Dans quel cadre ? Mystère et boule de gomme.

- Hélas, mille fois hélas !
L’incivisme se conjugue quotidiennement au présent à Simonville. Si l’ambiance de fin de règne qui s’est emparée de Rood-Woko et de ses environs, à en juger par les multiples défis à l’autorité communale, en est une des preuves vivantes, le bordel instauré dans les rues reliant Gounghin à Pissy ne peut être passé sous silence.

L’échangeur de l’Est n’est pas encore ouvert aux usagers que plus d’un ignore royalement les sens uniques décrétés aux alentours pour fluidifier la circulation. La conséquence immédiate, ce sont ces accidents qu’on enregistre à la pelle, les uns aussi graves que les autres. Mais silence, à Simonville, on casse et il n’y a rien. Hélas !

- Ce week-end, retrouvailles à Zecko, dans le département de Mané (Sanmatenga), de tous les membres de l’Amicale des élèves et étudiants ressortissants de Seitenga. Motif : la célébration de la première édition des 48h de l’Amicale. Au menu, des conférences-débats sur la drogue, le Sida et les IST, le nettoyage du CSPS, des rencontres sportives et un bal dansant pour tout clôturer. Quand on sait que la zone est parsemée de sites d’orpaillage artisanaux, cette initiativce ne peut qu’être saluée, surtout en son volet conférences-débats.

- On a coutume d’entendre parler d’université d’été mais rarement ou presque pas d’école d’été. Eh bien. Cette fois-ci, la nouvelle vient du secrétaire général de la Commission nationale pour la Francophonie. Cette institution convie les francophones et les francophiles à l’ouverture de l’Ecole d’été de la Francophonie le samedi 8 août 2009 à partir de 15 heures dans la salle de conférences de Ouaga 2000. La rencontre est placée sous la présidence du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, porte-parole du gouvernement, chargé de la Francophonie, et le parrainage du ministre de la Jeunesse et de l’Emploi.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2009 à 09:45 En réponse à : Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

    " le ministère des Affaires étrangères a, lui aussi, adressé une lettre de demande d’explications au plénipotentiaire pour manquement au sacro-saint devoir de réserve "

    Ecoutez Mr. le Ministre des affaires étrangères. serierz-vous en train de transformer un ministère en pied a terres d’un parti ? pourquoi demander des explications concernant les affaires d’un parti ? en ce que je sache, le ministère n’est pas la pour contribuer au bon deroulement d’un parti.

    bref, c’est le pays hien.

    • Le 8 août 2009 à 11:20, par fils intègre En réponse à : Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

      Est ce que notre cher ministre des affaires etrangères serait il devenu le nouveau ministre de la justice ?desoler ce n’est pas son boulot de demander quoi que ce soit a salif en croyant defendre les interèts du CDP ;car lui aussi pourrait sortir un jour par la petite porte.

  • Le 7 août 2009 à 13:11, par franckdit aspirant Barde En réponse à : Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

    Et si Naba Kiba avait raison tout ceux qui crient haro dès qu’un chef coutumier se prononce sur la vie de la nation .Voyez cette poigné de main,si les fils du Yadtinga s’étaient, trucider piller,bruler blésser combien de personne digne de courage qui verrait cette Photo n’auraient pas vomies
    Tout les hommes des service administratifs ont tellement mal travailler avec la masse qu’ils se sont discrédités,mais ils sont obligés de passer par le peuple pour ce faire élire a ce que je chasse aucun président ,ministre ou tout autre grade de la fonction administrative ne sait dépouiller de ses titres pour allez sollicités les voix des différentes couches d’électeurs. Mais quand un homme prend la chefferie coutumier on crie au scandale si il veut faire de la politique, les articles de notre constitution vaille pas mieux qu’un bon texte d’un bon élève on le modifie par un autre correcteur,mais je ne voie nul part un article qui fait cas qu’un chef coutumier avec son Na ne peu pas faire la politique ou qu’il a pas le droit de ce prononcer en disant ses opinions sur la situation de notre nation qui dépendaient d’eux il y a pas cent dix ans on prend le cas de Naba Kiba qui a dit au journaliste de ne pas mettre trop de piment dans l’affaire Salif Diallo Naba Kiba est un homme instruit au de la du Nam qu’il porte il sait que c’est toujours comme ça en Afrique ont cri,on gesticule on appelle au secours alors que soit même on est loin du terrain et ont sacrifie sur l’hôtel des innocents le peuple doit commence a comprendre qu’il n’est que de la chair a canon quel que soit le régime de gauche de droite ou du centre,le seul but de leurs conquête est leur moi primaire qui les intéresses.Qu’elle est le mal de dire a un journaliste de pas exagéré des faits je ne voie pas ou est le mal ,alors qu’au Burkina ont comprend maintenant que si vous cassé ,brûlé, pillé, c’est vous qui vous faites du tord tout ce que l’on auras détruit n’est ni pour Blaise ou a Salif,même si c’est les sièges du CDP la aussi c’est pour le parti,donc des biens collectifs.Au nom du parti et de Blaise qu’il était en haut, s’ils décide l’enlevé ou est le mal chacun de nous doit avoir le courage d’assumé ses dire faits et gestes Kouma Bana.Dans la chefferie traditionnel,on doit respecté la règle du jeux ,sinon on est sanctionné pour l’échelon supérieure ou on paye sont acte par la mort,ou on est droit ou on trépasse.La vérité c’est que l’on a peur que les chefs coutumier fassent de la politique,cetteorganisation ancestral ,crédible au yeux de (toujours) tous le monde.

