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Pot-pourri : l’association des conjoints du gouvernement

Publié le vendredi 16 juillet 2004 à 07h43min

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Les conjoints et conjointes des membres du gouvernement
sont organisés en une structure qui se réunit régulièrement et
réalise de temps en temps des projets sociaux financés par les
cotisations mensuelles de ses membres.

C’est ainsi que lors
de leur dernière réunion tenue le samedi 3 juillet 2004, les
conjoints et conjointes des membres du gouvernement ont
décidé d’acquérir un moulin au bénéfice de Mme Fofana,
épouse du ministre chargé des Relations avec le Parlement et
porte-parole du gouvernement (le choix du bénéficiaire se fait
par tirage au sort).

Et ce moulin sera remis le samedi 17 juillet
2004 à partir de 10h aux femmes du village de Salgo dans le
Ganzourgou et dont madame Fofana est originaire.
C’est à la résidence du Premier ministre que les conjoints et
conjointes des membres du gouvernement se sont donné
rendez-vous pour le départ à Salgo. On ne peut que saluer une
telle initiative en espérant qu’elle inspire d’autres structures du
même genre.


Fonction publique : les candidats se bousculent pour les
concours directs

Les différents concours directs de la Fonction publique ont été
lancés depuis le 9 juillet 2004 et comme chaque année, les
futurs candidats se bousculent au Bulding Lamizana pour
prendre connaissance de la liste des concours auxquels ils
pourront prendre part. Ce que beaucoup ignorent, c’est que
depuis le lancement des sites web des ministères en avril
dernier, il n’est plus nécessaire de se déplacer au ministère de
la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat pour avoir ce
genre d’informations. Pour cela, il suffit désormais de se
connecter sur le site web du ministère dont l’adresse est
www.fonction-publique.gov.bf

L’on peut se demander pourquoi, malgré ces facilités qui
permettent d’économiser du temps, de limiter les frais de
déplacement et d’éviter les bousculades, certains candidats
hésitent encore à les utiliser. Certains l’expliquent par le fait que
les gens ne sont pas suffisamment informés de l’existence de
ce site. Par ailleurs, la plupart des candidats étant parfois des
chômeurs chroniques, ils n’ont pas toujours les moyens de faire
face aux frais de connection. Enfin, l’administration burkinabè
étant ce qu’elle est, la confiance ne règne pas toujours entre elle
et ses usagers. Ces derniers préfèrent amener eux-mêmes
leurs dossiers pour être sûrs qu’ils ont été effectivement
enregistrés.


Allongement de l’âge de la retraite : des agents mécontents

Il n’est un secret pour personne que le meilleur cadeau
présidentiel de fin d’année 2003 aura été, pour nombre de
fonctionnaires, l’allongement de l’âge de la retraite, pour
compter du 1er janvier 2004. Dans un département ministériel,
certains agents se disent ne pas comprendre pourquoi ils ont
été remis à leurs parents alors qu’ils répondent au profil de ceux
devant bénéficier de cette mesure. Une anomalie, selon eux,
qu’on aurait tenté de justifier par des "prouesses"
administratives. Toujours est-il que le problème ainsi créé
suscite des débats houleux. En effet, si certains voient dans
cette affaire, des querelles de chapelles et des intrigues de
couloirs qui font les délices des initiés, d’autres, par contre,
dénoncent une dérive due à un phénomène très souvent décrié
dans notre administration publique : la politisation des emplois.

S’il est tout à fait normal que ceux qui ont choisi la politique
comme profession cherchent à poursuivre brillamment leur
carrière, il apparaît tout aussi normal qu’ils respectent celles
des autres ; surtout en ce qu’elles ont de spécifiques. Aux
dernières nouvelles et de source bien informée, le plus haut
responsable du ministère en question a été saisi de l’affaire
(que certains assimilent à un dégagement, un mot qui reste
tristement gravé dans la mémoire collective des Burkinabè) par
certains intéressés qui entendent y voir clair. Affaire donc à
suivre.


Fièvre jaune : une campagne de vaccination dans l’ouest
Burkina

Une campagne de vaccination gratuite est en cours depuis le
10 juillet à Bobo-Dioulasso, Solenzo et Nouna dans l’ouest du
Burkina où il a été découvert, en avril dernier, des cas de fièvre
jaune. Pour cette campagne, ce sont 750 000 doses de vaccin
contre la fièvre jaune qui sont mobilisées par le gouvernement
burkinabè avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS). La campagne de 2004 intervient après celle qui a eu lieu
en 1984 suite à une épidémie de fièvre jaune qui avait fait à
l’époque 75% de décès.


Union des jeunes avocats :
des élections en vue

Sous réserve de report, c’est le 27 juillet prochain que l’Union
des jeunes avocats du Burkina (UJA-B) tiendra son assemblée
générale au Palais de justice de Ouaga. Ce sera l’occasion pour
l’équipe de Me Issa Sama de présenter les bilans moral et
financier de son mandat. Son bail à la tête de l’Union arrivant à
terme, l’assemblée générale élira un nouveau bureau.


Cour des comptes de l’UEMOA :
trois nouveaux conseillers en fonction

La Cour des comptes de l’UEMOA vient d’enregistrer l’arrivée de
3 nouveaux conseillers. Il s’agit de André D. Dalagou de Côte
d’Ivoire, du Malien Sékou Diani et du Bissau-guinéen Andelino
Francisco Sanca. Ces nouveaux conseillers viennent renforcer
la Cour des comptes chargée de vérifier les régularités de la
gestion financière des organes de l’Union.


Contrôle de qualité des produits alimentaires : une Société de
distribution récalcitrante

Conformément à ses missions, la Laboratoire national de
santé publique multiplie les prélèvements et les contrôles de
qualité sur les produits alimentaires. Cette semaine, ses
équipes étaient en inspection. Cependant, l’une d’entre elles a
été contrainte de recourir aux forces de l’ordre pour effectuer les
prélèvements. Le responsable d’une Société de distribution de
produits alimentaires a tenté d’empêcher les agents du LNSP
de faire leur travail d’où le recours à la force publique. Cette
attitude a naturellement réveillé des soupçons chez les agents
de contrôle qui, il faut le rappeler, étaient déjà passés par là, il y
a quelques semaines. D’autre part, on apprend que les
producteurs d’huile artisanale seraient dans le collimateur du
Laboratoire national. Les conditions d’hygiène et la qualité des
huiles sont actuellement passées au scanner des hommes de
Daouda Traoré, DG du LNSP.

Le Pays

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