Le règlement des factures dans les nouveaux guichets afin d’éviter les longues files d’attente à la caisse principale.
Aussi, il est demandé aux usagers de ne jamais donner de l’argent à quiconque, sans exiger un reçu ; la sécurité des usagers au sein du CHUYO préoccupe également les premiers responsables des lieux. Sur ce chapitre, le message diffusé appelle à la prudence et à la vigilance. Il est dit de faire attention aux objets de valeur car des personnes mal intentionnées pourraient les subtiliser. La propreté est un sujet de préoccupation du CHUYO. A ce propos, les messages conseillent de respecter les règles d’hygiène et surtout de ne pas jeter les ordures n’importe où.

Enfin, les usagers sont invités à toujours songer au remboursement des frais de prise en charge sans prépaiement. Car, après avoir bénéficié de ce type de prise en charge, certains patients disparaissaient sans se soucier du reste, oubliant qu’à force de se comporter ainsi, le renouvellement des stocks deviendra à un moment donné, impossible. Kantigui salue cette initiative et invite du même coup d’autres services à suivre cet exemple.

Des félicitations au gouvernement burkinabè

Kantigui a reçu une lettre de félicitations au gouvernement burkinabè provenant de l’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD). "A la grande satisfaction de tout le peuple burkinabè et particulièrement de la région du Sud-Ouest encore éprise d’émotion, les résultats des efforts déployés par votre gouvernement dans le processus de valorisation du patrimoine national sont désormais visibles", disent les membres dudit parti politique. Dans la lettre parvenue à Kantigui, l’ASDD note ceci à l’adresse de Tertius Zongo : "Excellence monsieur le Premier ministre, avec la récente inscription des Ruines de Loropéni dans le patrimoine mondial de l’UNESCO le 26 juin dernier, le Burkina Faso, pays des Hommes intègres, vient de faire un grand pas dans l’histoire de l’humanité". L’ASDD salue par ailleurs la détermination du professeur archéologue Jean-Baptiste Kiethéga et son équipe qui ont dû mener une bataille de longue haleine à travers leurs recherches archéologiques, pour que leur rêve qui est aussi celui du peuple burkinabè devienne aujourd’hui réalité. La lettre, signée du président de l’ASDD, Rodrigue Kussiélè Kpoda, exhorte tous les acteurs à s’investir pleinement afin que le site de Loropéni occupe toujours la place qui est désormais la sienne au plan mondial.

10 millions de FCFA se volatisent à la SGBB

Kantigui a ouï dire qu’une affaire de disparition de 10 millions FCFA ébranle en ce moment la Société générale de banques du Burkina. Selon les informations parvenues à Kantigui, ces fonds auraient disparu de la caisse d’un agent en essai de la banque. Une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Kantigui a appris que cette affaire est d’autant plus sordide que des clés d’autres caisses auraient ouvert celle où la somme de 10 millions de FCFA en coupure d’euros s’est volatilisée.

Attention aux voleurs de motos

Kantigui dans ses balades a appris que des motos disparaissent de façon bizarre à Dassasgho. Kantigui, qui a capté une causerie, a ouï dire que les critiques de ces vols "apparemment bien planifiés" se seraient retrouvés au même moment pour faire leurs déclarations de perte. En effet, Kantigui a ouï dire que les engins ont, semble-t-il, disparu de la même manière. Que se passe-t-il exactement ? Selon les informations parvenues à l’oreille de Kantigui, des individus mal intentionnés pénètrent dans l’enceinte des concessions en se faisant passer pour des amis de la cour. Ils subtilisent ainsi les motos hors de tout soupçon. C’est le cas de cette étudiante qui, plongée dans les bras de Morphée, a reçu la visite d’un soi-disant mécanicien. Habillé en haillons, il a détourné l’attention des mômes qui jouaient dans les parages et entra dans la maison avant d’en sortir démarrer sa moto Crypton en toute sérénité. Kantigui invite les uns et les autres à plus de prudence pour éviter de tels désagréments.