    • Le 9 août 2009 à 13:08, par Mamsoré En réponse à : Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

      Cher franck dit aspirant Barde, il faut que l’on se comprenne. Ce n’est pas parce qu’un chef coutumier parle de politique qu’on se plaint. Il est avant tout un citoyen. C’est quand il dit n’importe quoi que ça révolte. Ni lui ni qui ce soit n’a le droit de dire n’importe quoi. Un homme du 21ème siècle digne de ce nom ne ménace pas les journalistes et ceux qui veulent manifester. Les manaifestations ne tournent cours que quand on empêche les uns et les autres de suivre leur itinéraire. N’exagérons rien les fils du Yatenga sont plus intelligents que vous ne pensez. Ils n’était pas question de se truscidé. Non !! Il n’y a pas de si Naba Kiba avait raison. Il n’aura jamais raison raison en s’exprimant en des propos moyennageux. Blaise a dit un jour que c’est lui qui payait les médecins et ça il ne le répétera plus. IL faut qu’on se comprenne, ce pays n’est pas le royaume de quelqu’un MAIS UNE REPUBLIQUE. Quand n’est incapable de comprendre cela, alors qu’on reste à la marge tout simplement. Nous voulouns et nous devons avancer

  • Le 10 août 2009 à 20:30, par podio En réponse à : Une lettre pour Laye : Blaise et Salif se seraient rencontrés

    Cher franckdit aspirant Barde
    Merci pour votre commentaire.
    Vous avez raison, selon vous l’Intervention du Chef avait pour objectif d’empecher que les fils et filles du Yatenga ne rentre dedans. C’est très bien, et personne au Burkina Faso n’ose souhaiter une chose pareille, parque la PAIX ce n’est pas à Ouahigouya seulement, mais partout ailleurs. Alors tout le monde a interet à ce qu’il ait une PAIX DURABLE.
    Cependant, vous devez comprendre comme le dit si bien mon prédécesseur, que le problème reside dans la manière et dans les mots qui ont été choisis pour exprimer cette inquiétude (menace de la Paix). C’est ça que les internautes (et ceux et celles qui n’ont pas emis leurs points de vue dans ce forum)déplorent.
    Etant donné que l’interessé étant investit de Pouvoirs de nos traditions, les gens ont déploré qu’il puisse prendre de telles positions au risque de ne plus être aux yeux de certains le chef de tous.On a l’impression qu’il ya un parti pris
    Maintenant à declarer que la Piognée de Main est le signe qu’il n’a pas peril en la demeure c’est faire un pas de trop.
    Certe, l’"afaire Salif" a defrayé la chronique au Burkina. Il y a eu la suspension. Et l’Ambassadeur aurait été invité à s’expliquer sur le fait de ne garder l’attitude de reserve.
    Il est clair dans une ambiance comme celle là les gens veulent bien savoir ce qui va se passer !
    On utilise tout ce que l’on peut pour tenter d’xpliquer un situation ou une autre.
    De mon point de vue, cette poignée de main relève du naturel des choses. Par exemple, "Vous êtes reçu (vous et vos collègues ambassadeurs) par le Président de la République à qui chacun passe à son tour pour une poignée de main relève tout simplement de la courtoisie. Même s’il ya problème.
    Je ne vois comment cette conférence des Ambassadeurs puisse être le lieu d’expresion des désaccords.

    Je veux tout simplement dire que si cette image de nos paparazzi constitue la preuve qu’il n’ya pas ou plus de problèmes (c’est selon) entre le President et son Ex Salif DIALLO, tant mieux pour tout le monde et vive la democratie !!!!!!
    Il est important que les uns et les autres fassent beaucoup attention dans l’interpretation des faits et gestes de nos autorités pour ne pas diffuser de fausses informations.
    Mon souhait le plus ardent est que TOUS nous puissions contribuer par nos critiques à éclairer davantage l’opinion.
    Merci

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