Des services bloqués à la DGTTM

Kantigui a ouï dire que plusieurs services sont actuellement paralysés à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Selon les sources de Kantigui, ce blocage qui dure depuis un mois est dû à un manque d’imprimés (fiches), indispensables aux procédures d’immatriculation des véhicules et motos.
Les revendeurs de véhicules, les démarcheurs, les transitaires et les simples particuliers ne savent plus à quel saint se vouer. Que se soit à la DGTTM ou au ministère des Transports, les usagers ne reçoivent que des réponses évasives du genre : "patientez un peu, ça va aller ou ce n’est pas notre faute".

Certains vendeurs de véhicules ont presque les larmes aux yeux car ils n’arrivent plus à vendre étant donné que ces imprimés sont nécessaires pour obtenir le visa de Interpol attestant que le véhicule n’est pas volé ou ne fait pas l’objet de recherche. En temps normal, selon les sources de Kantigui, il peut y avoir près de 100 véhicules et 200 motos à immatriculer à la DGTTM. Chaque imprimé coûtant 4 500 FCFA, Kantigui imagine le manque à gagner pour l’Etat et surtout pour la DGTTM, Si les fiches étaient fabriquées à l’extérieur, on pouvait comprendre mais il semble qu’elles sont fabriquées au Burkina Faso même. Aussi Kantigui espère que cette situation déplorable ne va pas entraîner l’introduction de fiches contrefaites dans le milieu.

Dette intérieure et croissance de l’entreprise au cœur d’un débat

De sources généralement bien informées, Kantigui a appris l’organisation, le mercredi 29 juillet prochain à 19h à Azalaï hôtel indépendance d’un dîner-débats sous le thème : "Dette intérieure et croissance de l’entreprise". Le choix de ce thème, selon les organisateurs, vise à permettre une meilleure gestion et l’optimisation de la dette intérieure de l’Etat, outil de croissance de l’entreprise. Le 2e dîner-débats organisé par Vital.com intervient après le succès du premier sur le blanchiment d’argent. Vu le profil des participants attendus (chefs d’entreprises, directeurs des affaires financières, ministères et institutions, experts comptables et comptables, avocats, entrepreneurs du BTP, économistes, financiers, etc.). Kantigui espère que de cette rencontre naîtra quelque chose de consistant pour notre économie.

Les forces armées accueillent leur nouveau commandant

La passation de commandement entre le chef d’état-major général des armées sortant, le général Ali Traoré et le chef d’état-major général des armées entrant, le général Dominique Djindjéré aura lieu dans la matinée du jeudi 23 juillet 2009 à la place de la Nation. Kantigui a appris que dans les casernes, les militaires de tous les corps : armée de terre, armée de l’air, gendarmerie, brigade nationale des sapeurs-pompiers... sont en train de se préparer pour une cérémonie grandiose. Dans la soirée du 23 juillet, le public est convié au stade municipal de Ouagadougou pour suivre le saut-para et le match de ballon militaire qui va fraternellement se jouer entre les forces de défense d’un côté, et les forces de sécurité de l’autre. Kantigui félicite d’ores et déjà le général Ali Traoré et souhaite bon vent à son successeur le général Dominique Djindjéré.

Des bisbilles au sein du conseil municipal de Manni

Il est parvenu à Kantigui que rien ne va plus au sein du conseil municipal de la commune rurale de Manni dans la province de la Gnagna. De sources proches de la mairie de Manni, il est reproché à l’actuel maire sa mauvaise gestion et son entêtement à vouloir demeurer dans son parti qui n’a pratiquement plus de membres au sein du conseil municipal. Kantigui a appris que la majorité des conseillers issus de l’UPR ont réjoint les rangs du CDP à travers une démission collective. A ce qu’on dit, on s’achemine une fois encore vers le débarquement d’un maire.

Kantigui

Sidwaya